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Université Jean-Moulin-Lyon-III

L’universitĂ© Jean-Moulin-Lyon-III, de nom d’usage « universitĂ© Jean-Moulin[alpha 1] », Ă©galement dite « Lyon III » ou « Lyon 3 », est une universitĂ© française situĂ©e Ă  Lyon, ainsi qu'Ă  Bourg-en-Bresse.

Université Jean-Moulin-Lyon-III
Palais de l'Université, quai Claude-Bernard (Lyon 7e).
Histoire
Fondation
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractùre scientifique culturel et professionnel (d)
Président
Éric Carpano (d) (depuis )
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
27 835 (2022)
Localisation
Pays
Campus
Manufacture des tabacs
Quais de RhĂŽne
Charité (Bourg-en-Bresse)
Ville
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C'est l'une des quatre universités de l'académie de Lyon[alpha 2].

Elle est issue d’une scission organisĂ©e par plusieurs enseignants de l'universitĂ© Lyon II en 1973 et est membre fondateur de l'universitĂ© de Lyon.

FondĂ©e en grande part par des tenants de la droite radicale[1], elle a Ă©tĂ© un des lieux d'Ă©laboration du courant d'extrĂȘme droite connu sous le nom de Nouvelle Droite[2].

Histoire

Historique de l'université

NĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 1970 d'une scission de professeurs de Lyon II Ă  la suite des Ă©vĂ©nements de mai 68, l'universitĂ© Lyon-III est officiellement crĂ©Ă©e en 1973. Henri Roland est alors Ă©lu prĂ©sident de l'universitĂ© (fonction crĂ©Ă©e par la loi Faure de 1968), tandis que l'universitĂ© elle-mĂȘme est organisĂ©e selon un modĂšle inspirĂ© des facultĂ©s de l'« avant 1968 »[1]. Les Ă©lĂ©ments de la droite radicale ayant poussĂ© Ă  la scission occupent des postes importants : AndrĂ© Decocq est « doyen » de l'UER de droit, Jean Haudry de l'UER de lettres, Jacques Goudet est Ă  la tĂȘte de l'institut des langues et est Ă©lu vice-prĂ©sident enseignant[1]. Le deuxiĂšme vice-prĂ©sident est GĂ©rard David, membre des RĂ©publicains indĂ©pendants[1]. Mais l'UER de philosophie est dirigĂ©e jusqu'en 1987 par François Dagognet, et l'IAE par AndrĂ© Varinard (futur recteur)[1].

L'université s'oppose aussi à ce qu'elle appelle la « politisation » ; en 1975, le président Henri Roland refuse ainsi de proposer au conseil universitaire des étudiants appartenant aux listes pourtant majoritaires, plutÎt à gauche, leur préférant des organisations classées à droite[3]. Le rapport Rousso souligne ainsi : « les syndicats majoritaires aux élections étudiantes, en particulier l'UNEF, n'ont jamais obtenu de postes de vice-présidents, comme c'est l'usage dans d'autres universités, le privilÚge allant à des organisations classées à droite, et largement soumises aux directives des équipes dirigeantes[4]. »

PlacĂ©e au centre-ville, Lyon III attire un certain nombre d'Ă©tudiants, notamment en raison de son enseignement de filiĂšres spĂ©cifiques (gestion) ou de diverses langues rares : en 1974, elle compte 6 737 Ă©tudiants ; en 1979, 10 014 ; en 1984, 13 022 ; en 1989, 14 670 ; en 1990, 15 186 ; en 1993, 17 034[1]. En octobre 1978, elle accueille le Centre d'analyse et de traitement automatique de la Bible et des traditions Ă©crites (CATAB), dirigĂ© par GĂ©rard Weil, qui se brouille ensuite avec Jacques Goudet, Ă©lu prĂ©sident de l'universitĂ© en 1979[1]. L'universitĂ© est ainsi politiquement hĂ©tĂ©rogĂšne, malgrĂ© ses origines[1].

Goudet créé en juin 1981 l'Institut d'études indo-européennes, qui vise à favoriser l'émergence dans l'enseignement des langues rares, mais s'inscrit aussi dans une conjoncture liée au mouvement de la Nouvelle Droite, qui y trouve un accueil (Pierre Vial, Jean Varenne, qui y enseigne le sanskrit, ou Jacques Marlaud, qui y devient par exemple professeur en 1987)[5]. La gestion de Goudet (1979-1987, au-delà des 5 ans réglementaires[1]) a été controversée ; le rapport Rousso (2004) la qualifie de « mélange de professionnalisme et de clientélisme qui a profondément marqué Lyon III »[6].

Lors de la loi Savary, promulguée en 1983 par le gouvernement socialiste, les étudiants de Lyon III entrent en grÚve, partiellement soutenus par la direction[1]. La situation demeure toutefois plutÎt calme, malgré les pressions du GUD ; le président décide la fermeture administrative de la fac[1]. En 1987, des étudiants venus parler de l'objection de conscience sont agressés[1].

Si ses effectifs triplent en 20 ans, la proportion de ses enseignants demeure la mĂȘme, passant de 175 Ă  314 entre 1973 et 1989[1]. Selon le rapport Rousso (2004), ce « facteur peut expliquer que l’universitĂ© ait saisi toutes les opportunitĂ©s qui s’offraient Ă  elles en termes de postes, parfois au dĂ©triment de la compĂ©tence, de l’objectivitĂ© ou de la neutralitĂ© des enseignants recrutĂ©s. »[7]. Bien intĂ©grĂ©e dans le paysage universitaire dans les annĂ©es 1990, elle compte alors « 22 Ă©quipes de recherche, d’importance et de rĂ©putation trĂšs inĂ©gales. »[1]

Entre 1993 et 2009, l'universitĂ© emmĂ©nage dans le bĂątiment de la Manufacture des tabacs, en lieu et place de son site Ă  La Doua qui devient occupĂ© par l'universitĂ© Lyon I. De mĂȘme en 1994, le palais de la Recherche est construit Ă  l'angle de la rue Pasteur et de la rue Chevreul, qui accueillera plus d'une dizaine de centres de recherche, l'Ă©cole de notariat et une large partie des enseignements de 3e cycle[8].

En raison de l'orientation politique d'extrĂȘme droite de certains de ses enseignants[2], l'universitĂ© a Ă©tĂ© accusĂ©e des annĂ©es 1980 Ă  2000 de se montrer complaisante Ă  l'Ă©gard de thĂšses nĂ©gationnistes, antisĂ©mites et racistes. C'est l'institut d'Ă©tudes indo-europĂ©ennes, qui regroupe moins d'une demi-douzaine de chercheurs, qui a concentrĂ© une grande partie des critiques[1], le reste Ă©tant portĂ© par les pratiques peu dĂ©mocratiques et opaques des gouvernances ; le professeur universitaire Bruno Gollnisch fut suspendu de toute activitĂ© pour des propos tenus lors d'une confĂ©rence de presse du 11 octobre 2004[9] mais finalement relaxĂ© par la Cour de cassation[10], il rĂ©intĂšgre l'universitĂ© en 2011[11].

Le Rapport sur le racisme et le nĂ©gationnisme Ă  l'universitĂ© Jean-Moulin Lyon III[12], Ă©tabli sous la direction d'Henry Rousso Ă  la demande du ministre de l'Éducation nationale, Jack Lang, et rendu public en , a montrĂ©, que le nombre d'enseignants concernĂ©s Ă©tait limitĂ©, environ une douzaine, mais avait portĂ© atteinte Ă  la crĂ©dibilitĂ© de l'institution car elle n'a pas rĂ©agi face aux comportements de certains de ses enseignants.

En 2006, l'universitĂ© est une des rares de France Ă  ne pas ĂȘtre bloquĂ©e lors du mouvement liĂ© au CPE. Un rĂ©fĂ©rendum est mis en place par l'administration sur la question du blocage. Ce dernier a Ă©tĂ© refusĂ© par 82,42 % des votants, 17,58 % (3 000 votants) s'Ă©tant prononcĂ©s favorablement[13], tous les cours ont eu lieu.

Fin aoĂ»t 2007, le conseil d'administration de l'universitĂ© Ă©lit un nouveau prĂ©sident, Hugues Fulchiron. La majoritĂ© dont il est issu consiste en une « union sacrĂ©e » (composĂ©e de la majoritĂ© des enseignants de la facultĂ© de droit, des enseignants de la liste Concertation et soutenue par la Voix des IATOSS et les Ă©tudiants de l'UNEF) sous la banniĂšre Jean Moulin Renouveau afin de rompre avec les pratiques des prĂ©cĂ©dentes prĂ©sidences et d'instaurer un esprit d'ouverture et de dialogue. Il est confirmĂ© en mars 2008. MalgrĂ© tout, la gouvernance « Fulchiron » est trĂšs contestĂ©e au sein de l'Ă©tablissement (soupçons de favoritisme, de harcĂšlement, critique de l'attribution des subventions du FSDIE, etc.), rapporte Lyon Capitale en 2011[14] - [15]. Depuis 2012 et l'Ă©lection du professeur Jacques Comby Ă  la tĂȘte de Lyon III, l'universitĂ© semble se normaliser et les querelles s’apaiser.

En novembre 2016, le conseil d'administration de l'universitĂ© rejette le projet de fusion entre les trois universitĂ©s lyonnaises ainsi qu'avec l'universitĂ© de Saint-Étienne [16 pour, 18 contre]. Cette fusion ayant pour principal objectif de prĂ©senter sa candidature Ă  une Initiative d'excellence (IDEX), qui avaient dĂ©jĂ  Ă©cartĂ© les universitĂ©s lyonnaises Ă  cause de leur absence de gouvernances communes. Les trois autres universitĂ©s lyonnaises et stĂ©phanoise souhaitent continuer la candidature aux Initiatives d'excellence (IDEX), sans l'universitĂ© Lyon III, mĂȘme si celle-ci pourrait rejoindre le projet aprĂšs coup[16].

Le 13 décembre 2016, le président Comby demande un nouveau vote du Conseil d'administration concernant l'IDEX et un vote de confiance à la suite du refus de novembre. le projet IDEX est largement accepté sous réserve qu'il n'engage en rien l'établissement dans la fusion [23 pour, 8 contre]. La confiance est renouvelée à 19 voix pour. Cet épisode a profondément scindé l'université entre les partisans de la fusion et les autres.

Présidents successifs

Depuis la crĂ©ation de l’universitĂ©, sept prĂ©sidents se sont succĂ©dĂ© Ă  la tĂȘte de l’établissement. Liste chronologique des prĂ©sidents de Lyon III :

  • 1973-1979 : Henri Roland (professeur de droit privĂ©)
  • 1979-1987 : Jacques Goudet (professeur d'italien)
  • 1987-1994 : Pierre Vialle (professeur de droit public)
  • 1994-1997 : Henri Roland (professeur de droit privĂ©)
  • 1997-2002 : Gilles Guyot[17] (professeur de gestion)
  • 2002-2007 : Guy Lavorel (professeur de lettres)
  • 2007-2012 : Hugues Fulchiron (professeur de droit privĂ©)
  • 2012-2020 : Jacques Comby (professeur de gĂ©ographie)[18]
  • depuis 2020 : Éric Carpano (professeur de droit public)

Composantes

L'université est composée de quatre facultés et de trois instituts.

Facultés

  • La facultĂ© de droit propose des formations juridiques et en sciences politiques. DirigĂ©e, depuis 2022, par le doyen Olivier Gout, c'est la plus grande composante de l'universitĂ© avec environ 9 600 Ă©tudiants (en 2022). La facultĂ© de droit comprend huit instituts spĂ©cialisĂ©s[19].
  • La facultĂ© de philosophie de Lyon III est dirigĂ©e depuis 2020 par Thierry Gontier[20], et compte 827 Ă©tudiants en 2019. En 2006, l'universitĂ© Lyon 3 a passĂ© une convention avec l'universitĂ© Ain Shams du Caire pour crĂ©er un dĂ©partement en Égypte ; actuellement, ce dĂ©partement contient 150 Ă  200 Ă©tudiants.
  • La facultĂ© des lettres et civilisations propose aux Ă©tudiants des Ă©tudes de lettres modernes ou classiques, ainsi qu'en histoire, gĂ©ographie et amĂ©nagement et l'IUP information et communication. Elle est dirigĂ©e par SylvĂšne Edouard et compte environ 2 000 Ă©tudiants.
  • La facultĂ© de langues comprend des Ă©tudes en langues, lettres, civilisations Ă©trangĂšres et rĂ©gionales (dites LLCER) et en langues Ă©trangĂšres appliquĂ©es, avec apprentissage des littĂ©ratures Ă©trangĂšres, de la civilisation, de l'histoire de la langue, de son systĂšme, en langues Ă©trangĂšres : allemand, anglais, arabe, chinois, corĂ©en, espagnol, grec moderne, hĂ©breu, hindi, italien, japonais, polonais, portugais, russe, sanskrit, turc. Elle est dirigĂ©e par Pierre Girard et compte environ 3 500 Ă©tudiants.

Instituts

  • Institut d'administration des entreprises (IAE) Lyon III.
    L'institut d'administration des entreprises Lyon III est un pĂŽle universitaire d'enseignement et de recherche Ă  la gestion et au management. Il accueille chaque annĂ©e 6 000 Ă©tudiants et participants de formation continue et compte prĂšs de 150 enseignants permanents. L'IAE de Lyon propose aux Ă©tudiants un cursus professionnalisant de bac +3 Ă  bac +8 (licence, master et doctorat). Il est dirigĂ© par Christian Varinard depuis le mois de septembre 2018 (prĂ©cĂ©demment JĂ©rĂŽme Rive).
  • L'institut international pour la francophonie (2IF), anciennement IFRAMOND, est Ă  la fois centre de formation, de recherche et laboratoire d'idĂ©es (think tank) en relations internationales et pour la francophonie institutionnelle. Il est dirigĂ© par Marielle Payaud.
  • L'institut universitaire de technologie Lyon III est dirigĂ© par JĂ©rĂŽme Travard et compte environ 1 000 Ă©tudiants.
  • L'Institut de droit et d'Ă©conomie des affaires (IDEA) est un pĂŽle d'enseignement fondĂ© en 1980 par le professeur Joanna Schmidt dans le cadre de la facultĂ© de droit de l’universitĂ© Jean Moulin Lyon 3. Il a Ă©tĂ© dirigĂ© par le professeur Blanche Sousi, Franck Marmoz et aujourd’hui le professeur Nicolas Borga. Structure rĂ©active aux besoins du marchĂ© de l’emploi et aux Ă©volutions de la vie des affaires, l’IDEA construit ses diffĂ©rentes offres de formation en concertation avec les milieux professionnels : cabinets d’avocats, banques, juridictions, collectivitĂ©s territoriales, Ă©tablissements publics, mais aussi Banque de France, institutions europĂ©ennes, ordres et organismes professionnels. VĂ©ritable Ă©cole du droit de l’entreprise au sein de l’universitĂ©, l’IDEA forme ses Ă©tudiants et auditeurs aux diffĂ©rentes techniques juridiques, financiĂšres et Ă©conomiques du droit privĂ© et du droit public des affaires.

Formation et recherche

Enseignement

L'offre de formation de l'Université Lyon III est composée de[21] :

  • 3 diplĂŽmes universitaires de technologie (BUT) ;
  • 9 mentions de licence ;
  • 16 mentions de licence professionnelle ;
  • 51 mentions de master ;
  • 37 doctorats ;
  • 70 diplĂŽmes d’universitĂ© et certificats ;
  • des prĂ©parations de diplĂŽmes en filiĂšre comptable, filiĂšre enseignement, carriĂšres juridiques, carriĂšres judiciaires ;
  • 1 diplĂŽme d'accĂšs aux Ă©tudes universitaires (DAEU - A).

Ainsi que de nombreux diplÎmes universitaires (DU), chargés de répondre aux besoins spécifiques aux étudiants ou à ceux de toutes les personnes désirant se cultiver.

Relations internationales

L'universitĂ© a des relations avec plusieurs universitĂ©s Ă©trangĂšres. Il existe notamment deux partenariats dans le cadre du master de langues Ă©trangĂšres appliquĂ©es. Les Ă©tudiants ont la possibilitĂ©, aprĂšs une licence LEA spĂ©cialitĂ© anglais avec une autre langue, de prĂ©parer un master en double diplĂŽme en allant passer un an (semestres 7 et 8) Ă  l'universitĂ© Monash, en Australie. De mĂȘme les Ă©tudiants ayant suivi la spĂ©cialitĂ© anglais-italien peuvent passer le double diplĂŽme avec l'universitĂ© de Turin en Italie.

L'université est aussi partenaire du laboratoire international associé SALADYN créé en 2013[22].

La faculté de droit dispose des doubles licences et doubles maßtrises en droit français-droit anglais en partenariat avec l'université de l'Essex.

Activités de recherche

L'université Lyon III compte 6 écoles doctorales :

  • droit ;
  • sciences Ă©conomiques et de gestion ;
  • philosophie ;
  • lettres, langues, linguistiques et arts (en coaccrĂ©ditation) ;
  • sciences sociales (en coaccrĂ©ditation) ;
  • Ă©ducation, psychologie, information (en coaccrĂ©ditation).

Ces Ă©coles doctorales comportent de nombreux centres de recherche parmi lesquels :

  • le Centre de droit international ;
  • le CLESID: Centre Lyonnais d'Études de SĂ©curitĂ© Internationale et de DĂ©fense[23] ;
  • le Centre de recherche Magellan de l'IAE de Lyon[24] : recherche centrĂ©e sur la gestion et le management des organisations ;
  • l'institut de recherches philosophiques de Lyon (IrPhiL)[25] ;
  • l'Institut d'Ă©tudes transtextuelles et transculturelles (IETT)[26]

Elle est le siĂšge du laboratoire environnement, ville, sociĂ©tĂ© (EVS)[27], une unitĂ© mixte de recherches du CNRS (UMR 5600) qui fĂ©dĂšre 7 composantes des universitĂ©s et grandes Ă©coles de Lyon et de Saint-Étienne, soit 100 chercheurs et 40 doctorants, autour de programmes de recherche en gĂ©ographie, amĂ©nagement et urbanisme.

Localisation

L'université Lyon III s'étend sur trois sites :

Au contraire des universitĂ©s telles que Lyon I ou Lyon II, les lieux d'implantation de Lyon III ne sont pas des campus au sens propre du terme, ils sont en effet uniquement des Ă©tablissements rĂ©servĂ©s Ă  la tenue des cours, sans aucune infrastructure destinĂ©e au logement des Ă©tudiants notamment. Plus de 10 000 m2 manquent Ă  l'universitĂ© suivant le calcul du rapport par San Remo.

Néanmoins dans les prochaines années, il est prévu l'ouverture de deux nouveaux sites :

  • la livraison en janvier 2014 du projet de l'Ăźlot Saint-Joseph[28], situĂ© dans le 7e arrondissement, Ă  proximitĂ© du site des quais du RhĂŽne (Ă  ne pas confondre avec la prison Saint-Joseph Ă  Perrache, Ă©galement reconvertie en lieu universitaire par la facultĂ© catholique de Lyon). Ce nouveau site accueillera le siĂšge de l'IUT de Lyon III, le PRES de l'universitĂ© de Lyon, un restaurant universitaire et une rĂ©sidence gĂ©rĂ©s par le CROUS ainsi qu'une rĂ©serve pour le projet de la maison internationale des langues et des cultures (MILC). Ce projet, qui doit dĂ©marrer mi-2012, sera rĂ©alisĂ© par le cabinet d'architectes Auer+Weber+Assoziierte, sous la maĂźtrise d'ouvrage du rectorat et du CROUS et financĂ© par l'État et les collectivitĂ©s territoriales (conseils gĂ©nĂ©ral, rĂ©gional et Grand Lyon).
  • il est Ă©galement mentionnĂ© la crĂ©ation d'un nouveau site dans l'ancienne prison Montluc, en face de la Manufacture des Tabacs, afin d'abriter le pĂŽle de formation continue.

Vie Ă©tudiante

Vie associative

Avec prÚs de 100 associations étudiantes[29], l'université Jean-Moulin dispose d'une vie associative trÚs riche.

Depuis 2018, l'université se distingue lors de la Nuit du Droit en organisant des procÚs fictifs de personnages célÚbres : Severus Rogue (issu de l'univers de Harry Potter) en 2018[30] et Jon Snow (issu de la série Game of Thrones) en 2019[31].

Évolution dĂ©mographique

Évolution dĂ©mographique de la population universitaire
2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008
19 046[32]19 059[33]19 247[34]20 572[35]20 918[36]21 971[37]22 087[38]21 503[39]
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 - -
21 284[40]22 517[41]23 138[42]24 776[43]25 769[44]26 640[45]--

Personnalités liées à l'université

Enseignants

Étudiants

Personnalités politiques étrangÚres

Ousmane Sonko: Homme politique sénégalais et leader de l'opposition.

MĂ©dias

Docteurs honoris causa

Notes et références

Notes

  1. Nom d'usage dont s'est doté l'établissement par délibération de son conseil d'administration du date à préciser.
  2. Avec les universitĂ©s de Lyon I, de Lyon II, et l'universitĂ© de Saint-Étienne.

Références

  1. Rousso, chap. I et II.
  2. Michel Wieviorka, La tentation antisémite : Haine des juifs dans la France d'aujourd'hui, Laffont, 2005, 405 p. (ISBN 978-2221104453) [EPUB] emplacement 6661 et suiv. sur 9315.
  3. Rousso, chap. II, « les syndicats majoritaires aux Ă©lections Ă©tudiantes, en particulier l'UNEF, n’ont jamais obtenu de postes de vice-prĂ©sidents [
], le privilĂšge allant Ă  des syndicats ou Ă  des organisations classĂ©es Ă  droite, et largement soumis aux directives des Ă©quipes dirigeantes », p. 43.
  4. Rousso, chap. II, p. 43.
  5. Rousso, chap. III.
  6. Rousso, p. 44.
  7. Rousso, chap. II, p. 39.
  8. Comité national d'évaluation, L'université Jean Moulin Lyon III, rapport d'évaluation, Paris, , 87 p. (lire en ligne)
  9. « Cinq ans de suspension pour Gollnisch », sur lexpress.fr (consulté le )
  10. « La gestion contestée du président de Lyon 3 / », sur Lyon Capitale, (consulté le ).
  11. « Le retour de Bruno Gollnisch à Lyon III », sur france3.fr (consulté le )
  12. Rousso, disponible en ligne.
  13. Article du quotidien gratuit MĂ©tro, paru en avril 2006
  14. « La gestion contestée du président de Lyon 3 », sur lyoncapitale/fr.
  15. « Université Lyon 3 - Vague A 2011-2014 », sur aerea-evaluation.fr.
  16. L’universitĂ© Lyon-III tourne le dos au projet de fusion, Le Monde, 23 novembre 2016
  17. Muriel Florin, « L'ex-prĂ©sident de Lyon 3 Gilles Guyot de nouveau mis Ă  la retraite d'office »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), Le ProgrĂšs, 10 juin 2009, consultĂ© sur leprogres.fr le 16 octobre 2010
  18. « Jacques Comby a été réélu à la présidence de l'université Jean-Moulin-Lyon 3 le 18 mai 2016 », sur educpros,
  19. « http://facdedroit.univ-lyon3.fr/instituts/ », sur http://facdedroit.univ-lyon3.fr (consulté le )
  20. « Thierry Gontier nouveau Doyen de la Faculté de Philosophie »
  21. « Une offre de formation riche et variée », sur univ-lyon3.fr, année scolaire 2015-2016 (consulté le )
  22. [PDF]« Le Laboratoire International Associé du CNRS « SALADYN » », sur ambafrance-cn.org (consulté le )
  23. Jean-François Bonnet, « Francophonie, mondialisation et relations internationales - CLESID | Centre Lyonnais d’Études de SĂ©curitĂ© Internationale et de DĂ©fense », sur francophonie-international.univ-lyon3.fr (consultĂ© le )
  24. « http://www.univ-lyon3.fr/fr/recherche/equipes-de-recherche-/equipes-de-recherche-ed-sc-eco-et-gestion/centre-de-recherche-magellan-iae-lyon-recherche-en-gestion-120351.kjsp?RH=1234802673746 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  25. http://www.univ-lyon3.fr/fr/recherche/equipes-de-recherche-/equipes-de-recherche-ed-philosophie/institut-de-recherches-philosophiques-de-lyon-328473.kjsp
  26. « IETT », sur IETT (consulté le ).
  27. « umr5600.univ-lyon3.fr/spip/ »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  28. « 2014, OdyssĂ©e de l’espace 
 Saint-Joseph », sur UniversitĂ© Jean Moulin Lyon 3 (consultĂ© le ).
  29. « Associations de l'Université Jean Moulin », sur Université Jean-Moulin-Lyon 3 (consulté le ).
  30. Florent Deligia, « ProcÚs de Rogue, Dupond-Moretti : la Nuit du droit c'est ce soir à Lyon », sur Lyon Capitale,
  31. François Hamelin, « Game of Thrones : Jon Snow va ĂȘtre jugĂ© dans un procĂšs fictif Ă  Lyon », sur Actu.fr,
  32. Jean-Richard Cytemann (dir.), RepÚres et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-092136-6, lire en ligne), p. 161.
  33. Jean-Richard Cytemann (dir.), RepÚres et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-092152-8, lire en ligne), p. 159.
  34. Claudine Peretti (dir.), RepÚres et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-093455-7, lire en ligne), p. 155.
  35. Claudine Peretti (dir.), RepÚres et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-094345-9, lire en ligne), p. 159.
  36. Claudine Peretti (dir.), RepÚres et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (ISBN 2-11-095390-X, lire en ligne), p. 175.
  37. Claudine Peretti (dir.), RepÚres et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 179.
  38. RepÚres et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 181.
  39. RepÚres et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 173.
  40. Daniel Vitry (dir.), RepĂšres et rĂ©fĂ©rences statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie moderne de l’Est, (ISBN 978-2-11-097805-9, lire en ligne), p. 175.
  41. Michel QuĂ©rĂ© (dir.), RepĂšres et rĂ©fĂ©rences statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie moderne de l’Est, (ISBN 978-2-11-097819-6, lire en ligne), p. 173.
  42. Michel QuĂ©rĂ© (dir.), RepĂšres et rĂ©fĂ©rences statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie moderne de l’Est, (ISBN 978-2-11-097810-3, lire en ligne), p. 175.
    L’URL identique Ă  celui de l’annĂ©e 2010 est probablement erronĂ©.
  43. Michel QuĂ©rĂ© (dir.), RepĂšres et rĂ©fĂ©rences statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Imprimerie moderne de l’Est, (ISBN 978-2-11-099368-7, lire en ligne), p. 177.
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  45. Service Statistiques et Pilotage - UniversitĂ© Jean Moulin, « http://www.univ-lyon3.fr/medias/fichier/portrait-des-etudiants-2013-14_1414685314876-pdf »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) [PDF], sur univ-lyon3.fr, (consultĂ© le ).
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Annexes

Bibliographie

Articles de presse

  • Éric Conan, « L'affaire Lyon III rĂ©visĂ©e », L'Express,‎ (lire en ligne)
  • Solenn de Royer, « L'universitĂ© Lyon III doit se faire une nouvelle rĂ©putation. », in La Croix, 25 octobre 2004
  • Agence d'Évaluation de la Recherche et de l'Enseignement SupĂ©rieur (AERES), AERES-S1-UniversitĂ© Lyon3, rapport d'Ă©valuation, , 40 p. (lire en ligne)

Articles connexes

Lien externe

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