Accueil🇫🇷Chercher

MS-13

La Mara Salvatrucha (abrĂ©gĂ© en MS-13, MS ou Mara) est un gang de plusieurs dizaines de milliers de membres nĂ© dans les annĂ©es 1970 et 1980 Ă  Los Angeles afin de protĂ©ger les immigrĂ©s salvadoriens des autres gangs de la rĂ©gion. Avec le temps, l'organisation se transforme en une organisation criminelle plus traditionnelle et est aujourd'hui connue pour sa cruautĂ© et sa rivalitĂ© avec le 18th Street Gang. Elle est impliquĂ©e dans des activitĂ©s criminelles aux États-Unis, au Canada, au Mexique, en AmĂ©rique centrale et en Espagne. Après la fin de la guerre civile du Salvador en 1992, de nombreux membres de MS-13 sont renvoyĂ©s au Salvador. D'autres sont renvoyĂ©s après leur arrestation ; ces voyages de membres du gang facilitent son exportation dans l'ensemble de l'AmĂ©rique centrale. En 2018, l'organisation compte environ 10 000 membres aux États-Unis.

Mara Salvatrucha 13
Image illustrative de l’article MS-13
Membre de la Mara Salvatrucha arborant un tatouage du gang.

Date de fondation 1970
Lieu Drapeau de Los Angeles Los Angeles
Territoire Amérique du Nord, Amérique centrale, Espagne.
Années actives 1970-actuellement
Ethnies présentes Latino-américains (essentiellement)
Nombre de membres 70 000[1]
Activités criminelles
  • Blanchiment d'argent
  • Trafic d'armes
  • Trafic de drogue
  • Prostitution
  • Agression sur les forces de l'ordre
  • Contrats d'assassinat
  • Meurtres
  • Immigration illĂ©gale
Alliés Mexican Mafia
Cartel de Sinaloa
Cartel du Golfe
La Familia Michoacana
Los Zetas
Cartel de Medellin
Rivaux Cartel Beltrán-Leyva
Cartel de Juarez
Los Negros de Medellin
Sombra Negra
Cartel de Tijuana
Trinitarios
Camorra
18th Street Gang
Black Disciples

Origine du nom

L'origine du nom Mara Salvatrucha est peu claire. Certaines sources affirment que le nom vient de La Mara, une rue de San Salvador, et des guerilleros salvadoriens appelés Salvatrucha[2]. Le mot mara signifie également gang, en argot espagnol d'Amérique centrale (en), et s'inspire du mot marabunta, un type de fourmi légionnaire. Salvatrucha peut venir de la combinaison de Salvadorien et trucha (« éveil, alerte ») et est historiquement utilisé pour désigner les paysans salvadoriens entraînés à la guérilla pendant la guerre civile du Salvador, représentant le Front Farabundo Martí de libération nationale[3].

Histoire

Origines

Répartition géographique de la Mara Salvatrucha en Amérique du Nord.

Dans les années 1970 et 1980, les États-Unis refusent le droit d'asile aux Salvadoriens qui fuient la guerre civile, les considérant comme des immigrants clandestins. Les Salvadoriens s'installent donc majoritairement dans des villes déjà peuplées de nombreux clandestins, comme Los Angeles, afin de mieux passer inaperçus. Ces demandes d'asile restent ignorées jusqu'en 1991, année durant laquelle le procès American Baptist Churches v. Thornburgh (en) mène à l'acceptation des demandes d'asile du Guatemala et du Salvador pour tous les ressortissants arrivés avant 1990. À ce moment, cependant, la guerre civile au Salvador est déjà presque terminée[4].

La Mara Salvatrucha naît dans les années 1980 à Los Angeles[5] - [6]. Elle est créée par des immigrants salvadoriens du quartier Pico-Union, venus fuir les guerres civiles d'Amérique centrale[7] - [8] - [1]. À l'origine, il s'agit d'un petit groupe de jeunes délinquants amateurs de heavy metal vivant à Los Angeles. Victime de nombreuses discriminations raciales, le groupe devient rapidement une bande criminelle de plus grande envergure : elle s'attelle à la protection des immigrants salvadoriens menacés par les gangs les plus dangereux de Los Angeles, qui sont contrôlés par des populations mexicaines, asiatiques et afro-américaines[9].

Rivalité avec le 18th Street Gang

En 1990, Ernesto Deras, un ancien militaire salvadorien formé à l'École militaire des Amériques, prend le contrôle de MS-13. Il utilise ses connaissances militaires pour inculquer une discipline stricte au gang et améliorer la logistique de ses actions criminelles. C'est à ce moment que le gang commence à gagner en envergure, se découvrant une rivalité avec le 18th Street Gang. Les deux organisations entretiennent des rapports cordiaux à l'origine, étant du petit nombre des bandes criminelles acceptant les Salvadoriens en leur sein, et la raison pour laquelle leurs rapports se dégradent est incertaine. La version la plus probable est qu'en 1989, lors d'un conflit armé ayant une femme pour objet, un membre du MS-13 est tué par un membre du 18th Street Gang, et que le cercle vicieux de représailles qui s'ensuit nourrit l'animosité des deux organisations[10].

Politique des déportations

De nombreux membres de la Mara Salvatrucha habitant à Los Angeles sont déportés après leur arrestation[11]. C'est le cas de Jose Abrego, un membre haut placé de l'organisation, qui est renvoyé quatre fois dans son pays d'origine[12]. Ces déportations, loin d'affaiblir le MS-13, lui permettent au contraire de recruter des nouveaux membres dans toute l'Amérique centrale[11] - [13]. L'activité des bandes criminelles est négligeable au Salvador jusqu'à cette politique de déportations suivie par les États-Unis dès la fin de la guerre civile en 1992. Dans le contexte des accords de paix de Chapultepec, le gouvernement salvadorien est sommé de former une police de métier - jusque-là, il utilisait l'armée comme police. Le parti au pouvoir, l'Alliance républicaine nationaliste, est cependant affiliée à l'armée et retarde la formation de la police salvadorienne. Sans police, les gangsters déportés ne rencontrent aucune opposition lors de l'importation de MS-13 au Salvador. De plus, la guerre civile à peine terminée, de nombreuses armes sont en circulation dans le pays, permettant à l'organisation de se lancer dans la vente d'armes. Dans les années 2010, il s'agit encore d'une de ses principales sources de revenus[14]. Les difficultés économiques du pays et les réformes économiques drastiques contribuent également à la croissance du gang[15].

Au Salvador

La violence due aux gangs atteint son maximum au Salvador dans les années 1990, avant de diminuer au début des années 2000. L'Alliance républicaine nationaliste met en place les politiques de La Mano Dura (en) pour lutter contre les bandes criminelles. Ces politiques participent cependant à l'essor des gangs au Salvador.

Les politiques Mano Dura sont suivies d'une paix temporaire entre MS-13 et le 18th Street Gang. Sous la présidence de Mauricio Funes de 2009 à 2014, les gangs et le gouvernement entament des négociations non officielles. Le gouvernement demande aux gangs de faire baisser les taux de meurtre en échange du transfert de leurs membres vers des prisons à basse sécurité. Les gangs doivent aussi recevoir de l'argent du gouvernement pour chaque arme à feu dont ils se séparent. Les homicides baissent drastiquement après ces négociations, mais libérés des guerres de territoire, les gangs se concentrent à la place sur le recrutement de nouveaux membres, une meilleure organisation et le chantage pour extorquer de l'argent à des personnes qui ne font pas partie des organisations. La paix entre les gangs soulève donc l'opposition populaire[16].

Le nouveau président Salvador Sánchez Cerén fait campagne pour une approche qui ne tolère plus les gangs. En 2014, quand il devient président, la trêve entre les gangs s'arrête et le taux de meurtres commis par la police sans intervention de la justice augmente fortement[17]. Pendant la trêve, les gangs ont eu le temps de se concentrer sur leur expansion et sur une meilleure organisation sans être dérangés par des conflits armés ; à la reprise des hostilités, ils ont pris énormément d'envergure. Avec des gangs mieux armés, mieux formés et mieux organisés, les violences explosent. En 2015, le Salvador est en tête de liste des pays par taux d'homicide volontaire, en grande partie à cause de la rivalité entre MS-13 et 18th Street Gang. Les procès des criminels arrêtés mettent en lumière une importante corruption, dont par exemple des négociateurs du gouvernement encourageant l'augmentation du taux d'homicide afin de faciliter les négociations[16].

Un accord de paix entre les principaux gangs salvadoriens avait été mis en place par le chef de la Mara 18 du Salvador, Viejo Lin, mais finalement assez faiblement respecté[18]. Une trève identique avait été trouvée par le chef guatemalteque de la Mara 13, Jorge Yahir de León Hernández[19].

Depuis fin mars 2022, sous l'action du prĂ©sident Nayib Bukele, plus de 55 000 membres prĂ©sumĂ©s de bandes criminelles, ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s.
Avant la Toussaint 2022 le vice-ministre de la Justice, Osiris Luna, a indiqué qu'« une soixantaine d'inscriptions, portant des mentions MS-13, acronyme du gang Mara Salvatrucha, l'un des plus violents du Salvador, ont été démolies au cimetière de Santa Tecla, pour éviter qu'elles ne deviennent des lieux de culte »[20]. En 2015, la Cour suprême du Salvador (en) classifie les gangs comme des organisations terroristes[21].

Le , la police du Salvador arrĂŞte 113 personnes suspectĂ©es de faire partie de l'organisation[22].

Aux États-Unis

En 2004, le FBI crée la « MS-13 National Gang Task Force »[23] - [24]. Le FBI commence à coopérer avec les polices du Salvador, du Honduras, du Guatemala et du Mexique, et ouvre une antenne à San Salvador en [24] - [25].

L'annĂ©e suivante, le FBI participe Ă  la crĂ©ation du National Gang Intelligence Center (en) et prĂ©sente une stratĂ©gie au Congrès[26]. En parallèle, l'United States Immigration and Customs Enforcement lance l'opĂ©ration Community Shield (en). En 2011, la MS-13 Task Force compte plus de 20 000 arrestations, dont 3 000 membres de l'organisation[27].

En , le département du Trésor des États-Unis bloque toutes les possessions de l'organisation sur le territoire américain et considère MS-13 comme une organisation criminelle transnationale (en)[28].

En 2015, le gouvernement saisit tous les biens des trois grands dirigeants du gang et rend tout contrat avec eux illégal. Ces trois dirigeants, José Luís Mendoza Figueroa, Eduardo Erazo Nolasco, et Élmer Canales Rivera, sont tous trois en prison au Salvador mais continuent à gérer l'organisation depuis leur prison[29].

En , plus de 400 policiers de Boston sont mobilisĂ©s dans l'arrestation de 37 membres du gang et la confiscation d'armes et d'argent au domicile des personnes arrĂŞtĂ©es. Les chefs d'accusation incluent des infractions aux lois sur l'immigration, le racket, et le trafic d'armes Ă  feu et de drogue[30].

Le , le gouvernement annonce avoir arrĂŞtĂ© 267 membres prĂ©sumĂ©s de l'organisation au sein de l'opĂ©ration Raging Bull, dont 53 arrestations au Salvador et le reste aux États-Unis. Les motifs d'accusation incluent le trafic de drogue, la prostitution enfantine, l'aide Ă  l'immigration illĂ©gale, le racket et le meurtre prĂ©mĂ©ditĂ©[31] - [32] - [33].

Ailleurs

Le , la police arrĂŞte 21 personnes Ă  Toronto[34].

En , 35 membres présumés sont arrêtés à Barcelone et 18 sont incarcérés[35].

En 2020, le chef de la Mara 13 au Guatemala, Jorge Yahir de León Hernández[36], a lancé un accord de paix avec ses rivaux de la Mara 18[37].

Activités

Les personnes originaires d'AmĂ©rique centrale sont les cibles les plus communes des violences et menaces du MS-13[38]. Beaucoup de victimes sont mineures[39]. Plus gĂ©nĂ©ralement, en particulier au Salvador, les femmes et les enfants sont des victimes très communes du gang[40]. Il s'agit souvent de reprĂ©sailles lors desquelles on tue une famille entière, parfois mĂŞme ses amis et ses connaissances, plutĂ´t que seulement le membre du gang adverse. Des bus sont brĂ»lĂ©s, avec les passagers encore Ă  bord, seulement parce qu'ils viennent d'un quartier ennemi[41]. 300 000 personnes originaires du Honduras se rendent chaque annĂ©e Ă  la frontière entre les États-Unis et le Mexique pour faire une demande d’asile pour entrer aux États-Unis parce qu’il se font menacer par le MS-13 et/ou ont peur de ce gang.

Au Mexique, les membres du MS-13 sont recrutés par le cartel de Sinaloa pour se battre contre Los Zetas au cours de la guerre de la drogue au Mexique[42] - [43] - [44].

Les violences sont parfois commises avec des machettes plutĂ´t que des armes Ă  feu, plus classiques[45] - [46].

Leur plus grand rival est le 18th Street Gang, qui est le plus important gang de Los Angeles et l'ennemi de la MS 13 dans tous les pays où il est implanté[47].

En , le site d’investigation El Faro révèle que le MS-13 négocie secrètement depuis un an avec le président du Salvador, Nayib Bukele. Le journal El País estime que la baisse des homicides dans le pays n’est pas due à la politique sécuritaire du gouvernement mais « à un échange de bons services » : en contrepartie d’un assouplissement des conditions de détention de ses membres et d’autres promesses, le gang se serait engagé à réduire le nombre d'assassinats et à soutenir la formation politique de Nayib Bukele lors des élections[48]. Nayib Bukele a démenti avec vigueur et annoncé peu après l'ouverture d'une enquête pour « une grave affaire de blanchiment d'argent » concernant le média en ligne El Faro[49].

Effectifs

Nombre de membres et couverture géographique

Yvan Delorme, chef de la police de Montréal, déclare en 2007 que les maras se sont implantés au Canada.

Selon le rapport sur la menace des gangs de 2009, le gang est estimĂ© avoir entre 30 000 et 50 000 membres dans le monde, dont entre 8 000 et 10 000 membres qui habitent aux États-Unis[50] - [51]. Ce chiffre aux États-Unis reste stable, avec une estimation de 10 000 membres en activitĂ© aux États-Unis en 2018[52] - [53].

On estime que la MS-13 compte environ trois mille membres en Espagne et deux mille au Portugal[54]. Ils arrivent sur la péninsule Ibérique pendant les années 2000, utilisant les politiques de regroupement familial à destination des immigrés latino-américains. Il est cependant à noter que la MS-13 est peu active en Espagne : si ses membres utilisent les mêmes codes visuels et signes distinctifs, ils ne participent pas aux grandes activités criminelles et se cantonnent généralement à la délinquance de rue[35].

Recrutement

Tatouage du MS-13

Dans les cas de meurtres attribués au MS-13, la majorité des suspects sont mineurs. De nombreuses écoles refusant d'admettre les adolescents arrivant d'Amérique centrale sans représentant légal, les jeunes déscolarisés sont très vulnérables au recrutement par des gangs[55]. Au Salvador, les enfants sont souvent recrutés lors de leurs trajets quotidiens pour l'école, l'église ou le travail, s'ils sont plus âgés. Les jeunes emprisonnés pour une infraction quelconque rejoignent généralement un gang pendant leur peine[56].

L'initiation des nouveaux membres consiste Ă  ĂŞtre violemment battus pendant 13 secondes[57] - [58] - [59] - [60] - [61] - [62].

À l'origine, seuls les Salvadoriens pouvaient devenir membres de la Mara Salvatrucha. Toutefois, la MS compte maintenant des membres provenant de l'Équateur, du Guatemala, du Honduras et du Mexique. Bien que la MS ait supprimé les obstacles raciaux des conditions d'adhésion à la bande, la majorité des nouveaux membres sont choisis en fonction de leur héritage ethnique (centre-américain). Les membres de la bande MS sont essentiellement âgés de 8 à 40 ans, même si l'on peut trouver certains membres au-delà de cet âge.

Signes distinctifs

Membre couvert du tatouage du MS-13 et faisant le signe des cornes

La couleur de leur bandana (bandeau) est le bleu et le blanc inspiré de la couleur du drapeau du Salvador et d'autres pays d'Amérique centrale[63].

De nombreux membres sont couverts de tatouages incluant les mots MS, Salvatrucha, la forme des cornes du diable ou le nom entier du gang[64]. En 2007, la stratégie du gang change et les membres commencent à éviter les tatouages faciaux afin de passer inaperçus en public[65].

Le gang utilise également des signes des mains pour se reconnaître. Le plus commun est le signe des cornes, qui forme un M quand on le fait à l'envers. Ce symbole aurait été utilisé après que des fondateurs du gang sont allés à des concerts de heavy metal et se sont approprié le signe[66].

La devise de la MS-13 est Mata, Roba, Alto, Controla (« Tue, Vole, Viole, Contrôle »)[54].

Place dans la politique américaine

Le MS-13 est un thème récurrent du Parti républicain, et en particulier de la campagne de Donald Trump[67] - [68] - [69] - [70]. Son argument principal est que les villes sanctuaires comme Los Angeles contribuent aux activités criminelles de MS-13[71] - [72]. Des études concluent cependant qu'il n'y a pas de corrélation entre les politiques sur l'immigration et les taux de crime dans les villes des États-Unis[73] - [74] - [75].

Sous la présidence de Donald Trump, MS-13 devient une priorité du Département de la Justice des États-Unis[76]. Trump annonce que des villes ont été libérées de la présence du MS-13 sous sa présidence et son affirmation est démentie[76] - [77]. En 2018, il annonce plusieurs fois que son administration a fait déporter « des milliers et des milliers » de membres du gang[78] - [79]. Kirstjen Nielsen justifie la séparation des familles migrantes en affirmant que des enfants sont utilisés par le MS-13 pour passer la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Aucune preuve ne soutient cette affirmation[80].

Le Parti républicain accuse plusieurs fois le Parti démocrate d'être responsable des violences perpétrées par le gang, appelant à une régulation plus stricte de l'immigration[81] - [82] - [83] - [84] - [75] - [85] - [86] - [87] - [88].

Notes et références

  1. (en) http://uk.askmen.com/top_10/entertainment/top-10-notorious-gangs_1.html
  2. (en) Domash, Shelly Feuer, « America's Most Dangerous Gang », apfn.org.
  3. (en) « MS-13: Gangs infiltrating the suburbs of Washington, DC » [archive du ], sur dcspotlight.com, DC Spotlight Newspaper (consulté le ).
  4. (en) « American Baptist Churches v. Thornburgh (ABC) Settlement Agreement », sur USCIS, (consulté le )
  5. (en) Sonja Wolf, « Mara Salvatrucha: The Most Dangerous Street Gang in the Americas? », Latin American Politics and Society, vol. 54, no 1,‎ , p. 65–99 (ISSN 1548-2456, DOI 10.1111/j.1548-2456.2012.00143.x)
  6. (en) Jennifer J. Adams et Jesenia M. Pizarro, « MS-13: A Gang Profile », Journal of Gang Research, vol. 16, no 4,‎ , p. 1-14 (ISSN 1079-3062, OCLC 435554744, résumé, lire en ligne, consulté le ).
  7. Mandalit Del Barco, « The International Reach of the Mara Salvatrucha », NPR, NPR,‎ (lire en ligne [archive du ])
  8. Jose Miguel Cruz, « Five myths about MS-13 », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  9. Mary Beth Sheridan, « In N.Va. Gang, A Brutal Sense Of Belonging » [archive du ], The Washington Post,
  10. (es) Carlos Martínez et José Luis Sanz, « I. El origen del odio », sur salanegra.elfaro.net, (consulté le )
  11. Robert J. Lopez, Rich Connell et Chris Kraul, « Gang Uses Deportation to its Advantage to Flourish in the U.S. », Los Angeles Times, Los Angeles Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  12. « Second High-Ranking MS-13 Gang Member Arrested In Santa Cruz », sur YouTube, KSBW, (consulté le )
  13. Joel Rose, « Long Island Officials Concerned With Trump's MS-13 Crackdown Tactics », NPR,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  14. Wade, Christine J., Captured Peace : Elites and Peacebuilding in El Salvador, Ohio University Press, , 360 p. (ISBN 978-0-89680-298-8, OCLC 1020654434)
  15. Maria Eugenia Rojas Rodriguez, Cultura y contra-cultura en la posmodernidad : el lenguaje en las maras centroamericanas, Alma Mater, (OCLC 912767426)
  16. « Traducing El Salvador's truce », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le )
  17. (en) « U.N. finds possible extrajudicial killings in El Salvador gang... », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Patrick Bèle, « Le Salvador veut croire à la paix des gangs », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  19. Adrien Vautier, « Guatemala : le deal du chef de gang El Diabólico pour se racheter une conduite », sur Libération.fr, (consulté le )
  20. Le Salvador détruit les pierres tombales des membres de gangs pour éviter qu’elles ne deviennent des lieux de culte.
  21. (es) Merlín Delcid, « El Salvador declara como grupos terroristas a las pandillas », CNN,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Nicole Rojas, « 113 suspected MS-13 gang members arrested in El Salvador » [archive du ], sur International Business Times UK, (consulté le )
  23. (en) « MS-13 National Gang Task Force » [archive du ], FBI (consulté le ).
  24. (en) Dennis Rodgers et Adam Baird, « Understanding Gangs in Contemporary Latin America », dans The Handbook of Gangs, John Wiley & Sons, Inc, (ISBN 9781118726822, DOI 10.1002/9781118726822.ch26, lire en ligne), p. 478–502.
  25. (en) « How We're Ganging Up On MS-13 And What You Can Do To Help » [archive du ], FBI, .
  26. (en) « NGIC », FBI (consulté le ).
  27. (en) Gilbert James, « 5 in Somerton arrested in national gang sweep », Yumasun.com, (consulté le ).
  28. (en) Howard LaFranchi, « MS-13 gang labeled transnational criminal group, a first for US street gang », CSMonitor.com (consulté le ).
  29. (en) Elisabeth Malkin, « U.S. Imposes Sanctions on 3 Leaders of Gang Based in El Salvador », The New York Times, (consulté le ).
  30. (en) Alysha Palumbo, Kathryn Sotnik, Marc Fortier et Michael Rosenfield, « Federal Authorities Charge 56 MS-13 Gang Members in Boston Area », NECN news, (consulté le ).
  31. (en) « 22 MS-13 Members and Associates Charged Federally in ICE's MS-13 Targeted 'Operation Raging Bull' Which Netted a Total of 267 Arrests », United States Department of Justice, (consulté le ).
  32. (en) « Operation Raging Bull », Department of Homeland Security (consulté le ).
  33. (en) Phil McCausland, « Federal government announces hundreds of arrests in MS-13 crackdown », NBC News, (consulté le ).
  34. « Ruthless Central American gang seeks Toronto toehold, police say - The Star », sur thestar.com
  35. « En Espagne, les gangs latinos s'acclimatent », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. Guatemala : le deal du chef de gang El DiabĂłlico pour se racheter une conduite
  37. (es) Jacobo García, « “La paz en la calle comienza en las cárceles” », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  38. (en) Joel Rose, « Long Island Officials Concerned With Trump's MS-13 Crackdown Tactics », NPR,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  39. (en) Barbara Demick, « Trump heads to Long Island, using brutal MS-13 murders to justify deportations », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. (en-US) Molly O'Toole, « El Salvador's Gangs Are Targeting Young Girls », sur The Atlantic, (consulté le ).
  41. (es) Juan José Martinez D'aubuisson, Ver, oír y callar : un año con la Mara Salvatrucha 13, , 122 p. (ISBN 978-607-8147-30-4, OCLC 1018024764).
  42. (en) « The OAS identifies two violent gangs in Leon. » (consulté le ).
  43. (en) Kevin Johnson, « Always on guard in Nuevo Laredo », Usatoday.com, (consulté le ).
  44. (en) Javier Farje, « Mexico: can the war on drugs be won? », lab.org.uk, Latin American Bureau,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. (en) Bill Ritter, « Interview with Madeline Singas » (consulté le ).
  46. (en) Lisa Finn, « Reward Offered As Deadly MS-13 Gang Orders Long Island Cops Shot », Patch,‎ (lire en ligne [archive du ]).
  47. (en) Washington Times - Politics, Breaking News, US and World News - Al Qaeda seeks tie to local gangs
  48. « Criminalité. Salvador : le président Bukele aurait (aussi) négocié avec les gangs », sur courrierinternational.com, .
  49. « Salvador: menacé par la justice, le président Bukele s'attaque à la presse », sur france24.com, .
  50. « MS-13, explained », sur vox.com
  51. Meredith McGraw, « Trump addresses 'menace' of MS-13 at Long Island roundtable » [archive du ], sur ABC News,
  52. (en) Hannah Dreier, « He Drew His School Mascot — and ICE Labeled Him a Gang Member », sur ProPublica, (consulté le )
  53. « Despite Hyperaggressive Rhetoric, Trump Doesn't Have a Comprehensive MS-13 Strategy », New York Magazine,‎ (lire en ligne)
  54. « Qui se cache derrière MS-13, l'un des gangs les plus violents des Etats-Unis ? », sur L'Obs (consulté le )
  55. (en) Barbara Demick, « Trump heads to Long Island, using brutal MS-13 murders to justify deportations », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  56. (es) Anderson, Jon Lee, CrĂłnicas negras : desde una regiĂłn que no cuenta (ISBN 978-607-11-2939-0, OCLC 880357916).
  57. (en) « Inside MS-13's secret initiation rituals and internal feuds », sur Boston.com, (consulté le ).
  58. (en) « MS-13 gang members convicted by S.F. jury - SFGate », sur SFGate, (consulté le ).
  59. (en) « Montreal MP Probes the Sub-Culture of Gangs in Canada - Americas Quarterly », sur Americas Quarterly, (consulté le ).
  60. (en) Exploitation of Border Security by MS-13 in Aiding Al Qaeda's Agenda for ... : Google Books, (ISBN 978-0-549-33265-7, lire en ligne).
  61. (en) « 9 MS-13 members held in police raids - Washington Times », sur The Washington Times, (consulté le ).
  62. (en) « The Fight Against MS-13 - CBS News », sur CBS News, (consulté le ).
  63. Voir les drapeaux du Nicaragua, Guatemala, Honduras et Costa Rica
  64. (en) Zach Werner, « FBI Targets MS Street Gang » [archive du ], sur NewsHour Extra, (consulté le ).
  65. (en) « Tattooed faces a dead giveaway: Gangs go for new look », cnn.com, CNN,‎ (lire en ligne [archive du ]).
  66. (en) National Geographic, « Gang Uses Deportation to its Advantage to Flourish in the U.S. » [archive du ], National Geographic (consulté le ).
  67. (en-US) « Why Trump's focus on MS-13 might be making them stronger », sur PBS NewsHour, (consulté le )
  68. (en-GB) Oliver Laughland, « Trump's focus on MS-13 risks bolstering gang's fearsome image, study says », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  69. (en) Liz Johnstone, « Searches spike for MS-13 as Trump makes gang a focus », sur NBC News (consulté le )
  70. (en-US) « MS-13 is scary, but Trump may be exaggerating the threat - SFChronicle.com », sur www.sfchronicle.com, (consulté le )
  71. « Ed Gillespie's 'Sanctuary Cities' Attacks », FactCheck.org, Annenberg Public Policy Center,‎ (lire en ligne)
  72. (en-US) Fenit Nirappil, « Trump backs Republican for Va. governor, accuses the Democrat of enabling 'violent MS-13 killer gangs' », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  73. Daniel E. Martínez, Ricardo D. Martínez-Schuldt et Guillermo Cantor, « Providing Sanctuary or Fostering Crime? A Review of the Research on "Sanctuary Cities" and Crime », Sociology Compass, vol. 12, no 1,‎ , e12547 (DOI 10.1111/soc4.12547)
  74. (en-US) David Weigel et Laura Vozzella, « Republicans in Virginia and nationwide are using 'sanctuary cities' as a weapon against Democrats », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  75. (en) « Fact check: 7 things Trump got wrong about the border and immigration », sur NBC News (consulté le )
  76. (en-US) Jacey Fortin, « Has Trump 'Watched ICE Liberate Towns From the Grasp of MS-13'? No. », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  77. « Donald Trump falsely says ICE liberated towns from MS-13 control », PolitiFact,‎ (lire en ligne)
  78. « President Trump's claim that 'thousands and thousands' of MS-13 members are off the streets », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  79. « Trump Exaggerates MS-13 Deportation Numbers and Other False Claims from Nashville Rally », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  80. (en) Hannah Dreier, « I've Been Reporting on MS-13 for a Year. Here Are the 5 Things Trump Gets Most Wrong », sur ProPublica, (consulté le )
  81. (en-GB) Sabrina Siddiqui, « Republican attack ads echo Trump's anti-immigration message to whip up fear among supporters », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  82. « Pelosi is the star of GOP attack ads, worrying Democrats upbeat about midterms », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  83. (en-US) Jeremy W. Peters, « G.O.P. Sees Trump's Playbook as Best Hope in Some Tight Races », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  84. (en-US) Eugene Kiely, D'Angelo Gore et Robert Farley, « Republican Closing Ads: Immigration », sur FactCheck.org, (consulté le )
  85. « Anatomy of a Trump rally: 76 percent of claims are false, misleading or lacking evidence », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  86. (en) Aris Folley, « Chris Cuomo confronts GOP lawmaker over claim that Dems support MS-13 », sur TheHill, (consulté le )
  87. « Trump's and Pelosi's Immigration Spat », FactCheck.Org,‎ (lire en ligne)
  88. (en) Anthony W. Fontes, « Republican ads feature MS-13, hoping fear will motivate voters », sur The Conversation (consulté le )

Annexes

Bibliographie

TĂ©moignages
  • (en) Luis Rodriguez, Always Running : La Vida Loca : Gang Days in L.A., New York, Atria Books, , 288 p. (ISBN 978-0-7432-7691-7, lire en ligne)

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.