Didier Rykner

Didier Rykner, ingénieur agronome, est diplômé de l'École du Louvre (1987)[1] et a étudié à l'Institut d'études politiques de Paris[2]. Il a fondé La Tribune de l'art, ayant pour objet l'actualité de l’histoire de l’art et du patrimoine occidental du Moyen Âge aux années 1930[3] - [4].

En 2007, il est à l'origine de la pétition « Les musées ne sont pas à vendre »[1], qui a recueilli plus de 3 000 signatures et qui s'opposait à la création des musées Louvre Abou Dhabi et Louvre Lens[5] et à la coopération avec le High Museum of Art d'Atlanta[1].

Dès 2011, il constate des lacunes dans l'entretien des lieux de culte parisiens[6].

En 2018, après la remise au président de la République Emmanuel Macron d'un rapport confié à Bénédicte Savoy et Felwine Sarr, sur la question des restitutions du patrimoine africain de la période coloniale, Didier Rykner critique vivement ses préconisations d'une restitution du patrimoine dont l'acquisition ne saurait être prouvée par un consentement explicite[7] - [8].

Le mouvement SaccageParis se fait le relais de sa lutte pour la préservation de la capitale sur les réseaux sociaux[9]. À cette occasion, il dénonce la gestion de la mairie dans le domaine de l'environnement[10] et du patrimoine[11]. Avec son dernier ouvrage La Disparition de Paris, il se pose en défenseur du patrimoine urbain parisien et des dérives de la mairie de Paris dans l'entretien de celui-ci[12] - [13].

Au delà de Paris, son discours le pousse à soutenir le patrimoine français en luttant contre les bâches publicitaires ou encore les éoliennes[14]. Il s'oppose régulièrement au ministère de la Culture mais aussi aux édiles qu'il accuse de brader leur patrimoine ou de détruire un cadre de vie[15] - [16].

• Le Spleen d'Apollon, Nicolas Chaudun, 2008, 141 p.[17] - [18]
• La Restitution des œuvres d'art : solutions et impasses, Fernand Hazan, 2011, 112 p.[19] avec Corinne Hershkovitch[20] - [21]
• La Tribune de l'Art, Gourcuff Gradenigo, 2013 , 208 p.
• La Disparition de Paris, Les Belles Lettres, 2022, 240 p.[22]