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Bande criminelle

Une bande ou un gang est un groupe d'individus, engagĂ©s dans des activitĂ©s criminelles ou dĂ©lictuelles de nature et d'intensitĂ© variables, partageant une culture et des valeurs communes, liĂ©es par leur association et le milieu social et urbain oĂč ils vivent. Un de leurs traits caractĂ©ristiques est leur promptitude Ă  employer la violence contre les autres bandes et Ă  l'Ă©tendre contre Ă  peu prĂšs n'importe qui.

La reconnaissance par les pairs passe par l'incarcération et la socialisation passe par la prison : l'individu y fait son éducation et parfois devient le caïd d'un gang par son expérience carcérale. Certains gangs peuvent naßtre en prison.

DĂ©finitions et origine des bandes

L'étymologie du mot gang réside dans l'allemand Gang, Gehen : marche, marcher. Les Allemands pour parler de gang utilisent le terme Band comme dans le terme « Baader Band », groupe terroriste de la République Fédérale dans les années 1970.

Par extension en français, deux mots anciens évoquent cette marche illégale :

  • aller en maraude, marauder, au XVIIIe siĂšcle et durant les guerres rĂ©volutionnaires et napolĂ©oniennes consiste pour les soldats Ă  aller chercher du ravitaillement chez les paysans, le plus souvent le voler. Le terme « maraudage » s'est Ă©tendu aux civils ayant cette activitĂ©, il s'agit donc en droit pĂ©nal de vol simple non qualifiĂ©.
  • vagabonder. Le vagabondage sous l'Ancien RĂ©gime en France et au XIXe siĂšcle pouvait valoir l'emprisonnement[1] voire les galĂšres.

Le mot bande vient de l'allemand Binden, signifiant « lier ». La bande est donc ce qui lie ensemble.

Sous l'Ancien Régime, l'armée avait des bandes militaires correspondant à des régiments, les vieilles bandes. Le terme de fanfare militaire ouvrir/fermer le ban évoque cette époque, le ban étant la publication royale visant à réunir ses vassaux pour faire la guerre. Publier les bans se dit aujourd'hui pour annoncer un mariage. Le terme ancien de bandit est équivalent à rebelle délinquant, le mythe du bandit corse illustre cette vision du rebelle[2].

En France, le mot « gang », qui arrive des États-Unis, est rĂ©servĂ© aux organisations criminelles d'adultes comme les nouveaux gangs Ă  Marseille[3], ou comme dans anti-gang familiĂšrement service de la police chargĂ© de la rĂ©pression des organisations criminelles et du grand banditisme.

Le terme « bandes » (de jeunes) désigne des associations informelles de jeunes mineurs et de jeunes adultes qui se constituent au sein de certains quartiers, mais ces bandes ne sont pas toutes des associations criminelles.

Le pouvoir politique craignait la constitution de groupes criminels ; Mandrin, Cartouche sous l'Ancien Régime et les chauffeurs sous la Révolution et au XIXe siÚcle organisés en bandes, il les a toujours réprimé. Le phénomÚne des bandes urbaines en France est illustré par la bande à Bonnot, anarchistes criminels, et les Apaches de la rue de Lappe à Paris.

Au Canada et aux États-Unis, on entend par « gang de rue » une bande de jeunes dĂ©linquants ou criminels. Cette association est diffĂ©rente du gang par le fait que ce dernier est une organisation criminelle organisĂ©e comme Cosa Nostra (la mafia). Le gang de rue correspond Ă  ce que l'on appelle en France une bande de quartier (de banlieue).

L'explication sociologique de ce phénomÚne de bandes ou gangs remonte à l'analyse qu'en fait Frederic Thrasher de l'école de sociologie de Chicago. Des centaines d'explications sociologiques ont été discutées depuis que Thrasher (1927) a défini les mille trois-cent treize gangs qu'il a observés

Nombre de définitions ont été apportées de ce qui constitue un gang ou un comportement de gangster. La définition préconisée par Sullivan (2005) est la suivante :

Par gang est dĂ©signĂ© pour un but heuristique et Ă  l’instar de Sullivan (2005)[4] un regroupement d’individus partageant des codes et des rĂšgles de conduites relativement bien dĂ©finis, et des signes et des symboles distinctifs qui viennent montrer leur appartenance au groupe. Le gang possĂšde Ă©galement un leadership apparent. Toutefois, afin de les distinguer des groupes sportifs et autres « bandes d’amis », nous suivons Sullivan (2005) en reconnaissant un engagement dans la commission d’actes illĂ©gaux, considĂ©rĂ©s ici comme violence (commerce de drogue, proxĂ©nĂ©tisme, taxage (racket) scolaire, etc.)[5].

Situation

États-Unis

Le gang se rĂ©fĂšre souvent aux « gangs organisĂ©s de rue » commandant un territoire ou un « hood » (quartier). Les gangs de rue les plus cĂ©lĂšbres sont probablement les Bloods, le MS-13, le 18th Street Gang, la Aryan Brotherhood, les Crips originaires de South Los Angeles, avec un taux d’assassinats supĂ©rieur Ă  5 000 morts par an. Les membres de gangs de rue sont issus de quartiers pauvres d'AmĂ©rique du Nord et d'AmĂ©rique Centrale. Les Bloods et les Crips ont Ă©tĂ© le sujet de nombreux films hollywoodiens dĂ©peignant la vie de gangster Ă  Los Angeles. Colors, de Dennis Hopper avec Sean Penn, est l'un des premiers du genre. D'autres fraternitĂ©s telles que des clubs de moto comme les Hells Angels et les organisations criminelles (mafia sicilienne, triades chinoises et yakuza japonais) sont souvent dĂ©signĂ©s sous le nom de gangs.

Le premier gang de rue aux États-Unis, les 40 Thieves, a commencĂ© vers la fin des annĂ©es 1820 Ă  New York.

À Los Angeles, le premier gang est les Clanton 14 (C14) (appelĂ© ainsi en rĂ©fĂ©rence au quartier oĂč ils vivaient). L'existence du gang de Clanton, actif dans Los Angeles plusieurs dĂ©cennies durant, a eu pour consĂ©quence de compromettre plusieurs gĂ©nĂ©rations de Colombiens et mexicains pourtant bien intĂ©grĂ©s vivant en AmĂ©rique. Le gang prend conscience de ce problĂšme, et rejette les immigrĂ©s colombiens et mexicains plus rĂ©cents et les Chicanos dĂ©sireux de devenir membres des Clanton. Les exclus fondent alors le 18th Street Gang. Aujourd'hui, les Clanton 14 existent toujours.

En 2011, d'aprĂšs le National Gang Center des Ă©tats-unis, 46,2% des membres de gangs aux États-Unis Ă©taient d'origine hispanique, 35,3% Ă©taient noirs et 11,5% Ă©taient blancs

Selon le FBI, il y avait aux États-Unis, en 2011, 1,4 million de membres de gangs rĂ©partis dans 33 000 gangs[6] - [7]. D'aprĂšs le rapport du FBI sur les gangs de 2015 (dernier en date, en 2023[8]), les forces de police indiquent que, durant les deux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, le nombre de membres de gangs a augmentĂ© dans 49 % des juridictions, est restĂ© stable dans 43 % d'entre elles, et a diminuĂ© dans les 8 % restant[9]. Selon la mĂȘme enquĂȘte, les activitĂ©s criminelles des gangs ont augmentĂ© dans la moitiĂ© des juridictions, sont restĂ©es stables dans 36 % d'entre elles, et ont baissĂ© dans moins de 14 % d'entre elles[9]. Les gangs seraient responsables de 48 % des crimes violents dans la majoritĂ© des juridictions, et jusqu'Ă  90 % des crimes violents dans plusieurs d'entre elles[6].

Europe

Comme aux États-Unis, il y a aussi les gangs de rue en Europe : ces bandes sont issues Ă  la fois des quartiers dĂ©favorisĂ©s et de l'Ă©migration elle-mĂȘme issue de l'hĂ©ritage des colonisations anglaise et française.

D'aprĂšs le Conseil europĂ©en, leurs recettes s'Ă©lĂšveraient Ă  1 % du PIB de l'Union EuropĂ©enne, soit 139 milliards d'euros[10]. 70 % des groupes criminels opĂšreraient dans plus de trois États membres[10]. Leurs principales activitĂ©s seraient le trafic de stupĂ©fiants, la cybercriminalitĂ©, la fraude aux droits d'accise, le trafic de migrants et la traite des ĂȘtres humains[10].

  • En France, les bandes issues des banlieues des grandes agglomĂ©rations (telles que Lyon, Marseille ou encore Bordeaux) et dans les quartiers du Nord de Marseille.
  • Les gangs britanniques basĂ©s Ă  Glasgow, Liverpool, Londres ou Manchester.
  • Les gangs issus des pays de l'Est (par exemple l'Albanie ou la Roumanie).
  • En Italie, la Camora napolitaine, la Ndrangheta calabraise et la mafia sicilienne, organisations criminelles trĂšs anciennes.
  • En Allemagne, des clans criminels ont Ă©tĂ© formĂ©s sur des bases ethniques (origines en Anatolie et dans le monde arabe) Ă  la fin du XXe siĂšcle.
  • En Espagne, la sĂ©rie Entrevias, diffusĂ©e par Netflix, prĂ©sente l'ascension et le rĂŽle d'une cheffe de gang dans un quartier populaire (jouĂ©e par l'actrice MarĂ­a de Nati[11]).

France

Le niveau de violence, des bandes est moindre en France, mais le phénomÚne est ancien. Au début du XXe siÚcle, la presse et les pouvoirs publics s'émeuvent du comportement des Apaches puis dans les années 1960 de celui des blousons noirs. Aujourd'hui, il est fait un rapprochement entre les jeunes des cités et les gangs américains. Dans l'imaginaire du grand public, la bande est toujours rattachée aux actes de délinquance juvénile commis en groupe, mais aussi à l'économie souterraine des banlieues, et pour finir aux émeutes urbaines en particulier celles de 2005.

Le discours sĂ©curitaire de Nicolas Sarkozy qui affirme vouloir « nettoyer au Karcher la banlieue »[12] indique une Ă©volution de la politique de lutte contre la dĂ©linquance vers un traitement sĂ©curitaire. On passe d'une politique de la ville orientĂ©e sur la rĂ©novation urbanistique et la prĂ©vention Ă  une rĂ©ponse policiĂšre et pĂ©nales. L'analyse des phĂ©nomĂšnes sociaux et culturels qui expliquent ces problĂšmes est donc trĂšs diffĂ©rente et mĂȘme antagoniste dans ces deux politiques[13].

L'existence d'une bande dĂ©linquante sur prĂšs de 70 ans[14] dans un sous quartier proche de la Porte de Clignancourt Ă  Paris peut ĂȘtre observĂ©e avec des permanences et mutations remarquables :

  • identitĂ© du nom sur le long terme: bande du Talus, qui correspond Ă  l'ancienne voie de chemin de fer.
  • composition ethnique Ă©volutive : franco-polonaise au milieu des annĂ©es 50[15], en 2018 origine turque[16].
  • adaptation des techniques criminelles utilisĂ©es : "dĂ©pouille"[17] et vol de mĂ©taux non ferreux dans les immeubles, puis braquages et racket, puis trafic de stupĂ©fiants[18].
  • territoire Ă  peu prĂšs fixe : Leibnitz, Firmin GĂ©mier, Belliard, Ney.

Crime organisé

Selon Hailsworth et Young (2005), le crime organisĂ© est un groupe d'individus, pour qui la participation au crime a un intĂ©rĂȘt personnel (la plupart du temps financier). Les groupes criminels organisĂ©s ne sont pas homogĂšnes entre eux. Leur compĂ©tence varie, depuis les groupes d'amateurs incapables jusqu'aux rĂ©seaux de vĂ©ritables professionnels aguerris et socialement implantĂ©s, dont certains membres peuvent mĂȘme ĂȘtre des personnalitĂ©s publiques reconnues. Plus ils sont compĂ©tents et organisĂ©s, plus ils savent masquer leurs activitĂ©s et sont difficiles Ă  traquer. L'organisation de certains groupes atteint un niveau tel que l'on parle alors de « syndicat du crime ».

Gangs de prison

Les gangs de prison sont des bandes de détenus qui arnaquent les autres détenus plus faibles. Il y avait des prisons connues pour leurs gangs dont la Prison d'Alcatraz - San Francisco qui était réputée pour certains dangereux détenus comme Al Capone


Aryan Brotherhood

Le 28 juillet 2006 aux États-Unis, aprĂšs une enquĂȘte fĂ©dĂ©rale de six ans, quatre chefs de la Aryan Brotherhood, un violent gang de prison « militant » pour la suprĂ©matie de la race blanche, ont Ă©tĂ© condamnĂ©s pour racket, meurtre et conspiration. NĂ© au milieu des annĂ©es 1960, ce gang connu sous le nom de « The brand » ou « The rock » dans le systĂšme pĂ©nitentiaire amĂ©ricain, est cĂ©lĂšbre pour ĂȘtre une branche du groupe paramilitaire pour la suprĂ©matie blanche « the Aryan Nations ». Avec le gang Nazi Lowriders, ils se considĂšrent comme des soldats de la Aryan Brotherhood.

Activités

En plus de stimuler la haine, le racisme, le sexisme et la violence, la Aryan Brotherhood est impliquée dans le trafic de drogue, l'extorsion, le jeu, le racket, ainsi que dans des meurtres à l'intérieur comme à l'extérieur des prisons. Quand ils sont emprisonnés, ces gangsters sont le plus souvent séparés pour limiter la violence dans les prisons. Cependant, ils communiquent ensemble en tapant le code Morse sur les planchers et les murs de leur prison, en criant des mots aztÚques et en se passant des messages codés via la famille et les amis enfermés avec eux, ou via l'extérieur, lors des visites.

Essaimage vers le monde extérieur et alliance

Au milieu des annĂ©es 1990, la Aryan Brotherhood a concentrĂ© ses efforts de recrutements en dehors des prisons, sur les adolescents blancs de la haute sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine, notamment dans le comtĂ© d'Orange en Californie. Une recherche rĂ©cente de la police de Buena Park, dans ce comtĂ© d'Orange, a mis au jour une alliance entre la Aryan Brotherhood et Public Enemy No. 1 (en). GrĂące Ă  la complicitĂ© de leurs Ă©pouses et petites amies, qui prennent des emplois dans les banques, sociĂ©tĂ©s de prĂȘt hypothĂ©caire
 les gangsters des deux bandes font ensemble du vol et du trafic d'identitĂ©. L'argent de ces opĂ©rations de vol d'identitĂ© est partagĂ© entre les deux gangs puis investi dans leur trafic respectif de mĂ©thamphĂ©tamine, ou bien investi ensemble.

Gangs noirs

Les suprĂ©macistes blancs ne sont pas les seuls racistes formant des gangs dans les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires. Il y a par exemple des gangs noirs anti-blancs, qui se rĂ©clament de la Nation of Islam fondĂ© par Wallace Fard Muhammad en 1935, ou des Black muslim. Le procĂ©dĂ© est vicieux et cache bien souvent une rĂ©alitĂ© inavouable : ni Nation of Islam, ni Black Muslim n'ont de rapport avec ces gangs. Black muslim est le plus grand groupe de musulmans aux États-Unis, aussi respectable et respectĂ© que n'importe quel rassemblement de chapelles chrĂ©tiennes, ils ne promeuvent aucune activitĂ© criminelle. Le doute peut exister Ă  propos de la « NoI » Nation of Islam qui a eu en son temps des positions radicales, et dont la longue histoire a connu des Ă©pisodes violents avec les Blancs.

Selon un rapport de Human Right Watch, dans toutes les prisons, sont pratiquĂ©s le viol masculin (70 % des dĂ©tenus) et l'esclavage sexuel, oĂč le dĂ©tenu est vendu, au profit du gang[19].

Gordon James Knowles, chercheur de l'université d'Hawaïla, constatait que « la haine raciale des Noirs envers les Blancs apparaßt comme étant la motivation principale du viol en prison, avec quatre fois plus de chance pour que les détenus violents noirs (57 %) et Latinos (51 %) aient victimisé une personne appartenant à une autre ethnie »[20].

Notes et références

  1. Michel Foucault, Surveiller et punir, Éditions Gallimard, 1975.
  2. Paul Silvani, Bandits corses: du mythe à la réalité, Albiana, (ISBN 978-2-84698-391-4)
  3. Laurent Chabrun, « Marseille: la guerre des nouveaux gangs », L'Express,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  4. http://www.newark.rutgers.edu/rscj/faculty/cv/Sullivan_CV.pdf
  5. CitĂ© par Patrice Corriveau UniversitĂ© d’Ottawa dans La violence dans l’univers des gangs : du besoin de protection Ă  la construction identitaire masculine IPCRevue Volume 3: pages 117–134 March/mars 2009 www.ipc.uOttawa.ca
  6. (en-US) « 2011 National Gang Threat Assessment », sur Federal Bureau of Investigation (consulté le )
  7. (en-US) Sahil Chinoy, Jessia Ma et Stuart A. Thompson, « Opinion | MS-13 Is Far From the ‘Infestation’ Trump Describes », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
  8. (en-US) « Gang Reports — FBI », sur www.fbi.gov (consultĂ© le )
  9. (en-US) « National Gang Report 2015 » [PDF], sur Federal Bureau of Investigation, (consulté le ), p. 11
  10. « L'action de l'UE contre la criminalité organisée », sur www.consilium.europa.eu (consulté le )
  11. « MARÍA DE NATI: "A la NUEVA TEMPORADA DE "ENTREVÍAS" que NO OS DEJE DE SORPRENDER. Y OS SORPRENDERÁ" »
  12. « Quand Sarkozy promettait de nettoyer La Courneuve au "KÀrcher" », sur L'Obs, (consulté le )
  13. « PremiĂšre application de la loi sur les bandes : arrĂȘt gare de Houilles », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  14. Henri Joubrel, Jeunesse en danger, , 184 p. (ISBN 979-10-376-0310-4, lire en ligne), p. 64.
  15. Jean-louis Marzorati, C'était les années 50, , 435 p. (ISBN 978-2-8098-0459-1, lire en ligne), p. 131.
  16. https://www.leparisien.fr/paris-75/rixe-entre-bandes-c-est-la-guerre-des-boutons-en-plus-trash-22-01-2018-7516194.php
  17. https://www.dictionnairedelazone.fr/dictionary/definition/depouille
  18. Jacques Mesrine dit le Grand, Tome 2, le prix du Mythe par Jean-Marc Simon, Paris 2009.
  19. http://www.racismeantiblanc.bizland.com/viols_racistes/08usa.htm
  20. http://www.spr.org/pdf/knowles2.pdf

Voir aussi

Bibliographie

  • Marwan Mohammed, La formation des bandes. Entre la famille, l'Ă©cole et la rue, PUF, 2011

Articles connexes

Liens externes

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