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Rue de la Cure

La rue de la Cure est une voie publique du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Rue de la Cure
Voir la photo.
Vue de la rue depuis l'avenue Mozart.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Auteuil
DĂ©but 64, avenue Mozart
Fin 2, rue de l'Yvette
Morphologie
Longueur 118 m
Largeur m
Historique
Création Avant 1863
DĂ©nomination Avant 1863
GĂ©ocodification
Ville de Paris 2488
DGI 2491
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de la Cure
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue de la Cure
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Situation et accès

Cette rue, large de 6 mètres et longue de 118 mètres, commence avenue Mozart, au no 64 Ă  son dĂ©but, et termine Ă  la rue de l'Yvette, au no 2[1]. C'est une rue essentiellement rĂ©sidentielle qui ne comporte aucun commerce. Les plus proches sont situĂ©s avenue Mozart. Elle comprend 20 numĂ©ros. Elle est en sens unique de son dĂ©but Ă  sa fin et ne comprend aucune place de stationnement.

La rue est desservie au plus proche,avenue Mozart, par :

Origine du nom

Elle est nommée d'après d'une source ferrugineuse d'Auteuil, jugée curative.

L'historien de Paris Jacques Hillairet estime pour sa part que la voie doit son nom au fait qu'un terrain proche appartenait autrefois Ă  la cure de l'Ă©glise d'Auteuil[1].

Historique

Cette voie de l'ancienne commune d'Auteuil est classée dans la voirie parisienne par un décret du .

Elle commençait autrefois rue de l'Assomption ; une première rectification a lieu en 1877[1].

Un tronçon est supprimé par décret du et un autre prend le nom de « rue Jasmin » par arrêté préfectoral du [2], alors que la voie finissait jusque-là rue Raffet[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Deux sources d'eau jaillissaient rue de la Cure :

  • La plus ancienne se trouvait en haut de l'ancienne rue de la Cure, sur le tronçon actuellement dĂ©volu Ă  la rue Jasmin. Les eaux d'Auteuil, « trois filets d'eau froide », sont dĂ©couvertes en 1628. Le mĂ©decin de la Cour Pierre Habert d'Orgemont les prescrit pour soigner l'anĂ©mie et le foie. En 1720, une commission mĂ©dicale les note ferrugineuses, « vitrioliques » et sulfureuses. Elles sont cependant moins cĂ©lèbres que les eaux de Passy. Des travaux de canalisation menĂ©s en 1796 permettent de conduire la source, dĂ©jĂ  accessible depuis un rĂ©servoir sur le premier site, jusqu'Ă  un second au niveau de l'actuel croisement de la rue d'Auteuil et de la rue Donizetti, oĂą est amĂ©nagĂ©e une fontaine. Son dĂ©bit de 50 mÂł / jour est rĂ©parti aux deux tiers pour la commune d'Auteuil, le reste Ă©tant dĂ©volu Ă  la propriĂ©tĂ© Boufflers. Mais le dĂ©bit diminue, si bien que la conduite finit par ĂŞtre branchĂ©e sur l'eau de la Vanne[1].
  • Entre le no 2 et le no 6, c'est-Ă -dire Ă  la jonction avec l'avenue Mozart, jaillissait une autre source qui fut exploitĂ©e au XIXe siècle[3]. Elle est dĂ©couverte en 1842 par l'archĂ©ologue Jules Quicherat et « proclamĂ©e souveraine pour Ă©veiller l'appĂ©tit, guĂ©rir la chlorose et activer les fonctions digestives ». Deux litres en sortent par minute. En 1858, un chalet est construit dans un jardin situĂ© Ă  cĂ´tĂ© de la source, oĂą de nombreux buveurs viennent se dĂ©saltĂ©rer. 140 000 bouteilles sont vendues par an et des pastilles sont fabriquĂ©es. Elle fonctionne jusqu'en 1894 puis la construction du mĂ©tro entraĂ®ne sa disparition[1].
  • No 20 : bâtiment construit en 1890, ayant eu pour donneur d’ordre un nommĂ© Schlumberger[4] ; un chimiste portant ce nom, Ernest Schlumberger, y a vĂ©cu et y est mort le 20 dĂ©cembre 1938[5].
  • No 13.
    No 13.
  • No 20.
    No 20.

Références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue de la Cure », p. 405.
    Sur la page précédente figure une illustration des « eaux d'Auteuil vers 1850 ».
  2. « Rue de la Cure », sur www.v2asp.paris.fr, Mairie de Paris, .
  3. Maurice Barrois, Le Paris sous Paris, Hachette, 1964, p. 73.
  4. Paris 1876-1939 : les permis de construire, Archives départementales de Paris.
  5. Recueil des actes administratifs de la préfecture du département de la Seine, Paris, 1939, sur gallica.bnf.fr.

Annexes

Articles connexes

Lien externe

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