Université Jean-Moulin-Lyon-III
LâuniversitĂ© Jean-Moulin-Lyon-III, de nom dâusage « universitĂ© Jean-Moulin[alpha 1] », Ă©galement dite « Lyon III » ou « Lyon 3 », est une universitĂ© française situĂ©e Ă Lyon, ainsi qu'Ă Bourg-en-Bresse.
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Ătablissement public national Ă caractĂšre scientifique culturel et professionnel (d) |
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Ăric Carpano (d) (depuis ) |
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27 835 (2022) |
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C'est l'une des quatre universités de l'académie de Lyon[alpha 2].
Elle est issue dâune scission organisĂ©e par plusieurs enseignants de l'universitĂ© Lyon II en 1973 et est membre fondateur de l'universitĂ© de Lyon.
FondĂ©e en grande part par des tenants de la droite radicale[1], elle a Ă©tĂ© un des lieux d'Ă©laboration du courant d'extrĂȘme droite connu sous le nom de Nouvelle Droite[2].
Histoire
Historique de l'université
NĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 1970 d'une scission de professeurs de Lyon II Ă la suite des Ă©vĂ©nements de mai 68, l'universitĂ© Lyon-III est officiellement crĂ©Ă©e en 1973. Henri Roland est alors Ă©lu prĂ©sident de l'universitĂ© (fonction crĂ©Ă©e par la loi Faure de 1968), tandis que l'universitĂ© elle-mĂȘme est organisĂ©e selon un modĂšle inspirĂ© des facultĂ©s de l'« avant 1968 »[1]. Les Ă©lĂ©ments de la droite radicale ayant poussĂ© Ă la scission occupent des postes importants : AndrĂ© Decocq est « doyen » de l'UER de droit, Jean Haudry de l'UER de lettres, Jacques Goudet est Ă la tĂȘte de l'institut des langues et est Ă©lu vice-prĂ©sident enseignant[1]. Le deuxiĂšme vice-prĂ©sident est GĂ©rard David, membre des RĂ©publicains indĂ©pendants[1]. Mais l'UER de philosophie est dirigĂ©e jusqu'en 1987 par François Dagognet, et l'IAE par AndrĂ© Varinard (futur recteur)[1].
L'université s'oppose aussi à ce qu'elle appelle la « politisation » ; en 1975, le président Henri Roland refuse ainsi de proposer au conseil universitaire des étudiants appartenant aux listes pourtant majoritaires, plutÎt à gauche, leur préférant des organisations classées à droite[3]. Le rapport Rousso souligne ainsi : « les syndicats majoritaires aux élections étudiantes, en particulier l'UNEF, n'ont jamais obtenu de postes de vice-présidents, comme c'est l'usage dans d'autres universités, le privilÚge allant à des organisations classées à droite, et largement soumises aux directives des équipes dirigeantes[4]. »
Placée au centre-ville, Lyon III attire un certain nombre d'étudiants, notamment en raison de son enseignement de filiÚres spécifiques (gestion) ou de diverses langues rares : en 1974, elle compte 6 737 étudiants ; en 1979, 10 014 ; en 1984, 13 022 ; en 1989, 14 670 ; en 1990, 15 186 ; en 1993, 17 034[1]. En octobre 1978, elle accueille le Centre d'analyse et de traitement automatique de la Bible et des traditions écrites (CATAB), dirigé par Gérard Weil, qui se brouille ensuite avec Jacques Goudet, élu président de l'université en 1979[1]. L'université est ainsi politiquement hétérogÚne, malgré ses origines[1].
Goudet créé en juin 1981 l'Institut d'études indo-européennes, qui vise à favoriser l'émergence dans l'enseignement des langues rares, mais s'inscrit aussi dans une conjoncture liée au mouvement de la Nouvelle Droite, qui y trouve un accueil (Pierre Vial, Jean Varenne, qui y enseigne le sanskrit, ou Jacques Marlaud, qui y devient par exemple professeur en 1987)[5]. La gestion de Goudet (1979-1987, au-delà des 5 ans réglementaires[1]) a été controversée ; le rapport Rousso (2004) la qualifie de « mélange de professionnalisme et de clientélisme qui a profondément marqué Lyon III »[6].
Lors de la loi Savary, promulguée en 1983 par le gouvernement socialiste, les étudiants de Lyon III entrent en grÚve, partiellement soutenus par la direction[1]. La situation demeure toutefois plutÎt calme, malgré les pressions du GUD ; le président décide la fermeture administrative de la fac[1]. En 1987, des étudiants venus parler de l'objection de conscience sont agressés[1].
Si ses effectifs triplent en 20 ans, la proportion de ses enseignants demeure la mĂȘme, passant de 175 Ă 314 entre 1973 et 1989[1]. Selon le rapport Rousso (2004), ce « facteur peut expliquer que lâuniversitĂ© ait saisi toutes les opportunitĂ©s qui sâoffraient Ă elles en termes de postes, parfois au dĂ©triment de la compĂ©tence, de lâobjectivitĂ© ou de la neutralitĂ© des enseignants recrutĂ©s. »[7]. Bien intĂ©grĂ©e dans le paysage universitaire dans les annĂ©es 1990, elle compte alors « 22 Ă©quipes de recherche, dâimportance et de rĂ©putation trĂšs inĂ©gales. »[1]
Entre 1993 et 2009, l'universitĂ© emmĂ©nage dans le bĂątiment de la Manufacture des tabacs, en lieu et place de son site Ă La Doua qui devient occupĂ© par l'universitĂ© Lyon I. De mĂȘme en 1994, le palais de la Recherche est construit Ă l'angle de la rue Pasteur et de la rue Chevreul, qui accueillera plus d'une dizaine de centres de recherche, l'Ă©cole de notariat et une large partie des enseignements de 3e cycle[8].
En raison de l'orientation politique d'extrĂȘme droite de certains de ses enseignants[2], l'universitĂ© a Ă©tĂ© accusĂ©e des annĂ©es 1980 Ă 2000 de se montrer complaisante Ă l'Ă©gard de thĂšses nĂ©gationnistes, antisĂ©mites et racistes. C'est l'institut d'Ă©tudes indo-europĂ©ennes, qui regroupe moins d'une demi-douzaine de chercheurs, qui a concentrĂ© une grande partie des critiques[1], le reste Ă©tant portĂ© par les pratiques peu dĂ©mocratiques et opaques des gouvernances ; le professeur universitaire Bruno Gollnisch fut suspendu de toute activitĂ© pour des propos tenus lors d'une confĂ©rence de presse du 11 octobre 2004[9] mais finalement relaxĂ© par la Cour de cassation[10], il rĂ©intĂšgre l'universitĂ© en 2011[11].
Le Rapport sur le racisme et le nĂ©gationnisme Ă l'universitĂ© Jean-Moulin Lyon III[12], Ă©tabli sous la direction d'Henry Rousso Ă la demande du ministre de l'Ăducation nationale, Jack Lang, et rendu public en , a montrĂ©, que le nombre d'enseignants concernĂ©s Ă©tait limitĂ©, environ une douzaine, mais avait portĂ© atteinte Ă la crĂ©dibilitĂ© de l'institution car elle n'a pas rĂ©agi face aux comportements de certains de ses enseignants.
En 2006, l'universitĂ© est une des rares de France Ă ne pas ĂȘtre bloquĂ©e lors du mouvement liĂ© au CPE. Un rĂ©fĂ©rendum est mis en place par l'administration sur la question du blocage. Ce dernier a Ă©tĂ© refusĂ© par 82,42 % des votants, 17,58 % (3 000 votants) s'Ă©tant prononcĂ©s favorablement[13], tous les cours ont eu lieu.
Fin aoĂ»t 2007, le conseil d'administration de l'universitĂ© Ă©lit un nouveau prĂ©sident, Hugues Fulchiron. La majoritĂ© dont il est issu consiste en une « union sacrĂ©e » (composĂ©e de la majoritĂ© des enseignants de la facultĂ© de droit, des enseignants de la liste Concertation et soutenue par la Voix des IATOSS et les Ă©tudiants de l'UNEF) sous la banniĂšre Jean Moulin Renouveau afin de rompre avec les pratiques des prĂ©cĂ©dentes prĂ©sidences et d'instaurer un esprit d'ouverture et de dialogue. Il est confirmĂ© en mars 2008. MalgrĂ© tout, la gouvernance « Fulchiron » est trĂšs contestĂ©e au sein de l'Ă©tablissement (soupçons de favoritisme, de harcĂšlement, critique de l'attribution des subventions du FSDIE, etc.), rapporte Lyon Capitale en 2011[14] - [15]. Depuis 2012 et l'Ă©lection du professeur Jacques Comby Ă la tĂȘte de Lyon III, l'universitĂ© semble se normaliser et les querelles sâapaiser.
En novembre 2016, le conseil d'administration de l'universitĂ© rejette le projet de fusion entre les trois universitĂ©s lyonnaises ainsi qu'avec l'universitĂ© de Saint-Ătienne [16 pour, 18 contre]. Cette fusion ayant pour principal objectif de prĂ©senter sa candidature Ă une Initiative d'excellence (IDEX), qui avaient dĂ©jĂ Ă©cartĂ© les universitĂ©s lyonnaises Ă cause de leur absence de gouvernances communes. Les trois autres universitĂ©s lyonnaises et stĂ©phanoise souhaitent continuer la candidature aux Initiatives d'excellence (IDEX), sans l'universitĂ© Lyon III, mĂȘme si celle-ci pourrait rejoindre le projet aprĂšs coup[16].
Le 13 décembre 2016, le président Comby demande un nouveau vote du Conseil d'administration concernant l'IDEX et un vote de confiance à la suite du refus de novembre. le projet IDEX est largement accepté sous réserve qu'il n'engage en rien l'établissement dans la fusion [23 pour, 8 contre]. La confiance est renouvelée à 19 voix pour. Cet épisode a profondément scindé l'université entre les partisans de la fusion et les autres.
Présidents successifs
Depuis la crĂ©ation de lâuniversitĂ©, sept prĂ©sidents se sont succĂ©dĂ© Ă la tĂȘte de lâĂ©tablissement. Liste chronologique des prĂ©sidents de Lyon III :
- 1973-1979 : Henri Roland (professeur de droit privé)
- 1979-1987 : Jacques Goudet (professeur d'italien)
- 1987-1994 : Pierre Vialle (professeur de droit public)
- 1994-1997 : Henri Roland (professeur de droit privé)
- 1997-2002 : Gilles Guyot[17] (professeur de gestion)
- 2002-2007 : Guy Lavorel (professeur de lettres)
- 2007-2012 : Hugues Fulchiron (professeur de droit privé)
- 2012-2020 : Jacques Comby (professeur de géographie)[18]
- depuis 2020 : Ăric Carpano (professeur de droit public)
Composantes
L'université est composée de quatre facultés et de trois instituts.
Facultés
- La faculté de droit propose des formations juridiques et en sciences politiques. Dirigée, depuis 2022, par le doyen Olivier Gout, c'est la plus grande composante de l'université avec environ 9 600 étudiants (en 2022). La faculté de droit comprend huit instituts spécialisés[19].
- La facultĂ© de philosophie de Lyon III est dirigĂ©e depuis 2020 par Thierry Gontier[20], et compte 827 Ă©tudiants en 2019. En 2006, l'universitĂ© Lyon 3 a passĂ© une convention avec l'universitĂ© Ain Shams du Caire pour crĂ©er un dĂ©partement en Ăgypte ; actuellement, ce dĂ©partement contient 150 Ă 200 Ă©tudiants.
- La faculté des lettres et civilisations propose aux étudiants des études de lettres modernes ou classiques, ainsi qu'en histoire, géographie et aménagement et l'IUP information et communication. Elle est dirigée par SylvÚne Edouard et compte environ 2 000 étudiants.
- La faculté de langues comprend des études en langues, lettres, civilisations étrangÚres et régionales (dites LLCER) et en langues étrangÚres appliquées, avec apprentissage des littératures étrangÚres, de la civilisation, de l'histoire de la langue, de son systÚme, en langues étrangÚres : allemand, anglais, arabe, chinois, coréen, espagnol, grec moderne, hébreu, hindi, italien, japonais, polonais, portugais, russe, sanskrit, turc. Elle est dirigée par Pierre Girard et compte environ 3 500 étudiants.
Instituts
- L'institut d'administration des entreprises Lyon III est un pÎle universitaire d'enseignement et de recherche à la gestion et au management. Il accueille chaque année 6 000 étudiants et participants de formation continue et compte prÚs de 150 enseignants permanents. L'IAE de Lyon propose aux étudiants un cursus professionnalisant de bac +3 à bac +8 (licence, master et doctorat). Il est dirigé par Christian Varinard depuis le mois de septembre 2018 (précédemment JérÎme Rive).Institut d'administration des entreprises (IAE) Lyon III.
- L'institut international pour la francophonie (2IF), anciennement IFRAMOND, est à la fois centre de formation, de recherche et laboratoire d'idées (think tank) en relations internationales et pour la francophonie institutionnelle. Il est dirigé par Marielle Payaud.
- L'institut universitaire de technologie Lyon III est dirigé par JérÎme Travard et compte environ 1 000 étudiants.
- L'Institut de droit et d'Ă©conomie des affaires (IDEA) est un pĂŽle d'enseignement fondĂ© en 1980 par le professeur Joanna Schmidt dans le cadre de la facultĂ© de droit de lâuniversitĂ© Jean Moulin Lyon 3. Il a Ă©tĂ© dirigĂ© par le professeur Blanche Sousi, Franck Marmoz et aujourdâhui le professeur Nicolas Borga. Structure rĂ©active aux besoins du marchĂ© de lâemploi et aux Ă©volutions de la vie des affaires, lâIDEA construit ses diffĂ©rentes offres de formation en concertation avec les milieux professionnels : cabinets dâavocats, banques, juridictions, collectivitĂ©s territoriales, Ă©tablissements publics, mais aussi Banque de France, institutions europĂ©ennes, ordres et organismes professionnels. VĂ©ritable Ă©cole du droit de lâentreprise au sein de lâuniversitĂ©, lâIDEA forme ses Ă©tudiants et auditeurs aux diffĂ©rentes techniques juridiques, financiĂšres et Ă©conomiques du droit privĂ© et du droit public des affaires.
Formation et recherche
Enseignement
L'offre de formation de l'Université Lyon III est composée de[21] :
- 3 diplĂŽmes universitaires de technologie (BUT) ;
- 9 mentions de licence ;
- 16 mentions de licence professionnelle ;
- 51 mentions de master ;
- 37 doctorats ;
- 70 diplĂŽmes dâuniversitĂ© et certificats ;
- des préparations de diplÎmes en filiÚre comptable, filiÚre enseignement, carriÚres juridiques, carriÚres judiciaires ;
- 1 diplĂŽme d'accĂšs aux Ă©tudes universitaires (DAEU - A).
Ainsi que de nombreux diplÎmes universitaires (DU), chargés de répondre aux besoins spécifiques aux étudiants ou à ceux de toutes les personnes désirant se cultiver.
Relations internationales
L'universitĂ© a des relations avec plusieurs universitĂ©s Ă©trangĂšres. Il existe notamment deux partenariats dans le cadre du master de langues Ă©trangĂšres appliquĂ©es. Les Ă©tudiants ont la possibilitĂ©, aprĂšs une licence LEA spĂ©cialitĂ© anglais avec une autre langue, de prĂ©parer un master en double diplĂŽme en allant passer un an (semestres 7 et 8) Ă l'universitĂ© Monash, en Australie. De mĂȘme les Ă©tudiants ayant suivi la spĂ©cialitĂ© anglais-italien peuvent passer le double diplĂŽme avec l'universitĂ© de Turin en Italie.
L'université est aussi partenaire du laboratoire international associé SALADYN créé en 2013[22].
La faculté de droit dispose des doubles licences et doubles maßtrises en droit français-droit anglais en partenariat avec l'université de l'Essex.
Activités de recherche
L'université Lyon III compte 6 écoles doctorales :
- droit ;
- sciences Ă©conomiques et de gestion ;
- philosophie ;
- lettres, langues, linguistiques et arts (en coaccréditation) ;
- sciences sociales (en coaccréditation) ;
- éducation, psychologie, information (en coaccréditation).
Ces Ă©coles doctorales comportent de nombreux centres de recherche parmi lesquels :
- le Centre de droit international ;
- le CLESID: Centre Lyonnais d'Ătudes de SĂ©curitĂ© Internationale et de DĂ©fense[23] ;
- le Centre de recherche Magellan de l'IAE de Lyon[24] : recherche centrée sur la gestion et le management des organisations ;
- l'institut de recherches philosophiques de Lyon (IrPhiL)[25] ;
- l'Institut d'Ă©tudes transtextuelles et transculturelles (IETT)[26]
Elle est le siĂšge du laboratoire environnement, ville, sociĂ©tĂ© (EVS)[27], une unitĂ© mixte de recherches du CNRS (UMR 5600) qui fĂ©dĂšre 7 composantes des universitĂ©s et grandes Ă©coles de Lyon et de Saint-Ătienne, soit 100 chercheurs et 40 doctorants, autour de programmes de recherche en gĂ©ographie, amĂ©nagement et urbanisme.
Localisation
L'université Lyon III s'étend sur trois sites :
- le campus des Quais, situé au palais de l'Université dans le 7e arrondissement de Lyon ;
- le campus de la Manufacture, le plus important en termes d'effectif étudiant, situé dans le quartier de Monplaisir dans le 8e arrondissement ;
- le campus de la Charité, situé à Bourg-en-Bresse.
Au contraire des universités telles que Lyon I ou Lyon II, les lieux d'implantation de Lyon III ne sont pas des campus au sens propre du terme, ils sont en effet uniquement des établissements réservés à la tenue des cours, sans aucune infrastructure destinée au logement des étudiants notamment. Plus de 10 000 m2 manquent à l'université suivant le calcul du rapport par San Remo.
Néanmoins dans les prochaines années, il est prévu l'ouverture de deux nouveaux sites :
- la livraison en janvier 2014 du projet de l'Ăźlot Saint-Joseph[28], situĂ© dans le 7e arrondissement, Ă proximitĂ© du site des quais du RhĂŽne (Ă ne pas confondre avec la prison Saint-Joseph Ă Perrache, Ă©galement reconvertie en lieu universitaire par la facultĂ© catholique de Lyon). Ce nouveau site accueillera le siĂšge de l'IUT de Lyon III, le PRES de l'universitĂ© de Lyon, un restaurant universitaire et une rĂ©sidence gĂ©rĂ©s par le CROUS ainsi qu'une rĂ©serve pour le projet de la maison internationale des langues et des cultures (MILC). Ce projet, qui doit dĂ©marrer mi-2012, sera rĂ©alisĂ© par le cabinet d'architectes Auer+Weber+Assoziierte, sous la maĂźtrise d'ouvrage du rectorat et du CROUS et financĂ© par l'Ătat et les collectivitĂ©s territoriales (conseils gĂ©nĂ©ral, rĂ©gional et Grand Lyon).
- il est également mentionné la création d'un nouveau site dans l'ancienne prison Montluc, en face de la Manufacture des Tabacs, afin d'abriter le pÎle de formation continue.
Vie Ă©tudiante
Vie associative
Avec prÚs de 100 associations étudiantes[29], l'université Jean-Moulin dispose d'une vie associative trÚs riche.
Depuis 2018, l'université se distingue lors de la Nuit du Droit en organisant des procÚs fictifs de personnages célÚbres : Severus Rogue (issu de l'univers de Harry Potter) en 2018[30] et Jon Snow (issu de la série Game of Thrones) en 2019[31].
Ăvolution dĂ©mographique
Personnalités liées à l'université
Enseignants
- Marie-Anne Cohendet : constitutionnaliste a enseigné à l'Université Jean Moulin Lyon 3 (également ancienne étudiante) et l'université LumiÚre Lyon 2 avant de rejoindre l'Université Panthéon-Sorbonne.
- Maurice-René Simonnet : ancien ministre et député MRP, ancien député européen UDF, ancien membre du Conseil constitutionnel
- Jacques Marlaud : ancien journaliste au service français de la Voix de l'Afrique du Sud et ancien président du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE).
- Jacques Bichot : membre honoraire du Conseil Ă©conomique et social
- Christian Philip : ancien député UMP-UDF de la quatriÚme circonscription du RhÎne, professeur spécialiste des questions européennes
- Patrick Louis : député européen MPF
- Raphaël Enthoven : philosophe et journaliste[46]
- Bruno Gollnisch : député européen FN
- Marcel Leroux : climatologue, développeur de la théorie des anticyclones mobiles polaires et climato-sceptique concernant le réchauffement
- Michel Mercier : garde des Sceaux du gouvernement Fillon, ministre de la Justice et des Libertés de 2010 à 2012, président du conseil général du RhÎne de 1990 à 2013.
- Bernard Lugan : historien africaniste français, ancien membre de l'Action française.
Ătudiants
- Frigide Barjot : humoriste et chroniqueuse mondaine, tĂȘte de l'opposition au mariage homosexuel et Ă l'homoparentalitĂ© en France.
- Thierry Braillard : homme politique et secrĂ©taire d'Ătat chargĂ© des Sports, PrĂ©sident de la Fondation du sport français
- Georges Chapouthier : neurobiologiste et un philosophe français.
- Marie-Anne Cohendet : constitutionnaliste, directrice Ă l'Ăcole de droit de la Sorbonne.
- Coralie Dubost : femme politique française.
- Dominique Dord : homme politique, membre de l'UMP, maire d'Aix-les-Bains, député de la 1re circonscription de Savoie.
- François Falletti : magistrat, procureur général prÚs la cour d'appel de Paris.
- Georges Fenech : magistrat et homme politique, membre de lâUMP puis des RĂ©publicains.
- Michel Havard : homme politique, membre de l'UMP, ancien député de la 1re circonscription du RhÎne.
- Anne Hidalgo : femme politique, membre du PS, maire de Paris.
- Isabelle Huault : présidente de l'université Paris-Dauphine depuis 2016.
- Tiphaine Lagarde : juriste, militante pour la promotion et la défense des droits des animaux.
- Patrick Louis : homme politique, député européen.
- Anys Mezzaour, écrivain algérien
- Michel Mercier : ministre de la Justice sous François Fillon, sénateur.
- Yves Nicolin : avocat et homme politique
- Dominique Perben : ministre de la Justice sous Jacques Chirac.
- Nathalie Perrin-Gilbert : femme politique, ex-secrétaire nationale du PS, ex-maire du 1er arrondissement de Lyon.
- François Perroux : économiste, professeur au CollÚge de France, fondateur de l'Institut de science économique appliquée.
- Julien Rochedy : homme politique et essayiste (Front national)
Personnalités politiques étrangÚres
- Reine Alapini-Gansou : juge à la Cour pénale internationale.
- Mohamed Chawki : Conseiller dâĂtat en Ăgypte, ancien conseiller du ministre Ă©gyptien de production militaire.
- Antoine Ghanem : homme politique libanais.
- Kadra Ahmed Hassan : Représentante permanente de Djibouti auprÚs des Nations Unies à GenÚve[47].
- Seyed Mohammad Hosseini : homme politique, diplomate irakien.
- Walid Phares : conseiller en politique Ă©trangĂšre de Donald Trump, professeur d'Ă©tudes moyen-orientales et analyste sur les questions de terrorisme pour MSNBC.
- Delly Sesanga : homme politique congolais.
- Karima Souid : femme politique tunisienne, membre de la Voie démocratique et sociale.
- Isaac Zida : ancien Premier ministre et chef de l'Ătat de transition du Burkina Faso.
Ousmane Sonko: Homme politique sénégalais et leader de l'opposition.
MĂ©dias
- Sylvie Tellier : Miss France 2002, directrice générale de la société Miss France et de Miss Europe Organisation.
- Kwai Lun-Mei : actrice taĂŻwanaise.
Docteurs honoris causa
- KĆichirĆ Matsuura : directeur gĂ©nĂ©ral de l'UNESCO (1999-2009), ambassadeur du Japon Ă Paris (1994-1999)
- Shirin Ebadi : prix Nobel de la paix en 2003, avocate au barreau de Téhéran
- Abdou Diouf : président du Sénégal (1981-2000), secrétaire général de la Francophonie (2003-2015),
- Blaise CompaorĂ© : prĂ©sident du Burkina Faso (1987-2014). Le prĂ©sident Ăric Carpano a annoncĂ© par voie de presse le 20 septembre 2022 son intention de retirer au dictateur Blaise CompaorĂ© le titre de Docteur Honoris Causa pour « laver lâaffront fait autant aux valeurs universitaires quâau peuple burkinabĂ© »
- MichaĆ SeweryĆski : recteur de l'universitĂ© de ĆĂłdĆș (1990-1996), ministre polonais de l'Ăducation et de la Science, puis de l'Enseignement supĂ©rieur (2005-2007)
- Gérald Tremblay : maire de Montréal (2002-2012)
- Jean-Marie Toulouse : HEC Montréal
- Janet Currie : économiste canadienne, professeure de chaire et directrice du Center for Health and Wellbeing de l'Université de Princeton
- Pierre GannagĂ© : ancien membre du Conseil constitutionnel (Liban) et membre correspondant de lâAcadĂ©mie des sciences morales et politiques.
- MichÚle Stanton-Jean : présidente du Comité conjoint sur la conduite responsable en recherche des Fonds de recherche du Québec
- Jean-Marie Cauchies, des facultés universitaires Saint-Louis (FUSL) et de l'université catholique de Louvain (UCL)
- Andrea Riccardi : l'université de Rome III
- Wynton Marsalis : compositeur et trompettiste, manager et directeur artistique du Jazz at [Lincoln Center] aux Ătats-Unis
- Johannes Masing : professeur de droit constitutionnel Ă lâuniversitĂ© de Fribourg-en-Brisgau, ancien Juge Ă la Cour constitutionnelle fĂ©dĂ©rale allemande[48]
- Philippe Sands (en) : professeur de droit, avocat, auteur[48]
Notes et références
Notes
- Nom d'usage dont s'est doté l'établissement par délibération de son conseil d'administration du date à préciser.
- Avec les universitĂ©s de Lyon I, de Lyon II, et l'universitĂ© de Saint-Ătienne.
Références
- Rousso, chap. I et II.
- Michel Wieviorka, La tentation antisémite : Haine des juifs dans la France d'aujourd'hui, Laffont, 2005, 405 p. (ISBN 978-2221104453) [EPUB] emplacement 6661 et suiv. sur 9315.
- Rousso, chap. II, « les syndicats majoritaires aux Ă©lections Ă©tudiantes, en particulier l'UNEF, nâont jamais obtenu de postes de vice-prĂ©sidents [âŠ], le privilĂšge allant Ă des syndicats ou Ă des organisations classĂ©es Ă droite, et largement soumis aux directives des Ă©quipes dirigeantes », p. 43.
- Rousso, chap. II, p. 43.
- Rousso, chap. III.
- Rousso, p. 44.
- Rousso, chap. II, p. 39.
- Comité national d'évaluation, L'université Jean Moulin Lyon III, rapport d'évaluation, Paris, , 87 p. (lire en ligne)
- « Cinq ans de suspension pour Gollnisch », sur lexpress.fr (consulté le )
- « La gestion contestée du président de Lyon 3 / », sur Lyon Capitale, (consulté le ).
- « Le retour de Bruno Gollnisch à Lyon III », sur france3.fr (consulté le )
- Rousso, disponible en ligne.
- Article du quotidien gratuit MĂ©tro, paru en avril 2006
- « La gestion contestée du président de Lyon 3 », sur lyoncapitale/fr.
- « Université Lyon 3 - Vague A 2011-2014 », sur aerea-evaluation.fr.
- LâuniversitĂ© Lyon-III tourne le dos au projet de fusion, Le Monde, 23 novembre 2016
- Muriel Florin, « L'ex-président de Lyon 3 Gilles Guyot de nouveau mis à la retraite d'office »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?), Le ProgrÚs, 10 juin 2009, consulté sur leprogres.fr le 16 octobre 2010
- « Jacques Comby a été réélu à la présidence de l'université Jean-Moulin-Lyon 3 le 18 mai 2016 », sur educpros,
- « http://facdedroit.univ-lyon3.fr/instituts/ », sur http://facdedroit.univ-lyon3.fr (consulté le )
- « Thierry Gontier nouveau Doyen de la Faculté de Philosophie »
- « Une offre de formation riche et variée », sur univ-lyon3.fr, année scolaire 2015-2016 (consulté le )
- [PDF]« Le Laboratoire International Associé du CNRS « SALADYN » », sur ambafrance-cn.org (consulté le )
- Jean-François Bonnet, « Francophonie, mondialisation et relations internationales - CLESID | Centre Lyonnais dâĂtudes de SĂ©curitĂ© Internationale et de DĂ©fense », sur francophonie-international.univ-lyon3.fr (consultĂ© le )
- « http://www.univ-lyon3.fr/fr/recherche/equipes-de-recherche-/equipes-de-recherche-ed-sc-eco-et-gestion/centre-de-recherche-magellan-iae-lyon-recherche-en-gestion-120351.kjsp?RH=1234802673746 »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- http://www.univ-lyon3.fr/fr/recherche/equipes-de-recherche-/equipes-de-recherche-ed-philosophie/institut-de-recherches-philosophiques-de-lyon-328473.kjsp
- « IETT », sur IETT (consulté le ).
- « umr5600.univ-lyon3.fr/spip/ »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- « 2014, OdyssĂ©e de lâespace ⊠Saint-Joseph », sur UniversitĂ© Jean Moulin Lyon 3 (consultĂ© le ).
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Annexes
Bibliographie
- Henry Rousso, Le dossier Lyon III : Le rapport sur le racisme et le négationnisme à l'université Jean-Moulin, Paris, Fayard, .
- Ăgalement diffusĂ© par le ministĂšre de l'Ă©ducation nationale et la Documentation française en ligne : cf. « Rapport de la Commission sur le racisme et le nĂ©gationnisme Ă l'universitĂ© Jean-Moulin Lyon III au ministre de l'Ăducation nationale » [PDF], sur ladocumentationfrancaise.fr.
- Comité national d'évaluation, L'université Jean Moulin Lyon III : rapport d'évaluation, Paris, , 87 p. (lire en ligne [PDF]).
Articles de presse
- Ăric Conan, « L'affaire Lyon III rĂ©visĂ©e », L'Express,â (lire en ligne)
- Solenn de Royer, « L'université Lyon III doit se faire une nouvelle réputation. », in La Croix, 25 octobre 2004
- Agence d'Ăvaluation de la Recherche et de l'Enseignement SupĂ©rieur (AERES), AERES-S1-UniversitĂ© Lyon3, rapport d'Ă©valuation, , 40 p. (lire en ligne)
Articles connexes
Lien externe
- Ressource relative Ă la recherche :
- Site officiel
- « Visite virtuelle du campus de la Manufacture des Tabacs »