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Nettoyeur haute-pression

Un nettoyeur haute-pression (ou KĂ€rcher par antonomase[1]) est un appareil de nettoyage propulsant de l'eau Ă  haute pression.

Des appareils haute pression de la marque KĂ€rcher

Histoire

Le nettoyeur haute-pression n'a pas été inventé par Alfred KÀrcher (qui avait connu les steam cleaners de l'armée américaine lors de l'occupation de l'Allemagne) ; il les a simplement améliorés en ajoutant de l'eau chaude pour un meilleur résultat de nettoyage.

Depuis la fin du XXe siĂšcle, l'utilisation de nettoyeurs Ă  haute pression est devenue trĂšs courante dans de nombreux environnements de travail[2] (ex : Ă©levages et exploitations agricoles susceptibles de comprendre des pathogĂšnes zoonotiques (c'est-Ă -dire capables d'infecter Ă  la fois des animaux et l'Homme)[3], les stations d'Ă©puration, certaines usines chimiques, les abattoirs, les marchĂ©s, les lieux de carĂ©nage de bateaux (y compris de bateaux de plaisance), le nettoyage de graffitis urbains (gĂ©nĂ©ralement avec l’aide de solvants toxiques)[4] - [5] - [6] - [7] ou de poubelles (dont des poubelles de copropriĂ©tĂ©, d’usines, de restaurants de collectivitĂ©, de maison de retraite, etc.).

Fonctionnement

L'appareil met de l’eau sous pression (entre 80 et 500 bars selon les appareils) afin de la projeter Ă  haute vitesse. Qu'elle soit chaude ou froide, cette eau est projetĂ©e Ă  travers une lance pour plus d'efficacitĂ©. L'impact des molĂ©cules d'eau permet de dĂ©sincruster la « saletĂ© Â», la peinture, l'enduit, le biofilm, etc. de surfaces dures (sols, murs, vĂ©hicules...).

DĂ©montage d'un nettoyeur haute-pression.
Démontage d'un nettoyeur haute-pression. (1) Entrée d'eau, (2) Sortie d'eau, (3) Entrée additif, (4) Interrupteur et pressostat, (5) Pompe à pistons, (6) Moteur universel ventilé, (7) Cordon d'alimentation

Les nettoyeurs haute pression[8] sont Ă©quipĂ©s d'un moteur Ă©lectrique. La mise sous pression s'effectue grĂące Ă  un systĂšme de pompe Ă  pistons avec soupapes d'admission et de refoulement : elles sont gĂ©nĂ©ralement en laiton pour Ă©viter tout risque de dysfonctionnement Ă  cause de l'oxydation. Une soupape assure la sĂ©curitĂ© de la pompe en cas d'obstruction du circuit. Selon les capacitĂ©s de l'appareil, cette pression sera plus ou moins grande, puis relĂąchĂ©e dans la lance. Il suffit ensuite Ă  l'utilisateur d'appuyer sur la gĂąchette pour libĂ©rer l'eau sous pression. Lorsque la poignĂ©e de commande de la lance est relĂąchĂ©e, un systĂšme permet l'arrĂȘt de la machine. L'approvisionnement en liquide doit ĂȘtre supĂ©rieur ou Ă©gal au dĂ©bit de la machine, sinon la pompe peut souffrir d'un effet de cavitation et se dĂ©grader. En effet, la pompe ne sert qu'Ă  expulser le liquide, et non pas Ă  augmenter le dĂ©bit de la source par aspiration. AssociĂ© Ă  une production d'eau chaude et Ă  un dĂ©tergent, le nettoyeur haute-pression accroĂźt ses capacitĂ©s, surtout pour dissoudre les hydrocarbures et les huiles ou graisses organiques.

Pour décaper un substrat, un sablage est possible. Pour cela, les nettoyeurs haute pression possÚdent bien souvent d'un réservoir spécifique pour détergent ou sablage, sans dommage pour la pompe. Ces éléments sont ensuite aspirés naturellement par l'effet Venturi.

Risques pour la santé

L'utilisation des Karchers s'est considĂ©rablement dĂ©mocratisĂ©e. Dans l'industrie et les services, comme Dans ces cas, le Karcher est trĂšs souvent utilisĂ© sans Masque de protection, et parfois sans aucune tenue de protection, alors qu'il est une source incontestable et incontestĂ©e de mise ou remise en suspension dans l’air de particules, microparticules et nanoparticules d'origines physicochimiques, minĂ©rales, mĂ©talliques, organomĂ©talliques et /ou biocontaminantes (endotoxines, bioaĂ©rosols).
Remarque : dans les environnements agricoles, urbains et industriels, le Karcher s’ajoute Ă  d’autres sources, plus chroniques et « sĂšches Â» de bioaĂ©rosols inhalables[9].

Il existe un consensus sur le fait qu'un karcher est une source frĂ©quente de production de bioaĂ©rosols bactĂ©riens, tout particuliĂšrement en cas de nettoyage d'excrĂ©ments et dans les zones de traitement de dĂ©chets organiques, d'Ă©gouts, ou en prĂ©sence de fomites et de substrats couverts d’un biofilm bactĂ©rien[10], etc.)[2]. Mais peu d’études ont portĂ© sur les effets sanitaires aigus ou chroniques de l’inhalation de ces aĂ©rosols par l’utilisateur (ou d’autres personnes, ou sur les produits alimentaires exposĂ©s)[2].
Et le cas des bactĂ©ries a Ă©tĂ© plus Ă©tudiĂ© que celui des virus ainsi remis en suspension dans l’air. D’autres biocontaminants sont les prions pathogĂšnes que le Karcher pourrait aussi contribuer Ă  diffuser dans les aĂ©rosols [11]. Quand il est utilisĂ© avec des dĂ©tergents, dĂ©sinfectants, biocides ou enzymes, le personnel est exposĂ© Ă  en inhaler[12]. Selon la revue d’étude publiĂ©e par Madsen & Matthiesen (2013), les effets sur la santĂ© des habitants qui les utilisent chez eux ne semblent pas avoir Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s ni Ă©valuĂ©s [13] ; en outre, la variĂ©tĂ© des matĂ©riaux Ă  nettoyer, des conditions d’aĂ©ration et thermo-hygromĂ©triques, et des degrĂ©s et types de « saletĂ© Â» traitĂ©es, influencent fortement le taux de polluants et de bioaĂ©rosols mis en suspension dans l’air, et donc le niveau d’exposition ; ceci rend les comparaison inter-Ă©tudes difficiles. Madsen & Matthiesen n’ont pas non plus trouvĂ© d’études comparant le degrĂ© d'exposition aux aĂ©rosols selon le type de nettoyeurs haute-pression, ce qui, selon eux, rend difficile l’élaboration de recommandations sanitaires[2].
Durant la pandémie de COVID-19, et notamment lors de la premiÚre semaine de déconfinement, il a été constaté (dans plusieurs pays dont en France) que les abattoirs ont fait partie des premiers clusters, et parmi les plus importants, de COVID-19. Parmi les hypothÚse avancées pour expliquer ce fait alors que le personnel de ces installations est habitué aux pratiques HACCP et au port de bottes, gants, blouses, etc. (mais pas de masque), il a été suggéré que l'utilisation fréquente de nettoyage à haute pression aurait pu favoriser la contagion interhumaine par aérosols[14].

Importance de la qualitĂ© de l’eau utilisĂ©e

Il est recommandĂ© d'utiliser une eau propre pour ne pas endommager l’appareil. Mais si elle n’est pas aussi bactĂ©riologiquement et virologiquement propre, cette eau peut aussi ĂȘtre source de risque sanitaire pour des utilisateurs ou personnes exposĂ©es aux aĂ©rosols[15]. Une eau contaminĂ©e produira immĂ©diatement des aĂ©rosols contaminĂ©s, inhalables et/ou susceptibles de contaminer les substrats nettoyĂ©s ou touchĂ©s par les retombĂ©es[2].
Ainsi :

  • un foyer de maladie du lĂ©gionnaire a Ă©tĂ© associĂ©e au nettoyage sous haute-pression de bateaux Ă  partir d’eaux pluviales collectĂ©es sur un toit et contaminĂ©e par la bactĂ©rie Legionella pneumophila[16].
  • Des taux Ă©levĂ©s de cette bactĂ©rie (productrice d’endotoxines) ont Ă©tĂ© mesurĂ©es dans un rĂ©servoir d'eau utilisĂ© pour alimenter des Karchers dans une sucrerie, aprĂšs que 14 personnes y ont dĂ©veloppĂ© une fiĂšvre de Pontiac (forme de maladie du lĂ©gionnaire sans atteinte pulmonaire ; non contagieuse et semblant exclusivement transmise par inhalation d'aĂ©rosols contaminĂ©s[17])[18]. L'eau utilisĂ©e contenait 20 400 EU/ml mais l'exposition des travailleurs Ă  l'endotoxine sĂ©crĂ©tĂ©e par la bactĂ©rie n’a pas Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e [18] (l'EU est une unitĂ© quantitative : EU signifie « endotoxin units per milliliter Â» (EU/mL) ; 1 EU = environ 0.1 Ă  0.2 ng d'endotoxine/mL de solution) ;
  • Cette mĂȘme « fiĂšvre de Pontiac Â» a Ă©galement Ă©tĂ© observĂ©e dans une station d'Ă©puration oĂč un nettoyage haute-pression avait Ă©tĂ© fait, mais on ignore s’il y avait lĂ  une relation de cause Ă  effet[19].
  • Un nettoyage au Karcher alimentĂ© par de l’eau d’effluent de station d'Ă©puration a provoquĂ© une exposition significativement plus Ă©levĂ©e aux endotoxines qu’avec de l'eau du robinet[2], mais il faut savoir que la chloration (javellisation) d’eaux de surface y tue les bactĂ©ries, mais sans significativement dĂ©truire certaines endotoxines (Ă  titre d’exemple, on a mesurĂ© de telles endotoxines dans l’aĂ©rosol Ă©mis par un humidificateur sur un lieu de travail Ă  hauteur de 1 600 UE/ml, causant dans ce cas un niveau d’exposition de 1 300 Ă  3 900 UE/m3 dans la piĂšce[20].
  • Des Ă©tudes ont dĂ©crit dans des eaux dites « potabilisĂ©es Â» des taux d'endotoxines allant de 6,2 Ă  5000 UE/ml d'eau [21] Ă  3,2 Ă  32000 UE/ml d'eau[22] et 0,2 Ă  11,9 UE/ml d'eau[23].
    Selon Madsen (2013), les taux d'endotoxines mesurĂ©s dans certaines eaux d’effluents de station d’épuration (et mĂȘme dans des eau dites « potables Â»), peuvent conduire Ă  des inhalation significatives d'endotoxines quand cette eau est utilisĂ©e pour le nettoyage Ă  haute pression[2]. La dĂ©couverte de la prĂ©sence d'endotoxines Ă  des niveaux prĂ©occupants dans certaines eaux potables a Ă©tĂ© faite lors de l'utilisation de cette eau dans des unitĂ©s d'hĂ©modialyse[23] (ces endotoxines peuvent ĂȘtre traitĂ©es par des traitements oxydants[24] ou UV[25]. En 2003, Anderson & al considĂ©raient que « le risque d'inhaler des quantitĂ©s suffisantes de gouttelettes d'eau aĂ©rosolisĂ©es contenant assez d'endotoxines pour nuire Ă  la santĂ© humaine n'a pas encore Ă©tĂ© quantifiĂ© de maniĂšre adĂ©quate »[26], mais de nombreux indices laissent penser que des enjeux sanitaires existent.

Études expĂ©rimentales.

  • L’aĂ©rosolisation de particules de diffĂ©rentes tailles a Ă©tĂ© mesurĂ©e dans le cas d’un nettoyage d’une porte de voiture, dans un premier cas avec une buse pulvĂ©risant de l’eau sous haute pression (7,3 litres d’eau/min), et dans un second cas avec une buse de pulvĂ©risateur manuel (11,8 Ă  15,4 litres d'eau/min). Dans le premier cas un brouillard de micro et nano gouttelettes s’est formĂ©, et a perdurĂ©, encore visible, plusieurs minutes aprĂšs arrĂȘt du pulvĂ©risateur, et une grande variabilitĂ© des Ă©missions d'aĂ©rosols a Ă©tĂ© observĂ©e. Le premier appareil Ă©tait plus Ă©conome en eau mais gĂ©nĂ©rait plus de particules de diamĂštre de moins de 2 ÎŒm, entraĂźnant potentiellement une exposition plus Ă©levĂ©e Ă  ces petites particules[27].
  • Dans une installation simulant un nettoyage Ă  eau sous haute pression de surfaces telles qu'on en trouve dans l'industrie alimentaire, on a dĂ©montrĂ© que le nettoyage sous haute pression peut aĂ©rosoliser et propager une bactĂ©rie qui Ă©tait prĂ©sente sous forme d'un biofilm (cas trĂšs frĂ©quent dans l'industrie agroalimentaire) ; la bactĂ©rie utilisĂ©e pour l'expĂ©rience Ă©tait Pseudomonas putida (cousine de bactĂ©ries pathogĂšnes pour l’Homme et l’animal, ou des vĂ©gĂ©taux, avec par exemple Pseudomonas syringae qui infecte diverses espĂšces cultivĂ©es de plantes et d'arbres) ; ImmĂ©diatement aprĂšs l’utilisation du Karcher, les chercheurs ont retrouvĂ© un grand nombre de ces bactĂ©ries, Ă  l'extĂ©rieur de sa buse. De lĂ , ces bactĂ©ries se sont ensuite propagĂ©es dans l'axe d'admission d'eau, Ă  une vitesse moyenne de 4,3 cm/jour[28].

UtilitĂ© du port d’un masque

Des Ă©tudes faites sur des volontaires ont montrĂ© que dans une Ă©table nettoyĂ©e sous haute pression, les voies respiratoires supĂ©rieures des personnes exposĂ©es prĂ©sentent une rĂ©ponse inflammatoire aiguĂ«, alors qu’en utilisant un demi-masque (type FFP2 ou FFP3), les symptĂŽmes d’inflammation diminuent[29]. De mĂȘme lors du nettoyage (avec dissolvants) de graffitis selon les travailleurs pratiquant cette activitĂ© ; l’irritation des voies respiratoires supĂ©rieures est attĂ©nuĂ©e par le port de ce type de masque[30], mais un masque Ă  cartouche filtrante appropriĂ©e sera toujours prĂ©fĂ©rable.

  • Un appareil haute pression pour le nettoyage d'une rue Ă  Paris.
    Un appareil haute pression pour le nettoyage d'une rue Ă  Paris.
  • Nettoyeur haute-pression pour lavage d'une coque de bateau.
    Nettoyeur haute-pression pour lavage d'une coque de bateau.
  • Nettoyage haute pression d'un vĂ©lo de cyclocross.
    Nettoyage haute pression d'un vélo de cyclocross.

Notes et références

  1. KĂ€rcher est une marque utilisĂ©e comme nom commun, la prononciation usuelle en français est /kaʁ.ʃɛʁ/. En allemand, le nom est prononcĂ© /kɛʁ.çɐ/.
  2. http://www.aaem.pl/Exposure-to-aerosols-during-high-pressure-cleaning-and-relationship-with-health-effects,71953,0,2.html. Madsen A M & Matthiesen CB(2013) Exposure to aerosols during high-pressure cleaning and relationship with health effects. Ann Agric Environ Med.;20(3):420-425. (ISSN 1232-1966)
  3. Eisenberg S, Nielen M, Hoeboer J, Bouman M, Heederik D, Koets A. Mycobacterium avium subspecies paratuberculosis in bioaerosols a er depopulation and cleaning of two cattle barns. Vet Rec. 2011; 168(22): 587.
  4. Anundi H, Lind ML, Friis L, Itkes N, Langworth S, Edling C. High exposures to organic solvents among grfiti removers. Int Arch Occup Environ Health. 1993; 65(4): 247–251.
  5. Langworth S, Anundi H, Friis L, Johanson G, Lind ML, Soderman E, Akesson BA. Acute health e ects common during grafiti removal. Int Arch Occup Environ Health. 2001; 74(3): 213–218.
  6. Trainor M. Tackling Grafiti in South Country Dublin. e Community Service Response to a Community Problem. Irish Probation J. 2010; 7: 140–151.
  7. Environmental Implications of Gra ti Removal Techniques. Transportation Reasearch Board 2011 Ann Meeting; 2011.
  8. « Nettoyeurs à haute pression », (consulté le )
  9. Tsapko VG, Chudnovets AJ, Sterenbogen MJ, Papach VV, Dutkiewicz J, Skorska C, Krysinska-Traczyk E, Golec M. Exposure to bioaerosols in the selected agricultural facilities of the Ukraine and Poland – a review. Ann Agric Environ Med. 2011; 18(1): 19–27
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  26. (en) William B Anderson, Colin I Mayfield, D.George Dixon et Peter M Huck, « Endotoxin inactivation by selected drinking water treatment oxidants », Water Research, vol. 37, no 19,‎ , p. 4553–4560 (DOI 10.1016/j.watres.2003.08.016, lire en ligne, consultĂ© le )
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