Joris-Karl Huysmans
Joris-Karl Huysmans [É„ismÉÌËs][1], nom de plume de Charles Marie Georges Huysmans, est un Ă©crivain et critique d'art français, nĂ© le Ă Paris et mort dans la mĂȘme ville[note 1] le .
photographie d'André Taponier (1904).
Nom de naissance | Charles Marie Georges Huysmans |
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Naissance |
Paris (France) |
DĂ©cĂšs |
(Ă 59 ans) Paris (France) |
Activité principale |
Langue dâĂ©criture | Français |
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Mouvement | naturalisme, décadentisme, symbolisme |
Ćuvres principales
- Sac au dos (1880)
- En ménage (1881)
- Ă rebours (1884)
- En rade (1887)
- LĂ -bas (1891)
- En route (1895)
- La Cathédrale (1898)
- L'Oblat (1903)
Biographie
Huysmans naĂźt le au 11 (actuel no 9), rue Suger dans le 6e arrondissement de Paris, d'un pĂšre nĂ©erlandais du nom de Godfried Huysmans, lithographe de profession, et d'une mĂšre française, Malvina Badin, maĂźtresse d'Ă©cole. Il passe toute son enfance dans cette maison. Il fit toute sa carriĂšre au ministĂšre de l'IntĂ©rieur, oĂč il entra en 1866.
En 1880, il collabore au journal Le Gaulois, hostile à l'expulsion des jésuites décrétée par le gouvernement. Sous la pression de ses supérieurs hiérarchiques, il cesse sa collaboration.
En tant que romancier et critique dâart, il prit une part active Ă la vie littĂ©raire et artistique française dans le dernier quart du XIXe siĂšcle et jusquâĂ sa mort, en 1907.
DĂ©fenseur du naturalisme Ă ses dĂ©buts, il rompit avec cette Ă©cole pour explorer les possibilitĂ©s nouvelles offertes par le symbolisme, et devint le principal reprĂ©sentant de lâesthĂ©tique fin de siĂšcle. Dans la derniĂšre partie de sa vie, il se convertit au catholicisme, renoua avec la tradition de la littĂ©rature mystique et fut un ami proche de l'abbĂ© Mugnier.
Atteint dâun cancer de la mĂąchoire, J.-K. Huysmans mourut cĂ©libataire Ă son domicile parisien du 31, rue Saint-Placide (oĂč une plaque lui rend hommage) le , et fut inhumĂ© Ă Paris au cimetiĂšre du Montparnasse.
La SociĂ©tĂ© J.-K. Huysmans fut crĂ©Ă©e aprĂšs sa mort Ă lâinitiative de son ami le romancier Lucien Descaves.
Par son Ćuvre de critique dâart, il contribua Ă promouvoir en France la peinture impressionniste ainsi que le mouvement symboliste, et permit au public de redĂ©couvrir lâĆuvre des artistes primitifs.
Le romancier
En 1874, Huysmans fait paraĂźtre Ă compte d'auteur un premier recueil de poĂšmes en prose intitulĂ© Le Drageoir aux Ă©pices. Il s'agit d'un mĂ©lange hĂ©tĂ©roclite de piĂšces de prose poĂ©tique, oĂč lâauteur rend hommage aux peintres hollandais et flamands (Rembrandt, Rubens, Brouwer, van Ostade, BegaâŠ) et Ă la poĂ©sie de François Villon. Si cette Ćuvre de jeunesse laisse deviner l'influence marquĂ©e du romantisme â Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand â ou de la poĂ©sie moderne â les Petits poĂšmes en prose de Baudelaire â elle tĂ©moigne cependant dĂ©jĂ d'un talent d'Ă©crivain rĂ©aliste et dâun intĂ©rĂȘt marquĂ© pour l'esthĂ©tique naturaliste dĂ©veloppĂ©e Ă la mĂȘme Ă©poque par Ămile Zola.
En 1876, Huysmans publie son premier roman, d'inspiration ouvertement naturaliste, Marthe, histoire d'une fille, qui a pour thĂšme la vie et les dĂ©boires dâune jeune parisienne contrainte par une sociĂ©tĂ© cupide et sans scrupules Ă aller jusqu'Ă se prostituer pour survivre. Craignant la censure qui sĂ©vit alors en France, Huysmans fit dâabord Ă©diter ce roman Ă Bruxelles.
La mĂȘme annĂ©e, il se lie d'amitiĂ© avec Ămile Zola, dont il prend la dĂ©fense dans un vibrant article consacrĂ© Ă son dernier roman, L'Assommoir. Cet article reste dans l'histoire de la littĂ©rature comme un des tout premiers manifestes en faveur du naturalisme.
Son deuxiĂšme roman, Les SĆurs Vatard, qui suit Ă©galement la veine naturaliste, paraĂźt en 1879, accompagnĂ© d'une dĂ©dicace Ă Zola, quâil reconnaĂźt comme son maĂźtre en littĂ©rature.
DÚs lors, Huysmans appartient au petit groupe des jeunes écrivains reçus par Zola dans sa villa de Médan. Il y fréquente Guy de Maupassant, Léon Hennique, Henry Céard et Paul Alexis avec lesquels il collabore, en 1880, à la publication, sous l'égide de Zola, du recueil collectif de nouvelles naturalistes intitulé Les Soirées de Médan, dans lequel il insÚre Sac au dos, un récit ironique et antipatriotique de son expérience de civil mobilisé durant la Guerre de 1870.
En mĂ©nage, roman publiĂ© lâannĂ©e suivante, et surtout Ă vau-l'eau, une longue nouvelle parue en 1882, peignent les existences ternes et sans saveur dâanti-hĂ©ros usĂ©s par « cette vie moderne atroce[2] », et dont les idĂ©es noires sont imbibĂ©es des prĂ©ceptes pessimistes de Schopenhauer[3]. Dans ce texte original, Huysmans dĂ©crit lâhistoire lâĂ©popĂ©e de Jean Folantin, un « hypocondriaque cĂ©libataire dĂ©sespĂ©rĂ©ment en quĂȘte d'un restaurant en mesure d'offrir un repas passable, Ă peine mangeable »[4].
Huysmans développe dans ses romans une « philosophie existentielle de la vie »[5]. Il gardera de cette période une puissance d'évocation exceptionnelle dans ses descriptions architecturales, comme le Cycle de Durtal en témoigne dans les nombreuses pages consacrées aux édifices religieux.
Le converti littéraire
AprĂšs avoir lu Ă rebours, lâĂ©crivain catholique Barbey dâAurevilly avait prĂ©dit que Huysmans aurait un jour Ă choisir entre « la bouche dâun pistolet ou les pieds de la croix[6] », dans un article du Constitutionnel du 28 juillet 1884, repris dans le volume Le Roman Contemporain paru en 1902. Aussi, aprĂšs le « livre noir » que fut LĂ -bas, oĂč apparaĂźt un profond antimĂ©ridionalisme, Huysmans envisage dâĂ©crire un « livre blanc », qui explorerait lâunivers de la mystique chrĂ©tienne, Ă travers une forme littĂ©raire totalement inĂ©dite quâil baptise le « naturalisme spiritualiste»[2] - [7] - [8]. Ce roman, intitulĂ© En route (1895), retrace les Ă©tapes successives de la lente et douloureuse conversion de son auteur Ă la religion catholique.
Dans La CathĂ©drale, un roman trĂšs documentĂ© que Huysmans publie en 1898, il Ă©tudie la symbolique chrĂ©tienne dans le cadre Ă la fois majestueux et romanesque de la cathĂ©drale de Chartres. Ă la mĂȘme Ă©poque, il explore les trĂ©sors de lâarchitecture religieuse de Paris et compose plusieurs monographies et Ă©tudes historiques sur divers monuments[9]. Il sâintĂ©resse alors Ă toutes les formes de lâart sacrĂ©, depuis la littĂ©rature mystique (Jean de Ruisbroek, ThĂ©rĂšse d'ĂvilaâŠ), jusquâau plain-chant, en passant par la peinture et la sculpture religieuse.
AprĂšs s'ĂȘtre retirĂ© dans plusieurs monastĂšres (La Salette, Igny, Solesmes, Saint-WandrilleâŠ), Huysmans quitte Paris en 1899 pour sâinstaller dĂ©finitivement dans le petit village de LigugĂ©, prĂšs de Poitiers dans la Vienne, oĂč il sâest fait bĂątir une demeure Ă proximitĂ© de lâabbaye bĂ©nĂ©dictine Saint-Martin. LĂ , il partage la vie quotidienne des moines et se prĂ©pare Ă devenir oblat. Mais en 1901, la loi sur les associations vient dissoudre la communautĂ© de Saint-Martin, poussant les moines Ă lâexil et obligeant Huysmans Ă rejoindre Paris. AprĂšs avoir publiĂ© une hagiographie consacrĂ©e Ă la mystique chrĂ©tienne sainte Lydwine de Schiedam (1901), Huysmans racontera son expĂ©rience de la vie monastique dans L'Oblat (1903).
Ă travers les trois romans quâil publia consĂ©cutivement Ă sa conversion (En route, La CathĂ©drale, LâOblat), Huysmans annonce le grand mouvement de conversions littĂ©raires que vont connaĂźtre les Lettres françaises au dĂ©but du XXe siĂšcle avec des auteurs comme Paul Bourget, Charles PĂ©guy, Ferdinand BrunetiĂšre, Paul Claudel, LĂ©on Bloy ou encore François Mauriac[10].
Il est le premier écrivain à avoir utilisé le terme de « garçonne »[11].
Le critique dâart
Huysmans Ă©tait le descendant, par son pĂšre, d'une lignĂ©e d'artistes peintres flamands. Certains tableaux du plus cĂ©lĂšbre de ses ancĂȘtres, Cornelis Huysmans, peintre Ă Anvers au XVIIe siĂšcle, figurent aujourdâhui Ă Paris au musĂ©e du Louvre. Aussi, Huysmans, qui avait modifiĂ© son prĂ©nom dâĂ©tat-civil (Georges-Charles) pour adopter un prĂ©nom aux sonoritĂ©s Ă©voquant mieux ses origines hollandaises (Joris-Karl), dĂ©buta en publiant des descriptions de tableaux de peintres hollandais : « Le Bon compagnon de Frans Hals » (1875) et « Le Cellier de Pieter de Hooch » (1875).
Ă partir de 1876, Huysmans collabore, en tant que chroniqueur dâart, Ă diffĂ©rents journaux pour lesquels il rĂ©dige des comptes rendus des Salons de peinture. Ă cette occasion, il dĂ©couvre les tableaux de plusieurs jeunes artistes indĂ©pendants qui exposent Ă lâĂ©cart des Salons officiels, oĂč leurs Ćuvres sont systĂ©matiquement refusĂ©es par le jury. Il sâenthousiasme pour Ădouard Manet, dont il vante un tableau intitulĂ© Nana : « Nana est incontestablement lâune des meilleures toiles quâil ait jamais signĂ©es. [âŠ] Elle est supĂ©rieure Ă beaucoup des lamentables gaudrioles qui se sont abattues sur le Salon de 1877[12] ». DĂšs lors, Huysmans prend la tĂȘte du combat visant Ă imposer lâimpressionnisme au public, auquel il fait successivement dĂ©couvrir les Ćuvres de Claude Monet, Edgar Degas, Gustave Caillebotte, Paul CĂ©zanne, Camille Pissarro, Paul Gauguin, Georges Seurat, Jean-Louis Forain⊠Il fut par ailleurs un opposant farouche Ă lâart salonnier dont il fustige les principaux reprĂ©sentants : Alexandre Cabanel, Jean-LĂ©on GĂ©rĂŽme ou Carolus-Duran.
Vers 1889, Huysmans dĂ©couvre les Ćuvres dâOdilon Redon, de Gustave Moreau, de Jean-François RaffaĂ«lli et de FĂ©licien Rops et participe largement Ă faire connaĂźtre au public le mouvement du symbolisme en peinture. Parmi les femmes artistes il remarque dĂšs 1879 la peintre d'inspiration symboliste Louise Desbordes qui Ă©pousera par la suite le graveur Charles Jouas qui illustrera La CathĂ©drale.
Il rĂ©unira par la suite ses nombreuses chroniques dâart dans deux recueils[13] : LâArt moderne (1883) et Certains (1889). Claude Monet, aprĂšs les avoir lus, dira : « Jamais on n'a si bien, si hautement Ă©crit sur les artistes modernes. » Et StĂ©phane MallarmĂ© verra en Huysmans « le seul causeur d'art qui puisse faire lire de la premiĂšre Ă la derniĂšre page des Salons d'antan, plus neufs que ceux du jour. »[14]
AprĂšs sa conversion au catholicisme vers 1895, Huysmans redĂ©couvre ensuite lâart religieux (Fra AngelicoâŠ), et en particulier la peinture des primitifs. Il signe alors de trĂšs beaux textes sur Matthias GrĂŒnewald, Roger van der Weyden, Quentin Metsys, le MaĂźtre de FlĂ©malle.
D'aprÚs Joris-Karl Huysmans, la Renaissance et le retour à l'Antique ont conduit à l'infestation du monde gothique septentrional par le paganisme méditerranéen, par exemple par le remplacement de la Vierge Marie par des Vénus impudiques[8].
Principales Ćuvres
- Le Drageoir aux épices[15]. (recueil de prose poétique, 1874).
- Marthe, histoire dâune fille (roman, 1876).
- Les SĆurs Vatard (roman, 1879).
- Sac au dos (nouvelle parue dans Les Soirées de Médan, 1880).
- Croquis parisiens (poĂšmes en prose, 1880).
- En ménage (roman, 1881).
- Ă vau-lâeau, (nouvelle, Ă©ditions Henry Kistemaeckers, Bruxelles, 1882), avec un portrait de l'auteur dessinĂ© et gravĂ© par EugĂšne Delatre.
- LâArt moderne (critique dâart, 1883).
- Ă rebours (roman, 1884).
- En rade (roman, 1887).
- Un dilemme (nouvelle, 1887).
- La Retraite de monsieur Bougran (nouvelle, 1888 ; pub. posthume 1964, réédition 2020).
- Certains (critique dâart, G. Moreau, Degas, ChĂ©ret, Whistler, Rops, etc., 1889).
- La BiÚvre (monographie, 1890), Depeyrot, Le Bas du pavé, 2018.
- LĂ -bas (roman, 1891).
- En route (roman, 1895).
- La Cathédrale (roman, 1898).
- La BiĂšvre et Saint-SĂ©verin (monographies, 1898)[16].
- Les Gobelins ; Saint-SĂ©verin (monographies, 1901).
- Sainte Lydwine de Schiedam (hagiographie, 1901).
- De tout (recueil dâarticles, 1902).
- Dom Bosco (esquisse biographique, 1902).
- L'Oblat (roman, 1903).
- Trois Primitifs (critique dâart, 1905).
- Les Foules de Lourdes (essai, 1906).
- Trois Ăglises (monographie, pub. posthume 1908).
Postérité
Littérature
- Il est un des auteurs citĂ©s dans l'Anthologie de l'humour noir d'AndrĂ© Breton (qui admirait son Ćuvre).
- Le hĂ©ros principal du roman Soumission de Michel Houellebecq est un professeur spĂ©cialiste de l'Ćuvre de Joris-Karl Huysmans[17]. L'Ă©pigraphe du roman est une citation du roman En route.
Huysmans en Pléiade
Gallimard a rĂ©uni une partie importante de son Ćuvre dans un volume de la BibliothĂšque de la PlĂ©iade. La publication, dirigĂ©e par l'Ă©crivain Pierre Jourde et AndrĂ© Guyaux, professeur de littĂ©rature, avec notamment la collaboration de GaĂ«l Prigent et Jacques Dubois est sortie le [18] - [19] - [20]. Il ne s'agit pas d'Ćuvres complĂštes mais d'un volume intitulĂ© Romans et nouvelles, qui rĂ©unit l'Ćuvre narrative publiĂ©e par Huysmans, de Marthe (1876), son premier roman, Ă En route (1895), le roman de la conversion.
La création de la Pléiade de Huysmans est présentée de maniÚre fictionnelle dans le roman Soumission de Michel Houellebecq dont le personnage principal, fasciné par Huysmans et professeur à la Sorbonne est chargé de guider cette Pléiade.
Toponymie
- Rue Huysmans (Paris), le peintre vécut dans le 6Úme arrondissement , à différents endroits.
Expositions
- Huysmans critique d'art, du au , Paris, musée d'Orsay[21] ;
- L'Ćil de Huysmans : Manet, Degas, Moreau..., du au , Strasbourg, musĂ©e d'art moderne et contemporain, coproduction avec le musĂ©e d'Orsay[22].
Notes et références
Notes
- Ă son domicile du 31, rue Saint-Placide.
Références
- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 103.
- LĂ -bas (1891).
- Rudy Steinmetz, « Huysmans avec Schopenhauer : le pessimisme dâĂ rebours », Romantisme, vol. 18, no 61,â , p. 59-66 (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Marco Modenesi, « Le hĂ©ros Ă la table. Ă vauâlâeau ou le piĂšge gastronomique », Ătudes françaises, volume 23, numĂ©ro 3, hiver 1987, p. 77 (lire en ligne).
- Brendan King, « J.-K. Huysmans (1848-1907) », sur www.huysmans.org (consulté le ).
- Jules Barbey dâAurevilly, « Ă rebours », Le Constitutionnel, (28 juillet 1884).
- CĂ©line Piot, « La fabrique de l'autre : l'anti-mĂ©ridionalitĂ© au XIXe siĂšcle », Klesis, no 38,â , p. 45-73 (lire en ligne).
- Jean-Marie Seillan, « Nord contre Sud. Visages de l'antimĂ©ridionalisme dans la littĂ©rature française de la fin du XIXe siĂšcle », Loxias, no 1,â (lire en ligne).
- Ces textes ont Ă©tĂ© rĂ©unis dans deux recueils : J.-K. Huysmans, Ă Paris (Bartillat, 2005) et Les Ăglises de Paris (Ăditions de Paris, 2005).
- Jules Sageret, Les Grands Convertis, Société du Mercure de France, 1906.
- Christine Bard, Les garçonnes : mode et fantasmes des AnnĂ©es folles, Ăditions Autrement, dl 2021 (ISBN 978-2-7467-6287-9 et 2-7467-6287-0, OCLC 1284293805, lire en ligne), p15.
- « La Nana de Manet », LâArtiste (Bruxelles), 13 mai 1877 ; rĂ©Ă©d. dans J.-K. Huysmans, Ăcrits sur lâart (1867-1905), Ăd. Patrice Locmant, Paris, Bartillat, 2006
- Lâensemble des Ă©crits esthĂ©tiques de Huysmans ont depuis Ă©tĂ© rĂ©unis en une Ă©dition complĂšte : J.-K. Huysmans, Ăcrits sur lâart (1867-1905), Ă©dition Ă©tablie et prĂ©facĂ©e par Patrice Locmant, Paris, Ăditions Bartillat, 2006.
- Stéphane Mallarmé, Correspondance Tome II, Paris, Gallimard, , p. 241.
- Le Drageoir aux épices, éditions illustrées, 2019, La Maison des Pas perdus
- La BiĂšvre et Saint-SĂ©verin Ă lire en ligne
- « Houellebecq remet en lumiĂšre l'Ćuvre de Huysmans, Ă©crivain de la dĂ©cadence », sur leparisien.fr, .
- Joris-Karl Huysmans - Romans et nouvelles sur le site des Ă©ditions Gallimard.
- Huysmans en Pléiade par Pierre Jourde dans le magazine L'Obs du 28 février 2018.
- Gary, Huysmans et Tolkien, le nouveau tiercĂ© de la PlĂ©iade par Pierre de Gasquet dans le journal Les Ăchos du 20 dĂ©cembre 2018.
- « Joris-Karl Huysmans critique d'art. De Degas Ă GrĂŒnewald, sous le regard de Francesco Vezzoli - 2019-11-26 », sur MusĂ©e d'Orsay (consultĂ© le ).
- « LâĆil de Huysmans Manet, Degas, Moreau », sur MusĂ©es de Strasbourg (consultĂ© le ).
Voir aussi
Bibliographie
Biographies
- Robert Baldick, La Vie de J.-K. Huysmans [The Life of J.-K. Huysmans, 1955], traduit de lâanglais par Marcel Thomas, Paris, DenoĂ«l, 1958.
- Alain Vircondelet, J.-K. Huysmans, Paris, Plon, 1990.
- Patrice Locmant, J.-K. Huysmans, le forçat de la vie, Paris, Bartillat, 2007. â Prix Goncourt de la biographie.
Monographies et Ă©tudes sur J.-K. Huysmans
- Gustave Boucher, Une séance de spiritisme chez J.-K. Huysmans, Niort, chez l'auteur, .
- Gustave Coquiot, Le Vrai J.-K. Huysmans, Paris, Charles Bosse, .
- André du Fresnois Une étape de la conversion de Huysmans d'aprÚs des lettres inédites à Mme de C, 1912.
- Léon Bloy, Sur la tombe de Huysmans, Paris, Collection des Curiosités littéraires, , 74 p. (Wikisource).
- Henri Bachelin, J.-K. Huysmans : Du naturalisme littéraire au naturalisme mystique, Paris, Librairie académique Perrin, 1926.
- Gustave Vanwelkenhuyzen, J.-K. Huysmans et la Belgique, Paris, Mercure de France, .
- Marcel Cressot, La phrase et le vocabulaire dans J.-K. Huysmans, Droz, 1938.
- Lucien Descaves, Les DerniÚres Années de J.-K. Huysmans, Paris, Albin Michel, .
- Pierre Cogny, Huysmans : Ă la recherche de lâunitĂ©, Paris, Nizet, 1953.
- Gustave Vanwelkenhuyzen, Insurgés de lettres : Verlaine, Bloy et Huysmans, Paris, Renaissance du livre, .
- Charles Maingon, LâUnivers artistique de J.-K. Huysmans, Paris, Nizet, 1977.
- Monographie éditée par la BNF : Joris-Karl Huysmans : du naturalisme au satanisme et à Dieu, BibliothÚque nationale, , 144 p. (ISBN 978-2-7177-1490-6, lire en ligne).
- Marc Brunel et AndrĂ© Guyaux, Cahier Huysmans, Paris, Ăditions de l'Herne, coll. « Cahiers de l'Herne » (no 47), , 466 p. (ISBN 978-2-85197-052-7, prĂ©sentation en ligne).
- Jean Borie, Huysmans : Le Diable, le célibataire et Dieu, Paris, Grasset, 1991.
- Alain Vircondelet (dir.), Huysmans : entre grùce et péché, Paris, Beauchesne, coll. « Cultures & christianisme » (no 3), , 213 p. (ISBN 2-7010-1329-1, présentation en ligne).
- Jean-Marie Seillan, « Huysmans, un antisĂ©mite fin-de-siĂšcle », Romantisme, no 95,â 1er trimestre 1997, p. 113-126 (lire en ligne).
- FrĂ©dĂ©ric Canovas, L'Ăcriture rĂȘvĂ©e, Paris, L'Harmattan, 2000.
- Marc Smeets, Huysmans l'inchangé. Histoire d'une conversion, Amsterdam/New York, Rodopi, 2003.
- Alain Buisine, Huysmans à fleur de peau : Le Goût des Primitifs, Arras, Artois Presses Université, 2004.
- Gaël Prigent, Huysmans et la Bible, Paris, Champion, 2008.
- JĂ©rĂŽme Solal, Huysmans et l'homme de la fin, Caen, Minard, .
- Jean-Marie Seillan, Huysmans. Politique et religion, Paris, Classiques Garnier, .
- Samuel Lair (dir.), J.-K. Huysmans : littérature et religion, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Interférences », , 178 p. (ISBN 978-2-7535-0979-5, lire en ligne).
- JĂ©rĂŽme Solal, Huysmans avant Dieu, Paris, Classiques Garnier, .
- JĂ©rĂ©my Lambert, Peinture et bibelot. PrĂ©gnance du pictural dans lâĆuvre de Joris-Karl Huysmans, Paris, HonorĂ© Champion, 2012.
- Joanny Bricaud, J.-K. Huysmans et le satanisme : d'aprÚs des documents inédits, Paris, BibliothÚque Chacornac, , 77 p. (lire en ligne).
- Joanny Bricaud, Huysmans, occultiste et magicien : avec une notice sur les hosties magiques qui servirent à Huysmans pour combattre les envoûtements, Paris, BibliothÚque Chacornac, , 43 p. (lire en ligne).
- Carine Roucan, Le « Roman de Durtal » : une autofiction ?, SarrebrĂŒck, Ed. universitaires europĂ©ennes, 2015.
- JĂ©rĂŽme Solal, Huysmans avec Dieu, Paris, Classiques Garnier, .
- Dominique Millet-GĂ©rard, Le Tigre et le Chat gris. Vingt Ă©tudes sur LĂ©on Bloy et Joris-Karl Huysmans, Classiques Garnier, 2017.
Iconographie
- Jean-Louis Forain, Joris-Karl Huysmans, vers 1878, pastel, Paris, musée d'Orsay (notice sur musee-orsay.fr).
- Dornac, Portrait de Georges-Charles-Marie dit Joris Karl Huysmans (1848-1907), écrivain, dans son intérieur, entre 1885 et 1895, photographie, Paris, musée Carnavalet (notice sur parismuseescollections.paris.fr).
- Jean-François Raffaëlli, Portrait de Joris-Karl Huysmans, pastel d'aprÚs un portrait photographique de Dornac, Paris, musée d'Orsay.
Articles connexes
Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative Ă la religion :
- Ressource relative aux militaires :
- Site officiel de la Société J.-K. Huysmans.
- Site consacrĂ© Ă J.-K. Huysmans et son Ćuvre sur huysmans.org.
- Exposition « Huysmans-Moreau. Féeriques Visions », Paris, musée Gustave-Moreau, du ( au ) sur grandpalais.fr.