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Alan GarcĂ­a

Alan GarcĂ­a PĂ©rez, nĂ© le Ă  Lima et mort le dans la mĂȘme ville, est un homme d'État pĂ©ruvien.

Alan GarcĂ­a PĂ©rez
Illustration.
Alan GarcĂ­a en 2010.
Fonctions
Président de la République du Pérou
–
(5 ans)
Élection 4 juin 2006
Vice-président Luis Giampietri
Lourdes Mendoza
Président du Conseil Jorge del Castillo
Yehude Simon
Javier VelĂĄsquez
José Antonio Chang
Rosario FernĂĄndez
Prédécesseur Alejandro Toledo
Successeur Ollanta Humala
–
(5 ans)
Élection
Vice-président Luis Alberto Sånchez
Luis Alva Castro
Président du Conseil Luis Alva Castro
Armando Villanueva
Luis Alberto SĂĄnchez
Luis Alva Castro
PrĂ©dĂ©cesseur Fernando BelaĂșnde Terry
Successeur Alberto Fujimori
Biographie
Nom de naissance Alan Gabriel Ludwig GarcĂ­a PĂ©rez
Date de naissance
Lieu de naissance Lima (PĂ©rou)
Date de décÚs
Lieu de décÚs Lima (Pérou)
Nature du décÚs Suicide
Nationalité Drapeau du Pérou Pérou Péruvienne
Parti politique APRA
Conjoint Carla Buscaglia
Pilar Nores Bodereau
DiplÎmé de Université nationale principale de San Marcos
Université Panthéon-Sorbonne
Université pontificale catholique du Pérou
Université complutense de Madrid
Profession Avocat

Signature de Alan GarcĂ­a PĂ©rez

Alan GarcĂ­a
Présidents de la République du Pérou

Figure de l’Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine (APRA), il est prĂ©sident de la RĂ©publique du PĂ©rou de 1985 Ă  1990, puis Ă  nouveau de 2006 Ă  2011. Il se reprĂ©sente sans succĂšs au scrutin prĂ©sidentiel de 2016.

SoupçonnĂ© de corruption dans le cadre du scandale Odebrecht, il se suicide d'une balle dans la tĂȘte juste avant son arrestation le .

Biographie

Origines

Alan Gabriel GarcĂ­a Perez est issu d’une famille de la classe moyenne, Ă©troitement liĂ©e Ă  l’Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine (APRA), fondĂ©e par VĂ­ctor RaĂșl Haya de la Torre. Son pĂšre, Carlos GarcĂ­a Ronceros, est secrĂ©taire de l’organisation du parti pendant le gouvernement du gĂ©nĂ©ral Manuel A. OdrĂ­a, qui fait interdire l'APRA en 1948. Il est emprisonnĂ© et ne connaĂźtra son fils que cinq ans plus tard.

Formation

Encore collĂ©gien, Alan GarcĂ­a entre aux Jeunesses apristes et reçoit son livret de militant Ă  l’ñge de 17 ans. Il fait ses Ă©tudes secondaires au Colegio Nacional JosĂ© MarĂ­a Eguren du district de Barranco.

Il poursuit ses Ă©tudes supĂ©rieures Ă  l'universitĂ© pontificale catholique du PĂ©rou puis obtient une licence en droit de l'universitĂ© nationale principale de San Marcos en 1971. Pour complĂ©ter sa formation, il part pour l’Europe, assistant aux cours[1] de l’Institut des hautes Ă©tudes de l'AmĂ©rique latine (IHEAL) et de l’universitĂ© Complutense Ă  Madrid. En 1973, il s’inscrit Ă  l'universitĂ© PanthĂ©on-Sorbonne, oĂč il obtient une licence de sociologie.

Parcours politique

1978-1985 : débuts

En 1978, aprĂšs plusieurs annĂ©es passĂ©es Ă  Paris, Alan GarcĂ­a revient au PĂ©rou Ă  la demande du fondateur de l'Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine, VĂ­ctor RaĂșl Haya de la Torre, lorsque le gouvernement BermĂșdez crĂ©e les conditions de la restauration d’un gouvernement civil et permet la rĂ©organisation des autres partis politiques.

Les Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 1980 voient la victoire de Fernando BelaĂșnde Terry. L'Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine est deuxiĂšme mais ne participe pas au gouvernement.

Alan Garcia est candidat pour l'Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 1985. Il est Ă©lu prĂ©sident le 14 avril, avec 45 % des voix. Selon la Constitution, il faut 50 % des suffrages exprimĂ©s pour l’emporter au premier tour ; mais le candidat arrivĂ© deuxiĂšme, Alfonso Barrantes LingĂĄn, renonce Ă  participer au second tour, et GarcĂ­a est dĂ©clarĂ© vainqueur le 1er juin.

1985-1990 : premiÚre présidence

Alan GarcĂ­a entre en fonction le , soutenu par un Ă©lectorat qu’il a sĂ©duit par sa jeunesse, ses talents d’orateur et son radicalisme. À seulement 36 ans, il devient le premier prĂ©sident apriste 60 ans aprĂšs la fondation de son parti.

La gestion d’Alan GarcĂ­a est controversĂ©e. Dans les premiĂšres annĂ©es, son gouvernement fait montre d’une vitalitĂ© et d’une autoritĂ© inconnues jusqu’alors dans le pays. Mais ses rĂ©sultats, principalement en Ă©conomie, sont sĂ©vĂšrement critiquĂ©s. La crise Ă©conomique de l'Ă©poque est considĂ©rĂ©e par une grande partie de la population comme la plus grave que le pays ait jamais connue.

Difficultés économiques

La politique Ă©conomique de GarcĂ­a comprend un contrĂŽle drastique du taux de change associĂ© Ă  une surĂ©mission de monnaie. Le sol, monnaie pĂ©ruvienne, est dĂ©valuĂ© et remplacĂ© par l'inti Ă  la mi-1985 Ă  raison d’un inti pour 1000 soles. Le gouvernement pĂ©ruvien rejette les prĂ©conisations du Fonds monĂ©taire international (FMI) et limite le remboursement de la dette extĂ©rieure Ă  10 % des revenus d’exportations du pays. Cette dĂ©cision en retarde le remboursement et vaut au PĂ©rou d’ĂȘtre dĂ©clarĂ© « inĂ©ligible Â» par le FMI en . La hausse des bas salaires, la baisse du taux d’inflation et la forte croissance de l’économie emportent dans un premier temps l’adhĂ©sion de la population et l'APRA gagne haut la main les Ă©lections municipales en novembre.

Mais Ă  partir de 1987, les dĂ©convenues s’accumulent avec l’épuisement des ressources de l'État. En juillet, le gouvernement annonce la nationalisation des secteurs de la banque et de l’assurance afin de garder sous contrĂŽle l’inflation, mais ce projet s’enlise Ă  la suite de la saisine des tribunaux par les actionnaires dĂ©possĂ©dĂ©s. Le PĂ©rou connaĂźt une hyperinflation : 120 % en 1987, 1 722 % en 1988, 2 776 % en 1989, 7 649 % en 1990. Entre et , l’inflation cumulĂ©e atteint 2 200 200 % et les rĂ©serves sont nĂ©gatives de 900 millions de dollars Ă  la fin du mandat de Garcia. Le pays entre en rĂ©cession en 1988, malgrĂ© les tentatives de stabilisation.

Selon des Ă©tudes de l’INEI et du PNUD, 41,6 % des PĂ©ruviens Ă©taient pauvres au dĂ©but du mandat de Garcia. Ce pourcentage passe Ă  55 % en 1991.

Terrorisme

L'autre problĂšme qui dĂ©stabilise le gouvernement de GarcĂ­a est l'activitĂ© terroriste qui a commencĂ© sous le gouvernement prĂ©cĂ©dent de Fernando BelaĂșnde Terry mais qui connaĂźt son paroxysme de violence en 1986-1988, nourrie par les tensions sociales engendrĂ©es par les difficultĂ©s Ă©conomiques.

Le Sentier lumineux, un mouvement violent d’inspiration maoĂŻste, commence par attaquer des villages de montagne puis les grandes villes, notamment des usines Ă©lectriques, provoquant de nombreuses coupures d'Ă©lectricitĂ© Ă  Lima, qui jusque-lĂ  ne voyait qu'un conflit confinĂ© aux Andes.

Le gouvernement GarcĂ­a cherche sans succĂšs une solution militaire au terrorisme, avec comme corollaire des violations des droits de l'homme, Ă  l'image du massacre d'Accomarca, en , oĂč 47 paysans sont assassinĂ©s par l’armĂ©e pĂ©ruvienne, ou encore le massacre de Cayara de , dans lequel une trentaine de personnes sont tuĂ©es et des dizaines d’autres disparaissent.

Se produisent Ă©galement des massacres dans des prisons oĂč sont dĂ©tenus des membres du Sentier lumineux, notamment Ă  Lurigancho, El Fronton et Santa Barbara. À El FrontĂłn, la marine intervient pour mater une mutinerie de prisonniers, dont 135 sont tuĂ©s. À Lurigancho, dans les mĂȘmes circonstances, 124 sendĂ©ristes sont assassinĂ©s d’une balle dans la nuque[2]. Alors que se tient au mĂȘme moment un congrĂšs de l’Internationale socialiste, le prĂ©sident GarcĂ­a n'assume pas les consĂ©quences de cette attaque dont il est accusĂ© d’avoir donnĂ© l'ordre.

Des escadrons de la mort apparaissent Ă©galement pour combattre les guĂ©rillas. Une enquĂȘte officielle estime Ă  1 600 le nombre des personnes disparues pendant la prĂ©sidence de GarcĂ­a.

Infrastructures

Au crédit du gouvernement apriste, il y a toutefois des réalisations importantes, dont :

  • l'achĂšvement en 1988 de la centrale hydroĂ©lectrique Charcani V (Arequipa) ;
  • la poursuite du projet d'irrigation Chavimochic ;
  • la mise en service en du rĂ©servoir Gallito Ciego (La Libertad).

En revanche, le projet de train Ă©lectrique commencĂ© en 1986 Ă  Lima, reste inachevĂ© malgrĂ© plusieurs millions de dollars d’investissements.

DĂ©faite de 1990

L'instabilitĂ© Ă©conomique et le terrorisme provoquent le mĂ©contentement de la population et les Ă©lections gĂ©nĂ©rales pĂ©ruviennes de 1990 voient la victoire d’Alberto Fujimori.

AprĂšs avoir remis l’écharpe prĂ©sidentielle au prĂ©sident du CongrĂšs, comme le prĂ©voit le protocole, Alan GarcĂ­a quitte l'hĂ©micycle du CongrĂšs et n'assiste pas au premier discours de son successeur. L'armĂ©e pĂ©ruvienne aurait Ă©laborĂ© un « plan vert » pour le renverser s'il venait Ă  ĂȘtre rĂ©Ă©lu[3]. Ce plan sera appliquĂ© en 1992 par Alberto Fujimori lors de son «coup d’État »[3].

1990-2006 : interlude entre ses deux présidences

En 1991, Alan García est accusé d'enrichissement illicite en ayant construit trois maisons mais la procédure est classée sans suite pour prescription[4].

Il est nommĂ© secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’APRA en 1992.

Exil

AprĂšs la crise constitutionnelle au PĂ©rou en avril 1992 et le coup de force de Fujimori, au cours duquel les militaires prennent d'assaut sa maison, Alan GarcĂ­a demande l'asile politique Ă  la Colombie le . Il ne revient pas au PĂ©rou, oĂč le prĂ©sident Fujimori rĂ©clame sa capture. Par la suite, Alan GarcĂ­a s'installe en France Ă  Paris : il vit un temps rue des Bourdonnais et rue de la Tour, avant de s'acheter en 1997 un appartement de 196 m2 rue de la Faisanderie, pour 2,6 millions de francs. L'annĂ©e suivante, il est filmĂ© au Stade de France pendant la Coupe du monde de football 1998, provoquant l'indignation de nombreux PĂ©ruviens.

Campagne présidentielle de 2001

Alan García retourne au Pérou en 2001. Il est alors l'objet de plaintes quant à sa responsabilité dans les exécutions dans les prisons lors de la mutinerie de 1986 ayant fait 1 682 victimes[4]. Mais aucun procÚs n'a lieu et la prescription intervient en 2000.

Il brigue Ă  nouveau la prĂ©sidence du pays Ă  l'occasion des Ă©lections de 2001, et crĂ©e la surprise en accĂ©dant au second tour, alors que Lourdes Flores Nano le devançait nettement dans les sondages. Il perd au second tour avec 46,9 % des voix, face Ă  Alejandro Toledo. En tant que chef du Parti apriste pĂ©ruvien, il est Ă  la tĂȘte de l’opposition au CongrĂšs.

Campagne présidentielle de 2006

Alan GarcĂ­a en 2006.

Alan GarcĂ­a se prĂ©sente Ă  nouveau pour la prĂ©sidence, lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2006. ArrivĂ© au premier tour de justesse devant Lourdes Flores Nano, il affronte Ollanta Humala au second tour, qu’il remporte avec 52,6 %. Mais son parti n'a que 36 siĂšges au CongrĂšs sur 120. Le camp fujimoriste (13 dĂ©putĂ©s) donne son appui Ă  sa politique[5].

2006-2011 : seconde présidence, plus conservatrice

De retour au pouvoir, Alan GarcĂ­a prend ses distances avec la social-dĂ©mocratie et le projet d’État-providence, dĂ©clarant au sujet des pauvres : « Il faut [qu’ils] arrĂȘtent de quĂ©mander ; cela fait d’eux des parasites. » Il Ă©labore Ă©galement la doctrine dite du « chien du jardinier » (« celui qui n’a pas faim mais qui empĂȘche les autres de manger »), dĂ©nonçant les mouvements sociaux, les indigĂšnes, les environnementalistes et la gauche comme des ennemis de la modernisation du pays[6]. Il nomme des personnalitĂ©s issues de la droite conservatrice, comme Rafael Rey, Ă  des postes-clĂ©s au sein du gouvernement[7].

Un accord de libre-Ă©change est signĂ© avec les États-Unis en dĂ©cembre 2007. Celui-ci prĂ©voit une privatisation de ressources naturelles et Ă©nergĂ©tiques, la vente de concessions au cƓur de la forĂȘt amazonienne pour attirer le capital privĂ©, la vente de terres sur lesquelles sont Ă©tablies des communautĂ©s paysannes et indigĂšnes, la diminution des impĂŽts sur l’industrie miniĂšre ou encore la privatisation de l’eau destinĂ©e Ă  l’irrigation agricole[6]. Un accord de libre-Ă©change est Ă©galement conclu avec le Chili[7].

Alan García et Sebastiån Piñera, président du Chili, en 2010.

Une loi adoptĂ©e en mai 2009 expulse les homosexuels des rangs de la police, le gouvernement estimant que leur prĂ©sence nuit Ă  l'image de l'institution[8]. Un projet de restauration de la peine de mort est par ailleurs dĂ©fendu par le gouvernement mais n’aboutit pas[9].

En , une intervention de police contre des indigĂšnes qui bloquent un axe routier pour protester contre des projets miniers conduit Ă  des dizaines de morts[10]. Son gouvernement renforce l'appareil lĂ©gal crĂ©Ă© sous la prĂ©sidence d'Alberto Fujimori, favorisant la criminalisation des mouvements sociaux et l’impunitĂ© des forces armĂ©es dans leurs actions de rĂ©pression[6].

En politique Ă©trangĂšre, proche des États-Unis, il donne son appui aux opĂ©rations militaires dĂ©clenchĂ©es contre la Libye en 2011[11]. Le territoire pĂ©ruvien devient Ă©galement un centre d’opĂ©rations pour les forces armĂ©es amĂ©ricaines. Ses rapports sont en revanche tendus avec le Venezuela d'Hugo ChĂĄvez et la Bolivie d'Evo Morales[6].

Cinq de ses anciens ministres sont cités en 2016-2017 dans des affaires de corruption en relation avec l'entreprise Odebrecht[12].

À partir de 2011 : dĂ©clin et Ă©chec Ă  l’élection de 2016

En vue des élections de 2016, il participe au lancement de l'Alliance populaire, qui regroupe l'Alliance populaire révolutionnaire américaine et le Parti populaire chrétien. Sa coalition obtient 8,3 % des voix et cinq siÚges ; elle est dissoute dÚs le lendemain. Candidat à l'élection présidentielle, Alan García se prononce notamment en faveur du rétablissement de la peine de mort et se voit impliqué par le scandale des Panama Papers[13] - [14]. Il recueille 5,8 % des suffrages, arrivant en cinquiÚme position du premier tour.

Accusations de corruption et suicide

En 2018, Alan GarcĂ­a est accusĂ© d'avoir perçu de l'argent illĂ©galement de la multinationale brĂ©silienne Odebrecht Ă  l'occasion de la construction d'une ligne de mĂ©tro dans la capitale au cours de son second mandat prĂ©sidentiel. La presse le soupçonne en outre d'avoir reçu 100 000 dollars, provenant de fonds illĂ©gaux d'Odebrecht, en paiement d'une confĂ©rence donnĂ©e devant des entrepreneurs brĂ©siliens Ă  SĂŁo Paulo, en [15].

RĂ©sidant en Espagne aprĂšs son retrait du pouvoir, il revient au PĂ©rou en , Ă  la suite d'une convocation de la justice, qui prononce alors Ă  son encontre une interdiction de sortie du territoire de 18 mois. Alan GarcĂ­a rejoint l'ambassade d'Uruguay, oĂč il demande asile[15]. Il en est dĂ©boutĂ©[16].

PĂ©ruviens venus rendre hommage Ă  Alan GarcĂ­a aprĂšs son suicide.

Le , juste avant d'ĂȘtre arrĂȘtĂ© dans le cadre du scandale Odebrecht, il se suicide dans sa maison Ă  Lima en se tirant une balle dans la tĂȘte[17] - [18].

Publications

Alan GarcĂ­a est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le PĂ©rou et l’AmĂ©rique latine dont la plupart sont consultables Ă  la BibliothĂšque nationale du PĂ©rou.

  • (es) A la inmensa mayorĂ­a : discursos (1988)
  • (es) El futuro diferente (1989)
  • (es) El desarme financiero : pueblo y deuda en AmĂ©rica Latina (1989)
  • (es) La revoluciĂłn regional (1990)
  • (es) La defensa de Alan GarcĂ­a (1991)
  • (es) El nuevo totalitarismo (1992)
  • (es) El mundo de Machiavello (1994)
  • (es) La falsa modernidad (1997)
  • (es) Siete tesis errĂłneas del neoliberalismo en AmĂ©rica Latina (1997)
  • (es) Mi Gobierno hizo la regionalizaciĂłn (1999)
  • (es) La dĂ©cada infame : deuda externa 1990–1999 (2000)
  • (es) Modernidad y polĂ­tica en el siglo XXI: globalizaciĂłn con justicia social (2003).

Notes et références

  1. (es) « Alan GarcĂ­a: ‘TonterĂ­as. LlevĂ© cursos de doctorado’ ».
  2. « Pérou, fidÚle reflet de l'Amérique du Sud », sur risal.collectifs.net,
  3. Maurice Lemoine, Les enfants cachĂ©s du gĂ©nĂ©ral Pinochet. PrĂ©cis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de dĂ©stabilisation, Don Quichotte, , p. 134
  4. « Alan Garcia, le président péruvien qui a toujours fui la justice », sur France 24 (consulté le )
  5. RaĂșl Zibechi, Le procĂšs de Fujimori : une opportunitĂ© pour le PĂ©rou, (lire en ligne)
  6. Monica Bruckman, « Que les PĂ©ruviens pauvres arrĂȘtent de quĂ©mander ! », sur Le Monde diplomatique,
  7. Ignazio De Ferrari, « La izquierda y la derecha del APRA », sur www.perupolitico.com,
  8. « Une loi interdit aux homosexuels de rentrer dans la police », sur France 24, (consulté le )
  9. (es) « Alan García critica al Congreso que archivó su proyecto de pena de muerte para violadores », sur Correo,
  10. « Matanza de indĂ­genas en PerĂș - El Correo », sur www.elcorreo.eu.org,
  11. « La guerre de Libye rĂ©vĂ©latrice de la gĂ©opolitique latino-amĂ©ricaine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  12. (es) « Caso Odebrecht: Cinco ministros de Alan García son citados por la Fiscalía », sur larepublica.pe, (consulté le )
  13. (es) « Keiko Fujimori y Alan GarcĂ­a estĂĄn a favor de pena de muerte », larepublica.pe,‎ (lire en ligne).
  14. Voir sur rfi.fr.
  15. « Expresidente de PerĂș, Alan GarcĂ­a, pide asilo polĂ­tico en Embajada de Uruguay », Telesur,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  16. Le Point, magazine, « Pérou : l'ex-président Alan Garcia se suicide juste avant son arrestation », sur Le Point (consulté le )
  17. « PĂ©rou : l’ex-prĂ©sident Alan Garcia se suicide juste avant son arrestation », sur Le Figaro (consultĂ© le )
  18. (en) « Ex-President Alan García of Peru Is Dead After Shooting Himself During Arrest », sur nytimes.com, (consulté le )

Liens externes

CrĂ©dit d’auteurs

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