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Rue Raffet

La rue Raffet est une voie publique du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Rue Raffet
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La rue Raffet.
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Situation
Arrondissement 16e
Quartier Auteuil
DĂ©but 34, rue de la Source
Fin 51, boulevard Suchet
Morphologie
Longueur 407 m
Largeur 12 m
Historique
Création Avant 1857
DĂ©nomination 1864
Ancien nom Chemin des Fontis
Sentier des Fontis
Rue des Fontis
Sentier de la Fontaine
GĂ©ocodification
Ville de Paris 8015
DGI 7998
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
rue Raffet
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
rue Raffet
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Situation et accès

Cette rue, large de 12 mètres et longue de 407 mètres, donne sur six voies :

La rue comprend un pont entre le boulevard de Montmorency et le boulevard Suchet. La rue est en sens unique de la rue du Docteur-Blanche à la rue de la Source et en double sens entre la rue du Docteur-Blanche et le boulevard Suchet. Elle franchit, par un pont en béton armé, le pont de la rue Raffet, l'ancienne ligne de Petite Ceinture aujourd'hui transformée en une promenade.

  • Vue du pont depuis la Petite Ceinture 16e.
    Vue du pont depuis la Petite Ceinture 16e.
  • Le pont en 2014, avec l'ancienne ligne de Petite Ceinture en contrebas.
    Le pont en 2014, avec l'ancienne ligne de Petite Ceinture en contrebas.
  • Ă€ son extrĂ©mitĂ© nord-ouest, la rue franchit l'ancienne voie de chemin de fer.
    À son extrémité nord-ouest, la rue franchit l'ancienne voie de chemin de fer.
  • No 13 : entrĂ©e de l'impasse Raffet.
    No 13 : entrée de l'impasse Raffet.


La rue est desservie au plus proche, avenue Mozart, par la ligne 9 du métro de Paris à la station Jasmin et par les lignes 32 et PC1 du réseau de bus RATP à l'arrêt Raffet. Une station Vélib' de 39 points d'attaches est disponible au no 52[1].

Origine du nom

Portrait d’Auguste Raffet.

Elle doit son nom au peintre et lithographe Denis Auguste Marie Raffet (1804-1860).

Historique

La rue fut ouverte en deux parties :

Le 16 juillet 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 39 rue Raffet[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Le cĂ´tĂ© impair de la rue Raffet marque la limite de la villa Montmorency.
  • Nos 6-12 : immeubles de logements construits en 1962 par l'architecte Jean Ginsberg.
  • No 14 : l'Ă©crivain russe Eugène Zamiatine y est mort le .
  • No 20 : une annexe du lycĂ©e d'État Jean-Zay.
  • No 19 : le jeune rĂ©alisateur Jean GrĂ©millon y habite en 1925. L’écrivain Yvan Goll et sa femme Claire ont vĂ©cu Ă  cette adresse de 1927 Ă  1935[3]. En 1934, Goll commença Ă  s'autopublier en crĂ©ant Ă  son domicile les Ă©ditions PoĂ©sie & Cie, d'oĂą, Ă  cette adresse, Chansons malaises en 1935 (imprimĂ© en 1934). BrassaĂŻ (1899-1984) y a photographiĂ© surtout Claire. En 1935, au-dessus? des Goll, Germain Dorel installe son bureau pour la construction de l'immeuble du 31, qui sera terminĂ© en 1936. Il dort Ă  cĂ´tĂ© au 27, rue Jasmin.
  • No 26 : Ă©difice des annĂ©es 1920 avec, Ă  l'arrière, un jardin abritant des pins centenaires. Ancien centre culturel de l'ambassade du Portugal, l'Institut Camões[4] transformĂ© en maison d'hĂ´tes en 2014[5].
  • No 27: immeuble non numĂ©rotĂ© de deux Ă©tages en brique, signĂ© (cartouche), mais non datĂ©, d'Henri Preslier (1878-1934). 1912 ? De 1924 Ă  1930, Preslier et Dorel s'associeront pour bâtir au moins sept immeubles Ă  Paris. Chronologiquement, 8 bis, rue de la Terrasse et 6, rue Eugène-Delacroix en 1924, square La Fontaine en 1926, 3, rue Decamps en 1928, qui n'a pas d'entrĂ©e mais un commerce, et qui est l'arrière du 22, rue des Sablons (1929), 47, rue Jean-de-La-Fontaine ainsi qu'au carrefour des 62 rue Lauriston et 17 rue Copernic en 1930. Ont-ils construit ensemble dès 1923 ?
  • No 31 : bel ensemble en forme de H de style Art dĂ©co construit en 1935 par l’architecte Germain Dorel[6] (discrète inscription Ă  droite) pour la Compagnie parisienne immobilière (qui siège au 29, rue de Londres), Ă  la place d'un pavillon de deux Ă©tages. Dans La poursuite du vent (1976)[7], Claire Goll raconte que son nouvel amant (il s'agit de Dorel (1889-1970), qui n'est pas citĂ©) lui amĂ©nagea un duplex qui, reliant le septième et le huitième Ă©tage, s'achevait sur un jardin suspendu[8]. Vraisemblablement Ă  l'escalier 2, sur les 5, qui, Ă  l'Ă©poque, a vue sur le bois de Boulogne. Les appartements, en pierre de taille pour les quatre premiers Ă©tages, sont bien conçus au point de vue sanitaire. Les salles d'eau ont une fenĂŞtre. Il existe une brochure publicitaire. Dans la partie gauche (escalier 1), une grande terrasse se trouve au huitième Ă©tage.

Notes et références

  1. « Trouver une station », Mairie de Paris, .
  2. Excelsior du jeudi : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute, p. 5.
  3. « Yvan et Claire Goll. Résidences en France », Catalogue collectif de France.
  4. « Institut Camões en France », portugalvivo.com, consulté le 18 mars 2020.
  5. « Escapades parisiennes », Paris 16 Le Mag, magazine d'information de la mairie du 16e arrondissement, n°7, juin 2021, p. 16-17.
  6. « 31, rue Raffet », sur pss-archi.eu.
  7. P. 197-198.
  8. Une photo de 1935 de ce duplex où elle vivait seule (Dorel vivant avec sa famille à Saint-Germain-en-Laye) se trouve page 216 du catalogue Claire Goll, Saint-Dié, 2012. Deux autres clichés du même photographe, du studio Chevojon, se trouvent page 221.

Annexes

Articles connexes

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