Avenue Mozart
Lâavenue Mozart est une avenue du 16e arrondissement de Paris.
![]() 16e arrt Avenue Mozart
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Auteuil Muette |
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Début | 1-11, chaussée de la Muette | ||
Fin | 110, rue Jean-de-La-Fontaine 24, rue Pierre-Guérin |
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Morphologie | |||
Longueur | 1 180 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Création | 29 mai 1867 | ||
DĂ©nomination | 17 janvier 1911 | ||
Ancien nom | Rue Mozart | ||
GĂ©ocodification | |||
Ville de Paris | 6566 | ||
DGI | 6626 | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Situation et accĂšs
Elle commence chaussée de la Muette (nos 1-11) et finit au croisement de la rue La Fontaine (no 110) et de la rue Pierre-Guérin (no 24)[1].
Cette rue commerçante et animée, bordée de platanes sur ses deux cÎtés, abrite un commissariat et de nombreuses boutiques.
L'avenue Mozart est à sens unique de la rue Poussin vers la Muette. Il ne faut pas la confondre avec deux impasses auxquelles elle permet d'accéder, leur ayant donné leur nom : le square Mozart et la villa Mozart.
- AccĂšs
L'avenue est desservie par :
- les stations Jasmin, Ranelagh et La Muette de la ligne 9 du métro de Paris ;
- les lignes 22 et 52 du réseau de bus RATP. La gare de Boulainvilliers de la ligne C est également proche de l'avenue.
- VĂ©lib'
Il y a une station VĂ©lib'[2] de 49 points d'attaches au no 79.
- Autolib'
Il y a trois stations Autolib'[3] sur toute l'avenue :
- deux de quatre places aux nos 2 et 101 ;
- une de cinq places au no 68.
Aucune de ces stations n'a de borne d'abonnement.
Origine du nom

Elle porte le nom du compositeur Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)[1].
Historique
Cette voie est ouverte, sous le nom de « rue Mozart » par un dĂ©cret du 2 mars 1867. Lors de son percement est dĂ©truite l'ancienne maison Pastouret de la rue Bois-Le-Vent, oĂč fut arrĂȘtĂ© le poĂšte AndrĂ© ChĂ©nier en 1794[1].
La partie comprise entre la chaussĂ©e de la Muette et la rue Bois-Le-Vent n'a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©e quâen 1896[4]. L'avenue mesure 1 180 mĂštres de longueur pour une largeur de 20 mĂštres.
Bùtiments remarquables et lieux de mémoire





En se dĂ©plaçant de la chaussĂ©e de la Muette jusquâĂ la rue Jean-de-La-Fontaine, on peut observer les bĂątiments remarquables suivants :
- Nos 1-5 : immeuble de rapport construit en 1907-1908 par Maurice du Bois dâAuberville.
- no 15 : Jean-Pierre Rampal (1922-2000), flûtiste, vécut au no 15. Une plaque commémorative lui rend hommage ;
- no 21 : André Fontainas (1865-1948), poÚte, vécut au no 21, de 1915 à sa mort[5] ;
- no 22 : la productrice et animatrice de tĂ©lĂ©vision Ăve RuggiĂ©ri a vĂ©cu 30 ans Ă ce numĂ©ro[6] ;
- nos 28-28 bis : square Mozart, voie privée ;
- no 35 : librairie J. Audé, fondée en 1936. Son libraire Nicolas Lefort a plusieurs fois participé à l'émission télévisée Télématin afin de partager ses découvertes littéraires[7] ;
- no 35 : à ce niveau se trouvait autrefois l'impasse Pajou ; cette voie a depuis été lotie[1] ;
- no 51 : ambassade des Seychelles en France ;
- no 56 : Francis de Miomandre (1880-1959), écrivain, a habité ici. Une plaque lui rend hommage ;
- no 58 : dans la septiĂšme Ă©dition de son Dictionnaire historique des rues de Paris, l'historien de Paris Jacques Hillairet indique qu'Ă cet emplacement se trouve l'Ăcole d'apprentissage de la RATP, elle-mĂȘme remplaçant un ancien dĂ©pĂŽt de la Compagnie gĂ©nĂ©rale des omnibus. Le site Ă©tait alors « contigu Ă l'Ă©tablissement des sources d'eaux minĂ©rales de la rue de la Cure »[1]. Le site a Ă©tĂ© complĂ©ment remodelĂ© depuis, autour de l'actuelle place du PrĂ©fet-Claude-Ărignac ;
- no 62 : commissariat central du 16e arrondissement[8] ;
- Plaque devant le commissariat.
- Plaque au no 15.
- Plaque au no 56.
- Plaque au no 72.
- Plaque au no 78.
- Plaques au no 78.
- Plaque au no 78.
- no 66 : ancien hĂŽtel particulier en briques rouges de style Renaissance. On y trouvait, au dĂ©but du XXe siĂšcle, la lĂ©gation du Salvador[9]. Lâornithologue Louis Magaud d'Aubusson (1847-1917), pĂšre fondateur de la Ligue pour la protection des oiseaux, y a vĂ©cu et y est dĂ©cĂ©dĂ©[10].
- no 72 : l'homme de presse Valentin Simond (1842-1900) a habité à cette adresse, tout comme l'homme politique Georges Mandel (1885-1944)[1] de 1909 à 1936. Une plaque apposée en 2020 sur la façade lui rend hommage.
- no 73 : Paul Robain (1875-1950), avocat poitevin catholique et militant de l'Action française, est domicilié à cette adresse, selon son dossier militaire, en 1911.
- nos 76-78 : immeubles construits par l'architecte Jean-Marie Boussard (1896), inscrits sur la liste des bùtiments bénéficiant du label Protections Ville de Paris[11]. Des plaques commémoratives rendent hommage à :
- Jackie Kennedy (1929-1994), alors Jacqueline Bouvier, Ă©tudiante Ă la Sorbonne, y sĂ©journa entre septembre 1949 et juin 1950, oĂč elle logeait, avec deux amies, chez la comtesse Robert de Renty, rĂ©sistante dont le mari Ă©tait mort en dĂ©portation. Elle dĂ©clara plus tard que cette annĂ©e avait Ă©tĂ© la pĂ©riode la plus heureuse et la plus insouciante de sa vie[12] ;
- André Lanskoy (1902-1976), peintre d'origine russe, y habita aprÚs-guerre et il établit son atelier ;
- Guennadi Rojdestvenski (1931-2018), chef d'orchestre russe, y vécut ses derniÚres années ;
- Pierre-Louis Bourgoin (1907-1970), officier et homme politique, compagnon de la Libération[13], y vécut de 1944 à 1968.
- no 101 : librairie Lavocat, fondée en 1920 par Mlle Lavocat et reprise en 1990 par Frédéric Airy[7] ;
- no 114 : selon son dossier militaire, l'avocat et militant de l'Action Française Paul Robain (1875-1950) réside à cette adresse en 1923.
- no 120 : immeuble Houyvet[14] - [15] avec son entrée au 2, villa Flore, construit en 1927 pour l'industriel Michel Houyvet par Hector Guimard, inscrit sur la liste des Protections patrimoniales de la Ville de Paris[16] ;
- no 122 : hÎtel Guimard ; hÎtel particulier construit par l'architecte Hector Guimard, le représentant majeur de l'Art nouveau en France[15], qui y vécut de 1913 à 1930.
- no 123 : l'historien Louis Madelin (1871-1956) y a vécu[1].
Lâavenue Mozart dans la culture
Chanson
- Boris Vian Ă©voque lâavenue dans sa chanson Le FĂȘtard :
« Ăcoutez lâhistoire affreuse
Lâaventure douloureuse
Dâun fĂȘtard
Qui chaque soir
Rentrait tard
Dans son appartement de lâavenue Mozart »
Jeu de société
Lâavenue Mozart figure dans le jeu de sociĂ©tĂ© Monopoly.
Littérature
- Avenue Mozart est un roman de Silvain Reiner (1921-2002), paru en 1984.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Ăditions de Minuit, septiĂšme Ă©dition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Avenue Mozart », p. 169.
- « Trouver une station », Mairie de Paris, .
- « Carte des stations », Autolib', .
- « Avenue Mozart », www.v2asp.paris.fr.
- Plaque commémorative apposée sur l'immeuble.
- Ăve RuggiĂ©ri, Dictionnaire amoureux de Mozart, Plon, 2017.
- « Nos belles librairies », Paris 16 Le Mag, magazine d'information de la mairie du 16e arrondissement, n°8, septembre 2021, p. 22-23.
- Gérard Gachet, « Du nouveau pour porter plainte », Paris 16 Le Mag, magazine d'information de la mairie du 16e arrondissement, n°5, avril 2021, p. 33.
- « Legaciones y Oficinas de Pasaportes », La Semaine à Paris, 21 novembre 1924, sur Gallica.
- Actes de décÚs, 1917, Archives départementales de Paris, 16D 113.
- « Immeubles de rapport construits par l'architecte Jean-Marie Boussard en pierre et brique vernissée bleu pùle, semblables et presque contemporains (1896) de ceux de la rue Ribera. On remarque également le traitement intéressant des deux pans coupés. »
- « The high point of my life, my happiest and most carefree year », extrait de The Kennedy Wives: Triumph and Tragedy in America's Most Public Family, Amber Hunt et David Batcher, 2014.
- Alain Dautriat, Sur les murs de Paris. Guide des plaques commĂ©moratives, Ăditions L'Inventaire, 1999 (ISBN 2910490203 et 9782910490201).
- L'Ćuvre bĂąti, Le Cercle Guimard.
- Ădouard Launet, « Les cartes postales d'Hector Guimard », sur LibĂ©ration, (consultĂ© le ).
- Protections patrimoniales - PLU de la ville de Paris.