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Jacqueline Kennedy-Onassis

Jacqueline Kennedy-Onassis, nĂ©e Jacqueline Lee Bouvier (prononcĂ© en anglais : [ˌˈdÊ’ĂŠkliːn ˈliː ˈbuːvieÉȘ]) le Ă  Southampton et morte le Ă  New York, surnommĂ©e « Jackie », est une personnalitĂ© amĂ©ricaine, mariĂ©e en premiĂšres noces au futur 35e prĂ©sident des États-Unis, John Fitzgerald Kennedy[alpha 1].

Jacqueline Kennedy-Onassis
Jacqueline Kennedy le 22 novembre 1963.
Jacqueline Kennedy le 22 novembre 1963.
Premiùre dame des États-Unis
–
(2 ans, 10 mois et 2 jours)
Prédécesseur Mamie Eisenhower
Successeur Lady Bird Johnson
Biographie
Nom de naissance Jacqueline Lee Bouvier
Date de naissance
Lieu de naissance Southampton, État de New York (États-Unis)
Date de décÚs
Lieu de dĂ©cĂšs New York, État de New York (États-Unis)
Nationalité Américaine
Conjoint John F. Kennedy (1953-1963)
Aristote Onassis (1968-1975)
Maurice Tempelsman (en)(1980-1994)
Enfants Arabella Kennedy
(1956, décédée à la naissance)
Caroline Bouvier Kennedy
(née en 1957)
John Fitzgerald Kennedy, Jr.
(1960–1999)
Patrick Bouvier Kennedy (1963, décédé 2j aprÚs la naissance)
Université Université George Washington
Profession Journaliste
Éditrice
Signature de Jacqueline Kennedy-Onassis

Elle a Ă©tĂ© la PremiĂšre dame des États-Unis du au , date de la mort de son mari, assassinĂ© Ă  ses cĂŽtĂ©s dans une rue de Dallas. GrĂące Ă  son Ă©lĂ©gance, sa culture et sa beautĂ©, elle est devenue l'une des PremiĂšres dames les plus populaires et les plus photographiĂ©es.

En 1968, elle épouse en secondes noces l'armateur et milliardaire grec Aristote Onassis[alpha 2]. Durant les derniÚres années de sa vie, elle vit à New York aux cÎtés de Maurice Tempelsman (en) puis meurt des suites d'un cancer.

Biographie

Enfance et origine

NĂ©e le , Ă  Southampton[1], Long Island, dans l'État de New York, Jacqueline Lee Bouvier est la fille aĂźnĂ©e de John Vernou Bouvier III (1891-1957), un riche agent de change de Wall Street, et de Janet Norton Lee (1907-1989). Elle a une sƓur cadette, Caroline Lee Bouvier, nĂ©e le , connue plus tard sous le nom de Lee Radziwill. Quelques mois aprĂšs sa naissance, la crise de 1929 fait perdre aux Bouvier une bonne partie de leur fortune[2].

Jacqueline Bouvier est d'origine irlandaise et anglaise, ainsi que française du cĂŽtĂ© paternel, Ă  quatre gĂ©nĂ©rations. Son premier ancĂȘtre français est Michel Bouvier[3] (1792-1874), un Ă©bĂ©niste originaire de Pont-Saint-Esprit, qui s'installe Ă  Philadelphie en 1815 aprĂšs avoir servi dans l’armĂ©e de NapolĂ©on Ier. Il participe notamment Ă  la rĂ©novation de la Maison-Blanche (consĂ©cutive Ă  l'incendie de Washington) sous la prĂ©sidence de John Quincy Adams en fabriquant 24 chaises et une table pour cette rĂ©sidence officielle, puis devient millionnaire grĂące Ă  la spĂ©culation immobiliĂšre, ses fils faisant fructifier cette fortune dans la bourse et l'immobilier. Voulant rehausser ses origines, son grand-pĂšre John Vernou Bouvier II fait croire que les Bouvier sont de naissance noble[4].

Jacqueline Bouvier en 1935.

FavorisĂ©e dĂšs la naissance par la fortune, elle passe ses premiĂšres annĂ©es Ă  New York et Ă  East Hampton, Long Island, Ă  « Lasata », domaine familial de la famille Bouvier, oĂč elle devient, dĂšs son trĂšs jeune Ăąge, une cavaliĂšre accomplie, un sport qui demeurera une passion toute sa vie. Enfant, elle aime aussi le dessin, la littĂ©rature et la poĂ©sie. Cette enfance idyllique se termine lorsque ses parents se sĂ©parent. Les nombreuses aventures et l'alcoolisme de son pĂšre John Bouvier[2] conduisent la mĂšre de Jackie Ă  se sĂ©parer de lui en 1936. Bien qu’ils se rĂ©concilient pendant quelques mois l’annĂ©e suivante, le divorce sera prononcĂ© en [2].

Alors que son pĂšre ne se remarie pas, sa mĂšre Ă©pouse le richissime Hugh D. Auchincloss, en 1942, avec qui elle a deux enfants, Janet et James Auchincloss. Jackie et sa sƓur Caroline s'installent alors avec la nouvelle famille de leur mĂšre, partageant leur temps entre les deux vastes domaines de leur beau-pĂšre, « Merrywood » en Virginie, et « Hammersmith Farm » au Rhode Island, tout en restant prĂšs de leur pĂšre qui vit Ă  New York.

Éducation et dĂ©but dans la sociĂ©tĂ©

Lasata Ă©tait une rĂ©sidence secondaire Ă  East Hampton qui appartenait Ă  la famille Bouvier et oĂč Jacqueline Bouvier passait les Ă©tĂ©s de son enfance.

Tandis que leur pĂšre John Bouvier est un catholique romain, leur mĂšre Janet Lee est membre de l’Église Ă©piscopalienne. Bien que John et Janet Bouvier aient dĂ©cidĂ© par leur contrat de mariage que leurs enfants recevraient une Ă©ducation catholique[1], Jacqueline et Lee Bouvier frĂ©quentent de temps en temps des cĂ©rĂ©monies religieuses Ă©piscopaliennes.

Jacqueline Bouvier frĂ©quente des Ă©coles huppĂ©es, telles Chapin (en) Ă  New York, de 1935 Ă  1942, puis Holton Arms Ă  Washington jusqu’en 1944. C’est une Ă©lĂšve d’un bon niveau dans toutes les matiĂšres et dont on apprĂ©cie surtout les qualitĂ©s littĂ©raires et sportives[2].

En 1947, aprÚs avoir obtenu son diplÎme d'études secondaires de la Miss Porter's School, une institution de Farmington dans le Connecticut, elle est nommée « débutante de l'année ».

Plaque au no 78 avenue Mozart (Paris).
Immeuble parisien oĂč habitait Jacqueline Kennedy (avenue Mozart).

Elle poursuit alors ses Ă©tudes au CollĂšge Vassar[5], institution renommĂ©e de Poughkeepsie. En 1949, inscrite Ă  un programme d'Ă©tudes du Smith College, elle part Ă©tudier en France, oĂč elle suit d'abord un cours intensif de français Ă  l'universitĂ© de Grenoble, avant de poursuivre ses Ă©tudes Ă  la Sorbonne Ă  Paris[6]. Logeant chez la comtesse Robert de Renty avenue Mozart (16e arrondissement)[7], elle approfondit sa connaissance de la culture française (littĂ©rature, histoire, etc.).

« J’ai aimĂ© cette annĂ©e-lĂ  plus que n’importe laquelle de ma vie. Le fait d’ĂȘtre loin des miens m’a donnĂ© la chance de me contempler d’un regard cynique. J’ai appris Ă  ne pas avoir honte d’une sincĂšre passion pour les Ă©tudes. Auparavant, j’avais toujours essayĂ© de la cacher, mais quand je suis retournĂ©e aux États-Unis, je fus heureuse de pouvoir continuer mes Ă©tudes auprĂšs de ma famille. J’avais changĂ© cependant, car j’avais dĂ©couvert une passion pour l’Europe dont je doute qu’elle ne me quitte jamais. »

— Citation de Jacqueline Bouvier concernant son sĂ©jour Ă  Paris[5].

À son retour de France en 1950, Jacqueline Bouvier ne poursuit pas ses Ă©tudes Ă  Vassar, mais Ă  l’UniversitĂ© George Washington afin de ne pas ĂȘtre trop Ă©loignĂ©e de ses proches. En 1951, elle y obtient un diplĂŽme en littĂ©rature française[5]. Outre la littĂ©rature, elle se passionne pour les arts et les langues et en quittant l’universitĂ©, elle parle couramment l’anglais, le français, l’espagnol et l’italien, ce qui s’avĂšrera trĂšs utile quand elle aidera son mari John Fitzgerald Kennedy au cours de ses campagnes Ă©lectorales[1].

Depuis qu’elle est jeune fille, elle Ă©crit des essais parfois publiĂ©s dans les journaux locaux. À la fin de ses Ă©tudes, elle s'inscrit Ă  un concours littĂ©raire organisĂ© par le magazine Vogue. Pour ce dernier, elle doit Ă©crire un essai sur le thĂšme « Les gens que j’aurais voulu connaĂźtre », et elle choisit l'Ă©crivain Oscar Wilde, le poĂšte Charles Baudelaire et l’imprĂ©sario Serge de Diaghilev. Elle gagne le concours haut la main, devançant quelque 1 300 concurrentes. Le succĂšs dans cette compĂ©tition lui donne la possibilitĂ© de sĂ©journer un an Ă  New York et Ă  Paris afin d’y travailler comme Ă©ditrice junior. Mais Jacqueline Bouvier refuse le prix, Ă  la suite des pressions de sa mĂšre, qui craint qu'elle ne reste Ă  Paris pour toujours[1]. En guise de consolation, Janet Auchincloss offre Ă  ses filles un voyage en Europe, que les jeunes femmes Ă©voqueront dans un journal illustrĂ©, qui sera publiĂ© en 1974, sous le nom de One Special Summer.

Avec l'aide de son beau-pĂšre, Jacqueline Bouvier se trouve un travail de « photographe enquĂȘteur » pour le journal Washington Times-Herald en 1952. Son emploi consiste Ă  parcourir Washington pour demander aux gens leur opinion sur certains sujets trĂšs polĂ©miques, comme l’Union soviĂ©tique ou la guerre de CorĂ©e, tout en les photographiant. Cela lui permet de rencontrer de nombreuses personnalitĂ©s politiques importantes comme le vice-prĂ©sident Richard Nixon. Ses piges sont alors de 42,50 $ hebdomadaires[1].

En 1952, Jacqueline Bouvier se fiance Ă  un jeune agent de change du nom de John Husted Jr (1926-1999), diplĂŽmĂ© de l’universitĂ© Yale[2]. Les fiançailles sont rompues trois mois plus tard, sous la pression de Janet Auchincloss, comme certains le prĂ©tendent, alors que les fiancĂ©s admettent plus tard qu'ils n'ont pas pris la chose au sĂ©rieux[8].

Mariage avec John F. Kennedy

Jacqueline Bouvier Kennedy lors de son premier mariage, le .

Jacqueline Bouvier commence à fréquenter John Fitzgerald Kennedy, une étoile montante du Parti démocrate, de douze ans son aßné, aprÚs l'avoir rencontré en , au cours d'un dßner organisé par un ami commun, le journaliste Charles Bartlett (en). AprÚs l'élection de Kennedy comme sénateur en novembre, leur relation devient plus sérieuse et mÚne à une demande en mariage. Leurs fiançailles sont officiellement annoncées le [9].

Le mariage de Jacqueline Bouvier et John Kennedy a lieu le Ă  l'Ă©glise Sainte-Marie de Newport, dans l'État du Rhode Island[1]. La cĂ©rĂ©monie est cĂ©lĂ©brĂ©e par le cardinal Cushing, ami de la famille Kennedy[10], et est considĂ©rĂ©e comme l'Ă©vĂšnement mondain de la saison avec quelque 800 invitĂ©s Ă  la cĂ©rĂ©monie et 1 000 Ă  la somptueuse rĂ©ception qui suit Ă  Hammersmith Farm, domaine de Hugh D. Auchincloss, le beau-pĂšre de Jacqueline.

AprĂšs un voyage de noces passĂ© Ă  Acapulco et sur la cĂŽte californienne[11], le couple s’installe Ă  Georgetown, un quartier cossu de Washington dans le District de Columbia[12].

Jacqueline et John Fitzgerald Kennedy, en compagnie de leurs enfants John Kennedy, Jr et Caroline Bouvier Kennedy en août 1962.

En tant qu’épouse de sĂ©nateur, Jacqueline Bouvier Kennedy se met Ă  suivre des cours d’histoire amĂ©ricaine et de sciences politiques Ă  l’universitĂ© de Georgetown en 1954[13] - [2]. TrĂšs vite, elle fait concurrence Ă  son mari par ses connaissances prĂ©cises sur l’histoire amĂ©ricaine. Cependant, John Kennedy, qui a longtemps souffert de plusieurs blessures datant de la Seconde Guerre mondiale, est contraint de se faire opĂ©rer. Pendant son rĂ©tablissement, sa femme l’encourage Ă  Ă©crire un livre intitulĂ© Profiles in Courage, qui gagnera le prix Pulitzer en 1957[14].

Les relations de Jacqueline Kennedy avec la famille Kennedy n’ont pas toujours Ă©tĂ© faciles. Elle hait le cĂŽtĂ© compĂ©titif, sportif et rugueux de ce clan richissime qui a dĂ©jĂ  donnĂ© plusieurs politiciens et diplomates de premier rang Ă  la nation amĂ©ricaine. De plus, le mariage du couple est troublĂ© par les maladies et les infidĂ©litĂ©s de son mari, deux problĂšmes que le grand public ignore. On dit que les femmes du clan Kennedy la mĂ©prisaient, la surnommant « la dĂ©butante » par allusion Ă  sa voix feutrĂ©e au timbre infantile[2]. Cependant, Jacqueline Kennedy s’entend bien avec son beau-pĂšre, Joseph Patrick Kennedy, et son beau-frĂšre, Robert Francis Kennedy. Joseph Kennedy, en particulier, reconnaĂźt les atouts de sa belle-fille quant aux relations publiques.

En 1955, Jacqueline fait une fausse couche[15] - [16], puis donne naissance Ă  une petite fille mort-nĂ©e, le , que ses parents auraient voulu nommer Arabella[17]. Cet Ă©vĂšnement tragique conduit Ă  une brĂšve sĂ©paration du couple qui se rĂ©concilie peu aprĂšs. L’annĂ©e suivante, la carriĂšre de John Kennedy prend un tour nouveau : Kennedy Ă©choue de peu Ă  la nomination par son Parti Ă  la candidature pour la vice-prĂ©sidence des États-Unis[18].

Jacqueline et John Kennedy craignent de ne plus avoir d’enfants, mais celle-ci met au monde une petite fille, Caroline, le Ă  New York[19]. John Kennedy est dĂ©jĂ  Ă©lu prĂ©sident des États-Unis quand son fils John Fitzgerald Kennedy Jr. naĂźt le Ă  Washington[20]. Le dernier enfant du couple, Patrick Bouvier Kennedy, nĂ© prĂ©maturĂ©ment le , meurt deux jours plus tard, des suites d'une malformation pulmonaire[5] - [16].

Premiùre dame des États-Unis

En , John Fitzgerald Kennedy annonce sa candidature Ă  la prĂ©sidence des États-Unis, une ambition qui l’oblige Ă  travailler davantage et Ă  voyager Ă  travers tout le pays. AprĂšs l'avoir accompagnĂ© un certain temps, Jackie est contrainte de rester au foyer, car l'Ă©pouse du candidat Kennedy est enceinte. NĂ©anmoins, elle aidera son Ă©poux en Ă©crivant un article hebdomadaire dans un journal, en accordant des entretiens tĂ©lĂ©visĂ©s et en rĂ©pondant au courrier qu'elle reçoit[1]. Finalement, Kennedy gagne l’élection gĂ©nĂ©rale de peu face Ă  son concurrent Nixon le .

Jacqueline et John F. Kennedy lors des campagnes Ă©lectorales, en mars 1960.

Mamie Eisenhower, la premiĂšre dame sortante, n’apprĂ©cie guĂšre le fait d’ĂȘtre remplacĂ©e Ă  la Maison-Blanche par Jacqueline Kennedy, cachant Ă  peine sa prĂ©fĂ©rence pour l'Ă©pouse du dĂ©fait, Pat Nixon, qu'elle juge plus Ă©lĂ©gante, plus sympathique et moins rĂ©servĂ©e[21]. Elle fait cependant visiter Ă  Jacqueline Kennedy les vastes dĂ©pendances de la Maison-Blanche[22]. Cette derniĂšre, qui avait mis au monde son fils John junior deux semaines auparavant, est toujours affaiblie, mais Mamie Eisenhower ne lui propose pas de fauteuil roulant. Bien que Jacqueline Kennedy n’ait pas fait de malaise durant la visite, elle s’effondre dĂšs son retour chez elle. Plus tard, Mamie Eisenhower justifiera son comportement en dĂ©clarant que Jacqueline Kennedy ne lui avait pas demandĂ© qu’elle lui offre un fauteuil roulant.

John Fitzgerald Kennedy prĂȘte serment en tant que trente-cinquiĂšme prĂ©sident des États-Unis le . Le somptueux gala qui marque le dĂ©but de son mandat est organisĂ© par Frank Sinatra et Peter Lawford. De nombreuses cĂ©lĂ©britĂ©s, entre autres Mahalia Jackson, Laurence Olivier, Jimmy Durante, Harry Belafonte et Bette Davis s’y produisent. Jacqueline Kennedy est dĂ©sormais connue sous le surnom de Jackie, tandis que son Ă©poux, le prĂ©sident, est appelĂ© Jack. Alors ĂągĂ©e de 31 ans, elle fait partie des plus jeunes premiĂšres dames de l’histoire des États-Unis[23]. Bien qu’elle ait fait de grands efforts pour soutenir son Ă©poux durant ses campagnes Ă©lectorales, elle ne s’immisce pas dans la politique pendant qu’il gouverne.

Travaux Ă  la Maison-Blanche et son embellissement

En effet, Jacqueline Kennedy, premiĂšre dame des États-Unis, se consacre Ă  d’autres tĂąches. Elle n’est pas satisfaite de l’état dans lequel Mamie Eisenhower lui a laissĂ© la Maison-Blanche, de mĂȘme qu’elle n’avait pas aimĂ© l’amĂ©nagement intĂ©rieur de ce bĂątiment quand elle l’avait visitĂ© pour la premiĂšre fois en 1941, trouvant qu’il y manquait un certain charme historique[22]. Jacqueline Kennedy se donne alors comme prioritĂ© l’embellissement de la rĂ©sidence prĂ©sidentielle en souhaitant que la culture y fleurisse[24]. Par consĂ©quent, la restauration de la Maison-Blanche devient le premier grand projet qu’elle rĂ©alise. À cette fin, elle annonce la formation d’un comitĂ© des beaux-arts le [9].

Charles Collingwood de CBS et Jacqueline Kennedy lors d'une émission télévisée, le 1962.

Jacqueline Kennedy entreprend ses premiers efforts de restauration dĂšs le premier jour du mandat de son mari. Avec l’aide d’une dĂ©coratrice professionnelle, elle fait ajouter une cuisine et des chambres d’enfants Ă  un Ă©tage privĂ©. Elle ira plus loin en lançant des souscriptions, en suspendant transitoirement les visites et en rĂ©organisant de façon temporaire la vie Ă  la Maison-Blanche afin d’y peaufiner des travaux de restauration. Au dĂ©part, ses tentatives sont controversĂ©es compte tenu des Ă©normes sommes d’argent nĂ©cessaires pour effectuer les changements. Mais Jacqueline Kennedy publie un guide de la Maison-Blanche, dont la vente engendre des recettes qui finiront par compenser les dĂ©penses. Outre l’amĂ©nagement intĂ©rieur, Jacqueline Kennedy s’occupe des jardins qui entourent la Maison-Blanche, notamment de la roseraie et du jardin de l’est.

Ces amĂ©nagements sont profondĂ©ment influencĂ©s par sa passion pour la culture française qu’elle avait dĂ©couverte lors de son sĂ©jour en France, pays d’oĂč vient Ă©galement une partie de ses ancĂȘtres. Ce lien devient d’autant plus visible lorsqu’elle continue Ă  exercer son influence sur l’intĂ©rieur et l’amĂ©nagement de la Maison-Blanche : elle choisit des menus issus de la cuisine française en organisant des visites officielles et emploie des dĂ©corateurs ainsi qu’un cuisinier d’origine française.

Le , elle va mĂȘme jusqu’à faire participer le peuple amĂ©ricain Ă  une visite virtuelle des appartements rĂ©novĂ©s lors d’une Ă©mission spĂ©ciale tĂ©lĂ©visĂ©e (A tour of the White House with Mrs. John F. Kennedy) par CBS qui battra des records d’audience[9]. La National Academy of Television Arts and Sciences attribuera Ă  Jacqueline Kennedy un Emmy Award spĂ©cial[25]. Le , le CongrĂšs vote une loi qui fait de la Maison-Blanche un monument national[9].

Apparitions officielles

Le président John F. Kennedy et Jackie Kennedy en visite officielle à La Morita, Barinas, (Venezuela), en décembre 1961.

Être photographiĂ©e ou donner des interviews ne la dĂ©range pas, mais Jacqueline Kennedy craint que ses enfants ne souffrent de l’attention que leur prĂȘtent les mĂ©dias, de sorte qu’elle n’autorise que trĂšs peu de photos de sa famille. Son mari, qui pense diffĂ©remment, se laisse quant Ă  lui photographier librement avec ses enfants. En outre, Jacqueline Kennedy a dĂ©clarĂ© qu’elle serait d’abord mĂšre et Ă©pouse et ensuite seulement premiĂšre dame. Pour elle, les relations familiales sont prĂ©dominantes : « Si vous ne rĂ©ussissez pas Ă  Ă©lever correctement vos enfants, je ne pense pas que quoi que vous fassiez correctement ait encore de l’importance. »[26]

Pendant les annĂ©es oĂč elle a Ă©tĂ© premiĂšre dame, Jacqueline Kennedy a Ă©tĂ© admirĂ©e pour son Ă©lĂ©gance et sa toilette, de sorte que beaucoup de femmes tentent de copier le style de sa garde-robe et de ses coiffures. ConseillĂ©e parfois par Diana Vreeland, elle a tendance Ă  porter les crĂ©ations de couturiers français tels que Chanel, Givenchy ou Christian Dior. Par la suite nĂ©anmoins, elle accroĂźt la cĂ©lĂ©britĂ© de couturiers amĂ©ricains comme Lilly Pulitzer ou Oleg Cassini en se vĂȘtant de leurs crĂ©ations. Encore aujourd'hui, Jacqueline Kennedy est rĂ©putĂ©e pour son style et elle reste considĂ©rĂ©e comme l’une des plus Ă©lĂ©gantes premiĂšres dames amĂ©ricaines.

Le couple prĂ©sidentiel amĂ©ricain lors de la visite du prĂ©sident tunisien Habib Bourguiba aux États-Unis, .

Quelques-unes des apparitions officielles de Jacqueline Kennedy sont devenues lĂ©gendaires. Une de ses premiĂšres est la visite du prĂ©sident tunisien Habib Bourguiba et de sa femme Moufida aux États-Unis, dĂ©but . Quelques semaines plus tard, Ă  l’arrivĂ©e du couple prĂ©sidentiel Ă  Paris le , John F. Kennedy dĂ©clare : « Je suis l’homme qui a accompagnĂ© Jackie Kennedy - et j’ai adorĂ©. »[9]. Celle-ci a dĂ©jĂ  impressionnĂ© les Français par son excellente maĂźtrise de leur langue. Lors de cette visite de trois jours, Jacqueline Kennedy fait la connaissance de Charles de Gaulle et lui dĂ©voile qu’elle est d’origine française, ce Ă  quoi de Gaulle rĂ©pond qu’il l’est aussi[27]. En rĂ©digeant un article sur la visite du couple prĂ©sidentiel en France, le journaliste du Time Magazine note : « Il y avait Ă©galement son compagnon qui venait avec elle. » Quelques jours plus tard, le , Jacqueline Kennedy rencontre Ă  Vienne Nikita Khrouchtchev, le principal dirigeant de l’URSS. Elle s’entretient aimablement avec le dirigeant soviĂ©tique, alors que la rencontre entre Khrouchtchev et Kennedy s’était dĂ©roulĂ©e moins cordialement. Lors des face-Ă -face avec de Gaulle et Khrouchtchev, Jacqueline Kennedy a dĂ©montrĂ© sa sociabilitĂ©. Le lendemain, le couple prĂ©sidentiel dĂ©barque Ă  Londres afin de dĂźner avec la reine Élisabeth II Ă  Buckingham Palace[9].

Jacqueline Kennedy entretient de bonnes relations avec des artistes renommĂ©s. Au cours d’un dĂźner arrangĂ© pour le gouverneur portoricain Luis Muñoz Marin, le violoncelliste espagnol Pablo Casals se produit Ă  la Maison-Blanche le . Un mois plus tard, le , le couple prĂ©sidentiel dĂ©barque pour une sĂ©rie de visites officielles Ă  Porto Rico, au Venezuela et en Colombie. Finalement, les efforts qu’a faits Jacqueline Kennedy pour faire fleurir la culture au sein de la Maison-Blanche culminent dans une rĂ©union de quarante-neuf prix Nobel qu’elle reçoit le [9]. Au cours de sa visite en France, elle avait fait la connaissance d’AndrĂ© Malraux, le ministre de la Culture français de l’époque, qui prĂȘtera la Joconde pour que cette derniĂšre soit exposĂ©e Ă  Washington le [28]. D’autre part, Jacqueline Kennedy collabore avec Andy Warhol, qui crĂ©e d’elle des peintures dans le mĂȘme style que celles qu’il a faites de Marilyn Monroe ou d’Elizabeth Taylor.

Jacqueline Kennedy et Muhammad Ayub Khan lors de sa visite au Pakistan en mars 1962.

Sur les conseils de John Kenneth Galbraith, ambassadeur des États-Unis en Inde, Jacqueline Kennedy se rend en Inde et au Pakistan en compagnie de sa sƓur Lee Radziwill, le . Leur sĂ©jour, qui dure jusqu’au , sera largement documentĂ© par les mĂ©dias ainsi que dans les mĂ©moires de Galbraith. Avant d’arriver Ă  destination, elle s’arrĂȘte Ă  Rome afin d’y ĂȘtre reçue par le Pape Jean XXIII, qui lui accorde une audience particuliĂšre le . À Lahore, le prĂ©sident pakistanais Muhammad Ayub Khan offre Ă  Jacqueline Kennedy un pur-sang arabe nommĂ© Sardar[29]. Au cours du mĂȘme voyage, elle fait la connaissance de l’impĂ©ratrice iranienne Farah Pahlavi. Dans ses mĂ©moires, celle-ci se rappellera une visite officielle aux États-Unis au cours de laquelle les Kennedy l’avaient accueillie chaleureusement. Le point culminant du sĂ©jour en Inde est la visite au Taj Mahal et celle aux jardins de Shalimar, endroits que Jacqueline Kennedy trouve merveilleux. Le film Le voyage en Asie de Jacqueline Kennedy[30] sort mondialement en salle le [9].

En apprenant que Marilyn Monroe, cĂ©lĂšbre actrice et chanteuse rĂ©putĂ©e pour son charme, chanterait pour le prĂ©sident Kennedy le jour de son 45e anniversaire le , Jacqueline Kennedy dĂ©cide de ne pas y assister. C’est sa belle-mĂšre, Rose Fitzgerald Kennedy, qui siĂšge aux cĂŽtĂ©s de son fils pendant que Marilyn Monroe chante Happy Birthday to you, Mr President[31] ; cette scĂšne restera mythique et aurait rĂ©vĂ©lĂ© la passion que Monroe ressent pour le prĂ©sident[2].

La présentation de la Joconde à Washington le .

En , Ă  la suite de la crise de Cuba, Jacqueline Kennedy s’entretient en espagnol, Ă  Miami, avec une brigade de combattants cubains. Pendant la crise qui a durĂ© du au , elle est restĂ©e aux cĂŽtĂ©s de son mari qui l’a tenue au courant de ses dĂ©cisions.

Le , le prĂ©sident Kennedy se rend Ă  Berlin afin d’y prononcer deux jours plus tard la cĂ©lĂšbre phrase : « Ich bin ein Berliner. » Ainsi, il exprime ses sentiments pour les Berlinois qui connaissent la construction du mur. Cependant, sa femme Jacqueline Kennedy est restĂ©e Ă  Washington DC : aprĂšs ĂȘtre tombĂ©e enceinte pour la quatriĂšme fois, elle est sur le point d’accoucher, ce qui l’empĂȘche d’effectuer de longs voyages.

D’autre part, son Ă©poux a eu une vie extraconjugale mouvementĂ©e et il est presque avĂ©rĂ© aujourd’hui que lui et son frĂšre Robert Kennedy ont eu une liaison avec l’actrice Marilyn Monroe[32], celle-ci n’ayant pas Ă©tĂ© la seule aventure amoureuse du prĂ©sident Kennedy. Ce dernier aurait eu des liaisons avec beaucoup d’autres femmes, dont Judith Campbell. Bien que Jacqueline Kennedy n’ait jamais dĂ©montrĂ© de signe de jalousie, elle se mĂ©fie cependant de l’attirance qu’exerce l’actrice et future princesse monĂ©gasque Grace Kelly sur son mari. NĂ©anmoins, cette mĂ©fiance s’est rĂ©vĂ©lĂ©e injustifiĂ©e[2].

Assassinat du président

Jacqueline et John F. Kennedy dans le véhicule officiel décapoté sur la Dealey Plaza le 22 novembre 1963.

AprĂšs la naissance et la mort de son fils Patrick Kennedy en , Jacqueline Kennedy reçoit, par l'entremise de sa sƓur Lee, une invitation du riche armateur grec Aristote Onassis, pour une croisiĂšre Ă  bord de son luxueux yacht, le Christina O[33]. MalgrĂ© les rĂ©serves du prĂ©sident et de son entourage, craignant une mauvaise publicitĂ©, elle accepte nĂ©anmoins[34] et part accompagnĂ©e de sa sƓur et du mari de celle-ci, le Prince Radziwill, ainsi que de Franklin D. Roosevelt Jr. et sa femme[2].

Jacqueline Kennedy ne rĂ©apparaĂźt en public que le [35], quand elle accompagne son mari au Texas pour des rĂ©unions dans le cadre de la campagne pour sa rĂ©Ă©lection. Le lendemain, le couple traverse la ville de Dallas assis Ă  l’arriĂšre d’une voiture officielle dĂ©capotĂ©e lorsque des coups de feu Ă©clatent et que deux balles atteignent le prĂ©sident : une au cou et l’autre Ă  la tĂȘte. Jacqueline Kennedy s'Ă©lance sur la partie arriĂšre du vĂ©hicule, au mĂȘme moment son garde du corps, l'agent Clinton J. Hill, arrive Ă  son secours, et la contraint Ă  reprendre sa place, puis la limousine accĂ©lĂšre soudainement pour emmener le prĂ©sident Ă  l’hĂŽpital le plus proche, le Parkland Memorial Hospital, oĂč, en dĂ©pit d'efforts de rĂ©animation, le prĂ©sident est dĂ©clarĂ© mort.

Lyndon B. Johnson prĂȘtant serment au cĂŽtĂ© de Jacqueline Kennedy, quelques heures aprĂšs l'assassinat de Kennedy, Ă  bord d'Air Force One.

Quelques heures plus tard, Ă  bord de l'avion prĂ©sidentiel « Air Force One » qui les ramĂšne Ă  Washington, Lyndon Baines Johnson[35] prĂȘte serment[36] comme 36e prĂ©sident des États-Unis, Ă  ses cĂŽtĂ©s se tiennent son Ă©pouse Lady Bird et Jacqueline Kennedy, qui porte toujours son tailleur rose Chanel Ă©claboussĂ© par le sang de son mari, en dĂ©pit de la suggestion de changer de vĂȘtement, justifiant son attitude par son dĂ©sir de montrer aux gens ce qu’on avait fait Ă  son mari. En outre, elle refuse de quitter sa dĂ©pouille et exige que deux prĂȘtres catholiques l’assistent.

L’enterrement de John Fitzgerald Kennedy le 25 novembre 1963

Lors de l’enterrement du prĂ©sident Kennedy qui a lieu le , date du troisiĂšme anniversaire de son fils John junior, Jacqueline Kennedy et ses deux enfants montent et descendent les premiers les marches vers l’entrĂ©e de la cathĂ©drale. Pendant la cĂ©rĂ©monie intĂ©rieure, elle ne montre son Ă©motion que lors de l’Ave Maria! de Franz Schubert. Le public la saluera pour sa tenue considĂ©rĂ©e comme droite et valeureuse. À un moment de la cĂ©rĂ©monie, John Fitzgerald Kennedy Jr, alors ĂągĂ© de trois ans, fait le salut militaire, geste qui restera cĂ©lĂšbre, puis Jacqueline Kennedy allume la flamme du souvenir au cimetiĂšre national d'Arlington[35].

Le , Ă  savoir une semaine aprĂšs le meurtre, Jacqueline Kennedy est interviewĂ©e par un journaliste du magazine Life. Au cours de l’interview, elle compare les annĂ©es qu’elle a passĂ©es avec son mari au sein de la Maison-Blanche au chĂąteau Camelot, rĂ©sidence lĂ©gendaire du roi Arthur. C’est Ă  cause de cette citation devenue cĂ©lĂšbre que l’on perçoit les Kennedy comme « le roi et la reine de Camelot ». Toutefois, elle ne donnera jamais son opinion sur la responsabilitĂ© de Lee Harvey Oswald, meurtrier prĂ©sumĂ© de John F. Kennedy. Ayant deux semaines pour prĂ©parer son dĂ©mĂ©nagement, Jacqueline Kennedy achĂšte un appartement sur la CinquiĂšme avenue, Ă  New York, pour y vivre avec ses deux enfants Ă  partir de l’annĂ©e 1964. Pour cela, elle vend la maison qu’elle avait construite Ă  Atoka en Virginie et oĂč elle avait projetĂ© de se retirer avec son mari.

Elle est amenĂ©e Ă  tĂ©moigner devant la Commission Warren le 5 juin 1964, interrogĂ©e par le prĂ©sident Earl Warren et le conseiller Rankin au cours de l'enquĂȘte officielle sur l'assassinat du 22 novembre 1963. Jackie Kennedy, qui avait Ă©tĂ© un tĂ©moin direct de la fusillade, avait posĂ© la tĂȘte de son Ă©poux sur ses genoux aprĂšs les tirs et tentĂ© de maintenir les matiĂšres cervicales Ă  l'intĂ©rieur du crĂąne de celui-ci aprĂšs avoir rĂ©cupĂ©rĂ© sur la capot de la limousine Lincoln un morceau du crĂąne Ă©jectĂ© par la force de l'impact[37]. Elle souhaita dĂ©crire l'aspect des blessures infligĂ©es Ă  son Ă©poux par les balles reçues. Il s'agit d'un tĂ©moignage important car une polĂ©mique est nĂ©e sur la direction des balles tirĂ©es et la possibilitĂ© qu'il y ait eu plusieurs tireurs. NĂ©anmoins, elle reçoit l'opposition d'Earl Warren et du conseiller Rankin, qui se refusaient Ă  lui poser des questions Ă  ce sujet, considĂ©rant que cela Ă©tait trop douloureux. Toutefois, Mme Kennedy maintient sa volontĂ© de tĂ©moigner malgrĂ© cette opposition initiale. Dans le rapport Warren, sa description spontanĂ©e des blessures de son Ă©poux a Ă©tĂ© remplacĂ©e par la mention : « rĂ©fĂ©rence aux blessures supprimĂ©e »[38]. La description intĂ©grale donnĂ©e par Mme Kennedy ne pourra ĂȘtre connue qu'en 2039 Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de 75 ans dĂ©terminĂ© par la Commission Warren pour des raisons de sĂ©curitĂ© nationale[37].

Aprùs l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy

Dans les annĂ©es qui suivent l’assassinat de son mari, Jacqueline Kennedy ne se montre que rarement en public. Elle apparaĂźt cependant Ă  Washington pour honorer l’agent qui avait grimpĂ© Ă  bord du vĂ©hicule officiel pour la protĂ©ger lors de l’attentat ainsi qu’à l’occasion de l’inauguration de divers mĂ©moriaux dĂ©diĂ©s Ă  John F. Kennedy. Jacqueline Kennedy et la reine Élisabeth II lui dĂ©dient ainsi le mĂ©morial officiel du Royaume-Uni, situĂ© Ă  Runnymede, en . L’inauguration de ce mĂ©morial a lieu sur le prĂ© sur lequel le roi Jean sans Terre avait signĂ© jadis (750 ans plus tĂŽt) la Grande Charte en 1215. Deux ans plus tard, en 1967, Jacqueline Kennedy assiste Ă  Newport News, en Virginie, Ă  l’inauguration d’un mĂ©morial, Ă  Hyannis dans le Massachusetts ainsi qu’au baptĂȘme du porte-avion USS John F. Kennedy, qui sera dĂ©sarmĂ© le .

Le concierge qui a noté beaucoup d'allées et venues de Bob Kennedy chez Jacqueline a donné lieu à un débat historiographique sur une possible liaison entre eux deux[39].

Mariage avec Aristote Onassis

Aristote Onassis, le second mari de Jacqueline Bouvier Kennedy.

Le , Jacqueline Kennedy Ă©pouse l’armateur et milliardaire grec Aristote Onassis sur l'Ăźle de Skorpios, propriĂ©tĂ© des Onassis, dans la mer Ionienne[40]. À la suite de la cĂ©rĂ©monie nuptiale, Jacqueline Onassis perd son droit Ă  la protection du Secret Service, normalement rĂ©servĂ© aux veuves des prĂ©sidents amĂ©ricains. Quoique son second Ă©poux soit orthodoxe, Jacqueline Onassis demeure catholique romaine[1]. NĂ©anmoins, elle fait des efforts pour apprendre le grec et exige que ses enfants l’apprennent Ă©galement[2]. Depuis qu’Aristote Onassis et Jacqueline Kennedy se sont rencontrĂ©s en 1963, ils sont restĂ©s en contact. Cependant, Onassis avait en mĂȘme temps fait la connaissance de Lee Radziwill avec qui il finira par avoir une brĂšve liaison amoureuse[2].

Quatre mois avant le mariage, son beau-frĂšre Robert Kennedy ayant Ă©tĂ© assassinĂ© Ă  Los Angeles, Jacqueline Onassis redoute que les Kennedy ne soient poursuivis par des terroristes. Elle utilise son nouveau mariage comme une belle occasion pour quitter les États-Unis avec ses enfants. Il s’agit aussi d’un deuxiĂšme mariage pour Aristote Onassis, qui est divorcĂ© et a, lui aussi, deux enfants, Alexandre et Christina Onassis. Pour se marier, il avait rompu avec la cantatrice Maria Callas[41], liaison qui avait d’ailleurs provoquĂ© le divorce d'avec sa premiĂšre Ă©pouse Athina Livanos en 1960[42] - [43]. Ayant espĂ©rĂ© qu’Aristote Onassis l’épouserait un jour, Maria Callas se sent alors trahie et en souffre beaucoup.

Le mariage n’est pas vraiment approuvĂ© par les mĂ©dias, qui finiront par la surnommer Jackie O. Alors qu’Onassis a une bonne relation avec les enfants de Jacqueline Kennedy, cette derniĂšre ne s’entend pas avec ses beaux-enfants. D’ailleurs, Jacqueline Onassis et son mari se voient rarement, car elle vit alternativement en GrĂšce et en France. La relation est dĂ©finitivement interrompue par la mort d’Alexandre Onassis dans une catastrophe aĂ©rienne, en 1973, alors que ce dernier n’avait que 24 ans. Aristote Onassis est sur le point de demander le divorce[44] quand il meurt le en France des suites d’une myasthĂ©nie. Au moment de son dĂ©cĂšs, les relations entre sa femme et lui se sont gravement dĂ©gradĂ©es. Jacqueline Onassis se trouve Ă  New York le jour de la mort de son mari, de sorte que sa belle-fille est la seule Ă  assister Ă  son dĂ©cĂšs[2]. La part de l’hĂ©ritage qui lui revient a Ă©tĂ© trĂšs rĂšglementĂ©e par le contrat de mariage. Finalement, elle reçoit une soulte qui est estimĂ©e entre 20 et 26 millions de dollars[45], au lieu des 125 millions qu’elle aurait approximativement pu recevoir[16]. À la suite de son deuxiĂšme mariage, Jacqueline Onassis retourne dĂ©finitivement Ă  New York qu’elle considĂšre comme sa ville natale[2].

DerniÚres années

Jacqueline Kennedy-Onassis avec le président Ronald Reagan et son épouse Nancy en 1985.

Quelques mois plus tard, l’éditeur Larry Flynt, qui a dĂ©jĂ  subi plusieurs batailles juridiques, achĂšte quelques photos de Jacqueline Kennedy prises Ă  Skorpios en 1971[46], alors qu’elle est nue en plein air. Il les publie dans son magazine Hustler en [47].

Maurice Tempelsman, le dernier compagnon de Jacqueline Kennedy-Onassis.

C’est peu de temps aprĂšs le dĂ©cĂšs d’Aristote Onassis que Jacqueline Onassis rencontre le diamantaire et industriel juif d’origine belge Maurice Tempelsman (en), nĂ© le Ă  Anvers en Belgique. Elle passera avec lui Ă  New York les derniĂšres annĂ©es de sa vie[13]. MariĂ©, il avait quittĂ© sa femme pour vivre avec Jacqueline Onassis. Comme l’épouse de Maurice Tempelsman refuse le divorce, les deux partenaires vivent en concubinage[48]. La relation est d’autant plus piquante que Jacqueline Onassis tente de contrĂŽler la vie privĂ©e de son fils John Fitzgerald Kennedy, Jr dont elle dĂ©sapprouve la liaison avec l’actrice Daryl Hannah et le dĂ©sir de devenir acteur. Quant Ă  sa fille Caroline Kennedy, elle Ă©pouse Edwin Arthur Schlossberg le et lui donne trois petits-enfants[19] : Rose Kennedy Schlossberg (nĂ©e le ), Tatiana Celia Schlossberg (nĂ©e le ) et John Bouvier Kennedy Schlossberg (nĂ© le ). Jacqueline Onassis commence sa carriĂšre d’éditrice en 1975[9]. AprĂšs avoir travaillĂ© pour l’éditeur Viking Press, elle se joint Ă  Doubleday en 1978, oĂč elle obtient un poste qui lui permet de promouvoir plusieurs livres aussi bien que leurs auteurs. Elle participe aussi Ă  la publication d’Ɠuvres comme l’autobiographie Moonwalk de Michael Jackson[16]. D’autre part, elle s’intĂ©resse Ă  l’urbanisme de New York, en tentant d’empĂȘcher la construction de gratte-ciels et en aidant Ă  la restauration de bĂątiments publics. Elle soutient aussi la construction de la bibliothĂšque Kennedy Ă  Boston, conçue par Ieoh Ming Pei et inaugurĂ©e en [9].

Maladie, décÚs et funérailles

Pierre tombale de Jacqueline Kennedy Onassis au cimetiĂšre national d'Arlington en Virginie.

En , on lui diagnostique un lymphome non hodgkinien, une sorte de cancer du systĂšme lymphatique. Bien que Jacqueline Kennedy soit optimiste au dĂ©but, il s'avĂšre assez rapidement qu'elle ne rĂ©pond pas trĂšs bien au traitement. Jacqueline Kennedy Onassis s’éteint dans son sommeil Ă  l'Ăąge de 64 ans, le Ă  22 heures 15[16], entourĂ©e de ses proches, dans son appartement de la CinquiĂšme avenue. Le New York Daily News publie sa nĂ©crologie le lendemain. Les obsĂšques sont cĂ©lĂ©brĂ©es en l'Ă©glise Saint-Ignace-de-Loyola de New York.

Jacqueline Onassis est enterrĂ©e le selon le rite de l’Église catholique, aux cĂŽtĂ©s de son premier Ă©poux John Fitzgerald Kennedy et de leurs enfants, Arabella et Patrick. La famille Kennedy, Lee Radziwill, Hillary Clinton, Lady Bird Johnson, Daryl Hannah, Arnold Schwarzenegger et Maurice Tempelsman (en), entre autres, assistent aux funĂ©railles[49] - [50]. Bill Clinton, prĂ©sident des États-Unis, prononce son Ă©loge funĂšbre, dĂ©clarant ainsi : « Dieu lui a donnĂ© de grands dons, mais lui a aussi imposĂ© beaucoup de souffrances. Elle les a toutes supportĂ©es avec dignitĂ© »[51].

Enregistrements sonores

En 2011, Ă  l’occasion du 50e anniversaire des dĂ©buts de la prĂ©sidence de son pĂšre, Caroline Kennedy rend publiques des conversations entre sa mĂšre et Arthur Meier Schlesinger Jr.[52]. On y apprend ainsi que Jacqueline Kennedy se dĂ©crit comme une Ă©pouse entiĂšrement soumise Ă  son mari, qu'elle n’apprĂ©ciait pas le gĂ©nĂ©ral de Gaulle depuis sa visite prĂ©sidentielle avec son Ă©poux en , qu'elle considĂ©rait Indira Gandhi comme une femme « amĂšre, arriviste et affreuse » et Martin Luther King comme un homme « faux », un « maniaque sexuel »[53] - [54], et qu'elle soupçonnait notamment Lyndon B. Johnson d'ĂȘtre le commanditaire de l'assassinat de son mari[55].

IcĂŽne de mode

Jackie Kennedy arrivant Ă  Dallas le 22 novembre 1963.

Durant la prĂ©sidence de son Ă©poux, Jacqueline Kennedy est un modĂšle international en matiĂšre de mode[56]. En tant que PremiĂšre Dame, elle nomme le styliste amĂ©ricain Oleg Cassini pendant l'automne 1960 pour crĂ©er ses tenues officielles ; de cette façon, elle compense son goĂ»t, trop prononcĂ© et souvent reprochĂ© dans son pays, pour la mode française : elle sera fortement critiquĂ©e avant la prĂ©sidence de John Kennedy pour les vĂȘtements français qu'elle portait trop souvent et pour leurs coĂ»ts Ă©levĂ©s.

Rapidement, son style aux robes courtes sans manches accompagnées généralement d'un pillbox hat (en) (ou toque, chapeau dessiné par le modiste Halston en 1962) est surnommé le « style Jackie ». En plus des tenues élaborées par Oleg Cassini, elle n'hésite pas à porter des tenues de styliste français comme Chanel, Givenchy ou Dior. Partout en occident, les femmes copieront son style et sa coiffure bouffante décrite comme « une exagération des coiffures de petites filles » - créée par le coiffeur Kenneth Battelle (qui la coiffera de 1954 à 1986).

AprÚs l'assassinat de son mari, son style change radicalement. Elle lance de nouvelles modes, notamment des lunettes de soleil de grand format, des jeans et des pullovers à cols roulés. Durant toute sa vie, Jackie Kennedy se constitue une collection inestimable de bijoux (son bijou le plus célÚbre est certainement son collier de perles à trois rangs conçu par le joailler américain Kenneth Jay Lane et qui est un accessoire important pour son image de PremiÚre Dame ; il sera maintes fois copié). Durant toutes ces années, elle porte souvent des bijoux du joailler Van Cleef & Arpels.

Hommages et références

Lieux commémoratifs

Le Jacqueline Kennedy Garden Ă  Washington, en automne.
  • Une plaque commĂ©morative est apposĂ©e en son honneur dans le grand hall d'entrĂ©e de la gare new-yorkaise de Grand Central Terminal, qu'elle contribua Ă  sauver de la destruction dans les annĂ©es 70. Une des entrĂ©es de la gare porte son nom, ainsi que le foyer.
  • À New York, le nom de Jacqueline Kennedy Onassis High School for International Careers[57] a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  une Ă©cole secondaire en 1995. C'est la premiĂšre Ă©cole secondaire qui a portĂ© son nom. Cet Ă©tablissement, situĂ© entre les SixiĂšme et SeptiĂšme Avenues Ă  120 West 46th Street, s’appelait auparavant High School for the Performing Arts.
  • Le rĂ©servoir (Ă©tang artificiel) principal du Central Park new-yorkais a pris son nom en son honneur et s’appelle aujourd'hui le Jacqueline Kennedy Onassis Reservoir[58].
  • La rĂ©sidence sud-est du campus de l’UniversitĂ© George Washington a reçu le nom de Jacqueline Bouvier Kennedy Onassis Hall[59].
  • La George Washington University a rebaptisĂ© une salle de son campus en l'honneur de son ancienne Ă©lĂšve.
  • Peu de temps aprĂšs l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy, Lady Bird Johnson a fait appeler le jardin Est de la Maison-Blanche le Jacqueline Kennedy Garden[60].

À la tĂ©lĂ©vision

  • Au fil du 87e Ă©pisode (The Chaperone) de la sĂ©rie Seinfeld, le personnage d'Elaine Benes (Julia Louis-Dreyfus) tente d’obtenir le poste de travail que Jacqueline Kennedy-Onassis avait jadis occupĂ© chez l’éditeur Doubleday. Bien qu’Elaine Benes ne reçoive pas ce poste, elle en obtient un autre avec l’aide d’un ami fictif de Jacqueline Kennedy-Onassis. Celui-ci lui procure le travail Ă  cause des parallĂšles frappants qui existent entre son apparence physique et celle de Jacqueline Kennedy-Onassis. À un certain moment, Elaine Benes rĂ©vĂšle Ă  l’ami de Jacqueline Kennedy-Onassis qu’elle avait beaucoup admirĂ© cette derniĂšre.
  • Au cours de l’épisode A Pretty Woman Has Venom de l’anime japonais Lupin III, ce dernier fait la connaissance de Jacqueline Kennedy-Onassis.
  • Dans la sĂ©rie Les Simpson, la mĂšre de Marge Simpson s’appelle Jacqueline Bouvier, portant ainsi le nom de naissance de Jacqueline Kennedy-Onassis. Par ailleurs, l’épouse du maire Quimby est souvent vĂȘtue du costume rose qu’avait portĂ© Jacqueline Kennedy-Onassis le jour oĂč le prĂ©sident Kennedy fut assassinĂ©.
  • Dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Breaking Bad, Mike compare Lydia Ă  Jackie Onassis du fait de ses lunettes imposantes, et il lui demande de les retirer dans l’épisode 2 de la saison 5.
  • Dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Le Drew Carey Show, le personnage de Mimi Bobeck (Kathy Kinney) arrive Ă  un moment au travail avec une Ă©norme paire de lunettes et une Ă©charpe qui couvre ses cheveux. Bien qu’elle se soit habillĂ©e ainsi Ă  cause d’une allergie, son collĂšgue Drew Carey est saisi par l’idĂ©e qu’il s’agit de Jacqueline Kennedy-Onassis et s’exclame : « C’est Jackie ! Oh mon Dieu ! »
  • Les adolescents du show Popular frĂ©quentent une institution appelĂ©e Jacqueline Bouvier Kennedy High School.
  • Elle Woods (Reese Witherspoon), protagoniste du film La Revanche d'une blonde et rĂ©putĂ©e pour sa vie frivole, est quittĂ©e par son ami Warner Huntington III qui la considĂšre comme trop indiscrĂšte. Il lui explique son point de vue en dĂ©clarant : « Si je veux devenir sĂ©nateur avant de fĂȘter mes trente ans, il me faut une partenaire convenable. Pour cela, j’ai besoin d’une Jackie, et non d’une Marilyn. »
  • Dans la mini sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Les Kennedy (The Kennedys) diffusĂ©e en sur France 2 (chaĂźne de la TV publique française), Katie Holmes interprĂšte Jackie Kennedy. Ce film raconte une partie de la vie des Kennedy.

Au cinéma et à la télévision

Au théùtre

  • Jackie-O, un opĂ©ra par Michael Daugherty — Houston Opera Studio Ă  Houston, Texas, [61]
  • Cirque Jacqueline par Andrea Reese — Triad Theater Ă  New York, New York[62]
  • Jackie, An American Life (Jackie, une vie amĂ©ricaine) par Gip Hoppe — Wilber Theatre Ă  Boston, Massachusetts[63]
  • Jackie Undressed (Jackie sans vĂȘtements) par Andree Stolte — Eagles Dare Theater Ă  New York, [64]
  • The Secret Letters of Jackie & Marilyn (Les lettres secrĂštes de Jackie & Marilyn) par Mark Hampton et Michael Sharp — O'Reilly Theatre Ă  Pittsburgh, Pennsylvanie[65]
  • The First Lady (La premiĂšre dame) par Herman van Veen et Lori Spee[66]

En littérature

Dans le roman Galápagos de Kurt Vonnegut, ce dernier identifie, lors d’une croisiùre, l’un des passagers comme Jacqueline Kennedy-Onassis.

En musique

Carly Simon composa pour Jacqueline Kennedy-Onassis la chanson Touched by the Sun, qui fait partie de son album Letters Never Sent, publié en 1994. Simon fut une amie de Jacqueline Kennedy-Onassis.

À part cela, plusieurs chansons du genre pop ont Ă©tĂ© dĂ©diĂ©es Ă  Jacqueline Kennedy.

ƒuvre

  • Jacqueline et Lee Bouvier, One Special Summer, B&T, publiĂ© en 1974 — rĂ©cit du voyage en Europe de Jacqueline Kennedy et Lee Radziwill en 1951

Notes et références

Notes

  1. Son prénom « Jacqueline » étant souvent abrégé en « Jackie », elle a acquis sa notoriété sous l'appellation « Jackie Kennedy ».
  2. Ce second mariage lui a ainsi valu le nouveau surnom de « Jackie O. ».

Références

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Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Bases de données et notices

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