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Opération Lava Jato

L'opĂ©ration Lava Jato[alpha 1] (ou scandale Petrobras) est une enquĂȘte de la police fĂ©dĂ©rale du BrĂ©sil qui a commencĂ© en , concernant une affaire de corruption et de blanchiment d'argent impliquant notamment la sociĂ©tĂ© pĂ©troliĂšre publique Petrobras[1] - [2]. Elle est dirigĂ©e par le juge SĂ©rgio Moro[3] puis par Gabriela Hardt[4]. L'enquĂȘte couvre aussi l'affaire Odebrecht. Elle s'avĂšrera ĂȘtre un scandale judiciaire[5].

Sérgio Moro, le juge à l'origine de la révélation de l'affaire.

Les faits reprochĂ©s, inclus dans un systĂšme dit de PetrolĂŁo[alpha 2], incluent des commissions pour des personnalitĂ©s politiques de toutes affiliations en Ă©change de leur implication dans des contrats publics surfacturĂ©s. L'affaire concernerait un volume de prĂšs de 3,5 milliards de dollars. Scandale de corruption d'ampleur inĂ©dite, le petrolĂŁo a, dans ses premiĂšres phases, menĂ© Ă  l'emprisonnement des directeurs des entreprises OAS, IESA Óleo e GĂĄs, Camargo CorrĂȘa ConstruçÔes, UTC et Construtora Queiroz e GalvĂŁo ainsi qu'un des ex-directeurs de Petrobras, Paulo Roberto Costa.

Les partis les plus concernés sont le parti Progressistas (droite), le parti Mouvement démocratique brésilien (centre) et le Parti des travailleurs (gauche)[6].

L’enquĂȘte, discrĂ©ditĂ©e, prend officiellement fin en fĂ©vrier 2021[7]. D'aprĂšs Le Monde, celle-ci « est devenue le plus grand scandale judiciaire de l’histoire du pays », des enquĂȘtes publiĂ©es par plusieurs mĂ©dias ayant « levĂ© le voile sur les messages compromettants Ă©changĂ©s entre les procureurs et le juge Moro, jetĂ© une lumiĂšre crue sur les liens entretenus, parfois en dehors de tout cadre lĂ©gal, par les enquĂȘteurs brĂ©siliens avec des agents du ministĂšre de la justice (DoJ) des États-Unis, ou encore soulignĂ© le biais politique de certains membres du "Lava Jato", obsĂ©dĂ©s Ă  l’idĂ©e de faire barrage au Parti des travailleurs (PT)[8]. »

Chronologie

Au Brésil

Fin 2014, dĂ©but 2015, les actions de la sociĂ©tĂ© pĂ©troliĂšre s'Ă©croulent, suite de la rĂ©vĂ©lation d'un scandale impliquant de nombreuses personnalitĂ©s politiques[9]. Fin fĂ©vrier, la sociĂ©tĂ© de notations financiĂšres Moody's place la dette de Petrobras, en « catĂ©gorie spĂ©culative Â»[10].

En , l'un des procureurs du Lava Jato s'inquiÚte de tentatives d'interférences du gouvernement de Michel Temer dans son groupe de travail, mais reconnait à Dilma Rousseff de ne pas avoir tenté de contrÎler les investigations[11]. Cette derniÚre est néanmoins accusée de corruption[12], aprÚs de grandes manifestations dans le pays.

Le Guido Mantega, ancien ministre de Lula et de Dilma Rousseff, est arrĂȘtĂ©[13].

Le , dans le cadre du scandale, une enquĂȘte prĂ©liminaire est ouverte Ă  l'encontre du nouveau prĂ©sident du BrĂ©sil Michel Temer[14].

En , l'ancien sĂ©nateur DelcĂ­dio do Amaral du Parti des travailleurs, arrĂȘtĂ© en pour tentative d'obstruction de la justice et accusĂ© d'avoir touchĂ© 10 millions de dollars de pots-de-vin par Alstom et qui a conclu un accord de collaboration avec la justice, remet un document de 254 pages qui accuse plusieurs personnalitĂ©s de gauche comme de droite (Lula, Dilma Rousseff, Michel Temer ou encore AĂ©cio Neves) d'avoir eu connaissance du systĂšme de financement illĂ©gal des partis politiques, en lien avec le scandale Petrobras[15].

Le , le juge de la Cour suprĂȘme Teori Zavascki, chargĂ© d’instruire pour les personnalitĂ©s politiques en poste l’enquĂȘte dite « Lava Jato Â» meurt dans un accident d'avion.

Le , le journal brĂ©silien O Globo accuse, enregistrement Ă  l'appui, Michel Temer d'avoir ordonnĂ© le versement de pots-de-vin pour acheter le silence d’Eduardo Cunha, ancien prĂ©sident de la Chambre des dĂ©putĂ©s, ce qui entraine des manifestations demandant sa destitution[16]. Le , la Cour suprĂȘme ouvre une enquĂȘte pour obstruction Ă  la justice et pour corruption passive[17]. Le , il demande sans succĂšs la suspension de l'enquĂȘte le visant[18]. Alors que Temer avait plusieurs fois refusĂ© de quitter le pouvoir et que des motions de destitution avaient Ă©tĂ© Ă©mises par l'opposition, le ministre de la Culture et celui de la Ville dĂ©missionnent[19] - [20]. Le , en rĂ©action Ă  une manifestation ayant rassemblĂ© entre 25 000 et 100 000 personnes, Temer dĂ©ploya l'armĂ©e puis la retira Ă  la suite de critiques[21]. Le , la Cour suprĂȘme autorise son interrogatoire par Ă©crit[22]. En juin, le dĂ©putĂ© Rodrigo Rocha Loures du MDB, dĂ©crit comme Ă©tant un proche conseiller du prĂ©sident, est arrĂȘtĂ© Ă  la suite de la divulgation d'une vidĂ©o le montrant prendre une valise de billets, apparemment liĂ©s Ă  des pots-de-vin[23]. Le , Temer refuse de rĂ©pondre Ă  ces questions et dĂ©nonce une « comĂ©die » et « inquisition arrogante »[24], aprĂšs avoir Ă©tĂ© selon lui, malmenĂ© moralement par les policiers. Le , la revue Veja rĂ©vĂšle dans son numĂ©ro du jour que les renseignements Abin auraient espionnĂ© Edson Fachin, rapporteur de l'affaire et qui avait ouvert une enquĂȘte Ă  l'encontre du prĂ©sident de la RĂ©publique[25], Ă  la demande de Temer, ce que l'intĂ©ressĂ© dĂ©ment[26].

Le , l'ancien président Lula est entendu par le juge Sérgio Moro[27].

L'ex-gouverneur de l'État de Rio de Janeiro SĂ©rgio Cabral Filho, du parti de centre-droit PMDB, est condamnĂ© Ă  14 ans de prison en Ă  la suite de l'une des plus retentissantes affaires de corruption. Le rĂ©seau de corruption qu'il dirigeait prĂ©voyait le dĂ©tournement « d'un pourcentage sur tous les travaux publics » effectuĂ©s dans l'État de Rio, et dix de ses collaborateurs ont aussi Ă©tĂ© condamnĂ©s. En mars, une partie de cet argent rapatriĂ© de comptes Ă  l'Ă©tranger avait permis de payer prĂšs de 150.000 retraitĂ©s de la fonction publique[28].

Le , le Folha de S. Paulo rĂ©vĂšle qu'il aurait fait rĂ©nover avec des pots-de-vin la maison de sa fille, par l'intermĂ©diaire d'un ex-colonel prĂ©sentĂ© comme son « homme de paille » pour la rĂ©ception des pots-de-vin de la multinationale JBS[29]. Le patron de cette derniĂšre, Joesley Mendonça Batista l'accuse d'ĂȘtre Ă  la tĂȘte de la « plus dangereuse organisation criminelle du pays »[30].

le , on apprend que le juge, membre de la Cour suprĂȘme et du Tribunal Ă©lectoral, serait l'actionnaire d'un groupe ayant touchĂ© des pots-de-vin de JBS[31].

Le , la justice accuse formellement Temer de ce chef d'accusation[32]. Il qualifie alors les accusations dont il fait l'objet de « fiction » et dénonce l'absence de « preuves concrÚte », ajoutant qu'il « s'agit d'une attaque injurieuse et infamante à ma dignité personnelle »[33].

Le , Geddel Vieira Lima, ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du gouvernement, est arrĂȘtĂ© pour obstruction Ă  la justice[34].

Le , le rapporteur parlementaire préconise la mise en accusation de Temer[35].

Le , l'ancien président Luiz Inåcio Lula da Silva est condamné à neuf ans de prison pour corruption[36].

Le , la justice gĂšle ses avoirs et saisit ses trois appartements, ses deux voitures et un terrain lui appartenant[37].

Le , la police perquisitionne l'appartement de Geddel Vieira Lima et y trouve 8 valises et 4 caisses d'argent liquide, pour un total de 51 millions de reals : la plus grande saisie d'argent liquide de l'histoire du Brésil.

En , une enquĂȘte porte sur la corruption lors de l'attribution du marchĂ© de l'usine hydroĂ©lectrique de Belo Monte, visant entre autres AntĂŽnio Delfim Netto.

Le , Lula fait l'objet d'un mandat d'arrĂȘt. Il se retranche, avant de se constituer prisonnier Ă  la police de Curitiba le . Il ne sera incarcĂ©rĂ© finalement que 600 jours[38].

Le , une nouvelle affaire implique Lula et Gleisi Hoffmann pour des faits de corruption par Odebrecht.

Le , l'ancien prĂ©sident Michel Temer est arrĂȘtĂ©[39], de mĂȘme que le colonel Lima[40]. Le , il est libĂ©rĂ© en vertu de l'habeas corpus[41].

En , le journal d'investigation The Intercept dĂ©voile des enregistrements montrant que les enquĂȘteurs chargĂ©s de l'enquĂȘte et SĂ©rgio Moro ont complotĂ© entre eux pour empĂȘcher Luiz InĂĄcio Lula da Silva de se prĂ©senter Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2018[42] - [43].

Le jugement sur Aldemir Bendine est annulĂ© par le Tribunal suprĂȘme fĂ©dĂ©ral en [44].

La mĂ©thode du juge Moro consiste notamment Ă  recourir Ă  des peines d’emprisonnement prĂ©ventif, de façon Ă  favoriser la dĂ©lation et les fuites dans la presse, afin de susciter l'indignation de l’opinion publique et mettre sous pression suspects et institutions. Cette mĂ©thode a aussi Ă©tĂ© critiquĂ©e en raison du peu de considĂ©ration qu'elle accorde Ă  la prĂ©somption d’innocence. En outre, le juge Moro a enfreint trois normes encadrant les Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques et rendu publique la conversation entre Lula et la prĂ©sidente Dilma Rousseff. Il se dĂ©fend en invoquant l’« intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral » et ne subit aucune sanction[45].

Les États-Unis ont influencĂ© l’enquĂȘte par le biais de leur ambassade Ă  BrasĂ­lia, qui interfĂ©rait dans le processus judiciaire, et en exerçant des pressions sur des responsables d'entreprises en menaçant de les isoler du systĂšme financier international. Les gĂ©ants brĂ©siliens de la construction comme Odebrecht, OAS ou Camargo CorrĂȘa Ă©taient perçus comme des concurrents pour les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques amĂ©ricains et comme des instruments de l'influence gĂ©opolitique du BrĂ©sil en AmĂ©rique latine et en Afrique[5].

La partialitĂ© du juge Moro est reconnue par la Cour suprĂȘme du BrĂ©sil en 2021[46].

Volet vénézuélien

Le , Henrique Capriles Radonski est jugĂ© coupable d'« irrĂ©gularitĂ©s administratives », durant sa gestion de l'État de Miranda entre 2011 et 2013, par le Tribunal suprĂȘme de justice. Il est condamnĂ© Ă  quinze ans d'inĂ©ligibilitĂ©[47]. Selon le Wall Street journal, Henrique Capriles Radonski aurait touchĂ© trois millions de dollars d'Odebrecht, ce qu'il nie[48].

Selon l'ancienne procureure gĂ©nĂ©rale du Venezuela, Luisa Ortega DĂ­az, des accusations de corruption dans le dossier « Lava Jato » concernent le prĂ©sident Nicolas Maduro, qui aurait reçu 35 millions de dollars d’Odebrecht[49].

Volet péruvien

Au PĂ©rou, l'affaire touche plusieurs fonctionnaires, dont plusieurs ex-prĂ©sidents. Le , l'ancien mandataire Ollanta Humala et sa femme, Nadine Hereida, sont mis en dĂ©tention provisoire. Les ex-prĂ©sidents Alejandro Toledo et Alan GarcĂ­a, ainsi que la candidate Ă  la prĂ©sidence en 2011 et 2016, Keiko Fujimori, sont aussi visĂ©s par l'enquĂȘte[50].

En 2018, l'ex-prĂ©sident Pedro Pablo Kuczynski (PPK) est accusĂ© d'avoir reçu prĂšs de 5 millions de dollars d'Odebrecht[51]. ConfrontĂ© Ă  la destitution, le Parlement pĂ©ruvien accepte sa dĂ©mission le [52].

En 2019, Ollanta Humala et Nadine Hereida sont condamnés à plus de vingt ans chacun pour blanchissement[53].

Notes et références

Notes

  1. En portugais : « lavage au jet [haute-pression] Â». Ce nom fait rĂ©fĂ©rence Ă  l'utilisation d'une station-service pour un blanchiment d'argent, objet d'une enquĂȘte lors de la premiĂšre phase de l'opĂ©ration, et qui a conduit Ă  l'arrestation du changeur Alberto Youssef (pt). Youssef a ensuite rĂ©vĂ©lĂ© ses liens avec Paulo Roberto Costa (pt), un ancien directeur de Petrobras, arrĂȘtĂ© Ă  son tour au cours de la deuxiĂšme phase.
  2. Le nĂ©ologisme petrolĂŁo, qui pourrait signifier littĂ©ralement « gros pĂ©trole Â», est un mot-valise construit sur petrĂłleo (« pĂ©trole ») et mensalĂŁo (« allocation mensuelle »).

Références

  1. Brésil : le scandale Petrobras emporte la direction du géant pétrolier, rfi.fr, .
  2. (pt) « Lava Jato aperta cerco contra PT, PMDB e empreiteiras ».
  3. (en) David Segal, « Petrobras Oil Scandal Leaves Brazilians Lamenting a Lost Dream », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le ).
  4. Le Point, magazine, « Brésil: Lula bientÎt interrogé pour une nouvelle affaire », sur Le Point (consulté le )
  5. Le naufrage de l’opĂ©ration anticorruption « Lava Jato » au BrĂ©sil, Le Monde, Gaspard Estrada et Nicolas Bourcier, 9 avril 2021
  6. « O Globo - A lista de investigados da Lava-Jato no STF », sur infograficos.oglobo.globo.com.
  7. « Brésil : fin de cycle pour l'opération anti-corruption "Lava Jato" (lavage express) », sur France Culture,
  8. « Le naufrage de l’opĂ©ration anticorruption « Lava Jato » au BrĂ©sil », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  9. Au Brésil, le scandale Petrobras fragilise le pouvoir, La-Croix.com, .
  10. Brésil : le tentaculaire scandale de corruption Petrobras, challenges.fr, .
  11. João FilhoJoão Filho2016-11-13T12:00:33+00:00, « A Operação Estanca Sangria do governo Michel Temer », sur The Intercept.
  12. « BrĂ©sil : Dilma Rousseff accusĂ©e de corruption dans le dossier Petrobras Â», lesechos.fr, .
  13. « BrĂ©sil : l'ex-ministre des Finances de Lula et Rousseff arrĂȘtĂ© », sur lefigaro.fr.
  14. « La Cour suprĂȘme brĂ©silienne autorise une enquĂȘte sur le prĂ©sident Michel Temer », sur Le Monde, (consultĂ© le ).
  15. Anne Vigna, « Lula face Ă  la justice brĂ©silienne Â», Le Figaro, samedi 26 / dimanche , page 6.
  16. Claire Gatinois, « Au BrĂ©sil, le prĂ©sident Temer Ă©claboussĂ© par de nouvelles rĂ©vĂ©lations », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  17. « BrĂ©sil: la Cour suprĂȘme ouvre une enquĂȘte sur le prĂ©sident Temer - AmĂ©riques - RFI », sur RFI (consultĂ© le ).
  18. « BrĂ©sil: le prĂ©sident Michel Temer veut la suspension de l’enquĂȘte qui le vise - AmĂ©riques - RFI », sur RFI (consultĂ© le ).
  19. Le Point, magazine, « Brésil: le président Temer tente de limiter la casse », sur Le Point (consulté le ).
  20. ome, « Au Brésil, le président Temer cherche à se maintenir au pouvoir », sur Le Figaro (consulté le ).
  21. « BrĂ©sil : le gouvernement met fin au dĂ©ploiement de l’armĂ©e dans la capitale », sur Le Monde, (consultĂ© le ).
  22. ome, « Brésil: la justice autorise l'interrogatoire du président Temer », sur Le Figaro (consulté le ).
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  24. ome, « Brésil: Temer sauve son mandat devant la justice », sur Le Figaro (consulté le ).
  25. « Temer, un président en sursis », sur Valeurs Actuelles (consulté le ).
  26. ome, « Temer nie toute ingérence dans la justice », sur Le Figaro (consulté le ).
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  29. Le Point, magazine, « BrĂ©sil: nouveaux Ă©lĂ©ments dans l'enquĂȘte contre Temer », sur Le Point (consultĂ© le ).
  30. « Brésil: Le président Temer accusé de commander la "plus dangereuse organisation criminelle du pays" » (consulté le ).
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  32. « Brésil : le président Michel Temer formellement accusé de corruption », sur Le Figaro (consulté le ).
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  34. Claire Gatinois, « Brésil : un ancien ministre de Michel Temer emprisonné », sur Le Monde, (consulté le ).
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  39. (de) « Ex-PrÀsident Temer festgenommen » (consulté le )
  40. « Au BrĂ©sil, aprĂšs Lula, l’ex-prĂ©sident Temer est emprisonnĂ© pour corruption », sur Le Monde.fr (consultĂ© le )
  41. Le Point, magazine, « Brésil: un juge ordonne la libération de l'ex-président Temer », sur Le Point (consulté le )
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  43. « BrĂ©sil: Les enquĂȘteurs anticorruption auraient conspirĂ© pour empĂȘcher le retour au pouvoir de Lula », sur 20 Minutes, (consultĂ© le )
  44. (pt) « Supremo anula pela primeira vez condenação imposta por Moro na Lava Jato », Folha de S. Paulo, (consulté le )
  45. Perry Anderson, « Au BrĂ©sil, les arcanes d’un coup d’État judiciaire », sur Le Monde diplomatique,
  46. « Un juge brĂ©silien annule toutes les poursuites de l'ex-juge Moro contre Lula », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  47. (es) « Contralor venezolano inhabilitĂł a Capriles para postularse a cargos pĂșblicos por 15 años », sur noticiasrcn.co, (consultĂ© le ).
  48. « El escĂĄndalo de la brasileña Odebrecht sepulta varios sueños en Venezuela », Wall Street Journal,‎ (lire en ligne).
  49. Venezuela: une élection pour dissimuler la corruption ? Mediapart, 1 août 2017
  50. Karl Laske, « L’opĂ©ration anticorruption «Lava Jato» dĂ©borde au PĂ©rou », mediapart,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  51. Marie Declas, Pérou : proche de la destitution, le président Pedro Pablo Kuczynski démissionne, www.lemonde.fr, 21 mars 2018 (consulté le 15 septembre 2020)
  52. Pérou: la démission de Kuczynski acceptée, www.lefigaro.fr, 23 mars 2018 (consulté le 15 septembre 2020)
  53. Amanda Chaparro, Au PĂ©rou, les procureurs sous pression de l’affaire Odebrecht, www.lemonde.fr, 15 mai 2019 (consultĂ© le 15 septembre 2020)

Voir aussi

Article connexe

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