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NicolĂĄs Maduro

NicolĂĄs Maduro Moros /nikoˈlas maˈduÉŸo ˈmoÉŸos/[alpha 3] , nĂ© le Ă  Caracas, est un syndicaliste et homme d'État vĂ©nĂ©zuĂ©lien, prĂ©sident de la rĂ©publique bolivarienne du Venezuela depuis 2013.

NicolĂĄs Maduro
Illustration.
NicolĂĄs Maduro en 2022.
Fonctions
Président de la république bolivarienne du Venezuela[alpha 1]
En fonction depuis le [alpha 2]
(10 ans, 3 mois et 23 jours)
Élection 14 avril 2013
RĂ©Ă©lection 20 mai 2018
Vice-président Jorge Arreaza
AristĂłbulo IstĂșriz
Tareck El Aissami
Delcy RodrĂ­guez
Prédécesseur Hugo Chåvez
Président du Parti socialiste unifié du Venezuela
En fonction depuis le
(8 ans, 11 mois et 3 jours)
Vice-président Diosdado Cabello
Prédécesseur Hugo Chåvez
Secrétaire général du Mouvement des non-alignés
–
(3 ans, 1 mois et 8 jours)
Prédécesseur Hassan Rohani
Successeur Ilham Aliyev
Président pro tempore de l'Union des nations sud-américaines
–
(11 mois et 29 jours)
Prédécesseur Tabaré Våzquez
Successeur Mauricio Macri
Vice-président de la république bolivarienne du Venezuela
–
(4 mois et 23 jours)
Président Hugo Chåvez
Prédécesseur Elías Jaua
Successeur Jorge Arreaza
Ministre des Relations extérieures
–
(6 ans, 5 mois et 8 jours)
Président Hugo Chåvez
Prédécesseur Alí Rodríguez Araque
Successeur ElĂ­as Jaua
Président de l'Assemblée nationale du Venezuela
–
(1 an, 7 mois et 1 jour)
Élection
RĂ©Ă©lection
PrĂ©dĂ©cesseur Francisco Ameliach (es)
Successeur Cilia Flores
Biographie
Nom de naissance NicolĂĄs Alejandro Maduro
Moros
Date de naissance
Lieu de naissance Caracas (Venezuela)
Nationalité Vénézuélien
Parti politique MBR-200 (jusqu'en 1997)
MVR (1997-2007)
PSUV (depuis 2007)
Conjoint Adriana Guerra Angulo
Cilia Flores
Enfants NicolĂĄs Maduro Guerra
Religion catholicisme
RĂ©sidence Palais de Miraflores
(Caracas)

Signature de

NicolĂĄs Maduro NicolĂĄs Maduro
Présidents de l'Assemblée nationale du Venezuela
Vice-présidents de la république bolivarienne du Venezuela
Présidents de la république bolivarienne du Venezuela
Président pro tempore de l'Union des nations sud-américaines

Ancien chauffeur de bus puis responsable syndical, il est membre du Mouvement CinquiĂšme RĂ©publique (MVR). D'abord dĂ©putĂ© (1999–2000), puis prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale du Venezuela (2005–2006), il est ensuite ministre des Affaires Ă©trangĂšres (2006–2012) puis vice-prĂ©sident de la RĂ©publique (2012–2013). À la mort du prĂ©sident Hugo ChĂĄvez, il devient prĂ©sident de la RĂ©publique par intĂ©rim, puis remporte l'Ă©lection prĂ©sidentielle anticipĂ©e avec 50,6 % des voix face Ă  Henrique Capriles.

En 2014 et 2017, au cours d'une profonde crise Ă©conomique provoquant notamment des pĂ©nuries alimentaires, NicolĂĄs Maduro est confrontĂ© Ă  des manifestations meurtriĂšres et Ă  une opposition demandant sa dĂ©mission. Les Ă©lections lĂ©gislatives de 2015 voient l'opposition emporter la majoritĂ© Ă  l'AssemblĂ©e nationale, ce qui constitue le point de dĂ©part d'une crise institutionnelle. Il est rĂ©Ă©lu en 2018 Ă  l'issue d'un scrutin contestĂ©, suivi l’annĂ©e suivante d'une grave crise prĂ©sidentielle, lors de laquelle il est contestĂ© par Juan GuaidĂł, qui Ă©choue toutefois Ă  prendre le pouvoir de maniĂšre effective, faute de soutien de l'armĂ©e.

Situation personnelle

Origines

Le pĂšre de NicolĂĄs Maduro, de lointaine origine juive sĂ©farade maure convertie au catholicisme lors de la Reconquista[1], est chef syndicaliste. Cette origine a permis Ă  ChĂĄvez, qui le fit ministre des Relations extĂ©rieures, de dissiper les tensions avec la communautĂ© juive vĂ©nĂ©zuĂ©lienne[2] - [3] - [4]. S'il y a pour NicolĂĄs Maduro « une grande diversitĂ© de communautĂ©s religieuses dans le pays »[2], lui-mĂȘme a Ă©tĂ© Ă©levĂ© dans la religion catholique comme 73 % des VĂ©nĂ©zuĂ©liens. Il a en outre rendu publique son appartenance au mouvement de Sathya Sai Baba, gourou indien qui professait l'unitĂ© de toutes les religions[5].

Vie privée et familiale

NicolĂĄs Maduro se marie en 1988 avec Adriana Guerra Angulo, avec qui il a un fils, NicolĂĄs Maduro Guerra. En juillet 2013, il se remarie avec Cilia Flores[6], adepte elle aussi de Sathya Sai Baba[7].

Jeunesse et carriĂšre

Nicolås Maduro est né à Caracas[8], issu de la classe moyenne d'un quartier populaire du sud de cette ville. Il milite dans la Ligue socialiste (es) (marxiste-léniniste) du lycée au début des années 1970. Selon un de ses amis, il s'est fait expulser de son établissement scolaire en 1977 pour propagande communiste[9].

Dans les annĂ©es 1980, M. Maduro devient garde du corps des candidats socialistes Ă  la prĂ©sidence JosĂ© Vicente Rangel (1983) et David Nieves (1988), mais Ă©galement de Pablo MilanĂ©s[10] - [11]. À cette Ă©poque, il reçoit une formation Ă  l'Ă©cole des cadres du Parti communiste de Cuba destinĂ©e Ă  former les futurs rĂ©volutionnaires d'AmĂ©rique latine. Il reçoit des cours de philosophie marxiste et d'Ă©conomie politique, il apprend l'histoire de l’AmĂ©rique latine, des rĂ©volutions mexicaine et cubaine[12] - [13].

AprĂšs ses Ă©tudes au lycĂ©e JosĂ© Avalos d'El Valle, il est embauchĂ© comme conducteur de bus Ă  Caracas (Metrobus), de 1991 Ă  1998, et deviendra prĂ©sident du syndicat du mĂ©tro de Caracas[11] - [14]. C'est en tant que porte-parole des conducteurs qu'il commence Ă  se faire un nom. Dirigeant syndicaliste Ă  partir de 1990, il est l’un des fondateurs du nouveau syndicat du mĂ©tro de Caracas (Sitrameca) et de la Force bolivarienne des travailleurs avant d’en devenir son coordinateur national. C'est aussi vers ce moment qu'il effectue en parallĂšle, Ă  Cuba, des Ă©tudes de science politique[15]. La BBC affirme que les VĂ©nĂ©zuĂ©liens apprĂ©cient l'histoire de son ascension[15].

Du syndicalisme il arrive en politique. De 1994 à 1997 il est membre de la direction du MBR-200 que Chåvez avait fondé en 1983, et qui était l'embryon du Mouvement CinquiÚme République (MVR) qui deviendra le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) à partir de 2007 avec d'autres partis de gauche. Il participe aux émeutes de Caracas en 1989[9].

Il Ă©pouse Cilia Flores, procureur gĂ©nĂ©rale de la RĂ©publique, avocate de formation, c'est elle qui a organisĂ© la dĂ©fense de ChĂĄvez lorsqu'il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă  la suite de l'Ă©chec de son coup d’État de 1992.

Membre du gouvernement

Nicolås Maduro participe à la fondation du MVR en 1997, avec Hugo Chavez. Il est également corédacteur de la nouvelle constitution bolivarienne et devient député du MVR, en 1999, puis président de l'Assemblée nationale, de 2005 à 2006.

Il est nommé ministre des Affaires étrangÚres en août 2006 et vice-président de la République le , à la suite de la réélection d'Hugo Chåvez à la présidence. Pendant cette période d'absence du président c'est donc Maduro qui a occupé les fonctions administratives et économiques.

À la tĂȘte de la diplomatie vĂ©nĂ©zuĂ©lienne, il se fait remarquer en soutenant le rĂ©gime libyen de Mouammar Kadhafi jusqu'au bout, continuant par ailleurs Ă  appuyer le Syrien Bachar el-Assad, qui combat une rĂ©bellion dans son pays. S'adaptant au style incendiaire de ChĂĄvez, il traite par exemple le sous-secrĂ©taire d'État amĂ©ricain John Negroponte de « gratte-papier au passĂ© criminel ». Également pragmatique, il accepte en 2010 la main tendue du prĂ©sident colombien Juan Manuel Santos, contre qui il vitupĂ©rait pourtant quelques semaines plus tĂŽt[7].

Désigné « dauphin » du président Chavez, il est pour cela critiqué dans l'opposition, notamment par Henrique Capriles : « Nous ne sommes pas une monarchie ». Cette nomination aurait été poussée par Cuba, l'ßle communiste étant inquiÚte de la stabilité de son allié vénézuélien une fois que Chavez aurait disparu[7].

Il est prĂ©sentĂ© comme faisant partie de l'aile modĂ©rĂ©e du PSUV. Hugo ChĂĄvez le dĂ©crit comme « un rĂ©volutionnaire Ă  part entiĂšre », « avec sa main ferme, avec sa vision, avec son cƓur d’homme du peuple, avec son talent avec les gens, avec la reconnaissance internationale qu’il s’est acquise, c’est l’un des jeunes dirigeants ayant les meilleures capacitĂ©s » ainsi que comme « un homme plein d’expĂ©rience malgrĂ© sa jeunesse »[16].

En avril 2012, il traite l'opposant Henrique Capriles de « gros pédé », puis s'excuse auprÚs de la communauté homosexuelle[7].

À la suite de l’aggravation de la santĂ© de Hugo ChĂĄvez en dĂ©cembre 2012, il accuse les « ennemis historiques » du Venezuela d'avoir inoculĂ© le cancer de ChĂĄvez et assure qu'il le prouvera[17].

Vice-président de la République

Le , peu aprÚs l'élection présidentielle vénézuélienne de 2012, il est nommé vice-président de la République par Hugo Chåvez, ce qui fait de lui le dauphin du président sortant en cas d'aggravation de son état de santé ou de mort[18].

Président de la République

Succession d’Hugo ChĂĄvez par intĂ©rim

À la mort d'Hugo ChĂĄvez, survenue le , il devient prĂ©sident du Venezuela par intĂ©rim et dĂ©ploie l'armĂ©e pour « garantir la paix »[19]. C'est dans ce contexte que NicolĂĄs Maduro expulse deux fonctionnaires de l'ambassade des États-Unis accusĂ©s de nourrir une « dĂ©stabilisation » du pays[17]. Le 7 mars, il annonce que le corps d'Hugo ChĂĄvez sera embaumĂ©, « comme LĂ©nine »[20], projet finalement abandonnĂ© quelques jours plus tard[21]. Le , il prĂȘte serment comme prĂ©sident de la RĂ©publique par intĂ©rim[22]. L'opposition considĂšre qu'il s'agit d'une violation de la Constitution, celle-ci prĂ©voyant que le prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale, Diosdado Cabello, devienne prĂ©sident par intĂ©rim en cas de dĂ©cĂšs du chef de l'État. L'opposition critique Ă©galement son Ă©ventuelle candidature Ă  la prĂ©sidence, constitutionnellement incompatible avec la fonction de vice-prĂ©sident. Cependant, la Cour suprĂȘme a validĂ© cette prise de fonction.

Élection prĂ©sidentielle de 2013

Maduro est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique le . Il l'emporte avec 50,6 %, soit un score bien infĂ©rieur Ă  ce qu'il pouvait espĂ©rer au vu de la plupart des sondages. Son adversaire, Henrique Capriles, battu de justesse, dĂ©nonce des irrĂ©gularitĂ©s et conteste l'impartialitĂ© du Conseil national Ă©lectoral (CNE). Capriles rĂ©clame le recomptage des votes, ce que Maduro accepte, avant que le CNE ne refuse[23]. Deux jours aprĂšs le scrutin, d'importantes manifestations pour protester contre les rĂ©sultats officiels ont lieu avec actes de vandalisme et affrontements provoquant neuf morts chez les partisans de Maduro et les policiers[24]. AprĂšs ces violences, le CNE accepte finalement de recompter les votes mais assure que ça ne changera « en aucune façon » les rĂ©sultats[25], Capriles avait portĂ© plainte contre cette Ă©lection au Tribunal suprĂȘme du Venezuela mais ce dernier a rejetĂ© cette plainte et infligĂ© une amende au candidat dĂ©fait[26]. Maduro prĂȘte serment le 19 avril.

Le , Maduro fait voter par le Parlement le droit de gouverner par dĂ©cret pendant un an[27], type de gouvernance utilisĂ© par tous les prĂ©sidents du Venezuela depuis les annĂ©es 1970, y compris par Hugo ChĂĄvez. La principale raison de la gouvernance par dĂ©cret est l'aggravation de la crise Ă©conomique. Ainsi, Maduro promet de changer de modĂšle Ă©conomique et vaincre la « bourgeoisie parasitaire » qui, selon lui, dĂ©tiendrait les rĂȘnes de l'Ă©conomie et tenterait sans relĂąche de dĂ©stabiliser le gouvernement dans le cadre d'une « guerre Ă©conomique ». Il promet aussi de lutter fermement contre la corruption, qu'il nomme « antivaleur du capitalisme ».

Politique Ă©conomique

Sous sa présidence le Venezuela se trouve sévÚrement affecté par la chute brutale des cours du pétrole, qui fournissait au pays l'essentiel de ses revenus. Maduro se donne pour priorité de préserver les réalisations sociales de la « révolution bolivarienne », notamment dans le domaine de la construction de logements[28], et déclare plusieurs hausses successives du salaire minimum afin de limiter l'impact de la crise sur les classes populaires[29]. En revanche, les dépenses militaires sont réduites de 34 % en 2015[30] et la diversification de l'économie ne s'opÚre que lentement.

Il poursuit et accentue le programme de « communes socialistes » qu'avait proposé Hugo Chåvez, visant à développer une forme plus locale et participative de démocratie mais également à doter les communes de moyens économiques plus importants. Certains opposants dénoncent un projet qu'ils estiment inspiré des « Comités de défense de la révolution » cubains[31]. Le chÎmage au Venezuela descend en décembre 2014 à son plus faible niveau historique avec un taux de 5,5 % selon les données officielles[32].

En 2016, le Venezuela connaĂźt sa plus importante sĂ©cheresse depuis 40 ans, ce qui perturbe le fonctionnement des centrales hydrauliques et provoque de graves pĂ©nuries d'Ă©lectricitĂ©[33]. La mĂȘme annĂ©e, le taux d'inflation est estimĂ© entre 300 % par des institutions privĂ©es et 720 % par le FMI[34]. DĂ©but 2018, le FMI estime l'hyperinflation Ă  2300 %[35].

Un carnet de la Patrie.

Le carnet de la Patrie est mis en place par NicolĂĄs Maduro le . Il prĂ©sente d’abord des donnĂ©es de base des citoyens : nom, prĂ©nom, numĂ©ro de carte d'identitĂ©, lieu de rĂ©sidence. Mais il recueille aussi des informations plus personnelles. Ainsi, il y est prĂ©cisĂ© l’adhĂ©sion Ă  un parti politique ou Ă  des mouvements sociaux. De mĂȘme, il est renseignĂ© si l'individu bĂ©nĂ©ficie des programmes sociaux[36] - [37]. Les dĂ©tenteurs du carnet reçoivent un colis mensuel de produits alimentaires Ă  bas prix[38].

Sous son mandat, les sanctions amĂ©ricaines s’accroissent dĂšs 2013, aprĂšs sa victoire Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle, qui n’est pas reconnue par l'opposition et les États-Unis. En dĂ©cembre 2014, le CongrĂšs amĂ©ricain approuve la « loi publique de dĂ©fense des droits de l’homme et de la sociĂ©tĂ© civile au Venezuela », qui dicte la ligne d’action politique des États-Unis contre le Venezuela. Le texte Ă©tablit la possibilitĂ© de prendre des mesures unilatĂ©rales coercitives contre le pays dans les domaines Ă©conomiques, financiers et commerciales. Le , le prĂ©sident des États-Unis, Barack Obama, signe l'ordre exĂ©cutif 13692 ; ce « dĂ©cret Obama » considĂšre le Venezuela comme « une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sĂ©curitĂ© nationale et la politique extĂ©rieure des États-Unis »[39].

Le , aprĂšs l’élection de Donald Trump, la Maison Blanche annonce un « gel » de « tous les avoirs » que possĂšderait le prĂ©sident du Venezuela aux États-Unis, qualifiant les Ă©lections d'« illĂ©gitimes » et le prĂ©sident vĂ©nĂ©zuĂ©lien Nicolas Maduro de « dictateur », le comparant aux dirigeants syrien Bachar el-Assad et nord-corĂ©en Kim Jong-un[40]. Le , Washington alourdit les sanctions contre le Venezuela en bloquant son accĂšs aux devises Ă©trangĂšres, dont il a un besoin crucial, le prĂ©cipitant vers le dĂ©faut de paiement. Selon Shannon O'Neil, experte au Council on Foreign Relations, « les sanctions financiĂšres mises en place en aoĂ»t sont plus significatives car elles ont mis fin Ă  tout nouvel investissement direct dans le pays »[41]. En dĂ©cembre 2017, en rĂ©action Ă  la crise et aux sanctions, NicolĂĄs Maduro annonce la crĂ©ation d'une cryptomonnaie, le petro, dont le cours dĂ©pend du pĂ©trole, du gaz, de l'or et du diamant[42].

Alors que le pays compte parmi les plus grandes rĂ©serves du pĂ©trole du monde, on y compte des pĂ©nuries de carburant. La production de pĂ©trole, de 2,6 millions de barils par jour en 2015, tombe Ă  1,9 million l'annĂ©e suivante, le taux le plus bas depuis trente ans. Le tiers de ces revenus sert Ă  rembourser les prĂȘts accordĂ©s par les alliĂ©s russes et chinois de Nicolas Maduro[43].

La moitiĂ© des enfants du pays ne sont plus scolarisĂ©s dĂ©but 2018, notamment Ă  cause de l'insĂ©curitĂ© et des cours non assurĂ©s Ă  cause des pĂ©nuries d'Ă©lectricitĂ©. Le SMIC mensuel tombe Ă  15 euros et l'eau courante manque dans certains quartiers. Le pays fait Ă©galement face Ă  un exil de professeurs, de mĂ©decins et d'infirmiers. Ancien pays d'immigration, le Venezuela est devenu un pays d'Ă©migration massive, perdant en quelques annĂ©es un dixiĂšme de sa population[35]. Selon les chiffres du Haut Commissariat des Nations unies pour les rĂ©fugiĂ©s, les demandes d'asile ne cessent de grimper[43].

En aoĂ»t 2018, il annonce la fin de la quasi-gratuitĂ© de l'essence, sauf pour les dĂ©tenteurs du carnet de la Patrie, ainsi que la mise en place d'un impĂŽt sur les grandes fortunes et la multiplication par 34 du salaire minimum[44]. Dans le mĂȘme temps, quelque 130 personnes sont arrĂȘtĂ©es pour « entrave » au plan de relance[45]. Le , lors de sa prestation de serment devant l'AssemblĂ©e constituante, il annonce une hausse de 300 % du salaire minimum[46].

Sa politique Ă©conomique (contrĂŽle des changes, contrĂŽle des prix, dĂ©mantĂšlement de l'appareil productif du pays, expropriations, mise au pas du secteur privĂ© dĂ©sormais souvent dirigĂ© par des militaires, manque d'investissements, etc.) et la corruption du rĂ©gime conduisent Ă  une inflation de 130 000 % en 2018 et Ă  une chute du PIB, qui a Ă©tĂ© divisĂ© par deux entre 2013 et 2018[35] - [47].

Le , face notamment Ă  l’inflation, il augmente le salaire minimum de 40 000 bolivars Ă  150 000 bolivars, soit une hausse de 375 %[48].

En dĂ©cembre 2019, Maduro opĂšre une rĂ©forme Ă©conomique. Il flexibilise le contrĂŽle des changes, met en place des coupes budgĂ©taires et des restrictions de distribution de crĂ©dit, tout en rĂ©autorisant l'utilisation du dollar comme monnaie. Ces mesures ont pour effet de provoquer une lĂ©gĂšre diminution de l'inflation, avec l'abandon de la « planche Ă  billet », et les pĂ©nuries commencent Ă  se rĂ©duire[49]. Ainsi, l'inflation, de 1 500 000 % en 2018, a diminuĂ© pour atteindre 7 300 %. Cependant, cette baisse de l'inflation n'est pas positive selon l’économiste Henkel Garcia, car c'est le commerce informel en dollars qui rĂšgne dĂ©sormais[50]. Il a aussi dĂ©cidĂ© d'augmenter le salaire minimum Ă  450 000 bolivars. Le pays connait alors une rĂ©cession de 26 %[51]. Cependant, Maduro annonce en 2020 qu'il rĂ©tablira le contrĂŽle des prix alors qu'ont lieu dans le pays des manifestations liĂ©es Ă  « la hausse des prix des aliments et produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© »[52]. En juillet 2020, l'inflation redescent Ă  2 290 %[53]. En janvier 2020, Maduro dĂ©cide d'imposer une taxation sur les transactions en dollars, allant de 5 Ă  25 % sur les « biens et services payĂ©s en devises Ă©trangĂšres »[54].

Ce changement de politique économique, considéré comme étant une libéralisation à marche forcée, conduit à une scission au sein du Grand PÎle patriotique Simón Bolívar, le Parti communiste du Venezuela et Patria para Todos décidant de quitter la coalition pour en fonder une nouvelle, l'Alternative populaire révolutionnaire, en vue des élections législatives de décembre 2020, pour former une opposition de gauche à Maduro, à qui elle lui reproche d'avoir abandonné l'idéal chaviste de la révolution bolivarienne[55].

ProblĂšmes sanitaires

Depuis la chute des cours du pĂ©trole, les VĂ©nĂ©zuĂ©liens subissent une pĂ©nurie d’aliments et de mĂ©dicaments[56] (80 % des mĂ©dicaments manquent[43]) et les hĂŽpitaux fonctionnent au ralenti. Le marchĂ© noir de soins progresse[35].

La mortalitĂ© infantile est en augmentation au Venezuela, alors que celle-ci est en rĂ©gression dans le monde. Une des raisons de cette situation est liĂ©e Ă  la malnutrition des mĂšres[57]. Le paludisme avait disparu du territoire vĂ©nĂ©zuĂ©lien il y a 50 ans. Or les cas de paludisme augmentent avec 240 613 personnes infectĂ©es. Parmi les 24 États, 13 sont touchĂ©s par cette Ă©pidĂ©mie de paludisme[58]. Selon la FĂ©dĂ©ration mĂ©dicale vĂ©nĂ©zuĂ©lienne, les « hĂŽpitaux fonctionnent avec seulement 3 % des mĂ©dicaments nĂ©cessaires »[56] et dĂ©clare Nicolas Maduro « coupable d'holocauste sur son propre pays »[35].

Depuis 2014, l'État ne communique plus de statistique sur le sujet. En mai 2017, la ministre de la SantĂ© Antonieta Caporale reconnaĂźt une augmentation de 30,12 %, entre 2015 et 2016 de la mortalitĂ© infantile[56]. Nicolas Maduro la renvoie[35] et la remplace[58]. C’est le huitiĂšme ministre de la SantĂ© nommĂ© par Nicolas Maduro depuis 2013[59].

Entre 2017 et 2018, les Venezuéliens ont perdu 8 kilos en moyenne. Les citoyens qui possÚdent un « carnet de la patrie » (adhérent donc aux valeurs du régime) reçoivent une fois par mois des produits de base du CLAP (Comité local d'approvisionnement et de production). Lors des élections municipales de décembre 2017, les électeurs votant pour le parti au pouvoir voyaient leur carnet coché afin de recevoir des rations[35].

La pandĂ©mie de Covid-19 est, selon les mĂ©decins et scientifiques vĂ©nĂ©zuĂ©liens, gĂ©rĂ©e Ă  temps pour Ă©viter une crise sanitaire d'ampleur, dans ce pays oĂč les hĂŽpitaux manquent de tout. Des opposants reconnaissent que les dispositions nĂ©cessaires ont Ă©tĂ© prises, mais les ressources font dĂ©faut pour permettre aux personnes et aux entreprises de surmonter le confinement[60]. À partir de juillet 2020, le pays est soumis Ă  un confinement strict une semaine sur deux, avec interdiction de sortir sauf pour faire les courses et aller chez le mĂ©decin[61].

Crise sécuritaire

ParallĂšlement aux dĂ©boires de la population, la bourgeoisie bolivarienne, qui s’est enrichie sous Hugo ChĂĄvez, se terre dans des villas protĂ©gĂ©es de Caracas, ne se rencontrant que dans des lieux branchĂ©s trĂšs sĂ©curisĂ©s, du fait de la peur des enlĂšvements. Il s’agit notamment d’hommes d'affaires ayant fait fortune dans le secteur de l'Ă©lectricitĂ© ou des travaux publics, non sans ĂȘtre soupçonnĂ©s d'avoir versĂ© des pots-de-vin aux hiĂ©rarques du rĂ©gime[62].

Caracas est devenue la ville la plus dangereuse du monde, un Vénézuélien y étant tué toutes les 19 minutes. Les enlÚvements, agressions et braquages sont monnaie courante, les classes aisées vivant dans des lotissements sécurisés et sortant en véhicule blindé. Les cambriolages visent notamment des produits alimentaires, la police étant parfois impliquée dans ces vols[35]. Le pays devient par ailleurs la plaque tournante du trafic de drogue latino-américain, autour notamment de la cocaïne[43].

DĂ©but 2018, le pays compte 12 000 dĂ©tenus politiques, dont des enfants[35]. Selon l’Organisation des Nations unies, les forces de l’ordre ont procĂ©dĂ© Ă  18 000 exĂ©cutions extrajudiciaires depuis 2016[63]. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a dĂ©cidĂ©, en septembre 2019, de crĂ©er une mission internationale chargĂ©e d’enquĂȘter « sur les cas d’exĂ©cution extrajudiciaire, de disparition forcĂ©e, de dĂ©tention arbitraire et de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dĂ©gradants »[64].

Environnement

En 2016, NicolĂĄs Maduro signe un dĂ©cret controversĂ© crĂ©ant une zone spĂ©ciale situĂ©e au sud de l'OrĂ©noque, permettant l'exploitation miniĂšre de l'or, afin de compenser la chute des revenus pĂ©troliers du fait de la vĂ©tustĂ© des installations d'extraction et des sanctions Ă©conomiques amĂ©ricaines. Il crĂ©e l’Arco Minero de Orinoco (AMO) sans l’approbation de l’AssemblĂ©e nationale, en lui attribuant 12 % du territoire du pays – une superficie plus grande que le Portugal[65]. L'augmentation de ces surfaces d'exploitation miniĂšre conduit Ă  la dĂ©forestation de ces territoires, l'installation de mines illĂ©gales dans des parcs nationaux (notamment celui de Canaima, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO) ou encore au dĂ©veloppement des eaux stagnantes, qui favorisent la propagation des maladies (malaria, diphtĂ©rie, rougeole et tuberculose). Ces zones sont Ă©galement les territoires ancestraux de divers peuples autochtones, dont les PemĂłns, les Yanomami et les Yecuana[65]. Cette dĂ©cision du prĂ©sident Maduro est analysĂ©e comme un moyen de s'assurer la fidĂ©litĂ© des forces armĂ©es, Ă  qui a Ă©tĂ© confiĂ©e la zone, alors que son rĂ©gime est confrontĂ© Ă  une crise politique qui dure[66].

L'ONG SOSOrinoco a rĂ©vĂ©lĂ©, par exemple, un Ă©norme complexe d’exploitation miniĂšre illĂ©gale dans le parc national de Yapacana, qui est devenu un bastion de la guĂ©rilla colombienne. Yapacana est la plus grande zone d’exploitation miniĂšre illĂ©gale de tout le biome amazonien[65].

ConsĂ©quence de cette politique, en 2022, le Venezuela a le taux de dĂ©forestation le plus rapide de l'Ă©cozone nĂ©otropique et le cinquiĂšme taux le plus rapide au monde, avec un total de 1,4 million d’hectares perdus entre 2016 et 2021[65].

DĂ©buts de contestation politique

Manifestation du 19 avril 2017.

En 2014, il est contestĂ© Ă  l'occasion de grandes manifestations consĂ©cutives Ă  la dĂ©faite de la coalition d'opposition lors des municipales de dĂ©cembre 2013. Leopoldo LĂłpez, l'un des meneurs du mouvement de contestation, est accusĂ© de responsabilitĂ© dans la mort d'une quarantaine de personnes dans ces manifestations et arrĂȘtĂ©. Le , Antonio Ledezma, maire de Caracas depuis 2008, est arrĂȘtĂ©, accusĂ© de complot contre Nicolas Maduro[67].

Le , le Parlement vote une réintroduction des pleins pouvoirs pour une durée d'un an[68]. Il décrÚte l'état d'urgence économique le [69], puis le prolonge le [70] et le 13 juillet[71].

Les Ă©lections lĂ©gislatives de 2015 sont une dĂ©faite pour le PSUV au pouvoir, une premiĂšre depuis 1999 et l'investiture de son prĂ©dĂ©cesseur, Hugo ChĂĄvez[72]. La coalition d'opposition, la Table de l'unitĂ© dĂ©mocratique (MUD), remporte en effet 109 siĂšges, contre 55 pour le PSUV. Depuis la victoire de l'opposition aux Ă©lections lĂ©gislatives de 2015, le Conseil national Ă©lectoral (CNE), dont la grande majoritĂ© des membres est chaviste, s'emploie Ă  empĂȘcher la tenue d'un rĂ©fĂ©rendum rĂ©vocatoire, tandis que les Ă©lections rĂ©gionales de 2016 ont Ă©tĂ© reportĂ©es sine die[73].

En avril 2016, la MUD dĂ©pose une pĂ©tition de deux millions de signatures, dont 600 000 seront cependant rejetĂ©es aprĂšs vĂ©rification par les autoritĂ©s Ă©lectorales, en faveur d'un rĂ©fĂ©rendum pour le rĂ©voquer de sa fonction prĂ©sidentielle[74]. Le , le Parlement, oĂč l'opposition vote depuis 2015 en faveur d'un procĂšs en destitution Ă  l'encontre du prĂ©sident Maduro. Ce dernier dĂ©nonce alors un « coup d'État parlementaire », la rĂ©vocation du prĂ©sident par le Parlement n'Ă©tant pas prĂ©vue par la constitution, mĂȘme s'il existe une procĂ©dure pour manquements au devoir de sa charge[75]. En avril 2017, le Tribunal suprĂȘme retire tout pouvoir au Parlement[76].

Le , l'opposition organise une grĂšve gĂ©nĂ©rale afin d'obtenir le dĂ©part de Nicolas Maduro[77]. En dĂ©cembre, elle se retire du dialogue amorcĂ© par l’entremise de l'Unasur et du Vatican pour trouver un accord de rĂ©solution de la crise politique[78]. DĂ©but janvier 2017, Julio Borges, nouveau prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale du Venezuela, en appelle Ă  l'armĂ©e « face Ă  un gouvernement passĂ© de l'autoritarisme Ă  la dictature »[79]. Ce mĂȘme mois, le Parlement se dĂ©clare en « rĂ©bellion totale »[80].

Le , la Cour suprĂȘme (qui serait totalement alignĂ©e politiquement sur le pouvoir chaviste, selon Patrick BĂšle du Figaro[73]) s'octroie le pouvoir lĂ©gislatif[81] Ă  la suite du refus persistant de l'AssemblĂ©e nationale d'exclure trois dĂ©putĂ©s dont l'Ă©lection serait frauduleuse[82]. Le gouvernement a par ailleurs arrĂȘtĂ© de payer les frais de fonctionnement de l'AssemblĂ©e et de payer les dĂ©putĂ©s[73]. Le prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale, Julio Borges, dĂ©nonce alors un « coup d'État »[83]. Le 31 mars, Luisa Ortega, Ă  la tĂȘte du parquet national, conteste Ă©galement la dĂ©cision[84]. Cela fait Ă©galement l'objet d'un tollĂ© auprĂšs d'une partie de la communautĂ© internationale[85]. Le , le Tribunal suprĂȘme de justice annule les deux dĂ©crets, tandis que l'opposition appelle Ă  de nouvelles manifestations[86]. L'AssemblĂ©e nationale initie ensuite une procĂ©dure de destitution contre les juges de la Cour suprĂȘme[87].

Mi-avril, les manifestations s'Ă©tendent aux quartiers pauvres de Caracas ; 24 manifestants et policiers sont tuĂ©s[88] - [89]. En mai, dans un contexte de pĂ©nuries alimentaires et de mĂ©dicaments, les manifestations se poursuivent menĂ©es principalement par le parti centriste VolontĂ© populaire, alors que le pouvoir durcit la rĂ©pression[90] - [91]. Un rapport de l'Observatoire vĂ©nĂ©zuĂ©lien note que le pays est devenu le deuxiĂšme le plus violent au monde aprĂšs le Salvador, entre enlĂšvements et sĂ©questrations, ainsi que des vols et cambriolages qui rĂ©pondent Ă  la pĂ©nurie[92]. Les manifestations contre le gouvernement restent nĂ©anmoins essentiellement circonscrites aux quartiers aisĂ©s de Caracas et aux municipalitĂ©s historiquement acquises Ă  l'opposition conservatrice[91]. Alors que les manifestations ont fait 43 morts, NicolĂĄs Maduro dĂ©cide d'envoyer l'armĂ©e dans l'État de TĂĄchira oĂč des commerces ont Ă©tĂ© dĂ©truits et deux commissariats attaquĂ©s.

Le , NicolĂĄs Maduro annonce sa volontĂ© de convoquer une assemblĂ©e constituante afin de rĂ©Ă©crire la Constitution de 1999. Les 500 membres de cette assemblĂ©e doivent ĂȘtre dĂ©signĂ©s par moitiĂ© par des mouvements sociaux chavistes et par moitiĂ© par un vote oĂč les partis politiques ne peuvent pas prĂ©senter de candidats. Le projet aurait comme objectif de contourner les chefs de l'opposition, hostiles aux nĂ©gociations avec le gouvernement[93] - [94]. Les quelques chavistes critiquant le processus se voient qualifier de « traitres » par Maduro[95] - [96].

Luisa Ortega Diaz, procureur général du Venezuela de 2007 à 2017.

Le 24 mai, Luisa Ortega DĂ­az, une chaviste historique, procureur gĂ©nĂ©ral du Venezuela depuis 2007, reconduite jusqu'en 2021, exprime son opposition au gouvernement de NicolĂĄs Maduro. Elle considĂšre que « des groupes armĂ©s ne doivent pas attaquer des manifestations pacifiques » et prĂ©cise que des investigations sont en cours Ă  l'Ă©gard de ces groupes paramilitaires qui contrĂŽlent les quartiers populaires. Par ailleurs, elle estime que la convocation d’une AssemblĂ©e constituante « aggraverait la crise ». Enfin, elle dĂ©nonce le recours aux tribunaux militaires Ă  l'encontre des civils arrĂȘtĂ©s lors des manifestations[97] - [98]. DestituĂ©e de son poste de procureur gĂ©nĂ©ral de la RĂ©publique par l'AssemblĂ©e constituante[99], elle quitte le pays, dĂ©nonçant la « persĂ©cution » dont elle ferait l'objet de la part du pouvoir[100].

L'opposition dénonce le systÚme envisagé pour désigner les membres de la future assemblée constituante[95] et organise le 16 juillet une consultation pour s'opposer à cette constituante : ce scrutin symbolique réunit 7,6 millions de votes (sur 19 millions d'électeurs). Le président Maduro considÚre ce scrutin comme n'ayant aucune valeur légale ni contraignante[76].

Les Ă©lections de l'AssemblĂ©e constituante se tiennent le 30 juillet et rĂ©unissent, selon les autoritĂ©s, 41,5 % de participation (huit millions de votants), beaucoup moins selon l'opposition[101], qui avait appelĂ© au boycott du scrutin[102]. Le 8 aoĂ»t, douze pays d'AmĂ©rique (Argentine, BrĂ©sil, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Guatemala, Honduras, Mexique, Panama, Paraguay et PĂ©rou) condamnent une « rupture de l'ordre dĂ©mocratique » au Venezuela et refusent de reconnaĂźtre l'AssemblĂ©e constituante[103]. De son cĂŽtĂ©, l’ONU condamne de nouveau un « usage excessif de la force », accusant les forces de sĂ©curitĂ© vĂ©nĂ©zuĂ©liennes d’avoir causĂ© la mort d’au moins 73 manifestants antigouvernementaux et des groupes armĂ©s pro gouvernementaux circulant Ă  moto avec des armes Ă  feu d'en avoir tuĂ© une trentaine d'autres[104]. Pour Le Monde, « avec le coup de force menĂ© par une Constituante chaviste contre l’AssemblĂ©e nationale, Nicolas Maduro parachĂšve son contrĂŽle du pays. [
] Le Venezuela s’enfonce dans la dictature »[105].

Le , Ă  l'inverse de ce que prĂ©disaient les sondages[106], le GPP de Maduro obtient 17 États, contre 5 pour la MUD, lors d'Ă©lections rĂ©gionales dont la rĂ©gularitĂ© est contestĂ©e par l'opposition[107]. Le , le GPP remporte les Ă©lections municipales, celles-ci ayant Ă©tĂ© boycottĂ©es par la MUD[108].

Élection prĂ©sidentielle de 2018

Cote de popularité de Nicolås Maduro (institut Datanålisis).
NicolĂĄs Maduro en 2017.

Le , le Parti socialiste unifiĂ© du Venezuela l'investit candidat Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle vĂ©nĂ©zuĂ©lienne de 2018[109]. NicolĂĄs Maduro lance alors un nouveau mouvement politique, baptisĂ© Somos Venezuela[110]. Le Conseil Ă©lectoral fixe l'Ă©lection prĂ©sidentielle au [111]. Cette dĂ©cision est faite hors de tout cadre constitutionnel, ce qui empĂȘche l'opposition d'organiser une primaire et l'amĂšne Ă  renoncer Ă  prĂ©senter un candidat[112]. Le , le scrutin est reportĂ© au [113].

Nicolås Maduro indique que les partis d'opposition qui ont boycotté les élections municipales de 2017 ne pourront pas présenter de candidats à l'élection présidentielle[114]. Durant la campagne, le président sortant promet des « récompenses » pour ceux qui iront voter[115]. Dans ce contexte, son parti enregistre de nouvelles adhésions alors que le gouvernement distribue de la nourriture à prix subventionnés dans les quartiers populaires[116].

NicolĂĄs Maduro remporte 67,8 % des voix contre 21,0 % Ă  son principal adversaire, Henri FalcĂłn, qui rejette le processus Ă©lectoral et dĂ©nonce des irrĂ©gularitĂ©s[117]. Le taux de participation est de 46,1 % selon les rĂ©sultats officiels[118] alors qu’en 2013 la participation s'Ă©levait Ă  79,7 %[119]. Une source du CNE a pour sa part affirmĂ© qu'Ă  la clĂŽture des bureaux de vote, le taux de participation Ă©tait de 32,3 %[120]. Dans les deux cas, il s'agit du plus faible taux de participation de l'histoire du pays pour une Ă©lection prĂ©sidentielle[121]. Selon Alain Musset, directeur de recherches Ă  l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales, « il reste autour de [Maduro] une bourgeoisie bolivarienne qui a profitĂ© du rĂ©gime et des gens qui croient encore Ă  la rĂ©volution » et Ă  qui Maduro affirme que la crise actuelle est orchestrĂ©e « par les États-Unis », qui soutiendraient un « sabotage Ă©conomique des anciennes classes dirigeantes »[122].

Le , le dĂ©roulement d'un attentat contre NicolĂĄs Maduro lors d'une parade militaire organisĂ©e Ă  l'occasion du 81e anniversaire de la crĂ©ation de la garde nationale bolivarienne est annoncĂ©. Selon les autoritĂ©s vĂ©nĂ©zuĂ©liennes, cette « tentative d’assassinat » a Ă©tĂ© menĂ©e Ă  l’aide de deux drones chargĂ©s d'explosifs[123] - [124]. Plusieurs mĂ©dias occidentaux se montrent prudents sur la rĂ©alitĂ© de l’attentat[125]. NicolĂĄs Maduro considĂšre que « l'ultra-droite vĂ©nĂ©zuĂ©lienne alliĂ©e avec l'ultra-droite colombienne de Juan Manuel Santos » est responsable de l’attentat[126] - [127]. Cette « attaque » est ensuite revendiquĂ©e par un groupuscule jusque-lĂ  inconnu, le Mouvement national des soldats en chemise[128] - [124]. Salvatore Lucchese, ancien responsable policier et ancien membre de la direction du parti VolontĂ© populaire se dĂ©crivant comme un « soldat de la rĂ©sistance vĂ©nĂ©zuĂ©lienne », revendique depuis BogotĂĄ sa participation Ă  l’« attentat »[129] - [130]. L'incident mĂšne Ă  une intensification de la rĂ©pression par le rĂ©gime bolivarien[131] : le 7 aoĂ»t, le pouvoir vĂ©nĂ©zuĂ©lien annonce des poursuites judiciaires contre plusieurs dĂ©putĂ©s de l'opposition, dont l'ancien prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale Julio Borges, en exil Ă  Bogota[132]. Le dĂ©putĂ© d’opposition Juan Requesens est Ă©galement arrĂȘtĂ©[133].

Crise présidentielle de 2019

Le , le groupe de Lima annonce ne pas reconnaĂźtre le nouveau mandat de NicolĂĄs Maduro, et l'appelle Ă  transfĂ©rer le pouvoir Ă  l'AssemblĂ©e nationale[134]. Le lendemain, le 5 janvier, l'AssemblĂ©e nationale dĂ©clare le nouveau mandat de Maduro comme « illĂ©gitime »[135]. Le jour mĂȘme, Diosdado Cabello, prĂ©sident de l'AssemblĂ©e nationale constituante, annonce que la prestation de serment aura lieu au Tribunal suprĂȘme de justice, estimant que l'AssemblĂ©e nationale n'est pas lĂ©gitime[136]. Le 6 janvier, Christian Zerpa, juge du Tribunal suprĂȘme de justice, qui avait validĂ© en 2016 la confiscation du pouvoir lĂ©gislatif Ă  l'AssemblĂ©e nationale, s'exile aux États-Unis pour ne pas valider la prestation de serment de Maduro[137].

NicolĂĄs Maduro prĂȘte serment le 10 janvier, ce qui provoque la rupture des relations par le Paraguay[138]. Le 12 janvier, Maduro accepte l'aide humanitaire qu'il rejetait l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente[139].

Le , Juan GuaidĂł s'autoproclame « prĂ©sident en exercice » du Venezuela et prĂȘte serment au cours d'une manifestation organisĂ©e Ă  Caracas[140]. GuaidĂł obtient immĂ©diatement la reconnaissance des États-Unis, du Canada, du BrĂ©sil, de la Colombie et du PĂ©rou[141] - [142]. La France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Union europĂ©enne se disent prĂȘts Ă  reconnaĂźtre Juan Guaido en tant que « prĂ©sident en exercice » si Maduro n'organise pas d'Ă©lections libres d'ici le 1er mars 2019[143] - [144]. Maduro conserve le soutien de l'armĂ©e[145].

Le 30 avril, des soldats pro-Guaidó se soulÚvent sans succÚs contre le régime chaviste[146].

Tensions avec les États-Unis en 2020

L'administration Trump s'efforce d'Ă©vincer le « dictateur » Nicolas Maduro auquel elle nie toute lĂ©gitimitĂ©[147]. Le 4 avril 2020, Donald Trump dĂ©ploie des forces militaires navales et aĂ©riennes au large du Venezuela. Il s'agit du plus grand dĂ©ploiement militaire amĂ©ricain dans les caraĂŻbes depuis l’invasion du Panama par les forces amĂ©ricaines en 1989. Le dĂ©ploiement est soutenu par 22 pays, des alliĂ©s de Donald Trump, dont Sainte-Lucie, HaĂŻti, le Panama, la Colombie, le Costa Rica, le Honduras et le Guatemala. Le 27 mars, NicolĂĄs Maduro dĂ©clare que « Donald Trump est un minable ». La veille, la tĂȘte de NicolĂĄs Maduro Ă©tait mise Ă  prix par les États-Unis, qui offrent quinze millions de dollars pour sa capture ou son arrestation[148] - [149]. Le 5 avril, des militaires amĂ©ricains se dĂ©ploient Ă  la frontiĂšre entre la Colombie et le Venezuela. NicolĂĄs Maduro dĂ©clare le jour-mĂȘme qu’il dĂ©placera de l'artillerie alors que des « groupes putschistes amĂ©ricains » planifient des attaques terroristes contre le Venezuela dans le but selon lui de le renverser et de l'arrĂȘter de la mĂȘme maniĂšre que le dictateur Manuel Noriega au Panama, en 1989.

En mai 2020, le Venezuela ne pouvant plus raffiner son pĂ©trole du fait des sanctions amĂ©ricaines, et faisant face Ă  une pĂ©nurie d'essence importante, NicolĂĄs Maduro demande de l'aide Ă  l'Iran, afin que ce dernier puisse envoyer des tankers pĂ©troliers pour pallier la crise. Elliott Abrams, Ă©missaire amĂ©ricain pour le Venezuela, dĂ©nonce une coopĂ©ration grandissante entre deux ennemis et menace d'intervenir[150]. Une agence de presse iranienne assure alors avoir des informations sur le dĂ©ploiement de quatre navires de guerre amĂ©ricains dans les CaraĂŻbes en vue d’une « possible confrontation avec les pĂ©troliers iraniens »[151]. Le 23 mai, le premier des cinq tankers pĂ©troliers iraniens arrive dans la zone Ă©conomique exclusive du Venezuela[152].

Le 3 mai 2020, le gouvernement de NicolĂĄs Maduro annonce que quinze personnes, dont deux AmĂ©ricains, ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es par l’armĂ©e lors d'une tentative d'« invasion » du Venezuela par la mer. L'affaire aggrave les relations dĂ©jĂ  trĂšs tendues entre Washington et le prĂ©sident socialiste. Dans la soirĂ©e du 6 mai 2020, le mercenaire Luke Denman avoue qu'il projetait d'enlever NicolĂĄs Maduro pour le capturer et le transfĂ©rer en avion aux États-Unis afin qu'il puisse y ĂȘtre poursuivi en justice. Les deux ex-soldats amĂ©ricains sont par la suite condamnĂ©s Ă  20 ans de prison par un tribunal vĂ©nĂ©zuĂ©lien[147].

RĂ©pression politique de l’opposition

En janvier 2023, peu aprĂšs la dissolution du « gouvernement intĂ©rimaire » de Juan GuaidĂł (qui s’était autoproclamĂ© prĂ©sident par intĂ©rim en 2019), le prĂ©sident Maduro ordonne l’arrestation de la nouvelle direction du Parlement d’opposition. Les trois nouvelles dirigeantes de l’AssemblĂ©e nationale d’opposition sont alors visĂ©es par un mandat d’arrĂȘt pour « usurpation de fonctions, trahison, association criminelle et blanchiment d’argent ». En rĂ©action, Juan GuaidĂł dĂ©clare que Nicolas Maduro peut ĂȘtre contraint de quitter le pouvoir si « l’opposition est unie », Ă  moins d’un an de l’élection prĂ©sidentielle de 2024, estimant que ce dernier est « faible et vincible » face Ă  la possibilitĂ© d’une Ă©lection libre et Ă©quitable[153].

Accusations de corruption

Pour Luisa Ortega DĂ­az, alors procureur gĂ©nĂ©ral, le prĂ©sident NicolĂĄs Maduro a reçu 35 millions de dollars de la sociĂ©tĂ© Odebrecht et d'autres entreprises dans le cadre de l'OpĂ©ration Lava Jato[154]. Des publicitaires brĂ©siliens reconnaissent avoir reçu des millions de dollars de pots-de-vin de Nicolas Maduro. Ainsi il aurait financĂ© la campagne prĂ©sidentielle d'Hugo ChĂĄvez en 2012[155] - [156]. L'opposant Henrique Capriles, lui-mĂȘme condamnĂ© dans le scandale Petrobras, considĂšre que la sociĂ©tĂ© Odebrecht « Ă©tait la cagnotte de ChĂĄvez, qui lui a attribuĂ©, sans appel d’offres, tous les grands chantiers du Venezuela »[157] - [158].

Le , aprĂšs avoir Ă©tĂ© « suspendu » de ses fonctions par des magistrats d'opposition en mai 2018 depuis Miami, Maduro est « condamnĂ© » en Colombie Ă  18 ans de prison et d'inĂ©ligibilitĂ©, assortis de deux amendes de 35 et 25 millions de dollars par un tribunal suprĂȘme de justice parallĂšle et nommĂ© par l'AssemblĂ©e nationale, pour corruption et blanchiment d'argent[159].

Le , il est inculpĂ© aux États-Unis pour « narco-terrorisme »[160].

Accusations de crimes contre l'humanité

En 2020, une enquĂȘte est ouverte par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies contre NicolĂĄs Maduro et son gouvernement pour crimes contre l'humanitĂ©[161].

En 2022, un rapport de l'ONU, publiĂ© Ă  l'issue d'entretiens avec des victimes, des tĂ©moins et d’anciens responsables des services de renseignements, atteste l'existence de centres de torture clandestins dans des lieux officiels comme le siĂšge de certains ministĂšres, mais aussi dans des granges, des hangars ou des terrains vagues. Le dossier s'appuie sur 122 cas entre 2017 et 2019, annĂ©es oĂč la rĂ©pression par le gouvernement de Maduro a Ă©tĂ© la plus dure[162].

Notes et références

Notes

  1. LĂ©gitimitĂ© contestĂ©e, notamment par Juan GuaidĂł du 23 janvier 2019 au 5 janvier 2023. Celui-ci a Ă©tĂ© notamment reconnu par les pays du groupe de Lima et les États-Unis mais n'a pas contrĂŽlĂ© le pays.
  2. Par intérim du 8 mars au 19 avril 2013.
  3. Prononciation en espagnol d'Amérique retranscrite selon la norme API.

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Bibliographie

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Voir aussi

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