Henry Canacos
Henry Canacos, né le à Saint-Étienne (Loire), est un homme politique français.
Henry Canacos | |
Fonctions | |
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Maire de Sarcelles | |
– (18 ans, 6 mois et 13 jours) |
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Prédécesseur | René Salmon |
Successeur | Raymond Lamontagne |
Député français | |
– (8 ans, 3 mois et 10 jours) |
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Élection | 11 mars 1973 |
Réélection | 19 mars 1978 |
Circonscription | 5e du Val-d'Oise |
Législature | Ve et VIe (Cinquième République) |
Groupe politique | Communiste |
Prédécesseur | Solange Troisier |
Successeur | Michel Coffineau |
– (1 an, 2 mois et 18 jours) |
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Élection | 12 mars 1967 |
Circonscription | 5e du Val-d'Oise |
Législature | IIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | Communiste |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Solange Troisier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Étienne (Loire |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
Profession | agent technique |
Biographie
Le père d'Henry Canacos, mineur, meurt très jeune de la silicose et la famille est expulsée du logement qu'elle occupait par la Compagnie des mines. Henry Canacos vit sa jeunesse dans une certaine pauvreté[1].
Il obtient un CAP de tourneur[2] et est embauché dans une usine d'outillage mécanique de Saint-Ouen. La pénurie de logements l'amène à s'installer à Sarcelles[1]. Il rejoint la CGT, puis le Parti communiste français (PCF) en 1948[2].
Il mobilise la population de la ville sur les questions relatives au mal-logement, ce qui lui vaut de ravir la mairie à la droite en 1965. En fonction, Henry Canacos mène un bras de fer contre l’État, qui gérait le grand ensemble, pour obtenir des moyens afin de conduire une politique sur le logement, met en place des colonies de vacances pour les enfants issus des milieux populaires, favorise le sport et la culture.
Il est élu député en 1967, siège qu'il perd en 1968 et regagne en 1973. En 1976, il devient conseiller régional d’Île-de-France[2].
Il perd son mandat de député en 1981. Réélu maire, avec quelques voix d'avance seulement, en mars 1983, les élections sont annulées pour fraude. Il perd également ce mandat[3]. En mars 1991, il est condamné par le tribunal correctionnel de Pontoise pour fraude électorale aggravée[2].
Détail des fonctions et des mandats
- Mandats locaux
- Mandats parlementaires
- - : Député de la 5e circonscription du Val-d'Oise
- - : Député de la 5e circonscription du Val-d'Oise
- - : Député de la 5e circonscription du Val-d'Oise
Ouvrage
- Henry Canacos, Sarcelles ou le béton apprivoisé, Paris, Éditions sociales, coll. « Notre temps - Société », , 267 p. (ISBN 2-209-05320-X)
Notes et références
- Pierre Souchon, « À Sarcelles, un maire contre ses administrés », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Nadia Ténine-Michel, « CANACOS Henry, Julien », sur maitron.fr.
- N.A., « À Sarcelles, les communistes dénoncent une " campagne haineuse " », Le Monde,‎ (lire en ligne).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :