Alan GarcĂa
Alan GarcĂa PĂ©rez, nĂ© le Ă Lima et mort le dans la mĂȘme ville, est un homme d'Ătat pĂ©ruvien.
Figure de lâAlliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine (APRA), il est prĂ©sident de la RĂ©publique du PĂ©rou de 1985 Ă 1990, puis Ă nouveau de 2006 Ă 2011. Il se reprĂ©sente sans succĂšs au scrutin prĂ©sidentiel de 2016.
SoupçonnĂ© de corruption dans le cadre du scandale Odebrecht, il se suicide d'une balle dans la tĂȘte juste avant son arrestation le .
Biographie
Origines
Alan Gabriel GarcĂa Perez est issu dâune famille de la classe moyenne, Ă©troitement liĂ©e Ă lâAlliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine (APRA), fondĂ©e par VĂctor RaĂșl Haya de la Torre. Son pĂšre, Carlos GarcĂa Ronceros, est secrĂ©taire de lâorganisation du parti pendant le gouvernement du gĂ©nĂ©ral Manuel A. OdrĂa, qui fait interdire l'APRA en 1948. Il est emprisonnĂ© et ne connaĂźtra son fils que cinq ans plus tard.
Formation
Encore collĂ©gien, Alan GarcĂa entre aux Jeunesses apristes et reçoit son livret de militant Ă lâĂąge de 17 ans. Il fait ses Ă©tudes secondaires au Colegio Nacional JosĂ© MarĂa Eguren du district de Barranco.
Il poursuit ses Ă©tudes supĂ©rieures Ă l'universitĂ© pontificale catholique du PĂ©rou puis obtient une licence en droit de l'universitĂ© nationale principale de San Marcos en 1971. Pour complĂ©ter sa formation, il part pour lâEurope, assistant aux cours[1] de lâInstitut des hautes Ă©tudes de l'AmĂ©rique latine (IHEAL) et de lâuniversitĂ© Complutense Ă Madrid. En 1973, il sâinscrit Ă l'universitĂ© PanthĂ©on-Sorbonne, oĂč il obtient une licence de sociologie.
Parcours politique
1978-1985 : débuts
En 1978, aprĂšs plusieurs annĂ©es passĂ©es Ă Paris, Alan GarcĂa revient au PĂ©rou Ă la demande du fondateur de l'Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine, VĂctor RaĂșl Haya de la Torre, lorsque le gouvernement BermĂșdez crĂ©e les conditions de la restauration dâun gouvernement civil et permet la rĂ©organisation des autres partis politiques.
Les Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 1980 voient la victoire de Fernando BelaĂșnde Terry. L'Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine est deuxiĂšme mais ne participe pas au gouvernement.
Alan Garcia est candidat pour l'Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine aux Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 1985. Il est Ă©lu prĂ©sident le 14 avril, avec 45 % des voix. Selon la Constitution, il faut 50 % des suffrages exprimĂ©s pour lâemporter au premier tour ; mais le candidat arrivĂ© deuxiĂšme, Alfonso Barrantes LingĂĄn, renonce Ă participer au second tour, et GarcĂa est dĂ©clarĂ© vainqueur le 1er juin.
1985-1990 : premiÚre présidence
Alan GarcĂa entre en fonction le , soutenu par un Ă©lectorat quâil a sĂ©duit par sa jeunesse, ses talents dâorateur et son radicalisme. Ă seulement 36 ans, il devient le premier prĂ©sident apriste 60 ans aprĂšs la fondation de son parti.
La gestion dâAlan GarcĂa est controversĂ©e. Dans les premiĂšres annĂ©es, son gouvernement fait montre dâune vitalitĂ© et dâune autoritĂ© inconnues jusquâalors dans le pays. Mais ses rĂ©sultats, principalement en Ă©conomie, sont sĂ©vĂšrement critiquĂ©s. La crise Ă©conomique de l'Ă©poque est considĂ©rĂ©e par une grande partie de la population comme la plus grave que le pays ait jamais connue.
Difficultés économiques
La politique Ă©conomique de GarcĂa comprend un contrĂŽle drastique du taux de change associĂ© Ă une surĂ©mission de monnaie. Le sol, monnaie pĂ©ruvienne, est dĂ©valuĂ© et remplacĂ© par l'inti Ă la mi-1985 Ă raison dâun inti pour 1000 soles. Le gouvernement pĂ©ruvien rejette les prĂ©conisations du Fonds monĂ©taire international (FMI) et limite le remboursement de la dette extĂ©rieure Ă 10 % des revenus dâexportations du pays. Cette dĂ©cision en retarde le remboursement et vaut au PĂ©rou dâĂȘtre dĂ©clarĂ© « inĂ©ligible » par le FMI en . La hausse des bas salaires, la baisse du taux dâinflation et la forte croissance de lâĂ©conomie emportent dans un premier temps lâadhĂ©sion de la population et l'APRA gagne haut la main les Ă©lections municipales en novembre.
Mais Ă partir de 1987, les dĂ©convenues sâaccumulent avec lâĂ©puisement des ressources de l'Ătat. En juillet, le gouvernement annonce la nationalisation des secteurs de la banque et de lâassurance afin de garder sous contrĂŽle lâinflation, mais ce projet sâenlise Ă la suite de la saisine des tribunaux par les actionnaires dĂ©possĂ©dĂ©s. Le PĂ©rou connaĂźt une hyperinflation : 120 % en 1987, 1 722 % en 1988, 2 776 % en 1989, 7 649 % en 1990. Entre et , lâinflation cumulĂ©e atteint 2 200 200 % et les rĂ©serves sont nĂ©gatives de 900 millions de dollars Ă la fin du mandat de Garcia. Le pays entre en rĂ©cession en 1988, malgrĂ© les tentatives de stabilisation.
Selon des Ă©tudes de lâINEI et du PNUD, 41,6 % des PĂ©ruviens Ă©taient pauvres au dĂ©but du mandat de Garcia. Ce pourcentage passe Ă 55 % en 1991.
Terrorisme
L'autre problĂšme qui dĂ©stabilise le gouvernement de GarcĂa est l'activitĂ© terroriste qui a commencĂ© sous le gouvernement prĂ©cĂ©dent de Fernando BelaĂșnde Terry mais qui connaĂźt son paroxysme de violence en 1986-1988, nourrie par les tensions sociales engendrĂ©es par les difficultĂ©s Ă©conomiques.
Le Sentier lumineux, un mouvement violent dâinspiration maoĂŻste, commence par attaquer des villages de montagne puis les grandes villes, notamment des usines Ă©lectriques, provoquant de nombreuses coupures d'Ă©lectricitĂ© Ă Lima, qui jusque-lĂ ne voyait qu'un conflit confinĂ© aux Andes.
Le gouvernement GarcĂa cherche sans succĂšs une solution militaire au terrorisme, avec comme corollaire des violations des droits de l'homme, Ă l'image du massacre d'Accomarca, en , oĂč 47 paysans sont assassinĂ©s par lâarmĂ©e pĂ©ruvienne, ou encore le massacre de Cayara de , dans lequel une trentaine de personnes sont tuĂ©es et des dizaines dâautres disparaissent.
Se produisent Ă©galement des massacres dans des prisons oĂč sont dĂ©tenus des membres du Sentier lumineux, notamment Ă Lurigancho, El Fronton et Santa Barbara. Ă El FrontĂłn, la marine intervient pour mater une mutinerie de prisonniers, dont 135 sont tuĂ©s. Ă Lurigancho, dans les mĂȘmes circonstances, 124 sendĂ©ristes sont assassinĂ©s dâune balle dans la nuque[2]. Alors que se tient au mĂȘme moment un congrĂšs de lâInternationale socialiste, le prĂ©sident GarcĂa n'assume pas les consĂ©quences de cette attaque dont il est accusĂ© dâavoir donnĂ© l'ordre.
Des escadrons de la mort apparaissent Ă©galement pour combattre les guĂ©rillas. Une enquĂȘte officielle estime Ă 1 600 le nombre des personnes disparues pendant la prĂ©sidence de GarcĂa.
Infrastructures
Au crédit du gouvernement apriste, il y a toutefois des réalisations importantes, dont :
- l'achÚvement en 1988 de la centrale hydroélectrique Charcani V (Arequipa) ;
- la poursuite du projet d'irrigation Chavimochic ;
- la mise en service en du réservoir Gallito Ciego (La Libertad).
En revanche, le projet de train Ă©lectrique commencĂ© en 1986 Ă Lima, reste inachevĂ© malgrĂ© plusieurs millions de dollars dâinvestissements.
DĂ©faite de 1990
L'instabilitĂ© Ă©conomique et le terrorisme provoquent le mĂ©contentement de la population et les Ă©lections gĂ©nĂ©rales pĂ©ruviennes de 1990 voient la victoire dâAlberto Fujimori.
AprĂšs avoir remis lâĂ©charpe prĂ©sidentielle au prĂ©sident du CongrĂšs, comme le prĂ©voit le protocole, Alan GarcĂa quitte l'hĂ©micycle du CongrĂšs et n'assiste pas au premier discours de son successeur. L'armĂ©e pĂ©ruvienne aurait Ă©laborĂ© un « plan vert » pour le renverser s'il venait Ă ĂȘtre rĂ©Ă©lu[3]. Ce plan sera appliquĂ© en 1992 par Alberto Fujimori lors de son «coup dâĂtat »[3].
1990-2006 : interlude entre ses deux présidences
En 1991, Alan GarcĂa est accusĂ© d'enrichissement illicite en ayant construit trois maisons mais la procĂ©dure est classĂ©e sans suite pour prescription[4].
Il est nommĂ© secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâAPRA en 1992.
Exil
AprĂšs la crise constitutionnelle au PĂ©rou en avril 1992 et le coup de force de Fujimori, au cours duquel les militaires prennent d'assaut sa maison, Alan GarcĂa demande l'asile politique Ă la Colombie le . Il ne revient pas au PĂ©rou, oĂč le prĂ©sident Fujimori rĂ©clame sa capture. Par la suite, Alan GarcĂa s'installe en France Ă Paris : il vit un temps rue des Bourdonnais et rue de la Tour, avant de s'acheter en 1997 un appartement de 196 m2 rue de la Faisanderie, pour 2,6 millions de francs. L'annĂ©e suivante, il est filmĂ© au Stade de France pendant la Coupe du monde de football 1998, provoquant l'indignation de nombreux PĂ©ruviens.
Campagne présidentielle de 2001
Alan GarcĂa retourne au PĂ©rou en 2001. Il est alors l'objet de plaintes quant Ă sa responsabilitĂ© dans les exĂ©cutions dans les prisons lors de la mutinerie de 1986 ayant fait 1 682 victimes[4]. Mais aucun procĂšs n'a lieu et la prescription intervient en 2000.
Il brigue Ă nouveau la prĂ©sidence du pays Ă l'occasion des Ă©lections de 2001, et crĂ©e la surprise en accĂ©dant au second tour, alors que Lourdes Flores Nano le devançait nettement dans les sondages. Il perd au second tour avec 46,9 % des voix, face Ă Alejandro Toledo. En tant que chef du Parti apriste pĂ©ruvien, il est Ă la tĂȘte de lâopposition au CongrĂšs.
Campagne présidentielle de 2006
Alan GarcĂa se prĂ©sente Ă nouveau pour la prĂ©sidence, lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2006. ArrivĂ© au premier tour de justesse devant Lourdes Flores Nano, il affronte Ollanta Humala au second tour, quâil remporte avec 52,6 %. Mais son parti n'a que 36 siĂšges au CongrĂšs sur 120. Le camp fujimoriste (13 dĂ©putĂ©s) donne son appui Ă sa politique[5].
2006-2011 : seconde présidence, plus conservatrice
De retour au pouvoir, Alan GarcĂa prend ses distances avec la social-dĂ©mocratie et le projet dâĂtat-providence, dĂ©clarant au sujet des pauvres : « Il faut [quâils] arrĂȘtent de quĂ©mander ; cela fait dâeux des parasites. » Il Ă©labore Ă©galement la doctrine dite du « chien du jardinier » (« celui qui nâa pas faim mais qui empĂȘche les autres de manger »), dĂ©nonçant les mouvements sociaux, les indigĂšnes, les environnementalistes et la gauche comme des ennemis de la modernisation du pays[6]. Il nomme des personnalitĂ©s issues de la droite conservatrice, comme Rafael Rey, Ă des postes-clĂ©s au sein du gouvernement[7].
Un accord de libre-Ă©change est signĂ© avec les Ătats-Unis en dĂ©cembre 2007. Celui-ci prĂ©voit une privatisation de ressources naturelles et Ă©nergĂ©tiques, la vente de concessions au cĆur de la forĂȘt amazonienne pour attirer le capital privĂ©, la vente de terres sur lesquelles sont Ă©tablies des communautĂ©s paysannes et indigĂšnes, la diminution des impĂŽts sur lâindustrie miniĂšre ou encore la privatisation de lâeau destinĂ©e Ă lâirrigation agricole[6]. Un accord de libre-Ă©change est Ă©galement conclu avec le Chili[7].
Une loi adoptĂ©e en mai 2009 expulse les homosexuels des rangs de la police, le gouvernement estimant que leur prĂ©sence nuit Ă l'image de l'institution[8]. Un projet de restauration de la peine de mort est par ailleurs dĂ©fendu par le gouvernement mais nâaboutit pas[9].
En , une intervention de police contre des indigĂšnes qui bloquent un axe routier pour protester contre des projets miniers conduit Ă des dizaines de morts[10]. Son gouvernement renforce l'appareil lĂ©gal crĂ©Ă© sous la prĂ©sidence d'Alberto Fujimori, favorisant la criminalisation des mouvements sociaux et lâimpunitĂ© des forces armĂ©es dans leurs actions de rĂ©pression[6].
En politique Ă©trangĂšre, proche des Ătats-Unis, il donne son appui aux opĂ©rations militaires dĂ©clenchĂ©es contre la Libye en 2011[11]. Le territoire pĂ©ruvien devient Ă©galement un centre dâopĂ©rations pour les forces armĂ©es amĂ©ricaines. Ses rapports sont en revanche tendus avec le Venezuela d'Hugo ChĂĄvez et la Bolivie d'Evo Morales[6].
Cinq de ses anciens ministres sont cités en 2016-2017 dans des affaires de corruption en relation avec l'entreprise Odebrecht[12].
Ă partir de 2011 : dĂ©clin et Ă©chec Ă lâĂ©lection de 2016
En vue des Ă©lections de 2016, il participe au lancement de l'Alliance populaire, qui regroupe l'Alliance populaire rĂ©volutionnaire amĂ©ricaine et le Parti populaire chrĂ©tien. Sa coalition obtient 8,3 % des voix et cinq siĂšges ; elle est dissoute dĂšs le lendemain. Candidat Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle, Alan GarcĂa se prononce notamment en faveur du rĂ©tablissement de la peine de mort et se voit impliquĂ© par le scandale des Panama Papers[13] - [14]. Il recueille 5,8 % des suffrages, arrivant en cinquiĂšme position du premier tour.
Accusations de corruption et suicide
En 2018, Alan GarcĂa est accusĂ© d'avoir perçu de l'argent illĂ©galement de la multinationale brĂ©silienne Odebrecht Ă l'occasion de la construction d'une ligne de mĂ©tro dans la capitale au cours de son second mandat prĂ©sidentiel. La presse le soupçonne en outre d'avoir reçu 100 000 dollars, provenant de fonds illĂ©gaux d'Odebrecht, en paiement d'une confĂ©rence donnĂ©e devant des entrepreneurs brĂ©siliens Ă SĂŁo Paulo, en [15].
RĂ©sidant en Espagne aprĂšs son retrait du pouvoir, il revient au PĂ©rou en , Ă la suite d'une convocation de la justice, qui prononce alors Ă son encontre une interdiction de sortie du territoire de 18 mois. Alan GarcĂa rejoint l'ambassade d'Uruguay, oĂč il demande asile[15]. Il en est dĂ©boutĂ©[16].
Le , juste avant d'ĂȘtre arrĂȘtĂ© dans le cadre du scandale Odebrecht, il se suicide dans sa maison Ă Lima en se tirant une balle dans la tĂȘte[17] - [18].
Publications
Alan GarcĂa est lâauteur de plusieurs ouvrages sur le PĂ©rou et lâAmĂ©rique latine dont la plupart sont consultables Ă la BibliothĂšque nationale du PĂ©rou.
- (es) A la inmensa mayorĂa : discursos (1988)
- (es) El futuro diferente (1989)
- (es) El desarme financiero : pueblo y deuda en América Latina (1989)
- (es) La revoluciĂłn regional (1990)
- (es) La defensa de Alan GarcĂa (1991)
- (es) El nuevo totalitarismo (1992)
- (es) El mundo de Machiavello (1994)
- (es) La falsa modernidad (1997)
- (es) Siete tesis erróneas del neoliberalismo en América Latina (1997)
- (es) Mi Gobierno hizo la regionalizaciĂłn (1999)
- (es) La dĂ©cada infame : deuda externa 1990â1999 (2000)
- (es) Modernidad y polĂtica en el siglo XXI: globalizaciĂłn con justicia social (2003).
Notes et références
- (es) « Alan GarcĂa: âTonterĂas. LlevĂ© cursos de doctoradoâ ».
- « Pérou, fidÚle reflet de l'Amérique du Sud », sur risal.collectifs.net,
- Maurice Lemoine, Les enfants cachĂ©s du gĂ©nĂ©ral Pinochet. PrĂ©cis de coups dâEtat modernes et autres tentatives de dĂ©stabilisation, Don Quichotte, , p. 134
- « Alan Garcia, le président péruvien qui a toujours fui la justice », sur France 24 (consulté le )
- RaĂșl Zibechi, Le procĂšs de Fujimori : une opportunitĂ© pour le PĂ©rou, (lire en ligne)
- Monica Bruckman, « Que les PĂ©ruviens pauvres arrĂȘtent de quĂ©mander ! », sur Le Monde diplomatique,
- Ignazio De Ferrari, « La izquierda y la derecha del APRA », sur www.perupolitico.com,
- « Une loi interdit aux homosexuels de rentrer dans la police », sur France 24, (consulté le )
- (es) « Alan GarcĂa critica al Congreso que archivĂł su proyecto de pena de muerte para violadores », sur Correo,
- « Matanza de indĂgenas en PerĂș - El Correo », sur www.elcorreo.eu.org,
- « La guerre de Libye rĂ©vĂ©latrice de la gĂ©opolitique latino-amĂ©ricaine », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (es) « Caso Odebrecht: Cinco ministros de Alan GarcĂa son citados por la FiscalĂa », sur larepublica.pe, (consultĂ© le )
- (es) « Keiko Fujimori y Alan GarcĂa estĂĄn a favor de pena de muerte », larepublica.pe,â (lire en ligne).
- Voir sur rfi.fr.
- « Expresidente de PerĂș, Alan GarcĂa, pide asilo polĂtico en Embajada de Uruguay », Telesur,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Le Point, magazine, « Pérou : l'ex-président Alan Garcia se suicide juste avant son arrestation », sur Le Point (consulté le )
- « PĂ©rouâ: lâex-prĂ©sident Alan Garcia se suicide juste avant son arrestation », sur Le Figaro (consultĂ© le )
- (en) « Ex-President Alan GarcĂa of Peru Is Dead After Shooting Himself During Arrest », sur nytimes.com, (consultĂ© le )
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (es) Site officiel de Alliance populaire révolutionnaire américaine
CrĂ©dit dâauteurs
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