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USS John F. Kennedy (CV-67)

L’USS John F. Kennedy (CV-67) est un porte-avions de l'US Navy. Il devait être le quatrième porte-avions de la classe Kitty Hawk, mais a subi tellement de modifications (propulsion nucléaire à l'origine, pont plus court, puis retour à la propulsion classique, changement de cheminée) qu'il forme une classe à lui seul. Il fut le dernier porte-avions à propulsion classique à avoir été construit pour l'US Navy[1].

USS John F. Kennedy
illustration de USS John F. Kennedy (CV-67)
USS John F. Kennedy (CV-67) Ă  la base navale de Mayport le 11 novembre 2003.

Type Porte-avions
Classe Classe Kitty Hawk
Histoire
A servi dans Pavillon de l'United States Navy United States Navy
Chantier naval Newport News Shipbuilding
Commandé
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut retiré du service actif le
Caractéristiques techniques
Longueur total : 321 m
ligne de flottaison: 300 m
Maître-bau total : 77 m
ligne de flottaison: 40 m
DĂ©placement 82 655 tonnes Ă  pleine charge
Propulsion 8 turbines, 4 hélices
Puissance 280 000 ch (210 MW)
Vitesse 34 nœuds (63 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 2 lanceurs 8 tubes RIM-7 Sparrow, 2 Phalanx CIWS de 20mm, 2 lanceurs RIM-16 Ram
AĂ©ronefs 80
Carrière
Pavillon États-Unis
Indicatif CV-67

Historique

À l'origine l'USS John F. Kennedy devait être propulsé par quatre réacteurs nucléaires Westinghouse A3W pour devenir le second porte-avions nucléaire au monde après le USS Enterprise (CVN-65), mais pour des questions de réduction de budget, une propulsion classique fut retenue, entrainant une profonde modification de la coque et le rajout d'une cheminée.

Il fut baptisé le par Jacqueline Kennedy et sa fille de neuf ans, Caroline à Newport News, Virginie et entra en service le rejoignant la Sixième flotte des États-Unis en mer Méditerranée en .

Les armes nucléaires qu'emportait le navire pour son groupe aérien ont été débarquées en [2].

Il fut retiré du service le et stationne depuis le au Naval Inactive Ship Maintenance Facility de Philadelphie.

En 2021, l'US Navy vend le porte-avion pour un centime à la société International Shipbreaking Limited (ISL), une entreprise de démolition de navires[3].

Un second porte-avions portant ce nom, l’USS John F. Kennedy (CVN-79) est en construction depuis 2011.

L'accident du Kennedy

Le , un F-14 Tomcat, à la suite d’un problème de catapulte, tombe du pont du John F. Kennedy, avec ses missiles AIM-54 Phoenix dans les eaux internationales, au large de l’Écosse. Une course navale (surface et sous-marine) s’engage alors entre les marines soviétiques et américaines afin de récupérer non seulement l’avion (à cause de son système d’arme) mais aussi des missiles. Les deux membres d’équipages s’éjectèrent à la dernière seconde et atterrirent sur le pont d’envol, blessés mais vivants[4]. Plus tard le même jour, l’USS Bordelon (en) (DD881), connaît des difficultés de navigation pendant le ravitaillement et entre en collision avec le John F Kennedy. Six marins sont blessés, l’USS John F. Kennedy poursuit sa mission tandis que l’USS Bordelon doit rentrer à Plymouth, Grande-Bretagne pour réparation[5].

Opérations

Le USS John F. Kennedy dans la culture populaire

Dans le film 2012, le porte-avions percute la Maison-Blanche et la détruit entièrement, pendant le tsunami qui atteint la côte Est des États-Unis.

Le JFK figure très largement en bande-dessinée dans le triptique des "Aventures de Buck Danny", "Alerte Nucléaire" (Mission Apocalypse, Les Pilotes de l'Enfer et Le Feu du Ciel).

Références

  1. « Uss john f. kennedy (cv 67) », sur navysite.de (consulté le ).
  2. (en) Hans M. Kristensen (en), « Declassified: US Nuclear Weapons At Sea », (consultĂ© le ).
  3. businessinsider.fr
  4. Populars Mechanics, June 1977, Volume 147, Numéro 6
  5. USS John F. Kennedy (CV-67), sur Navisite.de
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