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Rue de la Pompe (métro de Paris)

Rue de la Pompe est une station de la ligne 9 du métro de Paris, située dans le 16e arrondissement de Paris.

Rue de la Pompe
Avenue Georges-Mandel
Quai en direction de Mairie de Montreuil,en février 2012.
Quai en direction de Mairie de Montreuil,
en .
Localisation
Pays France
Ville Paris
Arrondissement 16e
Coordonnées
géographiques
48° 51′ 50″ nord, 2° 16′ 45″ est
Caractéristiques
Position par
rapport au sol
Souterraine
Voies 2
Quais 2
Nombre d'accès 1
Accessibilité Non
Zone 1 (tarification ĂŽle-de-France)
Transit annuel 2 449 458 (2021)
Historique
Mise en service
Gestion et exploitation
Propriétaire RATP
Exploitant RATP
Code(s) de la station 1713
Ligne(s) (M) (9)
Correspondances
Bus (BUS) RATP 52 63
RER (RER) (C) (Avenue Henri-Martin,
Ă  distance)
(9)

Situation

La station est implantée sous l'avenue Georges-Mandel, à l'est de l'intersection avec la rue de la Pompe. Orientée selon un axe est-ouest, elle s'intercale entre les stations La Muette et Trocadéro.

Histoire

La station est ouverte le avec la mise en service du premier tronçon de la ligne 9 entre Trocadéro et Exelmans.

Elle doit sa dénomination à sa proximité avec la rue de la Pompe, laquelle correspond à une ancienne voie du village de Passy qui figurait sur les archives de 1730 en tant que chemin longeant les murs du château de la Muette. Il aboutissait à une des portes de l’enclos ceinturant le bois de Boulogne. Nommé le Vieux-Chemin, il fut transformé à la fin du XVIIIe siècle en rue et prit le nom de la pompe qui fournissait l'eau à ce même château de la Muette.

Le , le résistant Joseph Gastaldo et son adjoint Jean-Louis Théobald sont arrêtés par la Gestapo au métro Rue de la Pompe[1] où ils avaient rendez-vous avec Charles Delestraint, arrêté à la station voisine La Muette. Tous sont incarcérés à Fresnes avant d'être déportés l'année suivante.

La station porte comme sous-titre Avenue Georges Mandel du fait de son implantation sous ladite avenue, laquelle rend hommage à Georges Mandel (1885-1944), homme politique français assassiné le par la Gestapo et la Milice française.

Dans le cadre du programme « Renouveau du métro » de la RATP, les couloirs de la station et l'éclairage des quais ont été rénovés le [2].

En 2019, 3 004 505 voyageurs sont entrĂ©s Ă  cette station ce qui la place Ă  la 173e position des stations de mĂ©tro pour sa frĂ©quentation sur 302[3] - [4].

En 2020, avec la crise du Covid-19, 1 700 312 voyageurs sont entrĂ©s dans cette station, ce qui la place Ă  la 147e position des stations de mĂ©tro pour sa frĂ©quentation[5].

En 2021, la frĂ©quentation remonte progressivement, avec 2 449 458 voyageurs qui sont entrĂ©s dans cette station ce qui la place Ă  la 138e position des stations de mĂ©tro pour sa frĂ©quentation[6].

Services aux voyageurs

Accès

Sortie avenue Georges-Mandel.

La station dispose d'un unique accès intitulé « Allée Maria-Callas », constitué de deux escaliers fixes établis dos-à-dos au droit du no 56 de l'avenue Georges-Mandel. Chacun est agrémenté d'une balustrade de type Dervaux et celui débouchant le plus près de l'angle avec la rue de la Pompe est orné d'un candélabre Val d'Osne.

Au milieu du quai (côté direction Pont de Sèvres) se trouve un petit couloir secondaire uniquement empruntable pour la sortie, au moyen d'un escalator. Il débouche aussi avenue Georges-Mandel, en retrait de l'accès principal.

Quais

Rue de la Pompe est une station de configuration standard : elle possède deux quais séparés par les voies du métro et la voûte est elliptique. La décoration est du style utilisé pour la majorité des stations du métro : les bandeaux d'éclairage sont blancs et arrondis dans le style « Gaudin » du renouveau du métro des années 2000, et les carreaux en céramique blancs biseautés recouvrent les pieds-droits, la voûte et les tympans. Les cadres publicitaires sont en faïence de couleur miel et le nom de la station est également en faïence dans le style de la CMP d'origine, tandis que le sous-titre est inscrit en dessous, en police de caractères Parisine sur des plaques émaillées aux dimensions réduites. Les sièges sont de style « Motte » de couleur rouge.

Intermodalité

La station est en correspondance avec la gare de l'avenue Henri-Martin (de la ligne C du RER), situĂ©e Ă  une distance d'environ 400 mètres via l'avenue Henri-Martin. Cette correspondance est reprise sur le plan du RER C, sans distinction particulière. En revanche, elle n'apparaĂ®t pas sur les plans de la ligne 9 du mĂ©tro, la correspondance pouvant s'effectuer aux stations suivantes pour chacune des deux lignes (La Muette pour la ligne 9 et Boulainvilliers pour le RER C). Cependant, cette dernière liaison n'est pas utilisable lors des travaux d'Ă©tĂ© du RER C, la gare de Boulainvilliers Ă©tant alors inaccessible, auquel cas la première correspondance mentionnĂ©e ci-dessus par la voie publique vers la gare de l'avenue Henri-Martin est prĂ©fĂ©rable pour relier les deux lignes.

La station est également desservie par les lignes 52 et 63 du réseau de bus RATP à l'arrêt Pompe - Mairie du 16e.

À proximité

Culture

  • François-Marie Banier, Les Femmes du mĂ©tro Pompe, Gallimard, 2006.
  • C'est dans cette station (ou Ă  la station Châtelet, selon d'autres tĂ©moins) qu'est aperçu pour la dernière fois le chanteur Alain Kan le [7].

Notes et références

  1. Marcelle Appleton, « Le colonel Joseph Gastaldo », sur france-libre.net, (consulté le ). Extrait de la Revue de la France Libre, n° 90, juillet-août 1956.
  2. « SYMBIOZ - Le Renouveau du Métro », sur www.symbioz.net (consulté le )
  3. « Trafic annuel entrant (2019) », sur data.ratp.fr, (consulté le )
  4. Le nombre de 302 stations n'inclut pas la station fictive Funiculaire de Montmartre. Cette dernière est en effet considérée comme une station de métro (et deux points d'arrêts) par la RATP et rattachée statistiquement à la ligne 2, ce qui explique pourquoi la RATP annonce 303 stations et non 302 en 2019.
  5. « Trafic annuel entrant 2020 », sur data.ratp.fr, (consulté le )
  6. « Trafic annuel entrant 2021 », sur data.ratp.fr, (consulté le )
  7. Violaine Schütz, « Trésors cachés : Alain Kan », sur Brain Magazine, (consulté le ).

Voir aussi

Article connexe

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