Accueil🇫🇷Chercher

Exposition universelle de 1889

L'Exposition universelle de 1889 est la dixième Exposition universelle organisée. Elle se tient à Paris du au . Son thème est la Révolution française, dans le cadre du centenaire de cet événement. C'est à l'occasion de cette Exposition commémorative que la tour Eiffel est construite.

Exposition universelle de 1889
Exposition universelle de 1889
Vue générale.
Général
Type-BIE Universelle
Catégorie Expo historique
Bâtiment Tour Eiffel
Surface 96 hectares
FrĂ©quentation 28 121 975 visiteurs
Organisateur Adolphe Alphand
Participants
Compagnies 61 772
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris
Site Champ de Mars
CoordonnĂ©es 48° 51′ 30″ nord, 2° 17′ 39″ est
Chronologie
Date d'ouverture
Date de clĂ´ture
Éditions Universelles
Précédente Exposition universelle de 1888 , Barcelone
Suivante Exposition universelle de 1893 , Chicago
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Exposition universelle de 1889
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Exposition universelle de 1889

Modes de participation

Les pays ayant participé officiellement à l'exposition

Les États qui participent de manière officielle : Andorre, l'Argentine, la Bolivie, le Chili, le Costa Rica, la RĂ©publique Dominicaine, l’Équateur, les États-Unis d'AmĂ©rique, la Grèce[1], le Guatemala, HaĂŻti, HawaĂŻ, le Honduras, le Japon, le Maroc, le Mexique, Monaco, le Nicaragua, la Norvège, le Paraguay, la Perse, Saint-Martin, le Salvador, la Serbie, le Siam, la RĂ©publique sud-africaine, la Suisse, l'Uruguay, le Venezuela et les Dominions britanniques du Cap, de Nouvelle-ZĂ©lande, de Tasmanie et de Victoria[2].

Les pays ayant officiellement refusé de participer à l'exposition

Le contexte spécifique de l'exposition universelle de 1889 fait que de nombreux pays refusent de participer. En effet, l'exposition a pour but de fêter le centenaire de la Révolution française. Aussi, les monarchies sont très réticentes à participer. L’exposition est boycottée par l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Russie et la Suède[3].

Les participations étrangères issues d'initiatives privées

De nombreux industriels ou artistes issus des pays ayant décliné l'invitation à l'exposition souhaitaient cependant s'y rendre, en dépit des considérations politiques de leurs gouvernements[4]. Des représentants de ces pays ont ainsi exposé, à titre individuel ou en s'organisant en comités non-officiels. Les pays qui ont participé grâce à ces initiatives privées sont : l'Allemagne et l'Alsace-Lorraine, l'Autriche-Hongrie, la Belgique, le Brésil, la Chine, le Danemark, l'Égypte, l'Espagne, la Finlande, Haïti, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Pérou, le Portugal, la Roumanie, le Royaume-Uni et ses colonies, la Russie, et la Suède[2]. Ces exposants ont parfois pu bénéficier de l'indifférence, voire du soutien officieux, des autorités de leur pays dont le refus reposait avant tout sur des questions de solidarité symbolique entre monarchies. Dans d'autres pays en revanche, tels que l'Allemagne ou l'Autriche-Hongrie, les autorités ont pu s'opposer de manière active aux initiatives privées.

Lieux et attractions phares de l’exposition

Photo aérienne de l'Exposition.

L'Exposition universelle de 1889 est répartie sur 96 hectares dans Paris : le Champ-de-Mars et le Palais du Trocadéro accueillent l'art et l'industrie, tandis que l'esplanade des Invalides est dédiée aux expositions des colonies françaises et du ministère de la Guerre, faisant de cette manifestation la première véritable Exposition coloniale[5] de l'histoire de France[6]. Par exemple, pour figurer le Cambodge, une pagode d'Angkor est créée à partir de moulages et de pièces exposées au Palais du Trocadéro[7].

Palais du Trocadéro.

Un proche collaborateur du baron Haussmann, Adolphe Alphand, ingénieur à la ville de Paris, chargé du service des promenades et plantations, organise l'Exposition. On peut y voir :

Affiche de l'Exposition universelle.
Plan général de l'Exposition universelle.
  • La galerie des Machines. ConsidĂ©rĂ©e comme le plus beau des pavillons, elle est l'Ĺ“uvre de l'architecte Ferdinand Dutert. Sa nef principale de 110 mètres de large par 420 mètres de long, est la plus importante structure mĂ©tallique d'Europe, jusqu'Ă  sa dĂ©molition en 1909. L'Ă©crivain Huysmans, ravi par sa beautĂ©, la compare Ă  une cathĂ©drale du XIXe siècle. Les pavillons de l'art et de l'industrie mettent Ă©galement en Ă©vidence l'Ă©mergence de l'École de Nancy et l'arrivĂ©e de l'Art nouveau en France. C’est l'illustration mĂŞme de la rĂ©volution industrielle en marche.
  • Le palais des Beaux-Arts et des Arts libĂ©raux. Également situĂ© sur le Champ-de-Mars, il est l'Ĺ“uvre de l'architecte Jean Camille FormigĂ©.
  • Le palais des Industries est amĂ©nagĂ© par Joseph Bouvard. En son centre, le Grand DĂ´me Central est, durant l'Exposition, le premier bâtiment Ă  utiliser l'Ă©lectricitĂ© Ă  grande Ă©chelle ; la fontaine situĂ©e devant lui, Ĺ“uvre de Jules Coutan, a un jeu de lumières Ă©lectriques qui changent de couleur au son de la musique jouĂ©e par une fanfare militaire. De plus, les visiteurs ont la possibilitĂ© d'Ă©couter, par théâtrophone, des morceaux d'opĂ©ra transmis depuis le Palais Garnier. Cette prouesse technique est l’œuvre de M. Vigreux.
  • Le palais de la Guerre[8] situĂ© aux Invalides a une façade de cent cinquante mètres avec des portiques sous forme d'arc de triomphe. Ce pavillon rassemble une impressionnante collection d'armes dont une sĂ©rie venant du Japon.
  • L'histoire de l'habitation humaine, un ensemble de 44 maisons Ă©difiĂ© par l'architecte Charles Garnier et retraçant l'Ă©volution de l'habitat de la PrĂ©histoire Ă  la Renaissance sur l'ensemble du globe[9]. Il en subsiste la maison scandinave, remontĂ©e Ă  Champigny-sur-Marne[10].
  • Le pavillon de l'Argentine est construit par l'architecte Albert Ballu.
  • Une reconstruction de la Bastille et de son voisinage, avec une cour intĂ©rieure couverte d'un plafond bleu dĂ©corĂ© de fleurs de lys (80 avenue de Suffren)[11] - [12].
  • Un zoo humain, le « village nègre », composĂ© de quatre-cents ĂŞtres humains vivant sous occupation coloniale Ă©tait situĂ© dans une citĂ© exotique Ă©difiĂ©e sur le Champ-de-Mars, avec un pavillon cĂ©lĂ©brant les colonies et protectorats français.
  • Le spectacle Wild West Show de Buffalo Bill, qui rencontre un succès Ă©norme ; la championne de tir Annie Oakley s'y produit.
  • Le chemin de fer Decauville, qui est l’une des attractions prĂ©fĂ©rĂ©es des visiteurs. Il circule entre le Champ de Mars et les Invalides sur une distance de km, traversant deux tunnels : celui de la tour Eiffel et celui de l'Alma. Cette ligne provisoire transporte 6 342 446 voyageurs payants. Ce chemin de fer est inaugurĂ© le . Par la suite, le ministère des Transports autorise l'utilisation de chemins de fer Ă  voie Ă©troite pour le transport des personnes sans les dĂ©rogations auparavant obligatoires.
  • Sous la tour Eiffel, une fontaine dessinĂ©e par Saint-Vidal.
  • Deux ballons captifs Ă  hydrogène pur, qui emmènent les touristes admirer l'Exposition de haut : l'un, avenue KlĂ©ber, de 5 035 m3 (Gabriel Yon et Louis Godard - 12 passagers), l'autre, boulevard de Grenelle, de 2 600 m3 (Lachambre - 10 passagers). Le rappel au sol est assurĂ© par des treuils Ă  vapeur.
  • la restauration est prĂ©sente entre autres via le pavillon Bouillon Duval[13]

Tour Eiffel

La tour Eiffel est ce qu'il reste de plus visible de cette Exposition. La tour, haute de 312 mètres[14], est la rĂ©ponse de Gustave Eiffel au concours organisĂ© par le ministère de l'Industrie et du Commerce pour cĂ©lĂ©brer le centenaire de la RĂ©volution française et les progrès des sciences et techniques faits en France depuis 1789. Une liste de soixante-douze noms de savants est inscrite Ă  l'extĂ©rieur du premier Ă©tage de la tour.

La tour Eiffel est inaugurée le , après deux ans, deux mois et cinq jours de travaux, lors d'une cérémonie en présence du président du Conseil Pierre Tirard. Son ascension est ouverte au public à partir du suivant. Jusqu'à la clôture de l'Exposition universelle, le , la tour Eiffel accueille deux millions de visiteurs. C'est un immense succès, à la mesure des controverses suscitées pendant les mois qui ont précédé le projet, car elle est vivement critiquée, des artistes signent un article « contre l'érection en plein cœur de notre capitale de l'inutile et monstrueuse tour ». La structure doit être provisoire et ne doit son salut qu'à l'action de son créateur, Gustave Eiffel, qui obtient une concession d'exploitation.

  • Restaurants Ă©tablis Ă  la première plate-forme.
    Restaurants établis à la première plate-forme.
  • Les travaux du Champ-de-Mars Ă  travers les arceaux.
    Les travaux du Champ-de-Mars Ă  travers les arceaux.
  • Le chemin des ascenseurs du premier Ă©tage.
    Le chemin des ascenseurs du premier Ă©tage.

Colonialisme et exotisme

Danseuses javanaises Ă  l'esplanade des Invalides.
Personnes originaires de la Terre de Feu (Patagonie argentine), amenés à Paris par l'entrepreneur baleinier belge Maurice Maître pour l'exposition.

Au moment de l’Exposition, la France avait un empire colonial gigantesque, dix fois plus grand que la France métropolitaine. La professeure Lynn Palermo estime que les expositions coloniales organisées lors de l’exposition avaient deux publics principaux. D’une part, elles étaient dirigées contre les rivaux de la France, mettant en scène son pouvoir géopolitique. D'autre part, elles étaient censées aviver le patriotisme dans les cœurs des citoyens de la Troisième République[15]. Ces exhibitions étaient donc très importantes.

Les pavillons coloniaux n’étaient pas remarquables d'un point de vue architectural, mais ils plaisaient, notamment grâce à leurs ornements et matériaux exotiques. Les architectes ont construit des pavillons individuels pour chaque colonie. À propos du Palais central des colonies, le plus grand pavillon des pavillons coloniaux, le Guide bleu du Figaro et du Petit Journal félicite son architecte, Stephen Sauvestre[16].

Un sentiment raciste sous-jacent planait lors de cette exposition. Elle tentait en effet de convaincre les visiteurs de l'époque que la « mission civilisatrice » de la France dans les colonies était justifiée[17]. Des indigènes y étaient notamment exposés. Comme le confia un Sénégalais à un journaliste du Temps : « Nous sommes très humiliés ». Ce même journaliste admet : « Nous oublions que ce sont des gens et non pas des animaux exotiques »[18]. L’exposition se tenait quelques années après le discours du ministre Jules Ferry affirmant que « les races supérieures ont le devoir de civiliser les races inférieures »[19].

Progrès techniques

Architecture

La galerie des Machines, au début du XXe siècle.

L’Exposition universelle de 1889 hérite des derniers progrès en matière d’industrie, ainsi que des formes architecturales et de la technique liée à l'industrialisation du XIXe siècle.

Le verre plat permet de nouveaux programmes architecturaux, tels que des gares, des halles, des grands magasins, des palais d’Exposition, ou encore des serres. L’architecture mĂ©tallique se dĂ©ploie notamment grâce Ă  des surfaces vitrĂ©es de plus en plus vastes. L’évocation de ce thème permet un dĂ©veloppement passionnant sur divers projets. Certains sont utopiques, tels ceux d’Hector Horeau (projet de couverture des vieux boulevards, 1865-1868), et de Joseph Paxton et Owen Jones (projet de palais de Cristal Ă  Saint-Cloud, 1860). D’autres sont rĂ©alisĂ©s, notamment pour les Expositions universelles : le palais de l’Industrie de Viel et Barrault en 1855 et surtout la galerie des Machines de Dutert et Contamin en 1889, que Huysmans dĂ©crit comme « une exorbitante ogive qui rejoint sous le ciel infini des vitres ses prestigieuses pointes », et dont Saint-Gobain fournit les 35 000 m2 de surface vitrĂ©e.

Mais c’est aussi cette Exposition de Paris qui offre le dernier exemple de galerie des Machines. De gigantesques plates-formes coulissantes, plus vastes encore que celles de 1878. Elles peuvent supporter jusqu’à 150 personnes et être utilisées aussi pour des besoins de manutention. Le panorama s’étend sur une vaste exposition, qui revêt désormais un caractère plus rétrospectif que prospectif. L’Exposition, en fait, ne présente pas de modification significative par rapport à la précédente Exposition parisienne.

La gare terminus de la ligne desservant les Expositions de 1878 et 1889 est imaginée par Juste Lisch ; elle fut aussi appelée l'embarcadère du Champ-de-Mars et se situait en bord de Seine[20].

Machines Ă  vapeur

Nombreuses sont les machines à vapeur, horizontales ou verticales, parmi lesquelles figure celle de Joseph Farcot, déjà primée en 1878, et qui l'est à nouveau en 1889, ainsi que trois machines des établissements Windsor de Rouen. On accorde un soin particulier aux chaudières, aux améliorations intéressantes de la vitesse des pistons, aux engrenages et aux poulies d’A. Piat, aux chaudières à vapeur brevetées en 1867 par les Américains G.H. Babcock et S. Wilcox, au progrès, depuis 1878, des moteurs à gaz, aux puissantes grues hydrauliques et à vapeur déjà employées pour construire la tour Eiffel et la galerie des Machines elles-mêmes.

Sur les mesures de sécurité et de prévention contre l’explosion des chaudières (sujet déjà abordé lors de l’Exposition industrielle allemande de Berlin en 1882), l’association des propriétaires de machines à vapeur organise, à l’occasion de l’Exposition de 1889, le Congrès international des accidents du travail. Ce congrès est capital car il reconnaît que tous les contrôles et formes de prévention incombent totalement aux propriétaires. Il ressort de ce congrès que les accidents, en France, sont en nette diminution grâce aux avis d’ingénieurs spécialisés et d’inspecteurs chargés de la surveillance des appareils (sur le modèle anglais de la Manchester Steam Users Association créée en 1855 et de la Boiter Insurance and Steam Power Company en 1859).

Textile

Dans l’industrie du textile, l’Exposition montre une grande spĂ©cialisation des machines : la production française est dominante (en partie grâce Ă  la faible prĂ©sence de l’Angleterre) avec l’exposition collective de soies organisĂ©e par les chambres de commerce de Lyon et de Saint-Étienne, oĂą 200 000 ouvriers traitent presque un quart de la production mondiale, des produits de luxe Ă  ceux de grande consommation, y compris les tissus en soie artificielle. Les tissus lyonnais se signalent par l’originalitĂ© de leurs dessins et la richesse de leurs couleurs, obtenus grâce aux laboratoires chimiques spĂ©cialisĂ©s et aux laboratoires d’étude de la soie, grâce aussi Ă  des Ă©coles et des instituts professionnels spĂ©cialisĂ©s.

La corsetière française Herminie Cadolle présente le premier soutien-gorge moderne breveté « corselet-gorge » en 1889[21], un corset coupé en dessous la poitrine, plus confortable pour les femmes. Cependant, ce modèle est encore lié à un corset et présente des problèmes de maintien. Commercialisé en France, il est peu remarqué.

Électricité

Grâce à Hippolyte Fontaine (1833-1910), l'électricité est la reine de l'Exposition. La fontaine lumineuse de Coutan marque particulièrement les esprits. On peut dire que l'installation électrique de cette Exposition est la plus grande du monde.

Ainsi cette Exposition de 1889 cherche à illustrer, le plus richement possible, l’histoire du progrès technique : les machines font l’objet de réflexions historiques, de recherches sur la sécurité et les conséquences sociales de l’industrialisation. Mais l’innovation sur laquelle repose l’Exposition semble être une valeur à la fois plus diffuse et plus ambiguë, un critère de valeur sociale et de jugement qui permet de mesurer la modernisation.

Boissons Ă  l'honneur

  • Ă€ l’occasion de l’Exposition, Eugène Mercier (1838-1904) dĂ©cide de faire connaĂ®tre son champagne en prĂ©sentant un foudre de champagne gigantesque, sculptĂ© par Gustave Navlet. Le , la Maison Mercier inscrit sur son livre d'inventaire un fĂ»t de 200 000 bouteilles, jaugĂ© par la RĂ©gie pour 1 600 hectolitres, pesant 20 tonnes et contenant 800 pièces d'assemblage. Après un voyage rocambolesque d’Épernay Ă  Paris, le foudre Mercier est prĂ©sentĂ© dans le hall de l’Exposition universelle, juchĂ© sur sept pyramides de bouteilles. Pour amener ce fĂ»t jusqu'Ă  l'Exposition, Eugène Mercier doit acheter des bâtiments parisiens pour ensuite les raser ou les raboter car les rues sont trop Ă©troites pour que le fĂ»t puisse passer.
  • Heineken reçoit le Grand Prix lors de cette Exposition de 1889.
  • Youssef Hammoud, fondateur de la sociĂ©tĂ© algĂ©rienne Hamoud Boualem, reçoit des fĂ©licitations unanimes et se voit rĂ©compensĂ© d’une mĂ©daille d’or, catĂ©gorie hors concours, pour sa limonade La Royale.

Renaissance du clavecin

Instrument pratiquement oublié depuis des dizaines d'années, le clavecin fait sa réapparition sur la scène musicale grâce à trois facteurs (Louis Tomasini, Pleyel et Érard) qui construisent chacun à l'occasion de l'Exposition universelle un instrument inspiré d'un modèle français du XVIIIe siècle, et à un pianiste virtuose, Louis Diémer, qui en donne plusieurs concerts. Ces trois instruments sont actuellement exposés à Berlin au Musikinstrumenten-Museum.

  • Les trois clavecins prĂ©sentĂ©s Ă  l'Exposition universelle de Paris en 1889
  • Le clavecin Louis Tomasini. Musikinstrumenten Museum, Berlin.
    Le clavecin Louis Tomasini. Musikinstrumenten Museum, Berlin.
  • Le clavecin Pleyel.Musikinstrumenten Museum, Berlin.
    Le clavecin Pleyel.

    Musikinstrumenten Museum, Berlin.
  • Le clavecin Érard.Musikinstrumenten Museum, Berlin.
    Le clavecin Érard.

    Musikinstrumenten Museum, Berlin.


L'organisation générale des groupes et des classifications

Les expositions universelles ont pour objectif de « contenir tout l’univers »[22], les produits exposés font l'objet d'une classification. Vous pouvez retrouver ce classement pour les neuf premiers groupes dans le guide Exposition de 1889 Guide bleu du Figaro et du petit journal[23], le groupe de l'Exposition rétrospective du travail et des sciences anthropologiques est mentionné dans le tome 3 du rapport général de l'exposition[24] et enfin celui de l’Économie sociale est décrit dans L’Exposition Universelle de 1889 grand ouvrage illustré historique, encyclopédique, descriptif Tome 2[25].

  • Groupe I : Ĺ’uvres d'art.
    • Classe 1 : Peintures Ă  l'huile ;
    • Classe 2 : Peintures diverses et dessins ;
    • Classe 3 : Sculptures et gravures en mĂ©dailles ;
    • Classe 4 : Dessins et modèles d'architecture ;
    • Classe 5 : Gravures et lithographies.
  • Groupe II : Éducation et enseignement ; MatĂ©riel et procĂ©dĂ©s des arts libĂ©raux.
    • Classe 6 : Éducation de l'enfant ; Enseignement primaire et Enseignement des adultes ;
    • Classe 7 : Organisation et matĂ©riel de l'enseignement secondaire ;
    • Classe 8 : Organisation, mĂ©thodes et matĂ©riel de l'enseignement supĂ©rieur ;
    • Classe 9 : Imprimerie et librairie ;
    • Classe 10 : Papeterie, reliure ; matĂ©riel des arts de la peinture et du dessin ;
    • Classe 11 : Application usuelle des arts du dessin et de la plastique ;
    • Classe 12 : Épreuves et appareils de photographie ;
    • Classe 13 : Instruments de musique ;
    • Classe 14 : MĂ©decine et chirurgie et MĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire et comparĂ©e ;
    • Classe 15 : Instruments de prĂ©cision ;
    • Classe 16 : Cartes et appareils de gĂ©ographie et de cosmographie ; Topographie ; Modèles, plans. et dessins du gĂ©nie civil et des travaux publics.
  • Groupe III : Mobilier et accessoires.
    • Classe 17 : Meubles Ă  bon marchĂ© et meubles de luxe ;
    • Classe 18 : Ouvrages du tapissier et du dĂ©corateur ;
    • Classe 19 : Cristaux, verrerie et vitraux ;
    • Classe 20 : CĂ©ramique ;
    • Classe 21 : Tapis, tapisseries et autres Ă©toffes d'ameublement ;
    • Classe 22 : Papiers peints ;
    • Classe 23 : Coutellerie ;
    • Classe 24 : Orfèvrerie ;
    • Classe 25 : Bronzes d'art, fontes diverses et mĂ©taux repoussĂ©s ;
    • Classe 26 : Horlogerie ;
    • Classe 27 : Appareils et procĂ©dĂ©s de chauffage ; Appareils et procĂ©dĂ©s d'Ă©clairage non Ă©lectrique ;
    • Classe 28 : Parfumerie ;
    • Classe 29 : Maroquinerie, tabletterie, vannerie et brosserie.
  • Groupe IV : Tissus, vĂŞtements et accessoires.
    • Classe 30 : Fils et tissus de coton ;
    • Classe 31 : Fils et tissus de lin, de chanvre, etc. ;
    • Classe 32 : Fils et tissus de laine peignĂ©e ; Fils et tissus de laine cardĂ©e ;
    • Classe 33 : Soies et tissus de soie ;
    • Classe 34 : Dentelles tulles, broderies et passementeries ;
    • Classe 35 : Articles de bonneterie et de lingerie ; Objets accessoires du vĂŞtement ;
    • Classe 36 : Habillement des deux sexes ;
    • Classe 37 : Joaillerie et bijouterie ;
    • Classe 38 : Armes portatives ; Chasse ;
    • Classe 39 : Objets de voyage et de campement ;
    • Classe 40 : Bimbeloterie.
  • Groupe V : Industries extractives, produits bruts et ouvrĂ©s.
    • Classe 41 : Produits de l'exploitation des mines et de la mĂ©tallurgie ;
    • Classe 42 : Produits des exploitations et des industries forestières ;
    • Classe 43 : Produits de la chasse ; Produits, engins et instruments de la pĂŞche et des cueillettes ;
    • Classe 44 : Produits agricoles non alimentaires ;
    • Classe 45 : Produits chimiques et pharmaceutiques ;
    • Classe 46 : ProcĂ©dĂ©s chimiques de blanchiment, de teinture, d'impression et d'apprĂŞt ;
    • Classe 47 : Cuirs et peaux.
  • Groupe VI : Outillage et procĂ©dĂ©s des industries mĂ©caniques. ÉlectricitĂ©.
    • Classe 48 : MatĂ©riel et procĂ©dĂ©s de l'exploitation de mines et de la mĂ©tallurgie ;
    • Classe 49 : MatĂ©riel et procĂ©dĂ©s des exploitations rurales et forestières ;
    • Classe 50 : MatĂ©riel et procĂ©dĂ©s des usines agricoles et des industries alimentaires ;
    • Classe 51 : MatĂ©riel des arts chimiques, de la pharmacie et de la tannerie ;
    • Classe 52 : Machines et appareils de la mĂ©canique gĂ©nĂ©rale ;
    • Classe 53 : Machines-outils ;
    • Classe 54 : MatĂ©riel et procĂ©dĂ©s du filage de la corderie ;
    • Classe 55 : MatĂ©riel et procĂ©dĂ©s du tissage ;
    • Classe 56 : MatĂ©riel et procĂ©dĂ©s de la couture et de la confection des vĂŞtements ;
    • Classe 57 : MatĂ©riel et procĂ©dĂ©s de la confection des objets de mobilier et d'habitation ;
    • Classe 58 : MatĂ©riel et procĂ©dĂ©s de la papeterie, des teintures et des impressions ;
    • Classe 59 : Machines, instruments et procĂ©dĂ©s usitĂ©s dans divers travaux ;
    • Classe 60 : Carrosserie et charronnage ; Bourrellerie et sellerie ;
    • Classe 61 : MatĂ©riel des chemins de fer ;
    • Classe 62 : ÉlectricitĂ© ;
    • Classe 63 : MatĂ©riel et procĂ©dĂ©s du gĂ©nie civil, des travaux publics et de l'architecture ;
    • Classe 64 : Hygiène et assistance publique ;
    • Classe 65 : MatĂ©riel de la navigation et du sauvetage ;
    • Classe 66 : MatĂ©riel et procĂ©dĂ©s de l'art militaire.
  • Groupe VII : Produits alimentaires.
    • Classe 67 : CĂ©rĂ©ales, produits farineux avec leurs dĂ©rivĂ©s ;
    • Classe 68 : Produits de la boulangerie et de la pâtisserie ;
    • Classe 69 : Corps gras alimentaires, laitages et Ĺ“ufs ;
    • Classe 70 : Viandes et poissons ;
    • Classe 71 : LĂ©gumes et fruits ;
    • Classe 72 : Condiments et stimulants ; Sucres et produits de la confiserie ;
    • Classe 73 : Boissons fermentĂ©es.
  • Groupe VIII : Agriculture, viticulture et pisciculture.
    • Classe 74 : SpĂ©cimens d'exploitations rurales et d'usines agricoles ;
    • Classe 75 : Viticulture ;
    • Classe 76 : Insectes utiles et insectes nuisibles ;
    • Classe 77 : Poissons, crustacĂ©s et mollusques.
  • Groupe IX : Horticulture.
    • Classe 78 : Serres et matĂ©riel de l'horticulture ;
    • Classe 79 : Fleurs et plantes d'ornement ;
    • Classe 80 : Plantes potagères ;
    • Classe 81 : Fruits et arbres fruitiers ;
    • Classe 82 : Graines et plants d'essences forestières ;
    • Classe 83 : Plantes de serres.
Exposition rétrospective du travail et des sciences anthropologiques
  • Section I : Sciences anthropologiques et ethnographiques.
    • 1. Anthropologie ;
    • 2. Ethnographie ;
    • 3. ArchĂ©ologie.
  • Section II : Arts libĂ©raux.
    • 1. Sciences ;
    • 2. Manuscrits, imprimerie, livres, journaux ;
    • 3. PĂ©dagogie ;
    • 4. Musique et théâtre ;
    • 5. Arts du dessin.
  • Section III : Arts et mĂ©tiers.
    • 1. Arts et mĂ©tiers ayant pour but le captage et l'utilisation des forces ;
    • 2. Arts et mĂ©tiers ayant pour but la recherche, la rĂ©colte et l'extraction de matières premières ;
    • 3. Arts et mĂ©tiers ayant pour but l'Ă©laboration et la transformation des matières premières ;
    • 4. Arts et mĂ©tiers nĂ©cessaires Ă  la vie individuelle ou en sociĂ©tĂ©.
  • Section IV : Moyens de transport.
    • 1. Transports par terre ;
    • 2. Transports par voies naturelles ou artificielles de navigation intĂ©rieure ;
    • 3. Transports par mer ;
    • 4. Transports par voie de fer ;
    • 5. Transports par l'air.
  • Section V : Arts militaires.
    • 1. État-major gĂ©nĂ©ral ;
    • 2. Infanterie ;
    • 3. Cavalerie ;
    • 4. Artillerie ;
    • 5. GĂ©nie ;
    • 6. Services administratifs, de santĂ©, des poudres et salpĂŞtres.
Exposition de l’Économie sociale
  • Section I : La rĂ©munĂ©ration du travail ;
  • Section II : Participation aux bĂ©nĂ©fices ; Associations coopĂ©ratives de production ;
  • Section III : Syndicats professionnels ;
  • Section IV : Apprentissage ; Enfants moralement abandonnĂ©es ;
  • Section V : SociĂ©tĂ©s de secours mutuels ;
  • Section VI : Caisses de retraites et rentes viagères ;
  • Section VII : Assurances contre les accidents et sur la vie ;
  • Section VIII : Épargne ;
  • Section IX : Association coopĂ©rative de la consommation ;
  • Section X : Associations coopĂ©ratives de crĂ©dits ;
  • Section XI : Habitations ouvrières.

RĂ©compenses

Recto de la médaille décernée à Gaston Tissandier (1843-1899).
Verso de la même médaille (graveur Louis-Alexandre Bottée : 1852-1940).

Des centaines de médailles sont remises lors des Expositions universelles. Parmi celles de l'Exposition universelle de 1889, on compte notamment :

En médaille d'or
  • HĂ©lène Bertaux (1825-1909) : première sculptrice Ă  recevoir une mĂ©daille d'or, pour son Ĺ“uvre PsychĂ© sous l'empire du mystère ;
  • Alfred Lanz (en) (1847-1907) : Statue de Johann Heinrich Pestalozzi (1746-1827), pĂ©dagogue, rĂ©formateur social et philanthrope ;
  • Les frères Paul et Henri pour la Maison Vever (joaillerie) : Pièce Bouquets de Joaillerie ;
  • Henri Saintin, Vue de l'Exposition universelle de 1889, 1889, huile sur toile, musĂ©e Carnavalet
  • La Fonderie (Petit Palais), peinture de Jean-AndrĂ© Rixens[26] ;
  • Paul Renouard (1845-1924) ;
  • Paul Lafoscade (1846-1928), distillateur Ă  Houlle, pour son genièvre[27] ;
  • Armand LĂ©trange (1839-1921), sellier Ă  Paris ;
  • Victor Meirelles (1832-1903) et Henri Langerock (1830-1915), peintres respectivement brĂ©silien et belge, dans la catĂ©gorie « Applications usuelles des arts du dessin et de la plastique » pour leur Ĺ“uvre conjointe, le Panorama de la Ville de Rio de Janeiro, gigantesque peinture de 14,50 m de haut sur 115 m de circonfĂ©rence prĂ©sentĂ©e au public sur la face intĂ©rieure d'une rotonde spĂ©cialement construite Ă  cet effet au 80, avenue de Suffren[28] - [29] - [30] ;
  • M. FockĂ© et fils ainĂ© : Le jury de la section d'instruments de musique vient de dĂ©cerner une mĂ©daille d'or Ă  M. FockĂ©, fabricant de pianos Ă  Paris et beau-frère de M. R. Magnus, le luthier et violoniste si apprĂ©ciĂ© de nos dilettantes orlĂ©anais. Le seul dĂ©pĂ´t Ă  OrlĂ©ans de la maison FockĂ© est la maison veuve Magnus et fils, 33, rue Jeanne-d'Arc.
En médaille d'argent
En médaille de bronze

Données

  • Surface : 96 hectares
  • DĂ©penses : 41,5 millions de francs
  • Recettes : 49,5 millions de francs
  • Affluence : 32 250 297 visiteurs dont 25 398 609 entrĂ©es payantes
  • Exposants : au nombre de 61 722 dont 55 % de Français (33 937)
  • Pays reprĂ©sentĂ©s : 35 nations
  • Prix d'entrĂ©e :
    « Les prix d'entrée sont ainsi fixés :
    Un franc par personne aux heures d'entrée ordinaire.
    Deux francs par personne aux heures réservées aux études.
    Deux francs par personne pour les entrées du soir, pendant la semaine.
    Un franc par personne pour les entrées du dimanche soir.
    Moyennant ces prix, on se procure des tickets d'entrée vendus dans les bureaux de tabac, de poste, de télégraphe, dans les bureaux des diverses administrations, enfin dans les kiosques spécialement affectés à ce débit et placés aux abords du Champ-de-Mars, du Trocadéro ou de l'esplanade des Invalides.
    Il est délivré aux personnes qui en font la demande des cartes d'abonnement. Le prix est fixé à 100 francs par personne. »
    [37]

Notes et références

  1. Vlasto, Royaume de Grèce / Album édité par le "Courrier des Expositions", Paris, Courrier des Expositions., , Ernest Vlasto, centralien promotion 1871, est cité comme commissaire de l'exposition de la Grèce.
  2. Brigitte Schroeder-Gudehus et Anne Rasmussen, Les fastes du progrès : le guide des expositions universelles, 1851-1992, Paris, Flammarion, , 253 p. (ISBN 978-2-08-012617-7)
  3. Brigitte Schroeder-Gudehus, « Les grandes puissances devant l’Exposition universelle de 1889 », Le Mouvement social, no 149,‎ , p. 15.
  4. Alfred Picard, Rapport général Tome 1, Paris, Imprimerie Nationale, (lire en ligne), p. 363.
  5. Les Expositions universelles de Paris de 1855 et 1867 avaient commencé timidement à présenter les colonies.
  6. Odon Abbal, L'Exposition coloniale de 1889 : La Guyane présentée aux Français, Matoury (Guyane française), Ibis Rouge, , 110 p. (ISBN 978-2-84450-382-4)
  7. Gabrielle Abbé, « La construction d'un mythe », L'Histoire,‎ , p. 52-59. (lire en ligne)
  8. « Guerre », sur Worldfairs (consulté le )
  9. Béatrice Bouvier, « Charles Garnier (1825-1898). Architecte historien de l’habitation humaine », Livraisons d’histoire de l’architecture, no 9,‎ 1er semestre 2005, p. 43-51.
  10. Notice dans la base Mérimée
  11. « La Reconstitution de la Bastille », books.fr, 12 juillet 2019.
  12. « L’Exposition universelle de 1889 à Paris », pariszigzag.fr, consulté le 15 novembre 2021.
  13. Photographie de Hippolyte Blancard, Paris. Exposition internationale de 1889. Vue générale de l'Histoire de l'Habitation par Charles Garnier, Paris Bibliothèques Patrimoniales.
  14. « Tout savoir sur la tour Eiffel » [PDF], sur tour-eiffel.fr (consulté le ), p. 2.
  15. Lynn E. Palermo, « Identity under Construction: Representing the Colonies at the Paris Exposition Universelle of 1889, » dans The Color of Liberty: Histories of Race in France (Durham: Duke University Press, 2003), p. 286.
  16. Guide bleu du Figaro et du Petit journal, 257, en ligne.
  17. Palermo, op. cit., p. 289-290.
  18. Palermo, op. cit., p. 291-292.
  19. Palermo, op. cit., p. 296.
  20. gare du Champ-de-Mars
  21. « Herminie CADOLLE », sur www.janinetissot.fdaf.org (consulté le )
  22. H. Barbuy, L’Exposition Universelle de 1889 : vision et représentation dans la société industrielle, Université de Sao Polo faculté de philosophie lettres et sciences humaines département d’histoire, 1995, p. 2
  23. Exposition de 1889 Guide bleu du Figaro et du petit journal, Paris, impr. de Chaix (lire en ligne), p. 8-12, lire en ligne sur Gallica
  24. Alfred Picard, Rapport général Tome 3, Paris, Imprimerie Nationale, , p. 67-70
  25. Émile Monod, L’Exposition Universelle de 1889 grand ouvrage illustré historique, encyclopédique, descriptif Tome 2, Paris, E. Dentu Editeur, , 618 p. (lire en ligne), p.96
  26. Jean-André Rixens - Musées de Midi-Pyrénées.
  27. « Houlle, une tradition de plus de deux siècles », sur Genièvre de Houlle, (consulté le ).
  28. Thiago Leitão de Souza, O Panorama : Da representação pictórico-espacial às experiências digitais, Mestrado em Urbanismo, Universidade Federal do Rio de Janeiro, 2007-2009.
  29. Makowiecky, Sandra, O tempo de Victor Meirelles e a Cidade de FlorianĂłpolis, In 19&20 - A revista eletrĂ´nica de DezenoveVinte, 2008; III (4).
  30. Coelho, Mário César, Os Panoramas Perdidos de Victor Meirelles: aventuras de um pintor acadêmico nos caminhos da modernidade, Tese de Doutorado. UFSC, 2007, p. 94-120.
  31. Exposition universelle internationale de 1900, Catalogue général officiel : Groupe VII, Agriculture (suite) classe 36 ; Groupe X, Aliments (suite) classe 60, t. 12, Paris, imp. Lemercier, , 637 p., in-16° (BNF 33385545, présentation en ligne, lire en ligne), p. 120 (no 1473).
  32. Monographie de Beaumont-la-Ferrière - Gallica - Vue no 1.
  33. (en) Salon Europe - Casino de Monte-Carlo
  34. Emmanuel-Charles Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, Gründ, 1976.
  35. Émile Reynaud : Le Théâtre optique - emilereynaud.fr
  36. Charles Marie FĂ©lix - E-monumen
  37. Brigitte Schroeder-Gudehus et Anne Rasmussen, Les fastes du progrès. Le guide des expositions universelles - 1851-1992, Paris, Flammarion, , 253 p. (ISBN 2-08-012617-2), p. 112

Voir aussi

Ouvrages récents

  • Coll., 1889. La Tour Eiffel et l’Exposition universelle, Paris, RĂ©union des MusĂ©es Nationaux, , 269 p. (ISBN 978-2711822447).
  • Linda Aimone et Carlo Olmo (trad. de l'italien par Philippe Olivier), Les Expositions universelles 1851-1900 [« Le Esposizioni Universali, 1851-1900 »], Paris, Belin, coll. « Histoire et sociĂ©tĂ© / ModernitĂ©s », , 317 p. (ISBN 978-2-7011-1447-7, OCLC 937578253).
  • (en) John Allwood, The Great Exhibitions : 150 years, Londres, ECL, (1re Ă©d. 1977), 221 p. (ISBN 978-0-9540261-0-3, OCLC 59509795).
  • Philippe Bouin et Christian-Philippe Chanut, Histoire française des foires et des expositions universelles, Paris, Baudouin, , 223 p. (OCLC 640093670, lire en ligne).
  • Jean Lorrain et Philippe Martin-Lau, Mes expositions universelles : 1889-1900, Paris, H. Champion, coll. « Textes de littĂ©rature moderne et contemporaine » (no 57), , 435 p. (ISBN 978-2-7453-0654-8, OCLC 469499216).
  • Pascal Ory, Les Expositions universelles de Paris : Panorama raisonnĂ©, avec des aperçus nouveaux et des illustrations des meilleurs auteurs, Paris, Ramsay, coll. « Les Nostalgies », , 157 p. (ISBN 2-85956-314-8).
  • Pascal Ory, 1889 : L'Expo universelle, Bruxelles, Complexe, coll. « MĂ©moire des siècles » (no 210), , 153 p. (ISBN 2-87027-277-4, lire en ligne) [aperçu en ligne].
  • Pascal Ory, « Les expositions universelles, de 1851 Ă  2010: les huit fonctions de la modernitĂ© », in Maurice Aymard, Duanmu Mei (dir.), Hugues Tertrais (dir.) et al., Temps croisĂ©s I, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, , 237 p. (ISBN 978-2-7351-1666-9, OCLC 1055249304).

Publications anciennes

  • Alfred Renouard et LĂ©on Moy, Exposition universelle de 1889 : les institutions ouvrières et sociales du dĂ©partement du Nord, Lille, Impr. Danel, 1889. Accessible en texte intĂ©gral sur NordNum.
  • Étienne Grosclaude, L'exposition comique. E. Dentu, 1889, 118 p. lire en ligne sur archive.org
  • Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Larousse, 15 vol., 1863-1890 .
  • Paul Rouaix, « Ă€ travers l'Exposition », 'in' La Lecture, tome 9, no 52,‎ , p. 424 et p. 534.

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.