Olivier Schrameck
Olivier Schrameck, nĂ© le dans le 15e arrondissement de Paris, est un haut fonctionnaire français. Il est Ă plusieurs reprises directeur du cabinet de Lionel Jospin, dont il est dĂ©crit comme un proche, alors que celui-ci est ministre de lâĂducation nationale (1988-1991), puis Premier ministre (1997-2002).
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HĂ©lĂšne de Largentaye (d) |
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Il est prĂ©sident du Conseil supĂ©rieur de lâaudiovisuel de 2013 Ă 2019. Il est Ă©lu membre du Conseil supĂ©rieur de la magistrature le , par l'AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du Conseil d'Ătat.
Biographie
Issu d'une famille juive alsacienne du cÎté paternel, et polonaise du cÎté maternel, Olivier Schrameck est le petit-neveu d'Abraham Schrameck, qui fut ministre de l'Intérieur du Cartel des gauches en 1925[1].
Formation
Olivier Schrameck est Ă©lĂšve de classe prĂ©paratoire littĂ©raire au lycĂ©e Pasteur[2] puis diplĂŽmĂ© de lâInstitut d'Ă©tudes politiques de Paris, titulaire dâun DES de droit public, en 1971 et ancien Ă©lĂšve de l'Ăcole nationale d'administration (Promotion « AndrĂ© Malraux », 1977)[3].
CarriĂšre administrative
En 1977, il entre au Conseil d'Ătat en qualitĂ© d'auditeur, ce jusqu'en 1983.
De 1981 Ă 1982, il est commissaire du gouvernement prĂšs lâassemblĂ©e du contentieux et les autres formations de jugement du Conseil d'Ătat. De 1982 Ă 1984, il est conseiller technique, puis chargĂ© de mission auprĂšs du ministre dâĂtat, ministre de lâintĂ©rieur et de la dĂ©centralisation Gaston Defferre. L'annĂ©e suivante, il est directeur de cabinet du secrĂ©taire dâĂtat chargĂ© des enseignements supĂ©rieurs Roger-GĂ©rard Schwartzenberg.
De 1985 Ă 1986, il est directeur des enseignements supĂ©rieurs au ministĂšre de lâĂducation nationale. De 1987 Ă 1988, il est commissaire du gouvernement prĂšs lâassemblĂ©e du contentieux et les autres formations de jugement du Conseil d'Ătat.
De 1988 Ă 1991, il est directeur du cabinet de Lionel Jospin, ministre de lâĂducation nationale.
De 1991 Ă 1993, il rĂ©intĂšgre le Conseil d'Ătat, oĂč il est rapporteur gĂ©nĂ©ral du Haut Conseil Ă l'intĂ©gration. Il devient professeur associĂ© Ă lâuniversitĂ© Paris I de 1991 Ă 1997[4].
Du au , il est secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Conseil constitutionnel. Alors que pour la premiĂšre fois les comptes de campagnes de la prĂ©sidentielle française sont vĂ©rifiĂ©s par le Conseil constitutionnel et que les rapporteurs ont montrĂ© les irrĂ©gularitĂ©s des comptes de campagne d'Ădouard Balladur et de Jacques Chirac, c'est lui qui, selon la cellule investigation de Radio France, « apporte la solution » pour ne pas rejeter leurs comptes[5]. Durant cette pĂ©riode, il est nommĂ© conseiller d'Ătat en .
Il est directeur de cabinet du Premier ministre Lionel Jospin, durant lâintĂ©gralitĂ© de son mandat, de 1997 Ă 2002. En 2001, il publie un livre, considĂ©rĂ© Ă charge contre la cohabitation et Jacques Chirac avant les Ă©lections prĂ©sidentielles[6] - [7].
De 2002 à 2004, à la suite de la défaite de Lionel Jospin à la présidentielle, il est nommé ambassadeur de France en Espagne.
Ă compter du , il rĂ©intĂšgre ses fonctions de membre du Conseil d'Ătat. Le , il est prĂ©sident de la 6e sous-section de la section du contentieux. Par ailleurs, il devient, Ă partir de l'annĂ©e universitaire 2005-2006, professeur associĂ© Ă l'universitĂ© Paris 1 PanthĂ©on-Sorbonne. En juillet 2007, il est nommĂ© au ComitĂ© de rĂ©flexion et de proposition sur la modernisation et le rĂ©Ă©quilibrage des institutions mis en place par Nicolas Sarkozy. En juin 2009, il est nommĂ© prĂ©sident du jury des trois concours de l'ENA.
Le , il est nommĂ© prĂ©sident de la section du rapport et des Ă©tudes du Conseil d'Ătat[8]. Il est nommĂ© Professeur associĂ© Ă Sciences Po de 2010 Ă 2013[4]. En juillet 2012, il est nommĂ© par le prĂ©sident de la RĂ©publique François Hollande membre de la Commission sur la rĂ©novation et la dĂ©ontologie de la vie publique, commission prĂ©sidĂ©e par Lionel Jospin.
Présidence du CSA
Le [9] il est nommĂ© par François Hollande Ă la prĂ©sidence du Conseil supĂ©rieur de lâaudiovisuel (CSA)[10] - [11] en dĂ©pit du fait qu'il n'a aucune compĂ©tence particuliĂšre dans ce domaine[7] - [12]. Sa nomination est dĂ©noncĂ©e comme une atteinte aux principes Ă©noncĂ©s pendant la campagne prĂ©sidentielle de François Hollande selon lesquels les hauts fonctionnaires seront nommĂ©s sur leur compĂ©tence et leur expĂ©rience et non pas selon des intĂ©rĂȘts partisans[13].
Désigné pour un mandat de six ans[14], sa mission se termine en .
La rémunération de la fonction de présidence est estimée à environ 100 500 euros par an, à laquelle s'ajoute un traitement de base "des fonctionnaires hors échelle", qui s'élÚve dans ce cas à 82 986 euros brut. Par conséquent, la rémunération est estimée à 183 500 euros par an, soit identique à celle de son prédécesseur[15].
Nomination des présidences des télévisions et des radios publiques
Le pouvoir du CSA est fortement renforcĂ© sous la prĂ©sidence de François Hollande, Ă la suite de la loi du prĂ©voyant que le prĂ©sident de la RĂ©publique ne nomme plus directement les dirigeants des sociĂ©tĂ©s de l'audiovisuel public, pour transfĂ©rer ce pouvoir de nomination au CSA, dont « l'indĂ©pendance et la composition de ses membres est garantie »[16]. Ce mode de nomination par le CSA est remis en cause selon une commission dâenquĂȘte du SĂ©nat sur les autoritĂ©s administratives indĂ©pendantes[17].
Sous sa responsabilité, il nommera Mathieu Gallet à Radio France et Delphine Ernotte à France Télévision. En 2018, il est remplacé temporairement pour « raisons de santé » et par conséquent ne procédera pas directement à la nomination de Sibyle Veil à Radio France et au renouvellement de mandat de Marie-Christine Saragosse à FMM[18].
- Radio France
En 2014, cette procédure inédite de nomination par le CSA est appliquée pour la présidence de Radio France aprÚs la fin de mandat de Jean-Luc Hees.
Le Canard enchainĂ© rĂ©vĂšle que Mathieu Gallet, en tant que prĂ©sident de l'INA, a invitĂ© certains membres du CSA en voyage avant qu'il ne se dĂ©clare candidat Ă la prĂ©sidence de Radio France[19]. DĂ©but 2014, les huit « sages » du CSA dĂ©signent Mathieu Gallet Ă l'unanimitĂ© pour un mandat de cinq ans[20]. DĂ©but 2018, le CSA, au nom de « l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral », rĂ©voque Mathieu Gallet aprĂšs sa condamnation pour « favoritisme » pour l'attribution de contrat sans mise en concurrence [21]. Mathieu Gallet conteste la dĂ©cision auprĂšs du Conseil dâĂtat[22] qui rejette sa requĂȘte le [23]. Par la suite, le CSA nommera Sibyle Veil, anciennement directrice dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e des opĂ©rations et des finances sous la prĂ©sidence de Mathieu Gallet[24].
- France Télévisions
L'impartialitĂ© d'Olivier Schrameck est mis en cause lors de la nomination de Delphine Ernotte Ă la prĂ©sidence de France TĂ©lĂ©visions[25]. Les comitĂ©s de rĂ©daction de France 2 et France 3 dĂ©noncent le 21 avril 2015 la procĂ©dure « opaque et anti-dĂ©mocratique » mise en place par le CSA pour choisir le nouveau prĂ©sident de la tĂ©lĂ©vision publique[26] - [27]. Philippe Bilger dĂ©nonce Ă©galement une nomination « dans un climat de connivence et de clientĂ©lisme »[28]. Laurent Mauduit dĂ©crit une dĂ©signation « entachĂ©e dâirrĂ©gularitĂ©s »[29]. Olivier Schrameck admet avoir rencontrĂ© Delphine Ernotte avant l'Ă©lection, ainsi que, selon lui, tous les candidats qui ont demandĂ© Ă le rencontrer. Mais, selon Francis Guthleben, certains candidats ont dĂ©clarĂ© ne pas savoir qu'il Ă©tait possible de le rencontrer[30]. Une plainte contre X a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© par deux syndicats de France TĂ©lĂ©visions, la CFDT MĂ©dias et la CGC Audiovisuel, qui lâaccusent d'avoir fait pression au sein du collĂšge pour favoriser la nomination de Delphine Ernotte[31], ce que conteste formellement Olivier Schrameck et son collĂšge. L'enquĂȘte vise Ă dĂ©terminer s'il y a eu l'intervention ou non d'une personnalitĂ© qui aurait influencĂ© le vote.
Olivier Schrameck explique la procĂ©dure mise en Ćuvre pour la nomination Ă la prĂ©sidence de France TĂ©lĂ©visions le devant la Commission des Affaires culturelles et de l'Ăducation de l'AssemblĂ©e nationale[32].
Le collÚge du CSA adopte, le , une déclaration commune, faisant valoir la parfaite régularité de la procédure de nomination de Delphine Ernotte à la présidence de France Télévisions[33].
Protection des jeunes téléspectateurs et auditeurs
- TPMP
Sur la tĂ©lĂ©vision, le CSA procĂšde Ă des sanctions inĂ©dites Ă l'encontre du groupe Canal + pour des incidents survenus lors de l'Ă©mission de TPMP animĂ© par Cyril Hanouna. La chaĂźne dĂ©nonce des sanctions dont le "caractĂšre disproportionnĂ© et discriminatoire" de cette dĂ©cision, preuve d'un "acharnement" qui la "fragilis(ait)" financiĂšrement. Le patron du groupe Canal+, Vincent BollorĂ©, dĂ©pose des recours indemnitaires auprĂšs du Conseil d'Ătat et rĂ©clame un prĂ©judice Ă©valuĂ© Ă 13 millions d'euros[34]. Olivier Schrameck se dĂ©fend de tout acharnement en justifiant des avertissements successifs[35].
DĂ©but , le conseil dâĂtat a rapportĂ© que C8 renonce partiellement Ă une demande de dĂ©dommagement aprĂšs une sanction du CSA. Cette demande faisait suite Ă la sanction de 3 millions d'euros que le CSA avait infligĂ© Ă la chaĂźne en , aprĂšs la diffusion d'un canular jugĂ© homophobe[36]. Il s'agissait de l'une des amendes les plus lourdes prononcĂ©es par le CSA depuis sa crĂ©ation Ă la fin des annĂ©es 1980. NĂ©anmoins, ce retrait de C8 ne finalise pas l'ensemble des contentieux avec le CSA, et en particulier Ă deux autres demandes de dĂ©dommagement d'un montant de 13 millions d'euros liĂ© Ă la privation de la publicitĂ©[37]. AprĂšs avoir contestĂ© les dĂ©cisions en vain devant le Conseil dâĂtat, la chaĂźne du Groupe Canal+ a dĂ©cidĂ© de dĂ©poser un recours devant la Cour europĂ©enne des droits de l'homme[38].
- Internet et la régulation au niveau européen
Sur internet, Olivier Schrameck est favorable Ă la rĂ©gulation des contenus et plus particuliĂšrement de la pornographie sur les rĂ©seaux sociaux. Selon lui, "Peu importe le moyen de diffusion, câest le contenu qui compte" et plaide une modification substantielle de la loi pour ouvrir ce champ de contrĂŽle[39]. Il propose "dâĂ©tendre le champ de la rĂ©gulation" aux plateformes de partage de vidĂ©os, rĂ©seaux sociaux et plateformes de streaming. Olivier Schrameck crĂ©Ă© ainsi l'ERGA ( European Regulators Group for Audiovisual Media Services) afin que les rĂ©gulateurs europĂ©ens soient reprĂ©sentĂ©s et Ćuvrent de concert Ă la mise au point de propositions pour le renouvellement de la directive europĂ©enne sur les services de mĂ©dias audiovisuel (ou SMA)[40]. Le (le jour mĂȘme de lâadoption dĂ©finitive de la nouvelle directive « Services de mĂ©dias audiovisuels »), lâERGA, rĂ©uni en plĂ©niĂšre Ă Bruxelles, adopte le rapport intitulĂ© : âERGA Analysis and Discussion Paper to contribute to the consistent implementation of the revised AVMS Directiveâ, Ă©laborĂ© dans le cadre dâun groupe de travail prĂ©sidĂ© par le CSA.
Ce rapport vise Ă se projeter dans la future mise en Ćuvre de la directive et Ă prĂ©parer son application concrĂšte par les rĂ©gulateurs.
Attribution des fréquences
Ă la suite de l'attribution de la chaĂźne numĂ©ro 23[41], la chaĂźne est rachetĂ© par NextRadioTV, le propriĂ©taire de BFM et RMC. En , Ă la suite de ce projet de vente, le CSA retire Ă NumĂ©ro 23 l'autorisation d'Ă©mettre[42]. Olivier Schrameck justifie cette dĂ©cision en dĂ©clarant "C'est une dĂ©cision juridique qui revĂȘt un caractĂšre moral. Avec un bien public, on ne doit pas jouer Ă des fins spĂ©culatives"[43] - [44] - [45]. NĂ©anmoins, cette dĂ©cision fut par la suite annulĂ©e par le Conseil d'Ătat qui a jugĂ© que la "fraude" invoquĂ©e n'Ă©tait "pas dĂ©montrĂ©e"[46].
En 2018, Olivier Schrameck estime que la TNT a un avenir technique à la suite d'un rapport de l'ARCEP qui prédit un systÚme de diffusion distancé par le satellite et la télévision par ADSL. Dans sa feuille de route, le CSA vise davantage une modernisation de la plateforme TNT à l'horizon des Jeux olympiques de Paris en 2024[47].
En , le CSA met en demeure la chaĂźne russe Russia Today pour des "manquements Ă l'honnĂȘtetĂ©, Ă la rigueur de l'information et Ă la diversitĂ© des points de vue" dans un sujet sur la Syrie[48]. DĂ©but juillet, la chaĂźne a annoncĂ© son intention de contester sa mise en demeure devant le Conseil dâĂtat[49]. LancĂ© en France en , un collectif de spĂ©cialistes de la Russie avait interpellĂ© Olivier Schrameck considĂ©rant que lâautorisation de diffusion Ă la chaĂźne Russia Today (RT) est dâune "extrĂȘme gravitĂ©" et avait demandĂ© une "suspension"[50].
Le , Olivier Schrameck prend la présidence du Réseau des instances de régulation méditerranéennes (RIRM)[51].
Conseil supérieur de la magistrature
Il est Ă©lu le par lâassemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du Conseil dâĂtat pour effectuer un mandat de quatre ans au Conseil supĂ©rieur de la magistrature[52]. Il cumule une activitĂ© de consultant au cabinet Fidal depuis [53]. La HATVP autorise ce cumul sous rĂ©serve que l'expertise en matiĂšre de droit public soit exercĂ© en dehors du secteur audiovisuel[54].
Vie privée
En 1980, Olivier Schrameck épouse HélÚne de Largentaye, une économiste spécialiste de Keynes[55]. Elle siÚge au Conseil d'analyse économique, créé en 1997. De 2001 à 2006, elle fut directrice adjointe de cabinet de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris[56].
Grades au sein du Conseil d'Ătat
- De 1977 Ă 1983, auditeur au Conseil d'Ătat.
- De 1983 Ă 1995, maĂźtre des requĂȘtes au Conseil d'Ătat.
- De 1995 Ă 2006, conseiller d'Ătat au Conseil d'Ătat.
- De 2006 Ă 2012, prĂ©sident de section au Conseil d'Ătat.
Distinction
- Commandeur de la Légion d'honneur [57] (Promotion du ), décoré le mercredi par le Premier ministre Manuel Valls.
Ouvrages
- La Fonction publique territoriale, Dalloz, 1995 (BNF 37495961)
- Les Cabinets ministériels, 1997, Broché
- Matignon, rive gauche : 1997-2001, 2001, Broché
- Mémoire d'alternance : l'Espagne de Zapatero, 2005, Broché
- Dans l'ombre de la République : les cabinets ministériels, Dalloz, Paris, 2006, 224 p., broché (ISBN 2-247-07108-2)
Notes et références
- « Olivier Schrameck, un haut fonctionnaire Ă la tĂȘte du CSA »
- Jean-Michel Aphatie, « Olivier Schrameck, l'aiguilleur de Matignon », sur L'Express,
- CSA, « CSA.fr - Olivier Schrameck / Le CollÚge / Présentation du Conseil / Le CSA / Accueil », sur www.csa.fr (consulté le )
- « Olivier Schrameck | Conseil Supérieur de la Magistrature », sur www.conseil-superieur-magistrature.fr (consulté le )
- PrĂ©sidentielle 1995 : ces trois mois oĂč le Conseil constitutionnel a manĆuvrĂ© pour âsauverâ le PrĂ©sident, franceinter.fr, 20 octobre 2020
- Matignon, rive gauche : 1997-2001, Seuil (2001).
- Présidence du CSA : quand François Hollande nomme "un de ses amis politiques" et que cela ne choque personne, David Valence, atlantico.fr, 11 janvier 2013
- « Le Conseil d'Ătat et la juridiction administrative â La section du rapport et des Ă©tudes », sur le site du Conseil d'Ătat, conseil-etat.fr, consultĂ© le 10 novembre 2009.
- Le Nouvel Observateur, n°2578 du 27 février 2014, p. 28
- AFP, « Olivier Schrameck a été nommé président du CSA », sur 20minutes.fr, (consulté le )
- Hollande : mon Schrameck Ă moi, liberation.fr, 9 janvier 2013
- Schrameck, un homme de Jospin au CSA, Claude Soula, tempsreel.nouvelobs.com, 24 janvier 2013
- Comment Hollande installe ses proches aux postes clés, lefigaro.fr, 2 février 2013
- Décret du 23 janvier 2013 portant nomination du président et de membres du Conseil supérieur de l'audiovisuel, JORF no 20 du 24 janvier 2011, p. 1536, texte no 1, NOR HRUX1301126D.
- « Non, le président du CSA ne gagnera pas deux fois plus que son prédécesseur », sur https://www.francetvinfo.fr/,
- « La réforme de l'audiovisuel public », sur www.gouvernement.fr, maj 15 mai 2017 (consulté le )
- « Un Ătat dans l'Ătat : canaliser la prolifĂ©ration des autoritĂ©s administratives indĂ©pendantes pour mieux les contrĂŽler (rapport) », sur senat.fr, (consultĂ© en ).
- « Olivier Schrameck remplacé temporairement : l'audiovisuel public frappé de malédiction », sur https://teleobs.nouvelobs.com/, (consulté le )
- « France Télévisions : le CSA se protÚge de futurs scandales », sur lefigaro.fr,
- « Mathieu Gallet à Radio France, les coulisses d'une nomination surprise », sur https://www.lesechos.fr, (consulté le )
- « Le CSA révoque Mathieu Gallet de la présidence de Radio France », sur www.lesechos.fr, (consulté le )
- « Radio France : Mathieu Gallet a déposé un recours contre sa révocation par le CSA », sur lemonde.fr, (consulté le )
- Présidence de Radio France : rejet du recours de M. Gallet, conseil-etat.fr, 14 décembre 2018
- « Sibyle Veil nommée présidente de Radio France à la suite de Mathieu Gallet », sur lemonde.fr, (consulté le )
- Attaqué, le président du CSA défend son action, lefigaro.fr, 26 mai 2015
- « Présidence de France Télé : la procédure de nomination contestée », sur le site du quotidien Le Figaro, (consulté le ).
- Laurent Telo et Alexandre Piquard, « La nomination de Delphine Ernotte fait toujours grincer des dents] », sur le site du quotidien Le Monde, (consulté le ).
- Mentionné sur l'article « Delphine Ernotte, "en espérant que la télé ne va pas la rendre 'folle'" », sur TéléObs, L'Obs, (consulté le ).
- Laurent Mauduit, « France TĂ©lĂ©visions : la dĂ©signation de la PDG entachĂ©e dâirrĂ©gularitĂ©s », sur Mediapart, (consultĂ© le )
- Francis Guthleben, Sauvons France Télévisions, Ginkgo Editeur,, , 304 pages (lire en ligne)
- « Le prĂ©sident du CSA sur la nomination de Delphine Ernotte : "Une plainte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e, je nâen sais pas plus" », sur lejdd.fr, (consultĂ© le )
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- « L'autorisation de diffusion de la chaĂźne NumĂ©ro 23 retirĂ©e par le CSA », LCI,â (lire en ligne)
- « Interdite d'Ă©mettre par le CSA, la chaĂźne NumĂ©ro 23 prĂ©pare sa riposte », Le Parisien,â (lire en ligne)
- Didier MaĂŻsto, « NumĂ©ro 23 et RMC DĂ©couverte mises en demeure par le CSA », Lyon Capitale,â (lire en ligne)
- « La chaßne Numéro 23 "contestera" sa suspension par le CSA », sur http://www.europe1.fr/, (consulté le )
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- « Pour le CSA, la TNT a encore un avenir », sur https://www.lesechos.fr, (consulté le )
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- « RT France s'inquiÚte pour son avenir et conteste sa mise en demeure par le CS », sur www.challenges.fr, (consulté le )
- « Monsieur Schrameck, suspendez lâattribution de la licence de diffusion Ă Russia Today », sur https://www.lemonde.fr, (consultĂ© le )
- « Olivier Schrameck prend la présidence du RIRM », sur www.lalettre.pro, (consulté le ).
- « Olivier Schrameck siégera au Conseil supérieur de la magistrature », sur www.conseil-etat.fr, (consulté le )
- « Fidel accueille Olivier Schrameck en qualitĂ© de consultant of counsel », Site Fidal,â (lire en ligne)
- « La HATVP rappelle Ă l'ordre Olivier Schrameck, nouveau consultant de Fidal », La LettreA,â (lire en ligne)
- « Olivier Schrameck : Canal Pouvoir », Le Monde,â (lire en ligne)
- « Les yeux de Lionel Jospin », Le Parisien,â (lire en ligne)
- DĂ©cret du 13 juillet 2016.