Roch-Olivier Maistre
Roch-Olivier Maistre est un haut fonctionnaire français né le à Meknès (Maroc).
Président Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique | |
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depuis le | |
Président du Conseil supérieur de l'audiovisuel | |
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Président de chambre à la Cour des comptes | |
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Médiateur du cinéma | |
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Francis Lamy (d) Jeanne Seyvet (d) |
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Conjoint |
Myriam de Bourdoncle de Saint-Salvy (d) (depuis ) |
Enfants |
Distinctions |
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Biographie
En 1978, il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, titulaire d'une licence de sciences économiques et entre à l’École nationale d’administration (promotion Henri-François d'Aguesseau) en 1980. Après sa sortie de l'ENA en 1982, il est administrateur de la Ville de Paris de 1982 à 1986.
De 1986 à 1988, il est conseiller technique au cabinet du ministre de la Culture, François Léotard ; il participe alors à l'élaboration de la loi relative à la liberté de communication[1], qui régit le CSA.
Entre 1988 et 1991, il est sous-directeur des affaires économiques à la direction des finances et des affaires économiques de la Ville de Paris, puis directeur du cabinet du secrétaire général.
De 1993 à 1995, il est directeur général de la Comédie-Française, avant de devenir secrétaire général du Conseil de Paris (1995-2000).
Entre 2000 et 2005, il est conseiller pour l’éducation, la culture et la communication à la présidence de la République.
En 2005, il intègre la Cour des comptes[2] et y occupe successivement les postes de conseiller maître à la 4e chambre, responsable du secteur Affaires étrangères, premier avocat général au parquet général, président de chambre et rapporteur général.
De 2010 à 2011, il pilote le dossier de la distribution de la presse (Presstalis) et celui de la réforme des aides à la presse.
En 2017, il remet à Françoise Nyssen, ministre de la Culture, un rapport sur le Centre national de la musique[3].
En , il est nommé président de chambre à la Cour des comptes[4] et rapporteur général. Il dirige ainsi le service du rapport public et des programmes (SRPP) jusqu'en .
En , il est proposé à la présidence du CSA par le président de la République, Emmanuel Macron, pour succéder à Olivier Schrameck[5]. Après son audition par la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale[6] et son équivalent au Sénat[7], il est nommé, par décret du [8], et prend ses fonctions le . Dans un entretien au Monde, il commence son mandat « dans une situation concurrentielle gravement déstabilisée », liée, en partie, à l'émergence des plates-formes comme Netflix, Facebook ou YouTube[9].
Le , il devient président du collège de l'Arcom, dans la continuité de son ancien mandat au CSA, qui courait jusqu'en 2025.
Cour des comptes
- Conseiller maître à la 4e chambre, responsable du secteur Affaires étrangères (2005-2009)
- Premier avocat général au parquet général (2009-2012)
- Président de la 1re section (Affaires contentieuses) puis de la 3e section de la 4e chambre (Premier ministre, Justice, Affaires étrangères, Outre-mer) (2013-2018)
- Membre de la Cour de discipline budgétaire et financière (2014-2018)
- Président de chambre, rapporteur général ()
Autres fonctions exercées
- Président du Centre national du théâtre
- Président du Ballet national de Lorraine
- Médiateur du cinéma (2006-2011)
- Président du conseil d’administration de la Cité de la musique - Philharmonie de Paris (2007-2016)
- Président de la commission financière de la Fondation pour la mémoire de la Shoah (2006-2012)
- Administrateur de France MĂ©dias Monde (2009-2014)
- Président de l’Autorité de régulation de la distribution de la presse (2011-2016) puis membre de l’Autorité (2016-2019)
- Membre de la commission financière de l’Agence France-Presse (2015-2019)
- Administrateur du Festival de Cannes (2013-2019)
- Administrateur du Théâtre national de l’Odéon (depuis 2011) et du Théâtre du Vieux-Colombier (depuis 1997)
- Membre du Comité action publique 2022 (2017-2018)
- Missions diverses dans les domaines de la presse, du cinéma et de la musique
Distinctions
- Officier de la LĂ©gion d'honneur Il est fait chevalier le , et est promu officier le [10].
- Officier de l'ordre national du MĂ©rite Il est fait chevalier le , et est promu officier le [11].
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres Il est promu au grade de commandeur le [12].
Notes et références
- « Loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication (loi Léotard) | Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Page d'accueil | Cour des comptes », sur www.ccomptes.fr (consulté le ).
- « Françoise Nyssen rend public le rapport de Roch-Olivier Maistre sur le projet de « maison commune de la musique » - Ministère de la Culture », sur www.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Vincent Moullé (La Poste), Roch-Olivier Maistre et Gilles Andréani (Cour des comptes) », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
- « Roch-Olivier Maistre, le « cardinal » du CSA », Les Échos,‎ (lire en ligne).
- « Commission des affaires culturelles : M. Roch-Olivier Maistre dont la nomination à la présidence du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) est envisagée par le Président de la République - Mardi 29 janvier 2019 », sur videos.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- « Commission de la culture, de l'éducation et de la communication : compte rendu de la semaine du 28 janvier 2019 », sur www.senat.fr (consulté le ).
- « Décret du 2 février 2019 portant nomination au Conseil supérieur de l'audiovisuel », Journal officiel,‎ (lire en ligne).
- François Bougon, « Roch-Olivier Maistre, président du CSA : « Il faut rééquilibrer les obligations entre les chaînes et les plates-formes » », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- DĂ©cret du 14 avril 2017 portant promotion et nomination
- DĂ©cret du 13 mai 2011 portant promotion et nomination
- Arrêté du 09 juillet 2013 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres.