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Pedro Pablo Kuczynski

Pedro Pablo Kuczynski Godard (prononcĂ© en espagnol [ˈpe.Ă°ÉŸo ˈpa.ÎČlo ku.ˈtʃin.ski ÉŁo.ˈðarĂ°][N 1]), souvent appelĂ© par ses initiales « PPK », est un homme d'État pĂ©ruvien, nĂ© le Ă  Lima. Il est prĂ©sident de la RĂ©publique du PĂ©rou du au .

Pedro Pablo Kuczynski
Illustration.
Pedro Pablo Kuczynski en 2016.
Fonctions
Président de la République du Pérou
–
(1 an, 7 mois et 23 jours)
Élection 5 juin 2016
Vice-président Martín Vizcarra
Mercedes ArĂĄoz
Président du Conseil Fernando Zavala
Mercedes ArĂĄoz
Prédécesseur Ollanta Humala
Successeur MartĂ­n Vizcarra
Président du Conseil des ministres du Pérou
–
(11 mois et 11 jours)
Président Alejandro Toledo
Prédécesseur Carlos Ferrero Costa
Successeur Jorge del Castillo
Ministre de l'Économie et des Finances
–
(11 mois et 13 jours)
Président Alejandro Toledo
PrĂ©dĂ©cesseur Javier Silva Ruete (es)
Successeur Javier Silva Ruete (es)
Ministre de l'Énergie et des Mines
–
(2 ans et 6 jours)
PrĂ©sident Fernando BelaĂșnde Terry
Prédécesseur René Balarezo Vallebuona
Successeur Fernando Montero AramburĂș
Biographie
Nom de naissance Pedro Pablo Kuczynski Godard
Date de naissance
Lieu de naissance Lima (PĂ©rou)
Nationalité Péruvienne
Américaine (jusqu'en 2015)
Parti politique PĂ©ruviens pour le changement (2014-2019)
DiplÎmé de Université d'Oxford
Université de Princeton
Profession Économiste
Professeur
Musicien

Signature de Pedro Pablo Kuczynski

Pedro Pablo Kuczynski
Présidents du Conseil des ministres du Pérou
Présidents de la République du Pérou

Ministre à partir de 1980, il devient en 2005 président du Conseil des ministres, une fonction qu'il occupe pendant onze mois. Il est candidat à l'élection présidentielle de 2011, lors de laquelle il est éliminé au premier tour.

De nouveau candidat à l'élection présidentielle de 2016, sous l'étiquette du parti Péruviens pour le changement, il l'emporte au second tour face à Keiko Fujimori, avec seulement 50,1 % des suffrages exprimés.

À la fin de l’annĂ©e 2017, il Ă©chappe Ă  une procĂ©dure de destitution engagĂ© au CongrĂšs de la RĂ©publique, contrĂŽlĂ© par le parti fujimoriste Force populaire, aprĂšs des accusations de corruption et son implication dans l'affaire Odebrecht au milieu des annĂ©es 2000. MenacĂ© par une seconde procĂ©dure de destitution, il dĂ©missionne de son mandat prĂ©sidentiel Ă  la veille du vote du CongrĂšs. Son vice-prĂ©sident, MartĂ­n Vizcarra, lui succĂšde.

En 2019, dans le cadre du scandale Odebrecht, il est arrĂȘtĂ© plus placĂ© en rĂ©sidence surveillĂ©e.

Situation personnelle

Famille et origines

Son pĂšre, MĂĄx Hans Kuczynski, est un mĂ©decin allemand, juif, d’ascendance polonaise de PoznaƄ, qui vint au PĂ©rou pour fuir la montĂ©e du nazisme. Il s'installa en Amazonie pĂ©ruvienne avec sa femme, Madeleine Godard, tante du rĂ©alisateur franco-suisse Jean-Luc Godard, cousin germain de Pedro Pablo Kuczynski[1]. Il y est directeur de la LĂ©proserie San Pablo, Iquitos.

Pedro Pablo Kuczynski a la double nationalité péruvienne et américaine[2] jusqu'en , date à laquelle il renonce à la nationalité américaine[3].

Études et formation

AprĂšs avoir passĂ© une partie de son enfance dans l'Amazonie pĂ©ruvienne oĂč son pĂšre travaille, Pedro Pablo Kuczynski Ă©tudie dans un internat britannique de Lima et termine ses Ă©tudes dans une Ă©cole militaire anglaise. Il obtient une bourse pour Ă©tudier la philosophie, l'Ă©conomie et la politique Ă  l’universitĂ© d'Oxford (au Royaume-Uni). Il fait ensuite des Ă©tudes supĂ©rieures d’économie Ă  la Woodrow Wilson School of Public and International Affairs de l’universitĂ© de Princeton (aux États-Unis).

CarriĂšre professionnelle

En 1966, il retourne au PĂ©rou et devient conseiller Ă©conomique du gouvernement dĂ©mocratique de BelaĂșnde , ainsi que directeur de la Banque centrale du PĂ©rou. Il est dĂ©tenu puis exilĂ© par la junte du Gouvernement rĂ©volutionnaire des forces armĂ©es aprĂšs le coup d'État du .

Il voyage aux États-Unis, oĂč il fait fortune comme banquier dans les fonds de pension[4], et devient chef de la planification et de la politique Ă  la Banque mondiale. Il travaille entre 1977 et 1980 en Afrique de l'Ouest, dans le secteur minier et industriel.

En 2012, il estime que sa fortune est supérieure à cinq millions de dollars[5].

Ascension politique

Responsabilités ministérielles

En 1980, Pedro Pablo Kuczynski revient au PĂ©rou et collabore Ă  la campagne Ă©lectorale de Fernando BelaĂșnde, qui le nomme ministre de l'Énergie et des Mines.

En 2001, il est nommĂ© ministre de l'Économie et des Finances, puis prĂ©sident du Conseil des ministres par le prĂ©sident Alejandro Toledo. Il est soupçonnĂ© par les services anticorruption de l’État pĂ©ruvien de trafic d'influence dans la nĂ©gociation de contrats durant cette pĂ©riode Ă  la tĂȘte du gouvernement[6].

Élection prĂ©sidentielle de 2011

Kuczynski en 2010.

Il est le candidat de l'Alianza por el Gran Cambio Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2011, oĂč il arrive troisiĂšme lors du premier tour, avec 18,5 % des voix. Il est devancĂ© par Ollanta Humala (31,7 %) et Keiko Fujimori (23,5 %), la fille de l'ancien prĂ©sident Alberto Fujimori[7]. Il soutient cette derniĂšre pour le second tour[8] mais le premier l'emporte.

Élection prĂ©sidentielle de 2016

Pedro Pablo Kuczynski est le candidat du parti de centre droit PĂ©ruviens pour le changement Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2016. Il est notamment soutenu par le patronat, dont la confĂ©rence annuelle (Cade 2015) lui tĂ©moigne un taux d'approbation de 84 %, devançant nettement tous les autres candidats. En revanche, il est peu apprĂ©ciĂ© des populations indigĂšnes pour ses dĂ©clarations racistes (il leur reprochait, en 2006, de « ne pas avoir assez d’oxygĂšne dans le cerveau »)[8].

Les rĂ©sultats le donnent vainqueur de justesse du scrutin, le , face Ă  Keiko Fujimori, avec 50,12 %[9]. Sa victoire est proclamĂ©e seulement le [10]. Alors que sa candidature n'a guĂšre suscitĂ© d'enthousiasme pendant la campagne, au cours de laquelle il est perçu comme le reprĂ©sentant de l’élite blanche et du secteur privĂ©[11], la crainte chez beaucoup d'Ă©lecteurs d'un retour au pouvoir de la famille Fujimori lui a donnĂ© un avantage dĂ©cisif Ă  la fin de la campagne. Sa campagne pourrait avoir Ă©tĂ© partiellement financĂ©e de façon frauduleuse, par l'entreprise Odebrecht[12].

Président de la République

Exercice du pouvoir

Pedro Pablo Kuczynski en 2016.

Pedro Pablo Kuczynski prend ses fonctions le .

L'exécutif est rapidement confronté à des faits de corruption, qui provoquent la démission de trois conseillers[13] - [14].

Procédures de destitution

Pedro Pablo Kuczynski est lui-mĂȘme mis en cause dans l'affaire de corruption Odebrecht, qui touche plusieurs pays sud-amĂ©ricains. Dans un premier temps, le prĂ©sident avait niĂ© tout lien avec le groupe Odebrecht, mais l'entreprise a reconnu avoir versĂ©, entre 2004 et 2014, 4,8 millions de dollars Ă  Westfield Capital et First Capital Partners, deux sociĂ©tĂ©s de conseil liĂ©es Ă  Kuczynski[15] - [16].

Le , alors que sa cote de popularité tombe sous les 20 %, le Parlement péruvien, dominé par ses opposants, approuve l'ouverture d'un débat parlementaire sur sa destitution en raison de son enlisement dans le scandale Odebrecht[15]. Les médias et commentateurs prédisent alors sa destitution au vu du nombre de parlementaires ayant voté l'ouverture de la procédure[17]. Les études d'opinion indiquent qu'une majorité de Péruviens sont favorables à son départ[17] - [18].

Pedro Pablo Kuczynski en .

Mais l'opposition échoue à réunir une majorité des deux tiers au Parlement le : 79 parlementaires se prononcent pour la destitution, 19 votent contre et 21 s'abstiennent[17]. Ce résultat inattendu s'expliquerait notamment par la menace des deux vice-présidents, Martín Vizcarra et Mercedes Aråoz, de démissionner, ce qui aurait entraßné des élections générales anticipées et donc le risque pour les différents partis présents au Parlement de perdre les élections[17] - [19].

Le , trois jours aprĂšs avoir Ă©chappĂ© Ă  la destitution, il gracie l'ancien prĂ©sident Alberto Fujimori[20]. Il avait pourtant promis pendant sa campagne prĂ©sidentielle de ne pas procĂ©der Ă  une telle grĂące en cas d'Ă©lection[21]. Pour justifier sa dĂ©cision, critiquĂ©e par des familles des victimes de la dictature Fujimori, il reconnaĂźt que l'ancien prĂ©sident est certes responsable de rĂ©pressions, mais affirme qu'il a aussi contribuĂ© Ă  rĂ©tablir la stabilitĂ© Ă©conomique et que la grĂące constitue un acte de clĂ©mence Ă  l'Ă©gard d'un homme ĂągĂ© et malade[21]. Le , en rĂ©action Ă  cette dĂ©cision, le ministre de la Culture prĂ©sente sa dĂ©mission et trois dĂ©putĂ©s quittent le parti au pouvoir[22]. Les partis de gauche, qui se sont abstenus lors du vote sur la destitution, critiquent vivement la dĂ©cision[23]. Le , dans un manifeste, quelque 230 auteurs, dont le prix Nobel de littĂ©rature 2011 Mario Vargas Llosa, dĂ©noncent la grĂące et accusent Kuczynski de l'avoir effectuĂ©e en Ă©change de son maintien au pouvoir par l'abstention d'une partie des fujimoristes[24]. Le , c'est au tour du ministre de la DĂ©fense Jorge Nieto, issu d'un parti de gauche, de prĂ©senter sa dĂ©mission[25]. Le , le juge Hugo Nuñez annule la grĂące et ordonne l'arrestation de Fujimori[26]. La justice pĂ©ruvienne souligne qu'un accord avait Ă©tĂ© conclu avec Kenji Fujimori, qui s'Ă©tait engagĂ© Ă  convaincre des dĂ©putĂ©s de ne pas voter la destitution du chef de l’État si celui-ci graciait son pĂšre[27] - [28].

DĂ©mission

Le président Kuczynski annonçant sa démission lors d'une allocution télévisée ().

Dans le cadre d'une seconde procĂ©dure de destitution, un nouveau vote visant Ă  le destituer est prĂ©vu pour le [18]. Pedro Pablo Kuczynski, qui avait dĂ©clarĂ© auparavant qu'une possible destitution serait un « coup d'État », dĂ©clare qu'il « n'abandonne pas [
] parce que [sa] mission n'est pas terminĂ©e », puis dĂ©nonce des « injustices »[29].

Il présente finalement sa démission le [30], alors que l'opposition aurait recueilli le nombre de suffrages nécessaires à sa destitution[31]. La veille, l'opposition fujimoriste avait produit des vidéos attestant d'achats de voix lors de la premiÚre procédure[32].

Le , le CongrÚs accepte sa démission[33]. Le premier vice-président Martín Vizcarra lui succÚde.

AprÚs la présidence

Au lendemain de son départ du pouvoir, le , ses résidences sont perquisitionnées et la justice lui interdit de quitter le pays[34].

Accusations de corruption et collusion

Le , il est arrĂȘtĂ© pour corruption[35], et placĂ© en dĂ©tention provisoire pour une durĂ©e de 10 jours. Une semaine plus tard, il est hospitalisĂ© pour des problĂšmes de tension[36]. Le , sa dĂ©tention est prolongĂ©e de trois ans[37], mais il n'est pas incarcĂ©rĂ©. OpĂ©rĂ© en urgence le afin de recevoir un stimulateur cardiaque, il est assignĂ© Ă  rĂ©sidence Ă  sa sortie de l'hĂŽpital, le [38]. En , il est pris en charge mĂ©dicale briĂšvement pour une arythmie cardiaque[39] - [40].

En , le parquet chargĂ© de l'opĂ©ration Lava Jato exige de Pedro Pablo Kuczynski et d'autres personnalitĂ©s accusĂ©es de blanchiment le versement de 4,4 millions de $ Ă  titre de rĂ©paration civile en faveur de l'État pĂ©ruvien[41]. Plus tard dans l'annĂ©e, l'ex-prĂ©sident est accusĂ© de collusion prĂ©sumĂ©e dans le cas de la construction de la voie IIRSA Norte[42].

Pandora Papers

En octobre 2021, son nom apparaĂźt dans les Pandora Papers[43].

Le Consortium international de journalistes d'investigation (ICIJ) rĂ©vĂšle qu’il a crĂ©Ă© le 2 juillet 2004, via l’OMC Group, dans le paradis fiscal des Ăźles Vierges britanniques, une sociĂ©tĂ© offshore, DAM Ltd, pour gĂ©rer deux grandes propriĂ©tĂ©s immobiliĂšres, alors qu'il Ă©tait ministre de l'Économie et des Finances. DAM Ltd possĂšde les deux propriĂ©tĂ©s de Kuczynski au PĂ©rou, et l'ICIJ indique que l'entreprise souhaitait Ă©galement fournir des services de conseil financier. Les Pandora Papers montrent aussi que l'OMC Group a fourni des services Ă  l'entreprise par Kuczynski jusqu'en novembre 2013. Selon le dĂ©partement d'État chargĂ© du dossier, DAM Ltd pourrait ĂȘtre « une clĂ© » pour comprendre plusieurs affaires liĂ©es Ă  Kuczynski car les bĂ©nĂ©fices suspectĂ©s d'ĂȘtre illĂ©gaux des transactions de Kuczynski avec Odebrecht venaient justement de cette sociĂ©tĂ© de gestion de fonds, qui intĂ©resse donc l'enquĂȘte de l'Ă©quipe spĂ©ciale de Lava Jato.

Au PĂ©rou, le procureur spĂ©cial chargĂ© de l'enquĂȘte sur l'affaire de corruption baptisĂ©e « Car Wash » annonce vouloir rĂ©interroger Pedro Pablo Kuczynski pour clarifier le rĂŽle de l'entreprise offshore qu'il a crĂ©Ă©e quand il Ă©tait ministre de l'Économie et qu’il n’a jamais inclus dans ses dĂ©clarations de patrimoine[44].

Notes et références

Notes

  1. Isolément, « Godard » est prononcé [ɥo.ˈðarð].

Références

  1. « Le Godart qui devrait diriger le Pérou », sur Le Temps, (consulté le ).
  2. (es) El imperio de PPK « Copie archivée » (version du 23 avril 2011 sur Internet Archive), Diario16.pe, 20 mars 2011.
  3. (es) « Sheput muestra que PPK renunció a nacionalidad estadounidense », sur El Comercio, (consulté le ).
  4. Frédéric Faux, « Au Pérou, le front du "tout sauf Keiko" », Le Figaro, samedi 4 / dimanche 5 juin 2016, page 6.
  5. (es) « PPK: "Mi fortuna supera los 5 millones de dĂłlares" », Diario Correo,‎ (lire en ligne)
  6. EP, « FiscalĂ­a de PerĂș retoma investigaciones contra PPK », teleSUR,‎ (lire en ligne)
  7. « PĂ©rou: Humala reste en tĂȘte, Fujimori deuxiĂšme de la prĂ©sidentielle », Le Parisien, 10 avril 2011.
  8. Amanda Chaparro, « Au PĂ©rou, la droite ou la droite », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  9. (es) « Resultados Segunda Vuelta », El Comercio.
  10. « Pérou : la victoire de Kuczynski officiellement proclamée », Le Figaro, 12 juin 2016.
  11. Paulo A. Paranagua (Lima, envoyĂ© spĂ©cial), « Au PĂ©rou, Pedro Pablo Kuczynski vu comme le candidat de l’élite blanche et du secteur privĂ© », sur Le Monde, (consultĂ© le )
  12. « Culpan a Kuczynski de recibir dinero de Odebrecht para campaña », TeleSUR,‎ (lire en ligne)
  13. gestion.pe, « ComisiĂłn de FiscalizaciĂłn visitarĂĄ a PPK por caso del ex asesor Carlos Moreno », Gestion,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  14. « PPK mantiene contacto con exasesores JosĂ© LabĂĄn y Jorge Villacorta », Diario Correo,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  15. « Au PĂ©rou, la descente aux enfers du prĂ©sident fait craindre le retour du clan Fujimori », Courrier international,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  16. Francisco JARA, « Pérou : menacé de destitution, le président Kuczynski se défend au Parlement », sur yahoo.com, Yahoo Actualités, (consulté le ).
  17. Marie Delcas, « Pérou : le président Kuczynski évite la destitution », lemonde.fr, 22 décembre 2017.
  18. « PĂ©rou: le prĂ©sident Kuczynski encore menacĂ© de destitution », La Presse,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  19. « Pérou : le président Kuczynski échappe à la destitution », sur TV5MONDE (consulté le )
  20. https://www.ouest-france.fr/monde/perou/perou-alberto-fujimori-gracie-par-le-president-kuczynski-5470415
  21. « Pérou: l'ex-dictateur Fujimori s'excuse, le président Kuczynski s'explique - Amériques - RFI », sur RFI (consulté le )
  22. « Pérou: un ministre démissionne pour dénoncer la grùce à Fujimori », sur TV5MONDE (consulté le )
  23. « Pérou: Fujimori, une grùce qui pourrait finir en coup de grùce pour Kuczynski », sur RFI (consulté le )
  24. « Au PĂ©rou, 230 auteurs signent un manifeste contre la grĂące de l’ex-prĂ©sident Fujimori », sur Le Monde, (consultĂ© le )
  25. Home, « Pérou: démission du ministre de la Défense », sur Le Figaro (consulté le )
  26. « Un juge péruvien annule la grùce accordée à l'ex-président Fujimori et ordonne son arrestation - France 24 », sur France 24 (consulté le )
  27. Christelle Guibert, « Les Fujimori. Grandeur et dĂ©cadence d’une dynastie japonaise au PĂ©rou », sur Ouest-France.fr,
  28. « FiscalĂ­a de PerĂș pide 12 años de cĂĄrcel para Kenji Fujimori », sur www.telesurtv.net,
  29. « Pérou: le président Kuczynski se dit sûr d'échapper à la destitution », sur LExpress.fr (consulté le )
  30. « Pérou: proche de la destitution, le président Kuczynski démissionne », sur LExpress.fr (consulté le )
  31. « Pérou : le président Pedro Pablo Kuczynski annonce sa démission », sur Le Figaro (consulté le )
  32. « Pérou : proche de la destitution, le président Pedro Pablo Kuczynski démissionne », sur Le Monde, (consulté le )
  33. « Pérou: la démission de Kuczynski acceptée », sur Le Figaro (consulté le )
  34. « Pérou: perquisitions dans deux résidences de l'ex-président », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
  35. « Scandale Odebrecht : un ex-président péruvien en détention pour corruption », sur Le Figaro (consulté le )
  36. « Pérou : un ex-président hospitalisé en urgence, un autre se suicide », sur Le Figaro (consulté le )
  37. « Scandale Odebrecht : la dĂ©tention de l’ex-prĂ©sident pĂ©ruvien Pablo Kuczynski prolongĂ©e », sur Le Monde.fr (consultĂ© le )
  38. (es) EFE, Pedro Pablo Kuczynski abandonó la clínica donde estaba internado y cumplirå arresto domiciliario en Lima, www.infobae.com, 3 mai 2019 (consulté le 13 septembre 2020)
  39. AFP, Pérou: l'ex-président Kuczynski hospitalisé, www.tgd.ch, 12 novembre 2019 (consulté le 13 septembre 2020)
  40. (es) RPP, PPK recibió el alta médica y regresó a su vivienda en San Isidro, www.rpp.pr, 17 novembre 2019 (consulté le 13 septembre 2020)
  41. (es) RPP, Procuraduría solicita pago de mås de US$ 4 millones a PPK y otros por caso Odebrecht, rpp.pr, 15 janvier 2020 (consulté le 13 septembre 2020)
  42. (es) RPP, Fiscalía formalizó investigación contra PPK, René Cornejo, Juan Sheput y otros por caso IIRSA Norte, www.rpp.pr, 18 juin 2020 (consulté le 13 septembre 2020).
  43. (es) « Pedro Pablo Kuczynski, Sebastiån Piñera y otros líderes latinoamericanos mencionados en investigación del ICIJ », sur elcomercio.pe, (consulté le ).
  44. (en-US) « Politicians and tax authorities across several continents launch fresh investigations after Pandora Papers » (consulté le )

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