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8e arrondissement de Lyon

Le 8e arrondissement de Lyon est l'un des neuf arrondissements de la ville française de Lyon. Il est situé entre les 3e et 7e arrondissements de Lyon et les villes de Bron et Vénissieux. Certains de ses quartiers sont éligibles à la politique de la ville.

8e arrondissement de Lyon
8e arrondissement de Lyon
La Villa Lumière, l'une des Maisons des Illustres, accueille le musée Lumière.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Ville Lyon
Quartier Le Bachut
Monplaisir
Mermoz
Les États-Unis
Maire
Mandat
Olivier Berzane (EELV)
2020-2026
Code postal 69008
Code Insee 69388
DĂ©mographie
Population 85 980 hab. (2020 en augmentation de 2,82 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 891 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 44′ 05″ nord, 4° 52′ 05″ est
Superficie 6,67 km2
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Lyon
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8e arrondissement de Lyon
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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8e arrondissement de Lyon

    DĂ©mographie

    En 2020, l'arrondissement comptait 85 980 habitants[Note 1].

    Évolution de la population [ modifier ]
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    77 10071 22265 77364 76370 31776 32380 80984 51785 980
    (Sources : Base Insee, population sans doubles comptes Ă  partir de 1962[1] puis population municipale Ă  partir de 2006[2].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La densitĂ© s'Ă©lève Ă  12 890,6 habitants/km2 en 2020.

    Histoire

    Lors de la constitution des communes pendant la révolution française, le territoire de l'actuel 8e arrondissement est rattaché à la commune de La Guillotière.

    Le territoire actuel conserve alors un caractère rural.

    En 1828, est dressé le plan du lotissement du domaine du château des Tournelles[3]. Dans les années 1830, ce lotissement, nommé Monplaisir, se trouve séparé du bourg de la Guillotière par la ligne de ceinture des fortifications[4].

    Le décret du rattache les communes de Vaise, La Croix-Rousse et La Guillotière à la commune de Lyon et il devient alors indispensable de procéder à un découpage administratif de la ville[5]. Cinq arrondissements sont alors créés et le territoire de l'actuel 8e arrondissement fait alors partie du 3e arrondissement de Lyon.

    Le territoire de l'actuel 8e arrondissement se développe surtout dans la deuxième partie du XIXe siècle et la première partie du XXe siècle autour d'anciens noyaux villageois en phase d'industrialisation (Montplaisir, Grand Trou)[6]. Le quartier des États-Unis est aménagé dans les années 1930. À la même période, un complexe hospitalier universitaire est construit dans le secteur de Grange Blanche.

    En 1912, la partie du 3e arrondissement située au sud de l'alignement du cours Gambetta, du cours Albert-Thomas et de l'avenue Rockefeller, y compris le territoire de l'actuel 8e arrondissement, en est détachée pour former le 7e arrondissement.

    Le , Michel Debré, Premier ministre, valide par décret la modification du nombre d'arrondissements (8) et le nombre d'adjoints municipaux (21). À cette date, le 8e arrondissement voit le jour en prenant son indépendance par rapport au 7e arrondissement.

    Pour prĂ©parer la crĂ©ation de cet arrondissement, l'Ă©quipe municipale arpente le futur 8e Ă  la recherche d'un terrain propice Ă  l'implantation de la mairie. Dès le , les registres de l'Ă©tat civil du 8e enregistrent les premiers dĂ©cès et naissances de l'arrondissement, alors qu'ils partagent encore les bureaux de la mairie du 7e. Le , le Conseil Municipal approuve le projet d'installation des locaux provisoires sur la place du Bachut. « La Baraque », d'une superficie de 800 m2, est opĂ©rationnelle au bout de quelques semaines, et ouvre ses portes au public le . Durant 7 ans, les habitants, Ă©lus et agents municipaux utilisent cette mairie provisoire. En , le maire propose le projet de construction d'une mairie qui sera adoptĂ© par le conseil municipal, d'un budget de 11 441 000 francs[7]. L'ensemble est dessinĂ© par Pierre Bourdeix, et l'inauguration a lieu le [7].

    Jusqu'en 1983, les maires d'arrondissements demeurent sous l'autorité des adjoints de la mairie centrale, délégués pour chaque arrondissement. L'application de la loi PML du impose la mise en place de conseils d'arrondissements élus, présidés par un maire d'arrondissement élu. Le premier à l'être est Robert Batailly entre 1983 et 1989[8].

    Maire Mandat
    Robert Batailly 1983-1989
    Henry Vianay 1989-1995
    Jean-Louis Touraine 1995-2001
    Christian Coulon 2001-2020
    Olivier Berzane 2020 -

    GĂ©ographie

    Localisation

    • Environnement de l'arrondissement.
      Environnement de l'arrondissement.
    • DĂ©tails du 8e arrondissement.
      DĂ©tails du 8e arrondissement.
    • Situation dans Lyon.
      Situation dans Lyon.

    Monplaisir

    Le développement urbain du 8e tient beaucoup à un homme : Marie-Vital Henry, dit le Baron des Tournelles, propriétaire du château des Tournelles. Entre 1816 et 1817, le préfet le nomme maire de la commune de Guillotière. Propriétaire d'un immense domaine qui s'étendait de l'actuelle Manufacture des tabacs de Lyon à la place Ambroise-Courtois et de l'avenue Lacassagne à l'avenue Berthelot, il met au point une opération d'urbanisme en 1828 en organisant le découpage de sa parcelle en 400 terrains. Les ventes démarrent doucement mais, en quelques années, le lieu se peuple de petites maisons.

    Monuments
    • L'Ă©glise Saint-Maurice qui voit le jour en 1845 lorsque le Baron des Tournelles offre une parcelle de ses terres Ă  l'archevĂŞque chargĂ© de prĂ©parer le projet.
    • Le Groupe Scolaire Lumière et l'Ă©cole Saint Maurice : l'Ă©cole Lumière ouvre en 1890 dans un espace spacieux, suivie en 1909 par celle de Saint-Maurice, financĂ©e par les familles aisĂ©es du quartier.
    • Le Kiosque Ă  musique : Le prĂ©sident du Lyre Monplaisir interpelle la ville au dĂ©but du XXe siècle pour la construction du Kiosque Ă  musique. La famille Lumière appuie cette demande et une collecte de fonds est lancĂ©e. Le kiosque est construit en 1912, mais disparaĂ®t en 1958 lors du rĂ©amĂ©nagement de la place. L'arrivĂ©e du mĂ©tro de Lyon dans le quartier en 1987 entraĂ®ne un nouveau rĂ©amĂ©nagement et une rĂ©installation du kiosque au mĂŞme emplacement. Le 1er dĂ©cembre 2019, le kiosque est baptisĂ© en hommage Ă  Robert Batailly[9].
    • La place Ambroise-Courtois : elle est nommĂ©e ainsi en hommage Ă  ce radical socialiste, ami d'Édouard Herriot et conseiller municipal de Lyon, qui est assassinĂ© par la milice en .
    • La MJC Monplaisir : implantĂ©e sur une des passerelles du lotissement des Tournelles. Elle voit le jour portĂ© Ă  bout de bras par de fortes personnalitĂ©s du quartier en 1962.
    • L'Institut Lumière : maison du cinĂ©ma avec une double vocation de conservation du patrimoine et de diffusion depuis sa crĂ©ation en 1982.
    • La Manufacture des tabacs (UniversitĂ© Jean-Moulin-Lyon-III) : lorsque la SEITA, propriĂ©taire du site annonce son dĂ©part, la communautĂ© urbaine de Lyon saisit l'occasion. De vastes travaux pendant plus de trois annĂ©es rĂ©habilitent le bâtiment qui ouvre ses portes en 1992.

    Grange Blanche - Laënnec - Transvaal

    Ce quartier, marqué par l'implantation du pôle hospitalo-universitaire de Lyon qui s'étire le long de l'ancien chemin de Monplaisir à Saint-Alban, aujourd'hui Laënnec, englobe aussi le Transvaal pour venir buter sur les lisières de Bron.

    • Grange Blanche a toujours Ă©tĂ© vouĂ© Ă  l'action charitable. Le quartier fut en quelque sorte la maison de retraite des chevaliers puis vendu Ă  la ville de Lyon qui y construisit l'hĂ´pital Édouard Herriot.
    • Le quartier de LaĂ«nnec, du nom de RenĂ©-ThĂ©ophile-Hyacinthe LaĂ«nnec, mĂ©decin et inventeur du stĂ©thoscope.
    • Le Transvaal, nom donnĂ© Ă  une rue ouverte dans les annĂ©es 1900 par sympathie pour la rĂ©sistance des Boers contre les Anglais lors des conflits les opposant en Afrique du Sud dans ladĂ®ite rĂ©gion du Transvaal.

    Le Bachut

    La place du Bachut a toujours été une porte d'entrée dans la ville. Rien ne permet de dire depuis quand elle porte ce nom même s'il on en retrouve la trace écrite sur les plans du début du XXe siècle. Avec le développement de la ville, ce quartier initialement campagnard prend de l'ampleur. S'y installent des usines automobiles et des logements bon marché.

    On trouve au Bachut :

    • L'ecole Organisation reconstruction travail, qui ouvre ses portes en 1921
    • L'Ă©cole de la Mâche, qui ouvre ses portes en 1920,
    • La MĂ©diathèque Marguerite Duras : en lieu et place d'une barre d'anciens logements sociaux.

    Mermoz

    Après 1945, l'avenue Marcellin-Berthelot (actuelle avenue Berthelot) avait pour point final la place du Bachut. Son prolongement Ă©tait envisagĂ© avec la proposition faite par Édouard Herriot dès 1917. Elle fut très vite abandonnĂ©e. L'architecte et urbaniste Jacques-Henri Lambert Ă©tudia en 1942 un projet ambitieux : une vaste opĂ©ration de citĂ© d'habitation pour 6 840 habitants dans le prolongement de Berthelot. Cette proposition tomba dans l'oubli mais l'avenue Mermoz se dessina.

    Au début des années 1960, la démographie galopante entraîne un besoin urgent en logements. L'urbanisation se fait sous la houlette de Louis Pradel. C'est ainsi que naquirent les quartiers neufs rebaptisés. L'accueil fut très enthousiaste avec l'installation de nombreux commerces, d'écoles, d'équipements sociaux, de services publics.

    On y trouve :

    • L'Ă©glise de la Sainte TrinitĂ©, fondĂ©e en 1959 et qui fonctionna Ă  partir dès 1963.
    • Le Centre social dont la construction dĂ©bute en pour finir en 1967. Le bâtiment accueille des activitĂ©s et services Ă  la population.
    • La piscine d'Ă©tĂ©.

    Le quartier de Mermoz est devenu une porte d'entrée de la ville. Un projet de réhabilitation est engagé dans les années 1990 et est entamé grâce à l'arrivée du métro en 1990. Aujourd'hui, de nouvelles réhabilitations sont en cours avec rénovations, destruction ou reconstruction de logements.

    La Plaine

    Souvent nommé Monplaisir - La Plaine, le quartier a longtemps été couvert de zones maraîchères et de vastes pépinières de roses. L'urbanisation commence dès 1828 avec le lotissement des Tournelles. Avec le temps, de nombreuses petites maisons se construisent. Après les années 1950, le quartier se resserre autour de la place Général André, un vrai village dans la ville. Le marché qui a lieu trois matins par semaine constitue le véritable rendez-vous du quartier.

    On trouve dans le quartier de La Plaine :

    • L'Ă©cole Jean MacĂ© qui ouvre ses portes en 1887 grâce au travail de l'architecte Cumin. Ă€ l'ouverture, il s'agit de trois Ă©coles en une : maternelle, Ă©lĂ©mentaire garçons et Ă©lĂ©mentaire filles. Aujourd'hui, l'Ă©cole compte 17 classes et 400 Ă©lèves.
    • L'Ă©glise et l'Ă©cole Notre Dame de l'Assomption, dont l'ensemble fut ouvert le . Les boiseries furent rĂ©alisĂ©es par les Ă©lèves de la 'l'Ă©cole de la Mâche. Église des maraĂ®chers et des paysans, elle devient celle des ouvriers des grandes usines par la suite. Un prolongement est effectuĂ© pour la crĂ©ation d'une Ă©cole qui compte aujourd'hui 9 classes et 250 Ă©lèves.
    • La Maison du Peuple, fondĂ©e en 1992 par d'anciens combattants de la Première Guerre Mondiale. Elle travaille aujourd'hui en collaboration avec les habitants dans la rĂ©alisation de projets culturels.

    Les États-Unis

    La cité Tony Garnier et le boulevard des États-Unis avec la ligne 4 du tramway de Lyon.

    Avant la construction de la cité Tony Garnier, cette vaste plaine n'était composée que de prés et de champs. Durant l'entre-deux guerres, la prolifération des usines et une vague d'immigration importante entraîne l'expansion du prolétariat urbain et une véritable crise du logement. Le quartier des États-Unis naît à cette époque.

    On trouve aujourd'hui sur le quartier des États-Unis différents sites :

    • La citĂ© Tony Garnier : La ville campagne longtemps rĂŞvĂ©e devient rĂ©alitĂ© dans les annĂ©es 1920 grâce Ă  la rencontre entre Édouard Herriot, maire de Lyon depuis 1905, et Tony Garnier, architecte et urbaniste Lyonnais. Dès 1912, le premier veut Ă©tendre la ville et crĂ©er un axe Guillotière-VĂ©nissieux. Tony Garnier s'attèle Ă  ce projet de construction d'usines, de logements, de services publics et d'Ă©coles pour un total de 12 000 habitants sur une longueur de 5 kilomètres[10]. Pour mener Ă  bien ce projet, on crĂ©e un office public d'Habitat Bon MarchĂ© (HBM) le . Le premier locataire s'installe le .
    • Le boulevard est nommĂ© Boulevard des États-Unis en 1917 pour "commĂ©morer l'entrĂ©e dans le conflit mondial des grandes rĂ©publiques amĂ©ricaines" (sĂ©ance du conseil municipal du ).

    Depuis, le quartier n'a eu de cesse d'Ă©voluer et on y trouve :

    • Le centre social des États-Unis : il naĂ®t en 1948-1949 par la fusion du foyer des États-Unis et du centre familial crĂ©Ă© par la paroisse.
    • Les nouveaux groupes d'habitations : après la Seconde Guerre Mondiale, on assiste Ă  plusieurs annĂ©es de reconstruction et Ă  une augmentation du parc locatif. L'Ă©tat gĂ©nĂ©ral se dĂ©grade et la modernitĂ© des lieux est dĂ©passĂ©e. L'ancien quartier perd de sa grandeur.
    • Le MusĂ©e Urbain, qui naĂ®t de la proposition des habitants, et qui est constituĂ© d'un appartement-tĂ©moin des annĂ©es 1930, de fresques murales et d'un espace d'exposition. En 1991, l'UNESCO saluera cette initiative par l'attribution du label de la "dĂ©cennie mondiale du dĂ©veloppement culturel".
    • Le marchĂ© couvert Ă  la Halle : Initialement installĂ© au centre du boulevard, entre les voies de circulation, le marchĂ© des États-Unis devient un marchĂ© couvert en 1988.
    • Le nouveau théâtre du 8e : la disparition de la MJC des États-Unis en 1983 laisse une salle de spectacle vacante. La dĂ©cision est alors prise d'un amĂ©nagement des locaux en théâtre, chose faite en 2003.

    Grand Trou - Moulin Ă  Vent - Petite Guille

    Les trois quartiers forment l'ouest de l'arrondissement dans la courbe de la voie ferrée aux frontières de Vénissieux et Saint-Fons.

    • Grand Trou est une plaine de la rive gauche du RhĂ´ne.
    • La Petite-Guille constitue un carrefour d'importance. Sa dĂ©nomination semble sans fondement historique mais peut aisĂ©ment se comprendre par le fait que de nombreuses maisons basses se succèdent en front de rue.
    • Moulin Ă  Vent : sa dĂ©nomination a souvent fait tourner la tĂŞte aux historiens. On retrouva le bout d'une aile de moulin, fracassĂ©e par la tempĂŞte de la nuit de NoĂ«l 1748. Le moulin cessa de moudre par la suite. L'installation nous rappelle la fonction agricole de cette vaste plaine.

    Ce qu'on trouve dans le quartier :

    • Le Groupe scolaire Philibert-Delorme : jusqu'au XIXe siècle, on ne trouvait dans le quartier qu'une Ă©cole privĂ©e de filles, une Ă©cole libre et un cours laĂŻque mixte. La population n'a cessĂ© de croĂ®tre, entraĂ®nant un besoin croissant d'infrastructures supplĂ©mentaires. La première rentrĂ©e a lieu en 1887 : quatre classes de filles et quatre de garçons. L'Ă©cole est entièrement rĂ©novĂ©e en 2007 et accueille aujourd'hui 620 Ă©lèves.
    • L'Ă©glise Saint Vincent de Paul : en 1855, le quartier comptait 2 000 habitants. Le cardinal Bonald dĂ©cida la crĂ©ation d'une nouvelle paroisse.
    • L'Espace des 4 Vents (Ă©quipement socioculturel en lien avec le dĂ©veloppement de la MJC Monplaisir)

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs du 8e arrondissement de Lyon depuis 1983
    Période Identité Étiquette Qualité
    Robert Batailly
    (1934-2017)
    UDF-Rad. Agent commercial en parfumerie
    Député européen (1989)
    Conseiller général de Lyon-XII (1985 → 1998)
    Henri Vianay
    (1938- )
    RPR puis DVD Ingénieur principal adjoint SNCF
    Conseiller régional de Rhône-Alpes (1993 → 1998)
    Conseiller général de Lyon-XII (2001 → 2004)
    Jean-Louis Touraine
    (1945- )
    PS Professeur de médecine
    Député du Rhône (3e circ.) (2007 → 2022 )
    Conseiller général de Lyon-XII (2004 → 2007)
    Christian Coulon
    (1949- )
    PS Technicien en hydraulique retraité
    Conseiller général de Lyon-XII puis Lyon-XIV (1998 → 2014)
    En cours Olivier Berzane
    (1961- )
    EELV Ancien directeur exploitation SNCF

    Tendances politiques et résultats

    Élection municipale de 2020
    RĂ©sultats des municipales de 2020 dans le VIIIe arrondissement de Lyon[11] - [12]
    Tête de liste Liste Premier tour Tête de liste Liste Second tour Sièges
    Voix % Voix % CA CM
    Sonia Zdorovtzoff EÉLV-Pirate[13] 3 253 26,88 Sonia Zdorovtzoff EÉLV-Pirate[13]
    PS-PCF-G.s-PP-ND
    LFI-GRS-E!-MRC
    5 533 49,87 27 9
    Maintenant Lyon pour tous
    Les écologistes avec Grégory Doucet
    Sandrine Runel[Note 2] PS-PCF-G.s-PP-ND 1 354 11,18
    Vivons vraiment Lyon – La gauche unie Ensemble, l'écologie pour Lyon
    Mathieu Azcué LFI-GRS-E!-MRC 744 6,14
    Lyon en commun
    Charles-Franck LĂ©vy LREM-MoDem 2 311 19,09 Charles-Franck LĂ©vy LREM-MoDem
    LR
    3 147 28,36 5 2
    Un temps d'avance avec Yann Cucherat
    StĂ©phane Guilland LR 1 573 12,99 Lyon, la force du rassemblement
    Bleu blanc Lyon Étienne Blanc, union de la droite,
    des RĂ©publicains et du centre
    Laura Ferrari LREM diss. 1 315 10,86 Laura Ferrari LREM diss. 2 413 21,75 4 1
    Respirations avec Georges Képénékian Respirations avec Georges Képénékian
    Agnès Marion RN-PCD 979 8,09
    Pour l'amour de Lyon
    Lylia Soukehal LC-100 % citoyens 243 2,00
    Positivons Lyon avec Les Centristes et 100 % citoyens
    Michel Piot LO 192 1,58
    Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs
    Patrice Cali UPR 137 1,13
    Vos idées en lumière
    Votes valides 12 101 96,61 Votes valides 11 093 96,78
    Votes blancs 90 0,72 Votes blancs 178 1,55
    Votes nuls 335 2,67 Votes nuls 191 1,67
    Total 12 526 100 Total 11 462 100 36 12
    Abstention 26 447 67,86 Abstention 27 555 70,62
    Inscrits / participation 38 973 32,14 Inscrits / participation 39 017 29,38

    Vie de l'arrondissement

    Transports en commun

    Équipements

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 119 €, ce qui plaçait le 8e arrondissement à la dernière place parmi les 9 arrondissements de Lyon[14].

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    2. Liste du maire sortant ou de la maire sortante.

    Références

    1. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
    2. Fiches Insee - Populations légales de l'arrondissement pour les années 1968, 1975, 1982, 1990, 1999, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    3. « Plan topographique du village de Monplaisir et des campagnes de Sans-Souci », sur archives municipales de Lyon,
    4. « Ville de la Guillotière, extrait du plan cadastral », sur Archives municipales de Lyon,
    5. « 24 mars 1852: Création des cinq premiers arrondissements de Lyon », sur ExploraLyon, (consulté le )
    6. « Intro1 », sur lyceeduparc.fr (consulté le )
    7. Chambon 2009, p. 35.
    8. « Robert Batailly, figure de la politique lyonnaise, s’est éteint », sur www.leprogres.fr (consulté le )
    9. « Lyon 8e. Le kiosque à musique de Monplaisir rebaptisé Robert-Batailly », sur www.leprogres.fr (consulté le ).
    10. Chambon 2009, p. 102.
    11. Ministère de l'Intérieur, « Elections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr.
    12. « Liste des candidats au second tour des municipales dans le Rhône » [PDF], sur rhone.gouv.fr.
    13. « Municipales 2020 : nos candidats pirates et les listes soutenues », sur Parti pirate (consulté le ).
    14. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2011 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Catherine Chambon, Lyon 8e arrondissement : Histoire et mĂ©tamorphoses, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 200 p. (ISBN 978-2-841-47202-4).

    Articles connexes

    Liens externes

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