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Rue Decamps

La rue Decamps est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Rue Decamps
Voir la photo.
Rue Decamps vue de l'avenue Georges-Mandel.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Muette
DĂ©but 5, place de Mexico
Fin 110, rue de la Tour et 66, rue de la Pompe
Morphologie
Longueur 550 m
Largeur 10 m
Historique
Création Avant 1730
DĂ©nomination 1864
Ancien nom Rue de Versailles
Rue de la Croix
GĂ©ocodification
Ville de Paris 2640
DGI 2632
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Decamps
GĂ©olocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Rue Decamps
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Situation et accès

Longue de 550 mètres, la rue commence 5, place de Mexico et se termine 110, rue de la Tour et 66, rue de la Pompe. Elle croise l'avenue Georges-Mandel.

Le quartier est desservi par la ligne (M) (9) aux stations Rue de la Pompe et Trocadéro.

Origine du nom

Alexandre-Gabriel Decamps.

Elle est nommée en l'honneur du peintre, aquarelliste, dessinateur et graveur français Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860).

Historique

Il s'agit d'une voie de l'ancienne commune de Passy. Avec l'actuelle rue Eugène-Delacroix, la partie de la rue Decamps situĂ©e entre l'avenue Georges-Mandel et le rond-point de Longchamp (devenue place de Mexico), elle porte en 1730 le nom de « chemin de Versailles Â» et traverse la plaine de Passy. Elle porte ensuite le nom de « chemin de la Croix Â», Ă  cause d'une croix qui se trouve alors Ă  l'angle avec la rue de la Tour mais qui est dĂ©truite pendant la RĂ©volution française. En 1825, elle prend le nom de « rue du Chemin-de-la-Croix Â» puis « rue de la Croix Â». En 1838, on la fait se terminer rue de la Pompe (de nos jours la partie sud de la rue Decamps). En 1868, la partie comprise entre la rue de la Pompe et le rond-point de Longchamp prend le nom de « rue Decamps » et la partie sud le nom du peintre Eugène Delacroix[1].

En 1979, dans la nuit du 26 au , des cocktails Molotov sont lancés contre deux véhicules diplomatiques soviétiques garés dans la rue et les détruisent. L'attentat est attribué à un mouvement nationaliste ukrainien[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Les frères Igor et Grichka Bogdanoff (1949-2021 et 2022), animateurs de tĂ©lĂ©vision, producteurs et essayistes, ont habitĂ© dans la rue, près de la mairie de l’arrondissement, dans un bel appartement situĂ© en rez-de-chaussĂ©e, dotĂ© d’une petite pelouse[3].
  • La rue borde le lycĂ©e Janson-de-Sailly.
  • No 2 : l'aviateur Maurice de Seynes (1914-1944) vĂ©cut dans cet immeuble. Une plaque lui rend hommage.
  • No 2 : Charles Gide (1847-1932), thĂ©oricien de l'Ă©conomie sociale et oncle d'AndrĂ© Gide, est dĂ©cĂ©dĂ© ici le [4].
  • No 2 : Gustave Worms (1836-1910), acteur et sociĂ©taire de la ComĂ©die-Française, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  cet endroit le [5].
  • No 5 : immeuble d’influence nĂ©o-gothique, abritant des ateliers d’artistes[6].
  • No 10 : le journaliste, essayiste et historien Philippe Ariès (1914-1984) habite Ă  cette adresse du dĂ©but des annĂ©es 1920 Ă  1949[7].
  • No 16 : rue Herran, voie privĂ©e.
  • No 37 : Alimardan bey Toptchibachi, prĂ©sident du parlement de la RĂ©publique dĂ©mocratique d'AzerbaĂŻdjan (1918-1920), vivait ici en 1920. Une plaque lui rend hommage.
  • No 43 : hĂ´tel particulier de deux Ă©tages en pierre, gothisant partiel, construit par l’architecte Louis Salvan de 1881 Ă  1882[6]. SignĂ©, non datĂ©. Actuellement, Ă©cole privĂ©e (Cours Hattemer).
  • No 45 : Marc BonnehĂ©e (1828-1886), baryton et professeur au Conservatoire de musique, est dĂ©cĂ©dĂ© dans cet immeuble le [8] - [9].

Bâtiment détruit

  • No 10 : le zouave Jacob reçoit ses patients Ă  cette adresse de 1868 Ă  1870[10].

Notes et références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième Ă©dition, 1963, tome 1, « Rue Eugène-Delacroix Â» (« A-K »), p. 487.
  2. « Trois attentats contre des véhicules diplomatiques soviétiques », Le Monde, 28 novembre 1979.
  3. Maud Guillaumin, Les Bogdanoff, 2022.
  4. Acte Ă©tat-civil no 513, Paris 16e.
  5. Acte Ă©tat-civil no 1618, Paris 16e.
  6. Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 370 à 432.
  7. Guillaume Gros, Philippe Ariès. Un traditionaliste non-conformiste, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », Villeneuve-d'Ascq, 2008, 346 p. (ISBN 978-2-7574-0041-8).
  8. « Obsèques de Marc Bonnehée », Le Figaro 1er mars 1886, p. 3, 3e colonne.
  9. Acte Ă©tat-civil no 204, Paris 16e.
  10. J.-J. Lefre et P. Berche, « Le zouave Jacob ou la thaumaturgie par le magnétisme », Annales médico-psychologiques, no 169,‎ (DOI 10.1016/j.amp.2011.08.001).

Voir aussi

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