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Central Park

Central Park est un espace vert amĂ©ricain d'une superficie de 341 hectares (3,41 km2, environ km sur 800 mètres), situĂ© dans l'arrondissement de Manhattan Ă  New York (État de New York). Il est gĂ©rĂ© par la Central Park Conservancy (comitĂ© de sauvegarde de Central Park) qui dispose d'un budget annuel de 200 millions de dollars, et est entretenu au mĂŞme titre que les autres espaces verts de la ville par le New York City Department of Parks and Recreation.

Central Park
Image illustrative de l’article Central Park
Vue sur les gratte-ciel new-yorkais depuis Central Park.
GĂ©ographie
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Commune New York
Quartier Manhattan
Superficie 3,41 km2 (341 ha)
Cours d'eau Reservoir
Histoire
Création 1857
Caractéristiques
Type Parc public
Gestion
Propriétaire Ville de New York
Fréquentation 37,5 millions[1] - [2]
Protection Registre national des lieux historiques (depuis 1966)
National Historic Landmark (depuis 1963)
Lien Internet nycgovparks.org
Accès et transport
MĂ©tro (2)(3) 110th Street-Central Park North
(A)(B)(C)(D)(1) 59th Street – Columbus Circle
Localisation
CoordonnĂ©es 40° 47′ 00″ nord, 73° 58′ 00″ ouest

AchevĂ© en 1873 après treize annĂ©es de construction, selon les plans de Frederick Law Olmsted et Calvert Vaux, Central Park reprĂ©sente une oasis de verdure au milieu de la forĂŞt de gratte-ciel de Manhattan, mĂŞme s'il est situĂ© au nord de l'Ă®le oĂą les Ă©difices Ă©taient un peu moins Ă©levĂ©s jusqu'aux annĂ©es 2020. Il est dĂ©limitĂ© par la 110e rue au nord, la 8e avenue Ă  l'ouest, la 59e rue au sud et la 5e avenue Ă  l'est. Ces rues sont respectivement baptisĂ©es Central Park North, Central Park West et Central Park South, et le parc est encadrĂ© par deux quartiers rĂ©sidentiels : l'Upper East Side (Ă  l'est) et l'Upper West Side (Ă  l'ouest). Avec 37,5 millions de visiteurs par an, Central Park est le parc le plus visitĂ© aux États-Unis.

Son aspect naturel est le rĂ©sultat d'un important travail paysager : le parc contient plusieurs lacs artificiels (dont le plus important, le Jacqueline Kennedy Onassis Reservoir s'Ă©tend sur 0,43 km2)[3], des chemins piĂ©tonniers, deux pistes de patinage sur glace, une zone de protection de la vie sauvage et des pelouses pour pratiquer sports et jeux de plein air. Le parc est en outre un « sanctuaire » pour les oiseaux migrateurs, oĂą de nombreux observateurs ou de visiteurs viennent les dĂ©couvrir. Une route de 9,7 km de long, relativement peu frĂ©quentĂ©e par les automobilistes, entoure le parc. Elle peut ĂŞtre empruntĂ©e par les piĂ©tons, les coureurs de fond, les cyclistes ou encore les adeptes du roller, lorsque la circulation automobile y est interdite.

Histoire

Nécessité d'un grand espace vert

Central Park est le premier grand parc public Ă  avoir Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© dans une ville amĂ©ricaine. Le projet d'un grand espace vert situĂ© au cĹ“ur de New York ne faisait pas partie du Commissioners' Plan de 1811, grand plan cadastral Ă  l'origine du dĂ©coupage actuel des rues. En 1830, New York devient la plus grande ville des États-Unis, avec environ 200 000 habitants[4]. Vers 1850, la plupart des New-Yorkais rĂ©sident au sud de la 38e rue dans des quartiers surpeuplĂ©s et bruyants et les habitants ne disposent que de quelques espaces verts amĂ©nagĂ©s Ă  l'Ă©poque, bien souvent des cimetières, comme le Green-Wood Cemetery Ă  Brooklyn[5].

Quand la ville de New York commence à s'étendre vers le Nord de l'île de Manhattan au XIXe siècle, plusieurs voix s'élèvent pour réclamer la création d'un espace de verdure, à l'image du bois de Boulogne à Paris (achevé en 1852) ou de Hyde Park à Londres. Parmi ceux qui réclament la construction d'un parc, on trouve le paysagiste Andrew Jackson Downing, et des écrivains comme George Bancroft et Washington Irving. Le poète et journaliste du New Evening Post William Cullen Bryant, qui est l'un des soutiens du projet, exige ainsi que :

« La municipalité ouvre un parc, un grand parc, un vrai parc, qui, par le sain divertissement du peuple, l'éloigne de l'alcool, du jeu et des vices, pour l'éduquer aux bonnes mœurs et à l'ordre. »

Il propose alors en 1850 que la municipalité achète une parcelle qu'il qualifie de « terre en friche, laide et répugnante » sur laquelle le projet peut voir le jour[6].

En 1853, la lĂ©gislature de l’État de New York dĂ©cide de son emplacement au-delĂ  de la 42e rue, alors limite nord de New York. Les autoritĂ©s statuent pour un espace de 2,8 km2 de la 59e rue Ă  la 106e, entre la 5e et la 8e avenue, pour un coĂ»t de plus de 5 millions de dollars, pour l'achat du seul terrain[5].

DĂ©veloppement du projet

Central Park pendant son aménagement.
Photographie de Victor Prevost, 1862.

L'État nomma ainsi la Central Park Commission (commission de Central Park) chargĂ©e de superviser l'amĂ©nagement de l'espace vert. En 1857, un concours fut organisĂ© pour dessiner les plans du parc, et c'est le projet du Greensward Plan de l'Ă©crivain Frederick Law Olmsted et de l'architecte britannique Calvert Vaux qui fut retenu. Selon Olmsted, le parc devait ĂŞtre : « d'une importance capitale en tant que premier vĂ©ritable parc du siècle, et un dĂ©veloppement dĂ©mocratique de la plus grande importance »[7]. Ce point de vue d'Olmsted Ă©tait sans doute dĂ» Ă  ses nombreux voyages en Europe au cours des annĂ©es 1850, durant lesquels il avait visitĂ© de nombreux parcs, et avait Ă©tĂ© très impressionnĂ© par le Birkenhead Park du Wirral, ouvert en 1847, et qui fut le premier parc public totalement construit au monde. L'arrangement sculptural revint Ă  Jacob Wrey Mould, et Andrew Haswell Green devint le prĂ©sident de la commission de Central Park en 1857 poste qu'il occupa jusqu'en 1871. En dĂ©pit de son manque d'expĂ©rience (il avait une formation en droit), il joua un grand rĂ´le dans l'amĂ©nagement du parc new-yorkais : en 1858, il nĂ©gocia l'acquisition de 26 hectares supplĂ©mentaires pour dĂ©velopper le projet d'origine. Grâce Ă  lui, Central Park s'agrandit vers le nord, jusqu'au niveau de la 110e rue, alors que le parc ne devait pas dĂ©passer la 106e rue Ă  l'origine.

Aménagement du terrain

L'une des routes traversant Central Park.

Vers 1850, le terrain dĂ©signĂ© Ă©tait recouvert de marĂ©cages, parsemĂ© de gros rochers et occupĂ© par de nombreux squatteurs, qui Ă©levaient notamment des chèvres et des cochons, et qui utilisaient parfois l'espace comme une dĂ©charge[6]. Les premiers travaux ne commencèrent en consĂ©quence qu'en 1857, date Ă  laquelle Olmsted fut nommĂ© surintendant de Central Park. Ils durèrent au total dix-neuf ans (le 150e anniversaire du parc fut cĂ©lĂ©brĂ© en 2003). Il fallut ainsi dĂ©truire 300 000 mètres cubes de rochers Ă  l'explosif, drainer le terrain marĂ©cageux et apporter trois millions de mètres cubes de terre[8]. 1 500 ouvriers travaillèrent quatorze heures par jour afin de planter quelque 500 000 arbres[8]. Le chantier, terminĂ© en 1869, coĂ»ta la vie Ă  cinq travailleurs et les travaux de construction et de terrassement de Central Park coĂ»tèrent l'Ă©quivalent de 500 millions de dollars actuels[8].

La construction du parc posait aussi le problème de l'Ă©vacuation des diffĂ©rents habitants du lieu de construction du parc, qui Ă©taient pour la plupart assez pauvres avec une majoritĂ© d'Afro-AmĂ©ricains, et d'immigrĂ©s d'origine irlandaise ou allemande. La plupart d'entre eux vivaient dans de petits villages avant que Manhattan ne soit totalement urbanisĂ©e ; parmi ces villages, on retrouvait Seneca Village, Harsenville (en), le Piggery District ou encore the Convent of the Sisters of Charity (couvent des Filles de la CharitĂ©). Ce furent ainsi quelque 1 600 personnes qui furent expulsĂ©es au nom d'une expropriation pour cause d'utilitĂ© publique, en 1857 : les villages furent rasĂ©s pour laisser place au futur parc.

Les grands traits de la construction

L'un des trente-six ponts de Central Park, dans un style néogothique métallique (1984).

Le projet de Calvert était « une célébration de la monumentale nature américaine, conçue pour être accessible au plus grand nombre »[8]. Les influences sont variées, inspirées notamment des cimetières paysagers (celui du Mont Auburn à Cambridge, Massachusetts ou celui de Green-Wood à Brooklyn), idylliques et naturalistes. Les paysagistes du parc s'attachèrent à reproduire plusieurs tableaux : à l'est du parc, le paysage est celui de Kindred Spirits œuvre d'Asher Durand qui exalte la beauté des forêts des montagnes Catskill, situées à une centaine de kilomètres au nord de la ville New York. Les œuvres de Jervis McEntee et Thomas Cole inspirèrent la Bethesda Terrace.

La principale innovation dans la construction de Central Park était la séparation des voies de circulation entre piétons, cavaliers et véhicules de loisir, afin de permettre à tous les types d'habitants de la ville ou de touristes de circuler dans la ville en toute sécurité. Le trafic commercial utilise des routes entièrement cachées par des arbustes et des buissons, pour ne pas perturber l'impression de rusticité des lieux. Les voies transversales est-ouest sont enterrées sous le parc. Le parc est en outre pourvu de trente-six ponts construits par Vaux, tous uniques dans leur architecture, et construits avec du granit, du schiste ou bien dans un style plus néogothique en métal.

Olmsted et ses trois parties

La William Merritt Terrace, en 1890.

L'objectif de Frederick Law Olmsted était de séparer son futur parc en trois parties. La première partie, « pastorale » devait rappeler, par ses grands espaces de verdure les grandes plaines verdoyantes d'Angleterre. Une seconde partie, « pittoresque » devait affirmer le style choisi pour l'espace, alors que la troisième section, « formelle » accueillerait une fontaine, un plan d'eau ou un belvédère susceptible de devenir un lieu de rassemblement[9].

Pendant la construction du parc, Olmsted fut en constant dĂ©saccord avec les membres de la Central Park Commission, dont la plupart Ă©taient affiliĂ©s au Tammany Hall, organisme informel dĂ©mocrate. En 1860, il fut ainsi Ă©vincĂ© de son poste de Superintendant de Central Park, et remplacĂ© par Andrew Haswell Green ancien prĂ©sident du New York City's Board of Education, qui fut nommĂ© prĂ©sident de la commission. MalgrĂ© son expĂ©rience relativement limitĂ©e, ce dernier parvint cependant Ă  accĂ©lĂ©rer la construction, et Ă  nĂ©gocier l'acquisition de la parcelle additionnelle de 26 hectares, au nord du parc. Le rĂ´le d'Olmsted diminua ainsi dans la construction, et ce dernier travailla alors Ă  la rĂ©alisation du Prospect Park, Ă  Brooklyn.

Évolution et déclin du parc

Patinoire dans Central Park, 1869.

Central Park devint après son aménagement l'un des centres d'activités et de loisirs favori des New-Yorkais : à la fin du XIXe siècle, il était un lieu de parade. Le zoo de Central Park ouvrit ses portes dans ce contexte en 1864 ; il est d'ailleurs le plus ancien du pays. En 1880, le Metropolitan Museum of Art, dessiné par l'architecte Richard Morris Hunt, s'installa à l'est du parc. Mais Central Park a très rapidement connu des difficultés, notamment du fait du désintérêt du Tammany Hall, parti informel à tendance démocrate très influent à New York de la fin du XVIIIe siècle aux années 1960.

Le début du XXe siècle fut également marqué par l'apparition de nouveaux défis pour le parc. L'invention puis le développement de l'automobile conduisirent à un changement de mentalités, offrant aux habitants de la ville davantage de possibilités d'évasion, et donc à un désamour pour le parc. Central Park devint alors davantage un lieu de rencontres sportives, ou un lieu récréatif, avec une altération de sa qualité de poumon de « Big Apple » originelle. La dissolution de la Central Park Commission après le départ de Andrew Haswell Green en 1870, la mort de Calvert Vaux, père du projet en 1895 accélérèrent le déclin du parc, dont la maintenance n'était plus que sommairement assurée. Les arbres morts ne furent progressivement plus remplacés, et les buissons et autres plantes commencèrent à envahir les anciens grands espaces de verdure. Pendant plusieurs décennies, les autorités ne firent rien pour protéger le parc d'un vandalisme grandissant, ainsi que de l'amoncellement des ordures, dans ce qui devenait progressivement un dépotoir public.

Central Park et la Grande DĂ©pression

La ville de New York fut frappée de plein fouet par la crise de 1929 qui se manifesta à Wall Street. Les laissés-pour-compte de la Grande Dépression vinrent alors progressivement s'abriter dans l'ancien espace vert. L'ancien réservoir du Belvédère devint même un véritable bidonville, baptisé de manière ironique Hooverville en référence au président Herbert Hoover, à la tête du pays de 1929 à 1933, et désigné comme le grand responsable de la crise[10].

En 1934, le républicain Fiorello LaGuardia fut élu maire de New York, en pleine période de crise. Il arriva alors dans une ville dévastée, et entreprit une vaste politique de reconstruction. Le renouveau de Central Park faisait partie de ses objectifs, même si la situation du parc était désastreuse : les anciennes grandes pelouses, non entretenues, étaient devenues de grands espaces de terre, parsemés par endroits de touffes de gazon et de mauvaises herbes ; lors des grosses chaleurs, le parc était recouvert de poussière, alors que pendant les périodes humides il était recouvert de boue. Les anciennes allées payèrent elles aussi le prix des années de friche, et les bancs qui les bordaient furent pour la plupart retournés et vandalisés.

Renouveau avec Robert Moses

Robert Moses, présentant un projet lors de la phase de rénovation de New York. Moses fut un artisan majeur du renouveau de Central Park, après la crise de 1929.

Pour faire face à cette situation, qui ne touche pas que Central Park mais la quasi-totalité des espaces verts de la ville, le nouveau maire commença par unifier les cinq départements responsables des parcs. Il confia alors à Robert Moses le soin de réhabiliter Central Park et d’autres jardins publics de l’agglomération. Moses souhaitait faire du parc un lieu destiné aux loisirs et aux sports. Il réussit à bénéficier du programme du New Deal de Roosevelt et obtint aussi l'apport d'un financement public. Il assura ainsi au parc une nouvelle jeunesse, sous la protection d'un puissant défenseur : la ville de New York et ses habitants.

En une seule année, Moses parvint à réhabiliter non seulement Central Park, mais aussi les autres espaces verts de la ville : les pelouses et des fleurs furent replantées, les arbres et les buissons morts remplacés, les murs et les ponts rénovés. Des changements majeurs furent même opérés dans le plan et la configuration du parc. Ainsi, l’ancien Croton Reservoir fut comblé pour aménager l’actuel Great Lawn (grande pelouse). Le projet originel de « Greensward Plan » de Frederick Law Olmsted et Calvert Vaux d'un espace idyllique se combine parfaitement avec les travaux de Robert Moses : dix-neuf terrains de jeu, et douze terrains de baseball et de handball sont construits.

Années 1960 à 1980

Central Park vu du ciel.

En 1960, Robert Moses quitta son poste de Park Commissioner. Après son départ, le parc connut à nouveau une période de dégradation. Personne ne fut en mesure de compenser cette perte, car Moses avait non seulement remis le parc en état, mais avait aussi initié de nombreux autres projets, qui ne purent tous être achevés. Le nombre de crimes et délits ne cessa par la suite d’augmenter : vandalisme, dépôt d'ordures et graffitis se multiplièrent. Parallèlement, les financements se faisaient de plus en plus rares ; profitant de l'absence d'éclairage public et de surveillance, les gangs investirent progressivement les allées de Central Park.

Cependant, dans les années 1960-1970, Central Park demeurait un lieu de rassemblement des New-Yorkais pour la Saint Sylvestre, les marches des pacifistes et des hippies : les manifestations contre la guerre du Viêt Nam se déroulèrent sur la Great Lawn et le Sheep Meadow, mais dans un Central Park dont l'état était proche de celui précédant les travaux de Moses.

MalgrĂ© tout, les manifestations persistèrent ; ainsi, le festival annuel Shakespeare in the Park fut fondĂ© en 1962 et investit le Delacorte Theater. L'Orchestre philharmonique de New York et le Metropolitan Opera organisent des concerts estivaux sur la Great Lawn. Plusieurs concerts gigantesques y sont par la suite organisĂ©s comme ceux de Barbra Streisand en 1967 (150 000 spectateurs) et de Simon and Garfunkel, qui rassembla 500 000 personnes en 1981[11].

Au milieu des annĂ©es 1970, plusieurs associations firent pression sur le maire Edward Koch et le Commissioner de l’époque, Gordon Davis, afin de rĂ©former l’administration du parc. Le Central Park Conservancy fut alors fondĂ© en 1980, prĂ©sidĂ© par Bill Beinecke et administrĂ© par Betsy Barlow Rogers. L'association de riverains, dont Jacqueline Kennedy-Onassis faisait partie, se chargea de la restauration du parc et du retour de la sĂ©curitĂ©. En une vingtaine d'annĂ©es, 320 millions de dollars[12] de donations privĂ©es permirent le financement des travaux.

Le parc depuis 1980

Central Park, redevenu un lieu verdoyant et accueillant.

Dès la formation du Central Park Conservancy, les fondateurs refusèrent de fonder une nouvelle organisation, en raison des coûts élevés que cela impliquerait. À la place, ils décidèrent de faire appel à des bénévoles, afin de sensibiliser les New-Yorkais, en leur faisant comprendre que le parc faisait partie de l'identité de la ville.

Le Central Park Conservancy coopéra avec le Park Commissioner du New York City Department of Parks and Recreation, en prenant toutes les responsabilités pour la maintenance et la restauration du parc, en publiant en 1981 un article intitulé Reconstruire Central Park pour les années 1980 et au-delà[13], point de départ d'une vaste politique de restauration.

L'article prévoyait trois tâches principales, jugées essentielles dans l'optique d'une restauration durable du parc. Dans un premier temps, l'héritage architectural du parc devait être restauré (non seulement le paysage et l'environnement, mais aussi les ponts, les bâtiments, et les diverses structures victimes de négligence pendant vingt années). En plus de cela, le texte prévoyait de ressemer du gazon, et d'assurer un entretien égal de toutes les parties du parc. Le troisième objectif était d'améliorer la sécurité surtout la nuit, afin d'attirer davantage de touristes, dont l'attrait pour le parc avait été grandement altéré par l'insécurité croissante qui y régnait.

Au fil des annĂ©es, de nombreuses structures furent restaurĂ©es, après de nombreuses heures de bĂ©nĂ©volat. En 2004, 32 000 heures de travail furent recensĂ©es, en particulier pour les travaux de restauration du Heckscher playground, espace de 12 hectares comprenant un bâtiment, plusieurs espaces de pelouse, ainsi que des affleurements rocheux. En 1995, ce fut au tour de la Great Lawn de bĂ©nĂ©ficier du Central Park Conservancy qui lui redonna son Ă©clat.

Central Park en 2004, avec en arrière-plan les gratte-ciel de la Upper West Side, où l'on aperçoit les San Remo Apartments, et le Dakota Building.

Éléments de Central Park

Le plan de Central Park.

Prairies et jardins

Vue en direction du sud.

Central Park est composé de plusieurs grands espaces de pelouse, sur lesquels les touristes, et les New-Yorkais, ont l'habitude de venir passer leur temps libre. Mais le parc est aussi jalonné de jardins. Le plus grand espace de pelouse du parc est la Great Lawn (littéralement grande pelouse) qui est située au cœur de Central Park, au niveau du Metropolitan Museum of Art, et de l'American Museum of Natural History, deux des musées les plus célèbres de la ville. La Great Lawn, très fréquemment photographiée occupée de centaines de personnes, reprend la majeure partie de l'espace rectangulaire autrefois recouvert par le Lower Reservoir, d'une surface de quatorze hectares.

Au niveau de la 72e rue, c'est-à-dire en face du Dakota Building, le Strawberry Fields Monument, rend honneur au chanteur des Beatles John Lennon, assassiné à proximité de cet immeuble par un déséquilibré nommé Mark David Chapman, le 8 décembre 1980. Le Strawberry Fields fut inauguré le jour de l'anniversaire de John Lennon, le 9 octobre 1985, en présence de sa veuve Yoko Ono, qui avait pris en charge le projet à hauteur d'un million de dollars.

Le sud-est du parc abrite en outre le Central Park Zoo, administré par la Wildlife Conservation Society. Ce dernier est divisé en trois zones climatiques, dont l'une reconstitue une forêt tropicale humide. Le zoo abrite plus de cent espèces différentes[14]. Le Conservatory Garden, jardin botanique dessiné par Gilmore D. Clarke est quant à lui situé au nord du parc. Son entrée se trouve sur la 5e avenue, au niveau de la 105e rue. En outre, depuis 1916, le Shakespeare Garden, inauguré trois siècles après la mort de l'écrivain abrite les différentes espèces végétales qui apparaissent dans ses pièces[15].

Eugène Achilles Baumann (1817-1869)[16], descendant des frères Baumann[17] de Bollwiller (France), des pépinières Baumann, s'installe en Amérique et participe à la planification et à l'aménagement de Central Park. Il créera une pépinière dans le New Jersey à Rahway, restée dans la même famille jusque dans les années 1970[18].

Plans d'eau

Central Park abrite plusieurs plans d'eau, allant du simple Ă©tang au vĂ©ritable lac artificiel. Le principal plan d'eau de Central Park est le Reservoir, qui porte le nom de Jacqueline Kennedy-Onassis reservoir depuis 1994[19]. Sa construction s'est Ă©talĂ©e de 1858 Ă  1862 et il couvre un espace compris entre la 86e rue et la 96e rue. D'une superficie de 42,9 hectares, il atteint par endroits une profondeur de plus de douze mètres, et contient plusieurs milliards de litres d'eau[20]. Le Reservoir est surtout connu des New-Yorkais pour la piste de jogging de 2,54 km qui l'entoure, et qui accueille chaque jour des milliers de sportifs qui en font le tour.

  • Le Reservoir de Central Park.
    Le Reservoir de Central Park.
  • Vue depuis Central Park sur les San Remo Apartments.
    Vue depuis Central Park sur les San Remo Apartments.
  • Panorama du Central Park depuis Harlem Meer. Octobre 2016.
    Panorama du Central Park depuis Harlem Meer. Octobre 2016.

Le Reservoir est de loin le plus grand plan d'eau de Central Park, devant trois autres lacs artificiels. Au sud de la Great Lawn, The Lake s'Ă©tend sur près de 7,3 hectares. Construit sur un ancien marĂ©cage, il avait Ă©tĂ© imaginĂ© par Olmsted et Vaux pour accueillir des bateaux en Ă©tĂ©, et des patineurs sur glace en hiver. The Lake fut ainsi ouvert aux patineurs en dĂ©cembre 1858, alors que le reste du parc Ă©tait encore en construction. Ă€ l'extrĂŞme nord-est du parc, au niveau de la 110e rue, la Harlem Meer (lac de Harlem en nĂ©erlandais, baptisĂ© en l'honneur de l'une des premières communautĂ©s Ă©tablies dans la rĂ©gion) s'Ă©tend sur près de 4,5 hectares. Très boisĂ©, le lac, entourĂ© de chĂŞnes, de cyprès et de hĂŞtres, n'a Ă©tĂ© construit qu'après l'achèvement du sud du parc. Harlem Meer possède en outre la particularitĂ© d'autoriser les visiteurs Ă  pĂŞcher, Ă  condition de relâcher les poissons par la suite. Enfin le troisième principal plan d'eau est situĂ© au coin sud-est. Il s'agit du Pond (littĂ©ralement la mare), d'une superficie de 1,4 hectare. Le Pond, dont la forme rappelle celle d'une virgule, est situĂ© au niveau de l'entrĂ©e la plus empruntĂ©e de Central Park, sous le niveau de la mer, ce qui permet d'attĂ©nuer les diffĂ©rents bruits de la ville, et de gĂ©nĂ©rer une atmosphère de calme saisissante en plein cĹ“ur de New York.

Bâtiments et monuments

Promenade dans Central Park.

Plusieurs constructions, plus ou moins importantes et plus ou moins célèbres, jalonnent Central Park :

  • La plus importante d'entre elles est le Belvedere Castle, situĂ© sur le Vista Rock. Il s'agit d'un vĂ©ritable château, construit dans un style Ă©cossais en 1869. Le bâtiment accueille aujourd'hui des installations de l'observatoire mĂ©tĂ©orologique de New York, mais il est Ă©galement très prisĂ© des touristes en raison du panorama Ă  360 degrĂ©s qu'il offre sur le parc et ses environs. En outre, Ă  l'intĂ©rieur du château, le Henry Luce Nature Observatory offre un Ă©chantillon de la faune et de la flore prĂ©sentes dans le parc[21] ;
  • La fontaine Bethesda, situĂ©e sur la Bethesda Terrace au-dessus du The Ramble et The Lake ;
  • Le mĂ©morial Strawberry Fields, dĂ©diĂ© Ă  la mĂ©moire du musicien John Lennon.

Événements

Sport

Central Park est un lieu très apprĂ©ciĂ© des sportifs. Le pĂ©rimètre du parc est de 9,65 kilomètres, et de nombreuses pistes Ă  l'intĂ©rieur du parc (la West Drive, l'East Drive, et surtout la Reservoir Running Track (piste de jogging du The Jacqueline Kennedy Onassis Reservoir), longue de 2,54 km) constituent un paradis pour les coureurs, cyclistes, et autres skaters. Des courses ont lieu quasiment tous les week-ends, la plupart Ă©tant organisĂ©es par les New York Road Runners, une association qui compte plus de 40 000 membres, et est aussi responsable du Marathon de New York, qui s'achève d'ailleurs chaque annĂ©e dans Central Park, au niveau du Tavern on the Green, autrefois un restaurant très prisĂ©. Mais de nombreuses autres courses professionnelles sont organisĂ©es dans le parc chaque annĂ©e. En outre, le parc a une longue tradition de lieu de pratique du patin Ă  glace, et de l'Ă©quitation, cette dernière activitĂ© s'Ă©tant maintenue au cours des annĂ©es grâce Ă  la Claremont Riding Academy (acadĂ©mie d'Ă©quitation Claremont) fondĂ©e en 1892.

Divertissement

L'orchestre philharmonique de New York donne un concert en plein air chaque Ă©tĂ© sur la pelouse du parc et le Metropolitan Opera y prĂ©sente deux Ĺ“uvres. Des concerts de musique pop y sont Ă©galement organisĂ©s rĂ©gulièrement. On peut citer la reformation mĂ©diatique du duo Simon et Garfunkel, le 19 septembre 1981, qui eut lieu dans le parc lors d'un concert gratuit auquel assistèrent plus de 500 000 spectateurs et qui donna lieu Ă  un album live, The Concert in Central Park. Diana Ross y a Ă©galement chantĂ© en 1983.

Chaque été, le Théâtre Public y produit des représentations gratuites, qui mettent souvent en scène des comédiens de renom. Un grand nombre de pièces appartiennent au répertoire de William Shakespeare.

Statue d'un père pèlerin, 1885, Central Park.

De plus le Summerstage festival présente de juin à août de nombreux artistes du monde entier lors de concerts en plein air.

The Frick Collection, un musée d'art riche en peintures européennes du Moyen Âge au XIXe siècle et abritant des pièces de mobilier et des sculptures, se trouve juste à l'est de Central Park, sur la 70e rue. Au niveau de la 89e rue se trouve également le musée Guggenheim regroupant des collections d'art moderne et contemporain et présentant de prestigieuses expositions dans sa fameuse hélice centrale.

Pour les enfants

En plus des 21 terrains de sport dont le parc est pourvu, Central Park propose de très nombreuses activités aux enfants, parmi lesquelles un théâtre de marionnettes situé dans le Swedish Cottage, reproduction d'une école suédoise typique du XIXe siècle[22]. Le célèbre manège de Central Park est quant à lui ouvert depuis 1870.

Faune et flore du parc

Flore

Avec ses 341 hectares de verdure[23], Central Park reprĂ©sente le plus vaste espace vert de Manhattan. Il possède l'une des dernières plantations d'ormes amĂ©ricains dans le nord-est des États-Unis. Il y en a 1 700, protĂ©gĂ©s par leur isolement de la maladie de la graphiose, provoquĂ©e par un champignon parasite qui a ravagĂ© la plupart des ormes amĂ©ricains depuis 1928. Le parc abrite un total de 250 000 arbres et buissons[23].

Faune

Central Park est le point de départ de l'invasion des étourneaux, qui se sont répandus partout en Amérique du Nord. On estime qu'un individu sur quatre aux États-Unis trouve son origine à Central Park.

En 2002, une nouvelle espèce de mille-pattes est découverte dans le parc. Cet animal, un arthropode, mesure un peu plus d'un centimètre de long, ce qui en fait un des plus petits de sa catégorie. Il est appelé « Nannarrup hoffmani » en l'honneur de son découvreur ; il vit dans les feuillages en décomposition et se nourrit des débris organiques qui s'accumulent sous les arbres[24].

Le parc urbain accueille 270 espèces d'oiseaux et 14 espèces de mammifères (lapins, marmottes, Ă©cureuils, ratons laveurs...). Il se situe sur la route atlantique des oiseaux migrateurs qui s'y arrĂŞtent. Le matin, Ă  Turtle Pond, des hĂ©rons argentĂ©s peuvent ĂŞtre aperçus[23], et environ 80 000 poissons Ă©voluent dans l'Harlem Meer[12].

Central Park vu du sud.

Criminalité

Central Park est très fréquenté par les New-Yorkais et les touristes, et était en 2005 l'un des parcs les plus sûrs au monde.

Bien qu'étant souvent considéré comme une oasis de tranquillité au cœur de « la ville qui ne dort jamais », Central Park a déjà été au cours de son histoire un lieu très dangereux, et en conséquence peu fréquentable, surtout après la tombée de la nuit. Il fut ainsi un lieu de tensions ethniques aux XIXe et XXe siècles. Le parc, comme la majorité des espaces verts de la ville, est beaucoup plus sûr depuis la fin des années 1990, notamment depuis la mise en application de la politique de tolérance zéro menée par Rudolph Giuliani, mais à une époque, il était réputé comme un lieu où les viols et les agressions diverses étaient fréquents. En 2005, le parc était ainsi devenu le parc urbain le plus sûr du monde. Toutefois, les guides touristiques déconseillent toujours de se promener dans les sentiers la nuit.

Afin d'assurer au mieux la sĂ©curitĂ© des visiteurs, le parc possède aujourd'hui son propre dĂ©partement de police (qui emploie une centaine de policiers rĂ©guliers et de citoyens volontaires), rattachĂ© au New York City Police Department[25]. Cependant, le parc n'est totalement surveillĂ© que jusqu'Ă  21 heures. Depuis que le parc est redevenu un espace sĂ»r pour les 25 millions de visiteurs annuels, la plupart des prĂ©jugĂ©s et des a priori se sont Ă©vanouis, et les mesures de sĂ©curitĂ© renforcĂ©es depuis 2005 ont permis de maintenir la criminalitĂ© moyenne Ă  moins d'une centaine d'actes par an, alors qu'on en dĂ©nombrait jusqu'Ă  mille par an dans les annĂ©es 1980. En outre, la plupart des agressions qui sont commises touchent Ă  prĂ©sent des personnes qui se connaissent dĂ©jĂ , alors que dans le passĂ©, les agressions arbitraires Ă©taient plus nombreuses.

Parmi les crimes les plus « célèbres » commis à Central Park, on peut citer celui de 1986, où une jeune fille fut assassinée au cours d'un Preppy Murder (ou meurtre BCBG), étranglée par son amant dans l'East Meadow, celui de 1997 où un adolescent poignarda un homme et jeta son cadavre dans la mare au sud du parc, ou encore celui de 1989 où une jeune femme fut retrouvée morte dans la Harlem Meer.

Célébrités

Le mémorial Strawberry Fields de Central Park, face à l'immeuble « The Dakota », où John Lennon a été assassiné le 8 décembre 1980.

Les immeubles de l'Upper West Side, situés au bord du parc sont parmi les bâtiments les plus réputés de New York, et également parmi ceux dont le loyer est le plus élevé à Manhattan. Parmi ces célèbres constructions, le Dakota Building, situé au niveau de la 72e rue, a été la demeure de nombreux artistes célèbres, parmi lesquels Lauren Bacall, Judy Garland et Leonard Bernstein. Son résident le plus illustre fut toutefois John Lennon, assassiné devant l'entrée de l'immeuble le 8 décembre 1980. Face au bâtiment, se trouve depuis 1985 le mémorial Strawberry Fields, dédié au fondateur des Beatles et au centre duquel est inscrit « Imagine ». D’autres immeubles réputés sont également situés à proximité de Central Park : les San Remo Apartments, l'Eldorado, le Beresford et le Majestic, tous construits par Emery Roth. John John Kennedy, le fils du Président, venait jouer au frisbee à Central Park[23]. Les visiteurs prestigieux du parc comptent Woody Allen ou encore Michael Douglas ; les acteurs Richard Kind et George Clooney se sont mariés à Central Park.

Le parc dans les arts et la littérature

Sculptures

Bien que Frederick Law Olmsted se soit opposé à l'exposition d'un nombre trop important de sculptures, vingt-neuf sculptures ont siégé dans le parc depuis sa création, la plupart ayant été offertes par des organisations ou des particuliers (et non pas par la ville de New York). La plupart des statues originelles représentaient des écrivains ou des poètes et étaient regroupées le long d'une portion d'une allée principale (The Mall), qui fut ainsi surnommée la « promenade littéraire » (Literary Walk[26]). Les sculpteurs les plus connus qui ont œuvré pour le parc sont Augustus Saint-Gaudens et John Quincy Adams Ward.

La sculpture la plus impressionnante du parc est le King Jagiello Monument, nommée à la mémoire de l'ancien roi de Pologne, Ladislas II Jagellon, située à proximité du Turtle Pond. Au nord de la rivière des voiliers, la sailboat pond, une immense statue représente Alice, l’héroïne de Alice au pays des merveilles, assise sur un champignon. Au niveau de la Cinquième avenue, à l'est du parc, un immense monument réalisé par Robert Graham en 1997 rend hommage à Duke Ellington, célèbre musicien américain. L'Ange des Eaux (Angel of waters) qui trône sur la fontaine de Bethesda Terrace, réalisé par Emma Stebbins en 1873, fut la première contribution publique d'une femme artiste sculpteur en Amérique[27].

En 1926, la statue du chien de traîneau Balto devint très populaire, et demeure très prisée des touristes : Ce héros canin participa en 1925 au transport d'un sérum antidiphtérique entre deux villes d'Alaska, Anchorage et Nome, où une épidémie s'était déclarée. Central Park possède également une des deux « Aiguilles de Cléopâtre ». Ces ouvrages de granite rose, hauts d'une vingtaine de mètres, sont des obélisques égyptiens datant de -1500, érigés à Héliopolis sur l'ordre de Thoutmôsis III ; leur attribution à Cléopâtre est légendaire. L'un de ces deux obélisques se trouve à Londres, l'autre a été offert à la ville de New York par Ismaïl Pacha, khédive d'Égypte ; il a été installé à Central Park le 22 février 1881.

Vue panoramique du parc, en direction du nord.

Peinture, photographie et arts plastiques

  • William Merritt Chase a peint une vue de Central Park en 1889 ;
  • En 1965, Pierre Alechinsky reprĂ©sente Central Park Ă  la peinture acrylique ;
  • Le photographe Elliott Erwitt a pris des clichĂ©s de chiens dans Central Park en 1974 ;
  • The Gates conçues par Christo et Jeanne-Claude en 2004 et 2005 ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es durant seize jours du 12 au 28 fĂ©vrier 2005. Ce fut un parcours de 37 kilomètres Ă  travers Central Park, ponctuĂ© de 7 500 portiques, hauts d'environ cinq mètres, placĂ©s Ă  quatre mètres d'intervalle et tendus d'un rideau de tissu vinyle de couleur orange-safran. Cette installation rencontra un grand succès, bien que certaines polĂ©miques sur son coĂ»t (bien qu'entièrement pris en charge par les artistes) ou son impact sur l'image du parc virent le jour.

Littérature

  • L'auteur dramatique Edward Franklin Albee, Ă©crivit en 1959 The Zoo Story, une pièce en un seul acte dans laquelle dialoguent un vagabond et un cadre new-yorkais sur un banc de Central Park.
  • En 1967, le poète canadien Leonard Cohen chante en public dans Central Park en compagnie de Judy Collins.
  • L'auteur Evan H Rhodes publie en 1975 Le Prince de Central Park, roman qui dĂ©crit la vie d'un enfant de onze ans dans le parc.
  • Le Festival Shakespeare in Central Park a lieu chaque Ă©tĂ© au Delacorte Theater.
  • Dans le livre L'Attrape-cĹ“urs, le personnage principal se demande souvent ce qui arrive avec les canards de Central Park lorsque la glace commence Ă  se former en hiver.
  • Dans le roman sobrement intitulĂ© Central Park, un vĂ©tĂ©ran du Vietnam dĂ©fie les AutoritĂ©s, après avoir soigneusement piĂ©gĂ© le parc de toutes parts, et en tirant Ă  vue sur toutes les forces de Police qui tenteront de l'arrĂŞter.
  • Suzanne Collins Ă©voque Central Park dans ses romans Gregor.

Cinéma et télévision

Central Park, en tant que symbole universel de Big Apple est apparu et continue d'apparaître dans de très nombreuses productions cinématographiques, ainsi que dans de très nombreuses séries télévisées. Parmi ses plus célèbres apparitions, il est possible de citer :

Musique

Jeux vidéo

  • Central Park est aussi prĂ©sent dans le jeu vidĂ©o Alone in the Dark, oĂą la majoritĂ© de l'histoire s'y dĂ©roule, ainsi que dans TrueCrime New York City. On retrouve Ă©galement un lieu très proche de Central Park dans GTA III (se dĂ©roulant dans une ville inspirĂ©e de New York) oĂą il est renommĂ© « Belleville Park » et dans son successeur Grand Theft Auto IV, oĂą il s'agit de « Middle Park ». Certaines scènes du jeu Parasite Eve se dĂ©roulent aussi Ă  Central Park mais aussi dans Spider-Man 2, et aussi dans le jeu Driver: Parallel Lines. Il apparaĂ®t Ă©galement dans le jeu Spiderman, oĂą de nombreuses missions y sont situĂ©es.

Notes et références

  1. (en) « World's Most-Visited Tourist Attractions », Travel + Leisure by various contributors,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « No. 2 Central Park, New York City », Travel + Leisure,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Site officiel - The Reservoir
  4. Jacques Binoche, Histoire des États-Unis, Paris, Ellipses, 2003, (ISBN 2729814515), p. 82
  5. Central Park Conservancy, « « 150+ Years of Park History : 1800-1858 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ) », (page consultée le 25/02/2007)
  6. www.insecula.com Central Park (consulté le 5 mars 2007)
  7. Ce qui donne en anglais : Of great importance as the first real Park made in this century—a democratic development of the highest significance…
  8. Philippe Coste, « Happy birthday Central Park ! », dans L'Express du 31/07/2003, [lire en ligne]
  9. www.insecula.com
  10. Guide Vert Michelin New York, Ă©dition juin 2000
  11. Philippe Coste, « Happy birthday Central Park ! », dans L'Express du 31/07/2003, [lire en ligne]
  12. Philippe Coste, « Happy birthday Central Park ! », dans L'Express du 31/07/2003, [lire en ligne]
  13. "Rebuilding Central Park for the 1980s and Beyond"
  14. Top 10 New York (collection Hachette « Les guides pour aller à l'essentiel »).
  15. Guide de voyage National Geographic New York (ISBN 2-84582-182-4).
  16. « L'épopée des pépinières Baumann de Bollwiller ».
  17. « Baumann family history and other Baumann documents ».
  18. « La tombe des frères Baumann », dna.fr, 1er novembre 2017.
  19. (en) New York Times Report par Diane Cardwell, le . Consulté le
  20. (en) www.centralparknyc.org Visite virtuelle du Reservoir (consulté le )
  21. Top 10 New York (collection Hachette Les guides pour aller Ă  l'essentiel)
  22. Guide de voyage National Geographic New York (ISBN 2845821824)
  23. Philippe Coste, « Happy birthday Central Park ! », dans L'Express du 31/07/2003, [lire en ligne]
  24. (en) « A New Kind of New Yorker, One With 82 Legs », sur NYTimes.com, (consulté le )
  25. Central Park Police sur www.centralpark.com (consulté le 6 avril 2007)
  26. Guide Vert Michelin New York : The Mall, et le Literary Walk
  27. Les sculptures de Central Park sur Aristos (consulté le 6 avril 2007)
  28. « The Park Is Mine (TV Movie 1985) - IMDb » [vidéo], sur IMDb (consulté le ).
  29. (en-US) « 41 years ago, Elton John rocked Central Park dressed as Donald Duck », sur NYS Music, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (fr) Les jardins de New-York, Mary Jane Pool, Betsy Pinover Schiff (ISBN 2830705203)
  • (fr) New York, National Geographic (ISBN 2-84582-182-4)
  • (fr) Guide Vert Michelin New York (Ă©dition 2005) (ISBN 2060000319)
  • (en) Sara Cedar Miller, Central Park, An American Masterpiece: A Comprehensive History of the Nation's First Urban Park (ISBN 0810939460)
  • (en) Sandee Brawarsky, David Hartman 212 Views of Central Park: Experiencing New York City's Jewel From Every Angle (ISBN 1584792248)
  • (en) Roy Rosenzweig, Elizabeth Blackmar The Park and the People: A History of Central Park (ISBN 0801497515)
  • (en) Jennifer C. Spiegler, Paul M. Gaykowski The Bridges of Central Park (NY) (ISBN 0738538612)
  • (en) Bruce Davidson, Central Park (ISBN 0893819921)
  • (en) Christo, Jeanne-Claude: The Gates : Central Park, New York City 1979-2005 (ISBN 3822842427)
  • (de) Franziska Kirchner, Der Central Park in New York und der EinfluĂź der deutschen Gartentheorie und -praxis auf seine Gestaltung, (GrĂĽne Reihe; Bd. 23), Worms: Werner, 2002, (ISBN 3884621785).

Liens externes

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