Taxi 4

Alors que la ville de Marseille n'a d'yeux que pour le foot, un très dangereux braqueur belge est transféré au commissariat avant d'être envoyé au Congo pour y être jugé. Mais l'incompétence et la maladresse de la brigade dirigée par Gibert permet au criminel de s'évader en toute tranquillité. Émilien et Daniel confient leurs enfants avant de suivre le belge qui part commettre un braquage dans une banque à Monaco...

À Marseille, Djibril Cissé qui vient d'être transféré à l'Olympique de Marseille, doit jouer un match de charité alors qu'une équipe d'élite de la police menée par le commissaire Gibert neutralise une femme de ménage soupçonnée d'activités terroristes. Alors qu'ils prennent la route, le convoi de Gibert a un accident en croisant un camion de pompier qui n'a pas activé la sirène (pour éviter de déranger le joueur). Émilien fait appel à Daniel pour qu'il emmène le joueur au stade Vélodrome à temps. En raison des mauvaises conditions de circulations, Daniel fait le tour de Marseille avant de rejoindre le stade, tandis que la nouvelle du transfert de Cissé se répand très rapidement dans les médias (même jusqu'au journal de 20h de TF1 présenté par Patrick Poivre d'Arvor !). Mais le joueur est en retard pour le début du coup d'envoi, car le taxi se perd dans les parkings sous-terrains en raison du mauvais sens de l'orientation d'Emilien, et le taxi conduit finalement le joueur au centre du stade, acclamé par la foule. Le match commence et Cissé marque un but, sous le regard de Daniel et Emilien toujours au centre du terrain qui sont invités à sortir par l'arbitre.

Émilien et Daniel regardent leurs enfants jouer au football ; Maxime, le fils d’Émilien, est habillé comme un joueur de hockey sur glace pour qu'il n'ait pas de mauvais coup, étant surprotégé par son père. Léo, le fils de Daniel, se fait expulser comme d'habitude mais réussit à tenir plus d'une minute sur le terrain. Émilien doit retourner d'urgence au commissariat et confie les enfants à Daniel qui les emmène sur le port manger une glace (malgré l'avertissement d’Émilien envers son fils).

Au commissariat, Gibert informe sa brigade qu'un braqueur de banque belge recherché par Interpol, Albert Van den Bosch, est transféré dans le commissariat avant d'être envoyé au Congo afin d'y être jugé pour ses crimes (meurtres notamment). Le criminel est dissimulé dans une cage, enchaîné, enfermé dans une combinaison spéciale et bâillonné avec une boule en cuir. Mais l'équipe arrive en retard à l'aéroport, car Gibert ne s'aperçoit pas que sa montre reste bloquée sur 12h05 et le convoi est bloquée par une jolie automobiliste en panne, dont l'homme galant prend son temps pour la réparer ! Mais en partant de l'aéroport, la cage du criminel tombe du camion et le convoi se rentre dedans lorsque le commissaire s'en aperçoit !

Pendant ce temps, Daniel revient au commissariat avec les enfants. En attendant le retour d’Émilien, les enfants sont laissés devant l'ordinateur du bureau du policier, tandis que Daniel va voir Marley, un policier rasta qui possède une grande collection de drogue en tout genre, et celui-ci en partage avec le chauffeur de taxi dans les toilettes. Pendant ce temps, Léo et Maxime, décident d'utiliser finalement l'ordinateur de Gibert (celui d’Émilien est médiocre), mais il est utilisé par Serge, un des complices du Belge, qui s'est introduit dans le commissariat pour trafiquer le dossier du criminel dans l'ordinateur. Ne se doutant de rien, les enfants aident Serge dans son forfait et modifient la photo d'identité du dossier. Serge les remerciera en leur offrant un billet de 500 euros à chacun d'eux.

Le convoi de Gibert revient enfin au commissariat. Informé du retour du commissaire, Marley fait jeter son joint qu'il fumait dans les toilettes, par la fenêtre, mais celui-ci atterrit dans le bandage sur la tête de Gibert (à la suite du carambolage de l'aéroport), et le commissaire ne tarde pas à réprimander Marley en le soupçonnant (avec raison, mais dû à l'odeur généré par le joint qui fume sur son bandage) de fumer en cachette. Gibert chasse les enfants du bureau, mais, prenant Serge pour le nouveau professeur en informatique, demande à ce dernier un nouveau cours. Le faux "professeur" est appelé par ses complices qui attendent dehors, ce qui le libère. Émilien étant chargé de surveiller le prisonnier, Daniel part déposer les enfants chez le général Bertineau, le grand-père de Léo, pour qu'il puisse aller travailler (en l'absence de Lily). Plus tard, Daniel est appelé pour récupérer les enfants, car ceux-ci jouent à la guerre dans le salon avec le général, et ceux-ci lui balancent une grenade qu'ils ont trouvé. Daniel demande l'armistice et repart avec les enfants.

Au commissariat, les tentatives pour faire parler le Belge sont vaines hormis une ardoise et une craie. Émilien lui donne la craie et le Belge écrit "pipi" sur l'ardoise. Concluant que le criminel veut aller aux toilettes, Émilien met en place un mécanisme prévu dans ce genre de situation et effectue les branchements. Entre-temps, le commissaire soupçonnant une ruse du criminel pour chercher à s'évader hausse le ton, mais tire involontairement dans son pied avec son fusil à fléchettes servant à neutraliser les ours et s'endort profondément. Pour ne rien arranger, Émilien, à la suite d'une bévue (il a inversé les branchements), le débarrasse de sa combinaison et remarque que l'avis de recherche n'est pas le bon (Serge ayant trafiqué le dossier). Il laisse partir le Belge... qui est emmené par Daniel à une adresse dans Marseille et accueille une spécialiste du braquage électronique qui n'est autre que Petra. Celle-ci, qui est devenue brune, travaille sous couverture, et est suivie par des hommes des services spéciaux dissimulés dans une baraque à frites.

Au commissariat, un vétérinaire est appelé pour réveiller Gibert. Une fois qu'il retrouve ses esprits, le commissaire vire Émilien. Ce dernier retrouve Daniel chez lui pour lui raconter ce qui s'est passé. Daniel confie les enfants au général Bertineau et se rend avec Émilien à l'adresse où il a emmené le Belge. Le lendemain matin, le Belge déguisé, Pétra et l'équipe de braqueurs se rendent à Monaco, suivis par le taxi et entrent au local de la banque royale de Belgique. Émilien prévient Gibert qui arrive avec son équipe. Le Belge se fait introduire dans le bureau d’Édouard Triboulet qui n'est autre que son frère jumeau, honnête et craintif. Ils échangent leur place, le braqueur fait semblant d'accueillir Pétra et l'équipe de braqueurs pour ouvrir un compte mais en réalité, ils vont dans la salle des coffres et ouvrent de nombreux coffres sans violence. Durant le braquage, Petra ouvre un coffre supplémentaire contenant un carnet. Le frère jumeau qui a revêtu le costume du braqueur se fait arrêter par l'équipe de Gibert et ramener à Marseille. Gibert appelle Émilien pour lui rendre son poste. Mais Daniel pense que ce n'est pas le bon belge qui est sorti de la banque, et son intuition est juste, car quelques minutes plus tard, le Belge vient à peine de sortir de la banque avec toute son équipe. Émilien vient de commettre une grosse boulette.

Les braqueurs reprennent leurs véhicules et se dirigent vers Cannes, toujours suivis par le taxi, et la baraque à frites, dont Daniel a rapidement repéré sa présence. Le Belge appelle son ancien complice colombien et le menace de donner des documents compromettants à la police s'il ne lui laisse pas sa magnifique résidence. Et c'est là que la baraque à frites tombe en panne, victime de son âge, neutralisant l'équipe de Pétra. Pendant ce temps, Gibert utilise de multiples techniques pour faire parler son suspect, dont celle de "Jacques Brel" qui consiste à dénaturer la chanson Ne me quitte pas en l'accélérant, ce qui est horrible pour un Belge.

L'équipe du Belge arrive à la résidence, dont l'intérieur est en marbre avec des statues et des vases précieux, rappelant la résidence dans le film Scarface de Brian de Palma. Le Belge emmène Pétra dans la chambre, il prend une dose de cocaïne et veut coucher avec elle. Se retrouvant seule, Pétra tente une diversion. Pendant ce temps, Gibert, qui a réussi à faire avouer le ("faux") Belge, est informé par Émilien qu'ils n'ont pas le bon Belge et le commissaire lance une opération pour arrêter le vrai dans la résidence après qu’Émilien lui a donné son adresse. En attendant, Émilien décide de s'introduire dans la propriété pour préparer l'arrivée de Gibert, et transmet une oreillette à son ami avant d'y entrer. Mais le policier fait une mauvaise chute et est capturé par l'équipe du Belge. Albert, très énervé, s’apprête à le tuer, mais Pétra s'interpose pour tenter de gagner du temps en lui faisant des prises de judo. Émilien finit par reconnaître Pétra qui lui explique qu'elle a un couteau sur elle et qu'il doit le prendre pour faire croire à une prise d'otages.

À ce moment-là, Gibert et une unité d'élite entrent dans la propriété mais Gibert est propulsé trop fort et atterrit par le toit dans la chambre où sont les braqueurs. Il tombe dans la cocaïne et s'évanouit. Le Belge, apprenant que les troupes d'assaut entrent, s'empare de 2 pistolets-mitrailleurs Uzi et tire du balcon sur tout ce qui bouge. Gibert reprend conscience, devient fou à cause de la surdose de cocaïne, s'empare de 2 M16 avec des magasins de plus de 500 cartouches et lui aussi se met à tirer sans distinction. Dans ce boucan infernal, Émilien et Petra sautent dans la piscine et Émilien appelle à la rescousse Daniel. Gibert, furieux d'avoir été traité de petit poulet par le Belge, finit par s'emparer d'un lance-roquettes et à nouveau tire sans distinction, pulvérisant le salon. Le Belge tombe dans le coffre du taxi qui récupère Émilien et Pétra.

Le lendemain, le Belge est amené dans l'enceinte de la préfecture et se retrouve arrêté par la police sur ordre du préfet, après une tentative de corruption du criminel envers ce dernier. Pétra explique que sa mission a été un succès, aidée par l'incompétence de l'équipe de Gibert, qui a permit au Belge de s'évader pour effectuer ce braquage à Monaco, permettant ainsi aux autorités de récupérer des pièces à convictions compromettantes (dont un carnet) dans de nombreuses autres affaires que les autorités ne peuvent légalement résoudre. Gibert, qui est toujours sous l'emprise de la cocaïne, encourage l'OM et, énervé par le rythme lent du jeu, entre sur le terrain, se met à jongler et réalise un retourné acrobatique qui fait s'effondrer le but par la puissance du tir.

Taxi 4 a été descendu par les critiques presses[13] et spectateurs, reprochant l'essoufflement de la franchise, le manque de rythme, l'absurdité du scénario et l'absence de scènes de courses automobiles qui faisaient le charme des précédents volets. Au moment de la promotion du film, l'acteur Sami Naceri était incarcéré dans une prison des Bouches-du-Rhône pour injures et agressions.

• Gérard du cinéma 2008 : Gérard du mauvais timing pour Samy Naceri.

• Gérard du cinéma 2007 : Plus mauvais film à sortir en 2007 dont on suppose ou souhaite qu’il ne "rencontrera pas son public".
• NRJ Ciné Awards 2007
  • Meilleure zik de film pour Mélissa,
  • Le Frenchy de l'année pour Bernard Farcy.
• Gérard du cinéma 2008 :
  • Gérard de la compromission alimentaire pour Bernard Farcy,
  • Gérard du plus mauvais film de l'histoire du cinéma en 2007.

• New York Taxi (2004) de Tim Story, remake américain de Taxi

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  • (mul) The Movie Database