Jack Nicholson
Jack Nicholson (/d͡ʒæk ˈnɪkəlsən/[1]), né le à Neptune (New Jersey), est un acteur, réalisateur et scénariste américain.
Nom de naissance | John Joseph Nicholson Furcillo |
---|---|
Naissance |
Neptune, New Jersey, États-Unis |
Nationalité | Américaine |
Profession |
Acteur Réalisateur Scénariste |
Films notables | voir filmographie. |
Il a joué un grand nombre de rôles principaux ou secondaires, principalement des personnages sombres d'anti-héros, de personnages odieux, d'éternels marginaux, de vagabonds sardoniques, de rebelles contre la société[2] voire de psychopathes dans de nombreux films cultes du cinéma américain, comme Easy Rider (1969), Chinatown (1974), Vol au-dessus d'un nid de coucou (1975), Shining (1980), Batman (1989), Mars Attacks! (1996), Pour le pire et pour le meilleur (1997), Les Infiltrés (2006), et du cinéma européen comme Profession : reporter (1975).
Avec douze nominations et trois récompenses, il fait partie des acteurs les plus souvent sélectionnés et récompensés aux Oscars du cinéma. En 2018, il est le seul acteur, avec Michael Caine, à avoir été nommé aux Oscars sur cinq décennies consécutives.
Biographie
Enfance
Jack Nicholson naît à Neptune dans le New Jersey[3]. Il est le fils d'une showgirl, June Frances Nicholson dite « June Nilson » (1918-1963)[4] d'origine anglaise, par sa mère, et italienne , par son père[5].
Six mois plus tôt, le [6], June avait épousé à Elkton[7] dans le Maryland, Donald Furcillo, dit Donald Rose, un acteur d'origine italienne. Bien qu'il soit déjà marié, Furcillo offre de prendre soin de l'enfant mais la mère de June insiste pour en avoir la garde et permettre ainsi à sa fille de continuer sa carrière. Le petit Jack est donc élevé par ses grands-parents, John J. Nicholson, étalagiste dans un grand magasin à Asbury Park, et Ethel May Rhoads, coiffeuse, esthéticienne et artiste amatrice à Neptune. C'est seulement en 1974 lors d'un entretien avec un journaliste de Time Magazine[8] que Nicholson apprend que ses soi-disant parents étaient en réalité ses grands-parents et que sa « sœur » était sa mère[9]. À cette date, toutes deux sont mortes, et c'est Lorraine, son autre « sœur », en réalité sa tante, qui lui confirme les propos du journaliste[10].
Il déclarera plus tard ne pas savoir qui était son père, que seules June et Ethel (mortes respectivement en 1963 et en 1970) « savaient et elles ne l'ont dit à personne »[11]. Patrick McGilligan, auteur de Jack's Life, a affirmé quant à lui qu'Eddie King, le manager de June, pouvait être le père biologique[12]. Aucun certificat de naissance n'ayant été retrouvé (juste une déclaration a posteriori faite lorsqu'il avait environ 17 ans indiquant Ethel en tant que mère), Jack Nicholson a choisi de ne pas passer de test ADN.
Débuts professionnels (années 1960)
Après des études à la Manasquan High School (en) où il est élu « clown de la classe » en 1954[13], Nicholson, à 18 ans s'achete une voiture, et traverse seul les U.S.A pour Hollywood ou il commence sa carrière d'abord comme garçon de course pour la M.G.M, puis d'acteur de second rôle, et de scénariste et producteur, travaillant entre autres pour et avec Roger Corman. Cette collaboration inclut sa première apparition dans The Cry Baby Killer (1958), où il joue un délinquant juvénile qui panique après avoir tué deux autres adolescents, La Petite Boutique des horreurs (1960), dans lequel il joue un petit rôle en tant que patient masochiste d'un dentiste, Le Corbeau et L'Halluciné (1963), dont il partage la tête d'affiche avec Sandra Knight, qu'il a épousée le avec Harry Dean Stanton comme témoin (le couple divorcera le ).
Lorsqu'il arrive pour la première fois à Hollywood, Nicholson est engagé par les studios Hanna-Barbera. Remarquant son talent d'artiste, ils offrent à Nicholson un poste d'animateur qu'il décline[14].
Alors que sa carrière d'acteur semble marquer le pas, Nicholson se résigne à passer derrière la caméra et se met à écrire des scénarios. Naissent ainsi Thunder Island de Jack Leewood (1963), Flight to Fury (1964) et L'Ouragan de la vengeance (1965) de Monte Hellman. Ami de Bert Schneider et de Bob Rafelson, ce dernier lui demande d'écrire son premier film, Head, un film sur le groupe Les Monkees (1968)[15]. Ce sera la première de leurs collaborations, Nicholson jouant par la suite dans cinq des films de Rafelson. Nicholson passe des mois au contact du groupe dont les membres l'apprécient beaucoup[16]. Il se rend sur le plateau de la série télévisée, les rencontre à leurs domiciles afin de s'inspirer de leur univers, toute l'équipe du film étant d'accord pour qu'il ne soit pas qu'une version longue de la série[16].
Même si les films qu'il écrit n'ont pas vraiment de succès, ce travail de scénariste permet à Nicholson de subsister. Il fait aussi une apparition dans deux épisodes de la sitcom The Andy Griffith Show, dans le rôle de Marvin Jenkins, en 1966 et 1967.
Route vers la célébrité (1969-1974)
En 1967, il écrit le scénario de The Trip, film psychédélique réalisé par Roger Corman et interprété par Peter Fonda et Dennis Hopper, qui remporte un grand succès en raison de son adéquation avec le mouvement hippie alors à son apogée. Fonda et Hopper lui permettent deux ans plus tard de reprendre sa carrière d'acteur en lui offrant le rôle de George Hanson, un avocat alcoolique, dans le film culte Easy Rider (1969), qui lui vaut sa première nomination aux Oscars.
Une nomination comme meilleur acteur suit l'année suivante pour son rôle dans Cinq pièces faciles (1970), nouvelle collaboration entre Nicholson et le réalisateur Bob Rafelson. Dans ce film, Nicholson incarne un pianiste de concert en rupture de ban avec sa famille. Cette même année, il apparaît dans Melinda de Vincente Minnelli, dans le rôle du demi-frère de Daisy Gamble (Barbra Streisand). Il retrouve Rafelson en 1972 pour le film The King of Marvin Gardens, mais l'œuvre a peu d'impact.
En 1972, il se voit proposer le rôle culte de Michael Corleone dans Le Parrain de Francis Ford Coppola mais refuse : bien que pressentant le succès du film, il pensait que les personnages italiens devaient être joués par des acteurs italiens[17].
En 1973, il incarne Billy « Badass » Buddusky, un soldat fort en gueule, dans la comédie dramatique La Dernière Corvée de Hal Ashby. Le film lui vaut d'être nommé aux Oscars comme meilleur acteur et aussi de remporter le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 1973.
Après La Dernière Corvée, les rôles se multiplient pour Nicholson. L'acteur apparaît dans Tommy, adaptation par Ken Russell de l'opéra-rock du groupe The Who.
Au cours de cette période, il tient également le rôle principal dans trois œuvres majeures : Chinatown de Roman Polanski et Vol au-dessus d'un nid de coucou de Miloš Forman. Le premier est un pastiche de film noir dans lequel l'acteur incarne un détective privé hâbleur enquêtant sur une affaire des plus complexes. Le second est l'adaptation d'un roman de Ken Kesey se déroulant dans un asile psychiatrique. Il y interprète un délinquant entrant en conflit avec une infirmière-chef, incarnée par Louise Fletcher.
Dans le polar poétique Profession : reporter de Michelangelo Antonioni, il joue un journaliste qui prend l'identité d'un homme mort. Le film est tourné en Afrique puis en Europe. « Magnifiquement dirigé par Antonioni, l’acteur en fait peu, tenu à distance de ses tendances au cabotinage. Parmi les grands films de la filmo Nicholson, on tient ici le chef-d’œuvre absolu[18]. » Ces films, aujourd'hui considérés comme des classiques, achèvent d'établir la réputation de Nicholson.
Icône américaine (années 1970-1990)
Non récompensé pour son rôle de détective dans Chinatown (film dont il réalisera lui-même une suite quelques années plus tard), Jack Nicholson remporte son premier Oscar du meilleur acteur grâce à son interprétation dans Vol au-dessus d'un nid de coucou[19]. Le film reçoit également les 4 autres récompenses principales de la cérémonie à savoir meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure actrice et meilleure adaptation[20].
Par la suite, Jack Nicholson tient un rôle secondaire dans Le Dernier Nabab, le dernier film que réalisera Elia Kazan et dans lequel il partage la vedette avec Robert de Niro, Tony Curtis, Robert Mitchum et Jeanne Moreau. L'acteur donne aussi la réplique à Marlon Brando dans Missouri Breaks, un western réalisé par Arthur Penn et qui est plutôt mal reçu. Il signe également une deuxième réalisation, En route vers le sud, un autre western, mais humoristique cette fois-ci. Outre d'en assurer la mise-en-scène, il y incarne un hors-la-loi contraint de se marier.
Puis, aux côtés de Shelley Duvall, il tient le rôle principal, celui de l'écrivain Jack Torrance, dans le film d'horreur fantastique Shining, adaptation par Stanley Kubrick du roman de Stephen King. Comme souvent avec Stanley Kubrick, le tournage est assez éprouvant. Bien que Jack Nicholson ne reçoive aucune nomination aux Oscars pour ce film (Shining est ignoré par l'académie et même nommé à la première cérémonie des Razzie Awards), son interprétation est considérée comme l'une des plus marquantes de sa carrière. Kubrick dira de lui : « Nicholson est sans doute le plus grand comédien d'Hollywood aujourd’hui, l’égal des plus grands acteurs de composition du passé, comme Spencer Tracy et James Cagney. »
Il reçoit en revanche l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour son interprétation de Garrett Breedlove, un astronaute à la retraite, dans Tendres Passions (1983), premier film de James L. Brooks, réalisateur venu de la télévision.
Jack Nicholson est prolifique durant les années 1980. Aux côtés de Jessica Lange, il joue le rôle principal d’une nouvelle adaptation de Le facteur sonne toujours deux fois que réalise Bob Rafelson sur un scénario de David Mamet. Il tient un rôle secondaire, celui du dramaturge Eugene O’Neill, dans l’ambitieuse fresque historique Reds de Warren Beatty. Il incarne aussi un garde frontalier dans le drame social Police frontière de Tony Richardson (1982), un truand pas très futé dans L'Honneur des Prizzi, avant-dernier film de John Huston (1985), un journaliste cavaleur dans La Brûlure de Mike Nichols (1986), le diable dans Les Sorcières d'Eastwick de George Miller (1987) et un vagabond dans Ironweed de Hector Babenco la même année. Ces rôles lui rapportent trois nominations aux Oscars (Reds, L'Honneur des Prizzi et Ironweed).
En 1989, Batman de Tim Burton, où Jack Nicholson tient le rôle du Joker, est un succès commercial international. Grâce à une participation aux recettes, Batman rapporte à l'acteur environ 60 millions de dollars. L'acteur est pressenti pour reprendre le rôle en 1999 dans le cinquième film de la franchise, Batman Triumphant, mais Warner Bros. Pictures annulera le projet.
Au début des années 1990, Nicholson présente The Two Jakes, une suite à Chinatown dans laquelle il reprend son personnage de détective privé et dont il signe également la mise-en-scène. La gestation du film est laborieuse et, à sa sortie, l'œuvre ne suscite qu'une réaction mitigée.
Nicholson est une fois de plus nommé aux Oscars pour son rôle du colonel Nathan R. Jessep dans Des hommes d'honneur (1992), un film sur un crime dans une unité de la Marine américaine. Réalisé par Rob Reiner et adaptant une pièce de théâtre d'Aaron Sorkin, qui deviendra par la suite le concepteur de la télé-série The West wing, Des hommes d'honneur contient une scène particulièrement célèbre pendant laquelle Nicholson et sa co-vedette Tom Cruise s'affrontent au cours d'un procès.
En 1998, Nicholson reçoit un troisième Oscar du meilleur acteur pour son rôle de Melvin Udall, un auteur névrosé souffrant de trouble obsessionnel compulsif, dans Pour le pire et pour le meilleur, une comédie sentimentale à nouveau signée par James L. Brooks.
Parmi les autres œuvres auxquelles Nicholson participe au cours de cette décennie, on peut noter la comédie satirique Mars Attacks!, film dans lequel il tient deux rôles et qui lui permet de renouer avec Tim Burton. Il incarne également le personnage principal du film The pledge, le troisième long-métrage signé Sean Penn.
Toutes les prestations de Nicholson n'ont cependant pas été aussi bien reçues. Il a ainsi été nommé aux Razzie Awards du pire acteur pour Man Trouble et Hoffa en 1992.
Retrait progressif (années 2000)
Dans Monsieur Schmidt (2002), Nicholson interprète un actuaire d'Omaha (Nebraska) qui s'interroge sur sa vie et sur la mort de sa femme. Son calme et son jeu tout en finesse, qui contraste avec nombre de ses rôles précédents, lui vaut une nouvelle nomination à l'Oscar du meilleur acteur. Dans la comédie potache Self Control (2003), il joue un thérapeute agressif désigné pour aider le pacifiste convaincu Adam Sandler. La même année, dans Tout peut arriver (Something's Gotta Give), il joue le rôle d'un playboy qui tombe amoureux de la mère de sa petite amie, toutes deux respectivement incarnées par Diane Keaton et Amanda Peet[21].
En 2006, Nicholson renoue avec les rôles sombres dans le drame policier Les Infiltrés (The Departed), première collaboration entre Nicholson et Martin Scorsese[22]. Le film est un remake de Infernal Affairs (2002) de Andrew Lau et Nicholson y tient le rôle de Frank Costello, un parrain sadique de la mafia irlandaise de Boston aux côtés de Matt Damon et Leonardo DiCaprio[22].
Il retrouve ensuite Rob Reiner pour la comédie dramatique Sans plus attendre (The Bucket List) qui lui permet de former un duo avec Morgan Freeman[23]. En 2010, il fait partie de la distribution de la comédie chorale Comment savoir (How Do You Know), de James L. Brooks, aux côtés de Owen Wilson, de Paul Rudd et de Reese Witherspoon[24]. Il s'agit de sa dernière apparition à l'écran.
Retraite (années 2010)
En 2013, on annonce dans la presse que Jack Nicholson est en négociation avec Tom Cruise pour jouer dans un film nommé El Presidente. L'acteur avait, dans un premier temps, refusé le rôle pour le confier à son collègue Robert Downey Jr.[25], qui le lui rendra par la suite. Par ailleurs, Tom Cruise avait annoncé tout faire pour convaincre l'acteur oscarisé de rejoindre le casting, en menaçant même d'abandonner le rôle si Nicholson ne participait pas au projet[26]. Mais il apparaît que Nicholson a juste accepté de lire le scénario du futur projet.
Il décline aussi les rôles qui lui sont proposés pour les films 42 (2013) et Le Juge (2014)[27].
En 2017, il est annoncé pour prendre le rôle-titre du remake américain du film allemand Toni Erdmann, sortant ainsi de sa retraite cinématographique[28]. Depuis, Jack Nicholson, via son agent, a démenti cette rumeur infondée.
Vie privée
Connu pour son incapacité à se fixer, Nicholson a eu cinq enfants de quatre femmes différentes :
- Jennifer Nicholson (née en 1963), avec son épouse l'actrice Sandra Knight (en) ;
- Caleb James Goddard (né en 1970), avec l'actrice Susan Anspach, sa partenaire sur Cinq pièces faciles ;
- Honey Hollman (née en 1981), avec l'actrice Winnie Hollman ;
- Lorraine Nicholson (née en 1990) et Raymond Nicholson (né en 1992), avec l'actrice Rebecca Broussard (en).
Compagnon d'Anjelica Huston pendant dix-sept ans (de 1973 à 1989), il entretient des liaisons avec de nombreuses actrices et top models (telle Lara Flynn Boyle, de trente ans sa cadette), ainsi qu'avec Margaret Trudeau[29].
Fan de l’équipe de base-ball des New York Yankees et surtout de l’équipe de basket-ball des Lakers de Los Angeles, il a assisté à tous les matchs de ces derniers se déroulant au Forum et au Staples Center pendant vingt-cinq ans (au point qu'il refuse parfois de tourner lors de certaines retransmissions[30]), allant jusqu'à descendre sur le terrain pour se disputer avec des arbitres ou des joueurs adverses[31]. Il est à ce titre ami de Magic Johnson.
Nicholson a été pendant de nombreuses années le voisin de Marlon Brando et Warren Beatty sur Mulholland Drive à Beverly Hills, ce qui a valu à la rue le surnom de « Bad Boy Drive » (litt. « Voie des mauvais garçons »). Après la mort de Brando en 2004, Nicholson a racheté son bungalow, laissé à l'abandon, pour 6,1 millions de dollars avant de le faire démolir, par respect pour la mémoire de l'acteur[32].
Il est aussi un ami proche du réalisateur Roman Polanski, qui l'a dirigé en 1974 dans Chinatown, le soutenant lors de nombreuses crises personnelles telles que la mort de son épouse, Sharon Tate, tuée par la « famille de Charles Manson » en 1969, ou sa condamnation pour viol sur une mineure, un crime qui s'est déroulé chez Nicholson à Mulholland Drive.
Filmographie
Années 1950
- 1958 : The Cry Baby Killer de Jus Addiss : Jimmy Wallace
Années 1960
- 1960 : The Wild Ride de Harvey Berman : Johnny Varron
- 1960 : Too Soon to Love de Richard Rush : Buddy
- 1960 : La Petite Boutique des horreurs (The Little Shop of Horrors) de Roger Corman : Wilbur Force
- 1960 : Studs Lonigan d'Irving Lerner : Weary Reilly
- 1962 : The Broken Land de John A. Bushelman : Will Brocious
- 1963 : Le Corbeau (The Raven) de Roger Corman : Rexford Bedlo
- 1963 : L'Halluciné (The Terror) de Roger Corman : lieutenant André Duvalier - également coréalisateur
- 1964 : Ensign Pulver de Joshua Logan : Dolan
- 1964 : Flight to Fury de Monte Hellman : Jay Whickham
- 1964 : Back Door to Hell de Monte Hellman : Burnett
- 1965 : L'Ouragan de la vengeance (Ride in the Whirlwind) de Monte Hellman : Wes
- 1967 : La Mort tragique de Leland Drum (The Shooting) de Monte Hellman : Billy Spear
- 1967 : L'Affaire Al Capone (The St. Valentine's Day Massacre) de Roger Corman : Gino (non crédité)
- 1967 : Le Retour des Anges de l'enfer (Hells Angels on Wheels) de Richard Rush : le poète
- 1968 : Psych-Out de Richard Rush : Stoney
- 1969 : Easy Rider de Dennis Hopper : George Hanson
Années 1970
- 1970 : Les Motos de la violence (The Rebel Rousers) de Martin B. Cohen : Bunny
- 1970 : Melinda (On a Clear Day You Can See Forever) de Vincente Minnelli : Tad Pringle
- 1970 : Cinq pièces faciles (Five Easy Pieces) de Bob Rafelson : Robert Eroica Dupea
- 1971 : Ce plaisir qu'on dit charnel (Carnal Knowledge) de Mike Nichols : Jonathan
- 1971 : A Safe Place d'Henry Jaglom : Mitch
- 1972 : The King of Marvin Gardens de Bob Rafelson : David Staebler
- 1973 : La Dernière Corvée (The Last Detail) de Hal Ashby : SM1 Billy « Badass » Buddusky
- 1974 : Chinatown de Roman Polanski : Jack Gittes
- 1975 : Profession : Reporter (Professione: Reporter) de Michelangelo Antonioni : David Locke
- 1975 : Tommy de Ken Russell : A. Quackson
- 1975 : La Bonne Fortune (The Fortune) de Mike Nichols : Oscar
- 1975 : Vol au-dessus d'un nid de coucou (One Flew Over the Cuckoo's Nest) de Miloš Forman : Randle Patrick McMurphy
- 1976 : Missouri Breaks (The Missouri Breaks), d'Arthur Penn : Tom Logan
- 1976 : Le Dernier Nabab (The Last Tycoon) d'Elia Kazan : Brimmer
- 1978 : En route vers le sud (Goin' South) : Henry Lloyd Moon - également réalisateur
Années 1980
- 1980 : Shining de Stanley Kubrick : Jack Torrance
- 1981 : Le facteur sonne toujours deux fois (The Postman Always Rings Twice) de Bob Rafelson : Frank Chambers
- 1981 : Reds de Warren Beatty : Eugene O'Neill
- 1982 : Police frontière (The Border) de Tony Richardson : Charlie Smith
- 1983 : Tendres Passions (Terms of Endearment) de James L. Brooks : Garrett Breedlove
- 1985 : L'Honneur des Prizzi (Prizzi's Honor) de John Huston : Charley Partanna
- 1986 : Elephant's Child de Mark Sottnick : le narrateur
- 1986 : La Brûlure (Heartburn) de Mike Nichols : Mark Forman
- 1987 : Les Sorcières d'Eastwick (The Witches of Eastwick) de George Miller : Daryl Van Horne
- 1987 : Broadcast News de James L. Brooks : Bill Rorich
- 1987 : Ironweed d'Héctor Babenco : Francis Phelan
- 1989 : Batman de Tim Burton : Jack Napier / Le Joker
Années 1990
- 1990 : The Two Jakes (The Two Jakes) : Jake Gittes - également réalisateur
- 1992 : Man Trouble de Bob Rafelson : Eugene Earl Axline alias Harry Bliss
- 1992 : Des hommes d'honneur (A Few Good Men) de Rob Reiner : Nathan R. Jessep
- 1992 : Hoffa de Danny DeVito : Jimmy Hoffa
- 1994 : Wolf de Mike Nichols : Will Randall
- 1995 : Crossing Guard (The Crossing Guard) de Sean Penn : Freddy Gale
- 1996 : Blood and Wine de Bob Rafelson : Alex
- 1996 : Étoile du soir (The Evening Star) de Robert Harling : Garrett Breedlove
- 1996 : Mars Attacks! de Tim Burton : James Dale / Art Land
- 1997 : Pour le pire et pour le meilleur (As Good as It Gets) de James L. Brooks : Melvin Udall
Années 2000
- 2001 : The Pledge de Sean Penn : Jerry Black
- 2002 : Monsieur Schmidt (About Schmidt) d'Alexander Payne : Warren R. Schmidt
- 2003 : Self Control (Anger Management) de Peter Segal : le docteur Buddy Rydell
- 2003 : Tout peut arriver (Something's Gotta Give) de Nancy Meyers : Harry Sanborn
- 2006 : Les Infiltrés (The Departed) de Martin Scorsese : Frank Costello
- 2007 : Sans plus attendre (The Bucket List) de Rob Reiner : Edward Cole
Années 2010
- 2010 : Comment savoir (How Do You Know) de James L. Brooks : Charles
Télévision
- 1960 : Bonne chance M. Lucky (Mr. Lucky), épisode Operation Fortuna : Martin
- 1960 : The Barbara Stanwyck Show, épisode The Mink Coat : Bud
- 1961 : Tales of Wells Fargo, épisode That Washburn Girl : Tom Washburn
- 1961 : Remous (Sea Hunt) épisode Round Up : John Stark.
- 1961 : Bronco, épisode The Equalizer : Bob Doolin
- 1962 : Little Amy de Sidney Lanfield : Jefferson City Coach
- 1962 : Hawaiian Eye, épisode Total Eclipse : Tony Morgan
- 1966 : Le Jeune Docteur Kildare (Dr. Kildare) : Jaime Angel (4 épisodes)
En tant que scénariste
- 1963 : Thunder Island de Jack Leewood
- 1964 : Flight to Fury de Monte Hellman
- 1965 : L'Ouragan de la vengeance de Monte Hellman
- 1967 : The Trip de Roger Corman
- 1968 : Head de Bob Rafelson
- 1971 : Drive, He Said (également réalisateur)
En tant que réalisateur
- 1963 : L'Halluciné (The Terror), coréalisé avec Roger Corman (non crédité)
- 1971 : Vas-y, fonce (Drive, He Said)
- 1978 : En route vers le Sud
- 1990 : The Two Jakes
Distinctions
Cette section récapitule les principales récompenses et nominations obtenues par Jack Nicholson. Pour une liste plus complète, consulter IMDb[33].
AFI (American Film Institute)
- 1994 : American Film Institute Life Achievement Award pour l'ensemble de sa carrière.
- 1974 : Prix d'interprétation masculine pour La Dernière Corvée (1973).
- 1970 : Nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Easy Rider (1969).
- 1971 : Nomination à l'Oscar du meilleur acteur pour Cinq pièces faciles (1970).
- 1974 : Nomination à l'Oscar du meilleur acteur pour La Dernière Corvée (1973).
- 1975 : Nomination à l'Oscar du meilleur acteur pour Chinatown (1974).
- 1976 : Oscar du meilleur acteur pour Vol au-dessus d'un nid de coucou (1975).
- 1982 : Nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Reds (1981).
- 1984 : Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Tendres Passions (1983).
- 1986 : Nomination à l'Oscar du meilleur acteur pour L'Honneur des Prizzi (1985).
- 1988 : Nomination à l'Oscar du meilleur acteur pour Ironweed (1987).
- 1993 : Nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Des hommes d'honneur (1992).
- 1998 : Oscar du meilleur acteur pour Pour le pire et pour le meilleur (1997).
- 2003 : Nomination à l'Oscar du meilleur acteur pour Monsieur Schmidt (2002).
- 1970 : Nomination au BAFTA du meilleur acteur dans un second rôle pour Easy Rider (1969).
- 1975 : BAFTA du meilleur acteur pour La Dernière Corvée (1974) et Chinatown (1974).
- 1977 : BAFTA du meilleur acteur pour Vol au-dessus d'un nid de coucou (1976).
- 1983 : BAFTA du meilleur acteur dans un second rôle pour Reds (1982).
- 1990 : Nomination au BAFTA du meilleur acteur dans un second rôle pour Batman (1989).
- 2003 : Nomination au BAFTA du meilleur acteur pour Monsieur Schmidt (2002).
- 2007 : Nomination au BAFTA du meilleur acteur dans un second rôle pour Les Infiltrés (2006).
- 1970 : Nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour Easy Rider (1969).
- 1971 : Nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour Cinq pièces faciles (1970).
- 1972 : Nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour Ce plaisir qu'on dit charnel (1971).
- 1974 : Nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour La Dernière Corvée (1973).
- 1975 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour Chinatown (1974).
- 1976 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour Vol au-dessus d'un nid de coucou (1975).
- 1982 : Nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour Reds (1981).
- 1984 : Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour Tendres Passions (1983).
- 1986 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour L'Honneur des Prizzi (1985).
- 1988 : Nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour Ironweed (1987).
- 1990 : Nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Batman (1989).
- 1993 : Nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour Hoffa (1992).
- 1993 : Nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour Des hommes d'honneur (1992).
- 1998 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Pour le pire et pour le meilleur (1997).
- 1999 : Cecil B. DeMille Award pour sa contribution exceptionnelle dans le domaine du spectacle.
- 2003 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique pour Monsieur Schmidt (2002).
- 2004 : Nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Tout peut arriver (2003).
- 2007 : Nomination au Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle pour Les Infiltrés (2006).
Autres
- 1988 : Saturn Award du meilleur acteur pour Les sorcières d'Eastwick (1987).
- 1997 : Satellite Awards du meilleur acteur dans une comédie pour Mars Attacks! (1996).
- 1998 : Screen Actors Guild Awards du meilleur acteur pour Pour le pire et pour le meilleur (1997).
Voix francophones
En France, Jack Nicholson a été doublé à 27 reprises par Jean-Pierre Moulin de 1973 et le film La Dernière Corvée jusqu'au film Comment savoir sorti en 2010. Il a également été doublé à trois reprises par Michel Roux dans Easy Rider, Cinq pièces faciles et La Bonne Fortune et par Michel Paulin dans La Mort tragique de Leland Drum, Chinatown et Profession : reporter[34]. Dans The Two Jakes, la suite de Chinatown, Michel Paulin est remplacé par Serge Sauvion.
À titre exceptionnel, Jack Nicholson a été doublé par Philippe Ogouz dans Le Corbeau[34], Bernard Murat dans Le Retour des Anges de l'enfer, Georges Poujouly dans Psych-Out, Philippe Mareuil dans Melinda, Bernard Tiphaine dans Ce plaisir qu'on dit charnel, Jean-Louis Trintignant dans Shining, Claude Giraud dans Reds, Patrick Floersheim dans La Brûlure[34], Gérard Rinaldi dans Man Trouble et par Patrick Messe dans Mars Attacks!. Patrick Béthune le double dans le doublage de 2005 du film L'Halluciné sorti en 1963[34].
Au Québec, Jack Nicholson fut doublé par Vincent Davy puis par Guy Nadon[35].
- Versions françaises :
- Jean-Pierre Moulin dans Vol au-dessus d'un nid de coucou, Les Sorcières d'Eastwick, Batman, Des hommes d'honneur, Les Infiltrés, etc.
- Versions françaises :
- Versions québécoises (la liste indique les titres québécois) :
- Guy Nadon dans Des hommes d'honneur, Monsieur Schmidt, Méchant Malade, Quelque chose d'inattendu, Agents troubles, etc.[35]
- Vincent Davy dans Les Sorcières d'Eastwick, Batman, Loup, Mars attaque!, La Promesse[35]
- Versions québécoises (la liste indique les titres québécois) :
Notes et références
- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
- Katz, Ephraim. (en) The Film Encyclopedia, HarperCollins (2012) pp. 1079–1080
- « Jack Nicholson Biography Film Actor (1937–) », sur Biography.com (consulté le )
- Eve Berliner, « Le jeune Jack Nicholson : des débuts propices », 2001.
- Rootsweb.com
- Certificat de mariage de June Nilson et de Donald Furcillo
- Ville connue pour ses mariages "rapides".
- 1974 Time Magazine
- Manon Genin, « Lorsque Jack Nicholson a découvert que sa sœur était sa mère », sur parismatch.com, (consulté le ).
- « Quand Jack Nicholson a découvert que sa sœur était en réalité sa mère », sur lesoir.be, (consulté le ).
- Rolling Stone, 1984.
- People Profile : Jack Nicholson sur cigaraficionado.com.
- Star News Group: Home
- P. McGilligan, Jack's Life, W.W. Norton & Company, 1994.
- Biskind 2006, p. 58-59
- (en) Susan King, « A Monkees 'Head' trip », Los Angeles Times, (lire en ligne).
- Les Inrocks, 29 septembre 2016
- (en) « Jack Nicholson Oscar-winner One Flew over the Cuckoo’s Nest gets BFI re-release », British Film Institute, (lire en ligne, consulté le )
- « One Flew Over the Cuckoo's Nest: 10 things you didn't know about the film »
- (en) « Something's Gotta Give », sur ew.com, (consulté le )
- « "Les Infiltrés" : au coeur d'une épopée du crime », sur lemonde.fr, (consulté le )
- (en) « Jack Nicholson and Morgan Freeman Interview – THE BUCKET LIST », sur collider.com, (consulté le )
- « « Comment savoir », petite merveille de finesse et d’humour », sur lesinrocks.com, (consulté le )
- « "El Presidente" : Tom Cruise retrouve Jack Nicholson ? »
- « Tom Cruise veut absolument voir Jack Nicholson en vieux pervers », premiere.fr, 20/11/2013.
- « Le retour de Jack Nicholson sur grand écran ? », sur Daily Movies, (consulté le )
- « Jack Nicholson sort de sa retraite pour le remake de Toni Erdmann », sur Le Figaro.fr, .
- Margaret Trudeau passe aux aveux, Paris-Match
- (en) « Scorsese Gets Jacked By Nicholson » sur Rotten Tomatoes.
- (en) « Nicholson gets court rage » sur BBC News.
- (en)« Movie & TV News » sur IMDb, 9 août 2006.
- « Jack Nicholson », sur IMDb (consulté le )
- « Comédiens ayant doublé Jack Nicholson en France », sur RS Doublage.
- « Comédiens ayant doublé Jack Nicholson au Québec » sur Doublage.qc.ca, consulté le 26 octobre 2014.
Voir aussi
Bibliographie
- Peter Biskind, Le Nouvel Hollywod, Le Cherche midi, , 692 p. (ISBN 978-2-86274-892-4)
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) British Film Institute
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- (en) AllMusic
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Songkick
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- (en) Metacritic
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :