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Joris-Karl Huysmans

Joris-Karl Huysmans [É„ismɑ̃ːs][1], nom de plume de Charles Marie Georges Huysmans, est un Ă©crivain et critique d'art français, nĂ© le Ă  Paris et mort dans la mĂȘme ville[note 1] le .

Joris-Karl Huysmans
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Joris-Karl Huysmans,
photographie d'André Taponier (1904).
Nom de naissance Charles Marie Georges Huysmans
Naissance
Paris (France)
DĂ©cĂšs (Ă  59 ans)
Paris (France)
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Mouvement naturalisme, décadentisme, symbolisme

ƒuvres principales

Biographie

Plaque commémorative au 9, rue Suger à Paris.
Plaque commémorative de Joris-Karl Huysmans entre les 8 et 9, rue CambacérÚs à Paris.
Tombe de Huysmans.

Huysmans naĂźt le au 11 (actuel no 9), rue Suger dans le 6e arrondissement de Paris, d'un pĂšre nĂ©erlandais du nom de Godfried Huysmans, lithographe de profession, et d'une mĂšre française, Malvina Badin, maĂźtresse d'Ă©cole. Il passe toute son enfance dans cette maison. Il fit toute sa carriĂšre au ministĂšre de l'IntĂ©rieur, oĂč il entra en 1866.

En 1880, il collabore au journal Le Gaulois, hostile à l'expulsion des jésuites décrétée par le gouvernement. Sous la pression de ses supérieurs hiérarchiques, il cesse sa collaboration.

En tant que romancier et critique d’art, il prit une part active Ă  la vie littĂ©raire et artistique française dans le dernier quart du XIXe siĂšcle et jusqu’à sa mort, en 1907.

DĂ©fenseur du naturalisme Ă  ses dĂ©buts, il rompit avec cette Ă©cole pour explorer les possibilitĂ©s nouvelles offertes par le symbolisme, et devint le principal reprĂ©sentant de l’esthĂ©tique fin de siĂšcle. Dans la derniĂšre partie de sa vie, il se convertit au catholicisme, renoua avec la tradition de la littĂ©rature mystique et fut un ami proche de l'abbĂ© Mugnier.

Atteint d’un cancer de la mĂąchoire, J.-K. Huysmans mourut cĂ©libataire Ă  son domicile parisien du 31, rue Saint-Placide (oĂč une plaque lui rend hommage) le , et fut inhumĂ© Ă  Paris au cimetiĂšre du Montparnasse.

La SociĂ©tĂ© J.-K. Huysmans fut crĂ©Ă©e aprĂšs sa mort Ă  l’initiative de son ami le romancier Lucien Descaves.

Par son Ɠuvre de critique d’art, il contribua Ă  promouvoir en France la peinture impressionniste ainsi que le mouvement symboliste, et permit au public de redĂ©couvrir l’Ɠuvre des artistes primitifs.

Le romancier

En 1874, Huysmans fait paraĂźtre Ă  compte d'auteur un premier recueil de poĂšmes en prose intitulĂ© Le Drageoir aux Ă©pices. Il s'agit d'un mĂ©lange hĂ©tĂ©roclite de piĂšces de prose poĂ©tique, oĂč l’auteur rend hommage aux peintres hollandais et flamands (Rembrandt, Rubens, Brouwer, van Ostade, Bega
) et Ă  la poĂ©sie de François Villon. Si cette Ɠuvre de jeunesse laisse deviner l'influence marquĂ©e du romantisme — Gaspard de la nuit d'Aloysius Bertrand — ou de la poĂ©sie moderne — les Petits poĂšmes en prose de Baudelaire — elle tĂ©moigne cependant dĂ©jĂ  d'un talent d'Ă©crivain rĂ©aliste et d’un intĂ©rĂȘt marquĂ© pour l'esthĂ©tique naturaliste dĂ©veloppĂ©e Ă  la mĂȘme Ă©poque par Émile Zola.

En 1876, Huysmans publie son premier roman, d'inspiration ouvertement naturaliste, Marthe, histoire d'une fille, qui a pour thĂšme la vie et les dĂ©boires d’une jeune parisienne contrainte par une sociĂ©tĂ© cupide et sans scrupules Ă  aller jusqu'Ă  se prostituer pour survivre. Craignant la censure qui sĂ©vit alors en France, Huysmans fit d’abord Ă©diter ce roman Ă  Bruxelles.

La mĂȘme annĂ©e, il se lie d'amitiĂ© avec Émile Zola, dont il prend la dĂ©fense dans un vibrant article consacrĂ© Ă  son dernier roman, L'Assommoir. Cet article reste dans l'histoire de la littĂ©rature comme un des tout premiers manifestes en faveur du naturalisme.

Son deuxiĂšme roman, Les SƓurs Vatard, qui suit Ă©galement la veine naturaliste, paraĂźt en 1879, accompagnĂ© d'une dĂ©dicace Ă  Zola, qu’il reconnaĂźt comme son maĂźtre en littĂ©rature.

DÚs lors, Huysmans appartient au petit groupe des jeunes écrivains reçus par Zola dans sa villa de Médan. Il y fréquente Guy de Maupassant, Léon Hennique, Henry Céard et Paul Alexis avec lesquels il collabore, en 1880, à la publication, sous l'égide de Zola, du recueil collectif de nouvelles naturalistes intitulé Les Soirées de Médan, dans lequel il insÚre Sac au dos, un récit ironique et antipatriotique de son expérience de civil mobilisé durant la Guerre de 1870.

Huysmans par Coll-Toc (Les Hommes d’aujourd’hui, 1885).

En mĂ©nage, roman publiĂ© l’annĂ©e suivante, et surtout À vau-l'eau, une longue nouvelle parue en 1882, peignent les existences ternes et sans saveur d’anti-hĂ©ros usĂ©s par « cette vie moderne atroce[2] », et dont les idĂ©es noires sont imbibĂ©es des prĂ©ceptes pessimistes de Schopenhauer[3]. Dans ce texte original, Huysmans dĂ©crit l’histoire l’épopĂ©e de Jean Folantin, un « hypocondriaque cĂ©libataire dĂ©sespĂ©rĂ©ment en quĂȘte d'un restaurant en mesure d'offrir un repas passable, Ă  peine mangeable »[4].

Huysmans développe dans ses romans une « philosophie existentielle de la vie »[5]. Il gardera de cette période une puissance d'évocation exceptionnelle dans ses descriptions architecturales, comme le Cycle de Durtal en témoigne dans les nombreuses pages consacrées aux édifices religieux.

Le converti littéraire

AprĂšs avoir lu À rebours, l’écrivain catholique Barbey d’Aurevilly avait prĂ©dit que Huysmans aurait un jour Ă  choisir entre « la bouche d’un pistolet ou les pieds de la croix[6] », dans un article du Constitutionnel du 28 juillet 1884, repris dans le volume Le Roman Contemporain paru en 1902. Aussi, aprĂšs le « livre noir » que fut LĂ -bas, oĂč apparaĂźt un profond antimĂ©ridionalisme, Huysmans envisage d’écrire un « livre blanc », qui explorerait l’univers de la mystique chrĂ©tienne, Ă  travers une forme littĂ©raire totalement inĂ©dite qu’il baptise le « naturalisme spiritualiste»[2] - [7] - [8]. Ce roman, intitulĂ© En route (1895), retrace les Ă©tapes successives de la lente et douloureuse conversion de son auteur Ă  la religion catholique.

Dans La CathĂ©drale, un roman trĂšs documentĂ© que Huysmans publie en 1898, il Ă©tudie la symbolique chrĂ©tienne dans le cadre Ă  la fois majestueux et romanesque de la cathĂ©drale de Chartres. À la mĂȘme Ă©poque, il explore les trĂ©sors de l’architecture religieuse de Paris et compose plusieurs monographies et Ă©tudes historiques sur divers monuments[9]. Il s’intĂ©resse alors Ă  toutes les formes de l’art sacrĂ©, depuis la littĂ©rature mystique (Jean de Ruisbroek, ThĂ©rĂšse d'Ávila
), jusqu’au plain-chant, en passant par la peinture et la sculpture religieuse.

Joris-Karl Huysmans photographié par Dornac.

AprĂšs s'ĂȘtre retirĂ© dans plusieurs monastĂšres (La Salette, Igny, Solesmes, Saint-Wandrille
), Huysmans quitte Paris en 1899 pour s’installer dĂ©finitivement dans le petit village de LigugĂ©, prĂšs de Poitiers dans la Vienne, oĂč il s’est fait bĂątir une demeure Ă  proximitĂ© de l’abbaye bĂ©nĂ©dictine Saint-Martin. LĂ , il partage la vie quotidienne des moines et se prĂ©pare Ă  devenir oblat. Mais en 1901, la loi sur les associations vient dissoudre la communautĂ© de Saint-Martin, poussant les moines Ă  l’exil et obligeant Huysmans Ă  rejoindre Paris. AprĂšs avoir publiĂ© une hagiographie consacrĂ©e Ă  la mystique chrĂ©tienne sainte Lydwine de Schiedam (1901), Huysmans racontera son expĂ©rience de la vie monastique dans L'Oblat (1903).

À travers les trois romans qu’il publia consĂ©cutivement Ă  sa conversion (En route, La CathĂ©drale, L’Oblat), Huysmans annonce le grand mouvement de conversions littĂ©raires que vont connaĂźtre les Lettres françaises au dĂ©but du XXe siĂšcle avec des auteurs comme Paul Bourget, Charles PĂ©guy, Ferdinand BrunetiĂšre, Paul Claudel, LĂ©on Bloy ou encore François Mauriac[10].

Il est le premier écrivain à avoir utilisé le terme de « garçonne »[11].

Le critique d’art

Huysmans Ă©tait le descendant, par son pĂšre, d'une lignĂ©e d'artistes peintres flamands. Certains tableaux du plus cĂ©lĂšbre de ses ancĂȘtres, Cornelis Huysmans, peintre Ă  Anvers au XVIIe siĂšcle, figurent aujourd’hui Ă  Paris au musĂ©e du Louvre. Aussi, Huysmans, qui avait modifiĂ© son prĂ©nom d’état-civil (Georges-Charles) pour adopter un prĂ©nom aux sonoritĂ©s Ă©voquant mieux ses origines hollandaises (Joris-Karl), dĂ©buta en publiant des descriptions de tableaux de peintres hollandais : « Le Bon compagnon de Frans Hals » (1875) et « Le Cellier de Pieter de Hooch » (1875).

À partir de 1876, Huysmans collabore, en tant que chroniqueur d’art, Ă  diffĂ©rents journaux pour lesquels il rĂ©dige des comptes rendus des Salons de peinture. À cette occasion, il dĂ©couvre les tableaux de plusieurs jeunes artistes indĂ©pendants qui exposent Ă  l’écart des Salons officiels, oĂč leurs Ɠuvres sont systĂ©matiquement refusĂ©es par le jury. Il s’enthousiasme pour Édouard Manet, dont il vante un tableau intitulĂ© Nana : « Nana est incontestablement l’une des meilleures toiles qu’il ait jamais signĂ©es. [
] Elle est supĂ©rieure Ă  beaucoup des lamentables gaudrioles qui se sont abattues sur le Salon de 1877[12] ». DĂšs lors, Huysmans prend la tĂȘte du combat visant Ă  imposer l’impressionnisme au public, auquel il fait successivement dĂ©couvrir les Ɠuvres de Claude Monet, Edgar Degas, Gustave Caillebotte, Paul CĂ©zanne, Camille Pissarro, Paul Gauguin, Georges Seurat, Jean-Louis Forain
 Il fut par ailleurs un opposant farouche Ă  l’art salonnier dont il fustige les principaux reprĂ©sentants : Alexandre Cabanel, Jean-LĂ©on GĂ©rĂŽme ou Carolus-Duran.

Jean-Louis Forain, Joris-Karl Huysmans, écrivain (1878), Paris, musée d'Orsay.

Vers 1889, Huysmans dĂ©couvre les Ɠuvres d’Odilon Redon, de Gustave Moreau, de Jean-François RaffaĂ«lli et de FĂ©licien Rops et participe largement Ă  faire connaĂźtre au public le mouvement du symbolisme en peinture. Parmi les femmes artistes il remarque dĂšs 1879 la peintre d'inspiration symboliste Louise Desbordes qui Ă©pousera par la suite le graveur Charles Jouas qui illustrera La CathĂ©drale.

Il rĂ©unira par la suite ses nombreuses chroniques d’art dans deux recueils[13] : L’Art moderne (1883) et Certains (1889). Claude Monet, aprĂšs les avoir lus, dira : « Jamais on n'a si bien, si hautement Ă©crit sur les artistes modernes. » Et StĂ©phane MallarmĂ© verra en Huysmans « le seul causeur d'art qui puisse faire lire de la premiĂšre Ă  la derniĂšre page des Salons d'antan, plus neufs que ceux du jour. »[14]

AprĂšs sa conversion au catholicisme vers 1895, Huysmans redĂ©couvre ensuite l’art religieux (Fra Angelico
), et en particulier la peinture des primitifs. Il signe alors de trĂšs beaux textes sur Matthias GrĂŒnewald, Roger van der Weyden, Quentin Metsys, le MaĂźtre de FlĂ©malle.

D'aprÚs Joris-Karl Huysmans, la Renaissance et le retour à l'Antique ont conduit à l'infestation du monde gothique septentrional par le paganisme méditerranéen, par exemple par le remplacement de la Vierge Marie par des Vénus impudiques[8].

Principales Ɠuvres

  • Le Drageoir aux Ă©pices[15]. (recueil de prose poĂ©tique, 1874).
  • Marthe, histoire d’une fille (roman, 1876).
  • Les SƓurs Vatard (roman, 1879).
  • Sac au dos (nouvelle parue dans Les SoirĂ©es de MĂ©dan, 1880).
  • Croquis parisiens (poĂšmes en prose, 1880).
  • En mĂ©nage (roman, 1881).
  • À vau-l’eau, (nouvelle, Ă©ditions Henry Kistemaeckers, Bruxelles, 1882), avec un portrait de l'auteur dessinĂ© et gravĂ© par EugĂšne Delatre.
  • L’Art moderne (critique d’art, 1883).
  • À rebours (roman, 1884).
  • En rade (roman, 1887).
  • Un dilemme (nouvelle, 1887).
  • La Retraite de monsieur Bougran (nouvelle, 1888 ; pub. posthume 1964, rĂ©Ă©dition 2020).
  • Certains (critique d’art, G. Moreau, Degas, ChĂ©ret, Whistler, Rops, etc., 1889).
  • La BiĂšvre (monographie, 1890), Depeyrot, Le Bas du pavĂ©, 2018.
  • LĂ -bas (roman, 1891).
  • En route (roman, 1895).
  • La CathĂ©drale (roman, 1898).
  • La BiĂšvre et Saint-SĂ©verin (monographies, 1898)[16].
  • Les Gobelins ; Saint-SĂ©verin (monographies, 1901).
  • Sainte Lydwine de Schiedam (hagiographie, 1901).
  • De tout (recueil d’articles, 1902).
  • Dom Bosco (esquisse biographique, 1902).
  • L'Oblat (roman, 1903).
  • Trois Primitifs (critique d’art, 1905).
  • Les Foules de Lourdes (essai, 1906).
  • Trois Églises (monographie, pub. posthume 1908).

Postérité

Littérature

Huysmans en Pléiade

Gallimard a rĂ©uni une partie importante de son Ɠuvre dans un volume de la BibliothĂšque de la PlĂ©iade. La publication, dirigĂ©e par l'Ă©crivain Pierre Jourde et AndrĂ© Guyaux, professeur de littĂ©rature, avec notamment la collaboration de GaĂ«l Prigent et Jacques Dubois est sortie le [18] - [19] - [20]. Il ne s'agit pas d'ƒuvres complĂštes mais d'un volume intitulĂ© Romans et nouvelles, qui rĂ©unit l'Ɠuvre narrative publiĂ©e par Huysmans, de Marthe (1876), son premier roman, Ă  En route (1895), le roman de la conversion.

La création de la Pléiade de Huysmans est présentée de maniÚre fictionnelle dans le roman Soumission de Michel Houellebecq dont le personnage principal, fasciné par Huysmans et professeur à la Sorbonne est chargé de guider cette Pléiade.

Toponymie

  • Rue Huysmans (Paris), le peintre vĂ©cut dans le 6Ăšme arrondissement , Ă  diffĂ©rents endroits.

Expositions

Notes et références

Notes

  1. À son domicile du 31, rue Saint-Placide.

Références

  1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 103.
  2. LĂ -bas (1891).
  3. Rudy Steinmetz, « Huysmans avec Schopenhauer : le pessimisme d’À rebours », Romantisme, vol. 18, no 61,‎ , p. 59-66 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  4. Marco Modenesi, « Le hĂ©ros Ă  la table. À vau‑l’eau ou le piĂšge gastronomique », Études françaises, volume 23, numĂ©ro 3, hiver 1987, p. 77 (lire en ligne).
  5. Brendan King, « J.-K. Huysmans (1848-1907) », sur www.huysmans.org (consulté le ).
  6. Jules Barbey d’Aurevilly, « À rebours », Le Constitutionnel, (28 juillet 1884).
  7. CĂ©line Piot, « La fabrique de l'autre : l'anti-mĂ©ridionalitĂ© au XIXe siĂšcle », Klesis, no 38,‎ , p. 45-73 (lire en ligne).
  8. Jean-Marie Seillan, « Nord contre Sud. Visages de l'antimĂ©ridionalisme dans la littĂ©rature française de la fin du XIXe siĂšcle », Loxias, no 1,‎ (lire en ligne).
  9. Ces textes ont Ă©tĂ© rĂ©unis dans deux recueils : J.-K. Huysmans, À Paris (Bartillat, 2005) et Les Églises de Paris (Éditions de Paris, 2005).
  10. Jules Sageret, Les Grands Convertis, Société du Mercure de France, 1906.
  11. Christine Bard, Les garçonnes : mode et fantasmes des AnnĂ©es folles, Éditions Autrement, dl 2021 (ISBN 978-2-7467-6287-9 et 2-7467-6287-0, OCLC 1284293805, lire en ligne), p15.
  12. « La Nana de Manet », L’Artiste (Bruxelles), 13 mai 1877 ; rĂ©Ă©d. dans J.-K. Huysmans, Écrits sur l’art (1867-1905), Éd. Patrice Locmant, Paris, Bartillat, 2006
  13. L’ensemble des Ă©crits esthĂ©tiques de Huysmans ont depuis Ă©tĂ© rĂ©unis en une Ă©dition complĂšte : J.-K. Huysmans, Écrits sur l’art (1867-1905), Ă©dition Ă©tablie et prĂ©facĂ©e par Patrice Locmant, Paris, Éditions Bartillat, 2006.
  14. Stéphane Mallarmé, Correspondance Tome II, Paris, Gallimard, , p. 241.
  15. Le Drageoir aux épices, éditions illustrées, 2019, La Maison des Pas perdus
  16. La BiĂšvre et Saint-SĂ©verin Ă  lire en ligne
  17. « Houellebecq remet en lumiĂšre l'Ɠuvre de Huysmans, Ă©crivain de la dĂ©cadence », sur leparisien.fr, .
  18. Joris-Karl Huysmans - Romans et nouvelles sur le site des Ă©ditions Gallimard.
  19. Huysmans en Pléiade par Pierre Jourde dans le magazine L'Obs du 28 février 2018.
  20. Gary, Huysmans et Tolkien, le nouveau tiercĂ© de la PlĂ©iade par Pierre de Gasquet dans le journal Les Échos du 20 dĂ©cembre 2018.
  21. « Joris-Karl Huysmans critique d'art. De Degas Ă  GrĂŒnewald, sous le regard de Francesco Vezzoli - 2019-11-26 », sur MusĂ©e d'Orsay (consultĂ© le ).
  22. « L’ƒil de Huysmans Manet, Degas, Moreau », sur MusĂ©es de Strasbourg (consultĂ© le ).

Voir aussi

Bibliographie

Portrait de Huysmans, avant 1917. Bois gravé anonyme d'aprÚs Dornac.

Biographies

  • Robert Baldick, La Vie de J.-K. Huysmans [The Life of J.-K. Huysmans, 1955], traduit de l’anglais par Marcel Thomas, Paris, DenoĂ«l, 1958.
  • Alain Vircondelet, J.-K. Huysmans, Paris, Plon, 1990.
  • Patrice Locmant, J.-K. Huysmans, le forçat de la vie, Paris, Bartillat, 2007. — Prix Goncourt de la biographie.

Monographies et Ă©tudes sur J.-K. Huysmans

  • Gustave Boucher, Une sĂ©ance de spiritisme chez J.-K. Huysmans, Niort, chez l'auteur, .
  • Gustave Coquiot, Le Vrai J.-K. Huysmans, Paris, Charles Bosse, .
  • AndrĂ© du Fresnois Une Ă©tape de la conversion de Huysmans d'aprĂšs des lettres inĂ©dites Ă  Mme de C, 1912.
  • LĂ©on Bloy, Sur la tombe de Huysmans, Paris, Collection des CuriositĂ©s littĂ©raires, , 74 p. (Wikisource).
  • Henri Bachelin, J.-K. Huysmans : Du naturalisme littĂ©raire au naturalisme mystique, Paris, Librairie acadĂ©mique Perrin, 1926.
  • Gustave Vanwelkenhuyzen, J.-K. Huysmans et la Belgique, Paris, Mercure de France, .
  • Marcel Cressot, La phrase et le vocabulaire dans J.-K. Huysmans, Droz, 1938.
  • Lucien Descaves, Les DerniĂšres AnnĂ©es de J.-K. Huysmans, Paris, Albin Michel, .
  • Pierre Cogny, Huysmans : À la recherche de l’unitĂ©, Paris, Nizet, 1953.
  • Gustave Vanwelkenhuyzen, InsurgĂ©s de lettres : Verlaine, Bloy et Huysmans, Paris, Renaissance du livre, .
  • Charles Maingon, L’Univers artistique de J.-K. Huysmans, Paris, Nizet, 1977.
  • Monographie Ă©ditĂ©e par la BNF : Joris-Karl Huysmans : du naturalisme au satanisme et Ă  Dieu, BibliothĂšque nationale, , 144 p. (ISBN 978-2-7177-1490-6, lire en ligne).
  • Marc Brunel et AndrĂ© Guyaux, Cahier Huysmans, Paris, Éditions de l'Herne, coll. « Cahiers de l'Herne » (no 47), , 466 p. (ISBN 978-2-85197-052-7, prĂ©sentation en ligne).
  • Jean Borie, Huysmans : Le Diable, le cĂ©libataire et Dieu, Paris, Grasset, 1991.
  • Alain Vircondelet (dir.), Huysmans : entre grĂące et pĂ©chĂ©, Paris, Beauchesne, coll. « Cultures & christianisme » (no 3), , 213 p. (ISBN 2-7010-1329-1, prĂ©sentation en ligne).
  • Jean-Marie Seillan, « Huysmans, un antisĂ©mite fin-de-siĂšcle », Romantisme, no 95,‎ 1er trimestre 1997, p. 113-126 (lire en ligne).
  • FrĂ©dĂ©ric Canovas, L'Écriture rĂȘvĂ©e, Paris, L'Harmattan, 2000.
  • Marc Smeets, Huysmans l'inchangĂ©. Histoire d'une conversion, Amsterdam/New York, Rodopi, 2003.
  • Alain Buisine, Huysmans Ă  fleur de peau : Le GoĂ»t des Primitifs, Arras, Artois Presses UniversitĂ©, 2004.
  • GaĂ«l Prigent, Huysmans et la Bible, Paris, Champion, 2008.
  • JĂ©rĂŽme Solal, Huysmans et l'homme de la fin, Caen, Minard, .
  • Jean-Marie Seillan, Huysmans. Politique et religion, Paris, Classiques Garnier, .
  • Samuel Lair (dir.), J.-K. Huysmans : littĂ©rature et religion, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « InterfĂ©rences », , 178 p. (ISBN 978-2-7535-0979-5, lire en ligne).
  • JĂ©rĂŽme Solal, Huysmans avant Dieu, Paris, Classiques Garnier, .
  • JĂ©rĂ©my Lambert, Peinture et bibelot. PrĂ©gnance du pictural dans l’Ɠuvre de Joris-Karl Huysmans, Paris, HonorĂ© Champion, 2012.
  • Joanny Bricaud, J.-K. Huysmans et le satanisme : d'aprĂšs des documents inĂ©dits, Paris, BibliothĂšque Chacornac, , 77 p. (lire en ligne).
  • Joanny Bricaud, Huysmans, occultiste et magicien : avec une notice sur les hosties magiques qui servirent Ă  Huysmans pour combattre les envoĂ»tements, Paris, BibliothĂšque Chacornac, , 43 p. (lire en ligne).
  • Carine Roucan, Le « Roman de Durtal » : une autofiction ?, SarrebrĂŒck, Ed. universitaires europĂ©ennes, 2015.
  • JĂ©rĂŽme Solal, Huysmans avec Dieu, Paris, Classiques Garnier, .
  • Dominique Millet-GĂ©rard, Le Tigre et le Chat gris. Vingt Ă©tudes sur LĂ©on Bloy et Joris-Karl Huysmans, Classiques Garnier, 2017.

Iconographie

Articles connexes

Liens externes

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