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Ligugé

Ligugé est une commune du Centre-Ouest de la France, située au sud de Poitiers, dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Ligugé
Ligugé
Jardin de l'abbaye Saint-Martin de Ligugé.
Image illustrative de l’article LigugĂ©
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Poitiers
Maire
Mandat
Bernard Mauzé
2020-2026
Code postal 86240
Code commune 86133
DĂ©mographie
Gentilé Ligugéen
Population
municipale
3 394 hab. (2020 en augmentation de 3,95 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 149 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 31â€Č 08″ nord, 0° 19â€Č 50″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 149 m
Superficie 22,77 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ligugé
(ville-centre)
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Poitiers-5
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Ligugé
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Ligugé
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Ligugé
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Ligugé
Liens
Site web https://www.liguge.fr/

    La ville est surtout connue pour son abbaye Saint-Martin, plus ancien établissement monastique d'Occident encore en activité.

    GĂ©ographie

    Établie sur la rive gauche du Clain, Ă  8 kilomĂštres au sud de Poitiers. La petite ville s'Ă©tage sur les pentes de la rive gauche du Clain. Les lotissements pavillonnaires rĂ©cents qui forment les parties hautes tĂ©moignent de son intĂ©gration dans l'agglomĂ©ration poitevine.

    GĂ©ologie et relief

    LocalisĂ©e sur le seuil du Poitou, la commune est situĂ©e en partie sur un horst, c'est-Ă -dire une structure gĂ©ologique locale oĂč, entre deux failles, la roche granitique du massif ancien sous-jacent est surĂ©levĂ©e et apparait ainsi Ă  la surface du sol. Ce horst est Ă  peu prĂšs Ă  mi-chemin entre le Massif central et le Massif armoricain. Les granites du horst de LigugĂ© sont visibles dans la vallĂ©e du Clain (Île de Port-Seguin) ainsi que dans l'ancienne carriĂšre et la tranchĂ©e du chemin de fer Paris-Bordeaux au lieu-dit le Granit. Le horst se prolonge lĂ©gĂšrement sur la commune voisine de Smarves.

    Le horst de Ligugé avec ceux de Champagné-Saint-Hilaire (Vienne) et de Montalembert (Deux-SÚvres) constituent les trois principales structures tectoniques de la partie centrale du seuil du Poitou.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 752 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[10], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    LigugĂ© est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de LigugĂ©, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[15] et 6 159 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (55,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (38 %), terres arables (32,4 %), prairies (18,8 %), zones urbanisĂ©es (7,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,7 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de LigugĂ© est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de ChĂątellerault, regroupant 17 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement de la Vienne et du Clain. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs pour la Vienne sont les crues de fĂ©vrier 1698 (1 670 m3/s Ă  ChĂątellerault), de juillet 1792 (1 520 m3/s), de mars 1913 (1 500 m3/s), de dĂ©cembre 1944 (1 510 m3/s) et de janvier 1962 (1 500 m3/s). Les crues historiques du Clain sont celles de 1873 (330 m3/s Ă  Poitiers) et de dĂ©cembre 1982 (330 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[23] - [24]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[25] - [21]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques (PPR) inondation (PPRI) de la « vallĂ©e du Clain », approuvĂ© le , puis par le nouveau PPRI « VallĂ©e du Clain », prescrit le [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ligugé.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[27]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[28]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[29]. 99,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [30].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1994, 1996, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de LigugĂ© est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[31].

    Histoire

    La premiÚre abbaye de France était celle de Ligugé, fondée par Martin de Tours en 360.

    Révolution française

    À partir de la RĂ©volution, l'abbaye n'est plus le centre de la vie de la ville. Elle n'est plus lĂ  non plus pour pourvoir Ă  tout. Ses possessions sont vendues comme biens nationaux, comme le moulin Ă  blĂ© sur le Clain[32].

    Ligugé dans la révolution industrielle

    C'est l'industrie qui prend le relais de l’abbaye comme centre de l’activitĂ© dans la commune : d'abord avec une filature, qui s'installe dans un moulin Ă  aubes, installĂ© sur une Ăźle du Clain, et qui croĂźt et prospĂšre tout au long du XIXe siĂšcle, avant de dĂ©cliner et de disparaĂźtre dans les annĂ©es 1970. Un imprimeur industriel s'Ă©tablit Ă©galement Ă  LigugĂ©, Aubin, et connaĂźt une belle rĂ©ussite qui dure encore, puisqu'il est un des seuls indĂ©pendants encore existants en France. Il a connu trois sites diffĂ©rents dans la ville.

    Le moulin des moines est agrandi en 1835 par M. VĂ©ran-Rahon, qui le transforme en minoterie productrice de gluten en plus des farines, et Ă©quipĂ© de dix meules. En 1856, une filature de chanvre lui est ajoutĂ©e[32] - [33], et s’approvisionne directement dans la rĂ©gion[32]. Elle traite aussi le lin, puis se diversifie dans la fabrication de ficelles. Elle emploie plus d’une centaine de personnes[33]. L’atelier de minoterie est dĂ©truit par un incendie en 1857[32]. En 1862, les quatre roues du moulin sont renforcĂ©es par une, puis deux machines Ă  vapeur, puis remplacĂ©es par deux turbines hydrauliques en 1869. En 1870, la production de gluten est abandonnĂ©e[33]. Plusieurs chantiers d’agrandissement et de reconstruction de la filature et du bĂątiment des turbines ont lieu dans les annĂ©es 1890 et 1900. En 1907, la sociĂ©tĂ© devient SociĂ©tĂ© de filature et de tissage de LigugĂ© (SFTL), en commençant la fabrication de toiles et de cordages en plus des ficelles, et emploie environ 300 salariĂ©s[33].

    À cette Ă©poque, l’usine de LigugĂ© utilise Ă  la fois l’énergie hydroĂ©lectrique Ă  partir de deux turbines d’une puissance nominale de 135 kW, et l’énergie thermique fournie par deux chaudiĂšres. La matiĂšre premiĂšre est livrĂ©e par chemin de fer grĂące Ă  un embranchement particulier[33].

    XXe siĂšcle

    Une ligne à haute tension relie directement la filature aux unités de production de la Société des forces motrices de la Vienne à partir de 1930[32]. Les chaudiÚres de la filature sont renouvelées en 1925 et 1935[33].

    Au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale, LigugĂ©, loin des frontiĂšres, est Ă  l’abri. Ensuite, sa position, sur une grande voie de communication (la voie ferrĂ©e Paris - Bordeaux) Ă  proximitĂ© d’un nƓud de communications (Poitiers) attire de nombreuses attaques aĂ©riennes. La Luftwaffe bombarde la gare le 19 juin 1940, sans faire de victime, bombarde un train arrĂȘtĂ© le 21[34], lĂąche des bombes sur les voies le 22[35].

    L’abbaye est une Ă©tape de filiĂšre d’évasion et de franchissement de la ligne de dĂ©marcation, sous la responsabilitĂ© de dom Basset[36].

    Jusque dans les années 1950, une plage entretenue sur les bords du Clain permettait aux citadins de Poitiers de venir s'ébattre le dimanche, par le train.

    En 1951, la filature possĂšde 70 mĂ©tiers (dotĂ©s de 3000 broches)[33]. En 1956, la SFTL devient la sociĂ©tĂ© industrielle de LigugĂ© (SIL) et ajoute une activitĂ© de cartonnages aux fabrications antĂ©rieures, par la fabrication de pots de yaourts et de boites de camemberts[33] : cette activitĂ© devient rapidement le principal dĂ©bouchĂ© de l’usine, qui se dote de son propre service de livraison[32].

    En 1972, la filature cesse ses activités, suivie en 1976 des cartonnages et de la fabrication de ficelles. Le dépÎt de bilan définitif a lieu en 1980[33].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1890 1904 Louis Hambis[37] Républicain Manufacturier, ancien ingénieur
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Poitiers-Sud (1895 → 1904)
    Chevalier de la LĂ©gion d’Honneur
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 juin 1995 Maurice Girault[38] - [39] UDF Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Poitiers-5 (1982 → 1994)
    juin 1995 mars 2008 Bernard Couturier DVD puis UMP[40]
    mars 2008 mars 2014 Bernard Mauzé SE Retraité de l'enseignement
    Vice-prĂ©sident du Grand Poitiers[41] (2013 → 2014)
    mars 2014 mai 2020 Joëlle Peltier[42] DVD Cadre du secteur privé
    ConseillĂšre dĂ©partementale du canton de Poitiers-5 (2015 → )
    mai 2020 En cours Bernard Mauzé[43] SE Retraité de l'enseignement
    Les données manquantes sont à compléter.

    Bernard Couturier, battu par surprise en 2008, laisse la commune endettĂ©e (1 400 â‚Ź/habitant, contre une moyenne nationale de 800 â‚Ź pour les communes de mĂȘme taille)[40]. De nouveaux lotissements sont crĂ©Ă©s, des budgets serrĂ©s ont permis de rĂ©duire l’endettement, qui reste encore 25 % plus Ă©levĂ© que la moyenne des communes comparables[40].

    Profitant de la réforme des collectivités territoriales de 2010, Ligugé a quitté le 1er janvier 2013 la communauté de communes Vonne et Clain pour intégrer l'agglomération du Grand Poitiers[44].

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les rĂ©formes successives de La Poste ont conduit Ă  la fermeture de nombreux bureaux de poste ou Ă  leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien. A ce qu’ils ont l’air de dire mĂȘme si maintenant la poste se retrouve Ă  la mairie.

    Jumelages

    Mairie de Ligugé : plaque de bois gravée rappelant le jumelage de la ville avec Saint-Benoßt et Lorch (Hesse, Allemagne).

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[45].

    DĂ©mographie

    En 2020, la commune de LigugĂ© comptait 3394 habitants. À partir du XXIe siĂšcle, les recensements rĂ©els des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014 pour LigugĂ©). Les autres chiffres sont des estimations.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    346337351634636780804792824
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9981 0451 4111 4881 4481 3811 4651 6001 588
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6071 5511 5581 4101 5011 4901 4881 5701 568
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 5411 6752 2062 7002 7712 8172 8042 8232 990
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 2653 3743 394------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La densité de population de la commune est de 129 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France[48].

    La commune appartient Ă  la communautĂ© d’agglomĂ©ration de Poitiers qui connait un certain dynamisme dĂ©mographique puisque sa population s’est accrue de 1,32 % par an en moyenne sur la pĂ©riode 1999- 2006 (Ce taux est de 0,7 % pour le dĂ©partement). Ceci illustre le constat dĂ©mographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone pĂ©riurbaine autour de Poitiers et de ChĂątellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du dĂ©partement (soit environ 300 000 personnes) et 25 % des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances dĂ©mographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroĂźtre de + 16,5 % et celle de ChĂątellerault de + 5,0 %[49]. La population de la commune devrait donc continuer Ă  croitre.

    Cependant, la population du Grand Poitiers[50] n'a quasiment pas augmentĂ© entre 2007 et 2012 (141 986 habitants en 2007 pour 142 751 habitants en 2012). Le dynamisme dĂ©mographique concerne surtout les communes limitrophes de la capitale poitevine. Ainsi, c’est un le cas de LigugĂ© dont la population a augmentĂ© de 8,7 % en 5 ans, soit une croissance supĂ©rieure Ă  la moyenne de l'agglomĂ©ration du Grand Poitiers.

    Économie

    Aperçu général

    La ville est une banlieue pavillonnaire de Poitiers. Elle possĂšde une zone artisanale active, avec notamment l’imprimerie Aubin et le siĂšge de la Mutuelle de Poitiers Assurances, mais aussi quelques ateliers de mĂ©canique.

    Le principal employeur de la commune est, de loin, l’imprimerie Aubin. FondĂ©e par les moines de LigugĂ©, elle est rachetĂ©e par EugĂšne Aubin en 1906. RachetĂ©e par le groupe CPI en 2007, elle est spĂ©cialisĂ©e dans l’impression de livres, de catalogues, de pĂ©riodiques et d’emballages, et emploie 229 personnes[51].

    Au total, 118 entreprises et commerces sont installĂ©s Ă  LigugĂ©. Cependant, ils ne fournissent que 897 emplois aux 1 300 actifs de la commune : plus de 400 LigugĂ©ens vont travailler hors de la commune (2007)[40].

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[52], il n'y a plus que onze exploitations agricoles en 2010 contre vingt en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont paradoxalement augmentĂ© de 6 % et sont passĂ©es de 866 hectares en 2000 Ă  925 hectares en 2010[52]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme Ă  l’évolution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă  2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[53].

    59 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 23 % pour les oléagineux (colza), 5 % pour le fourrage et 1 % reste en herbes[52].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    L’abbaye Saint-Martin de LigugĂ© naĂźt avec les installations de fidĂšles de saint Martin autour de son ermitage. Un monastĂšre est fondĂ©, qui est abandonnĂ© et restaurĂ© de nombreuses fois.

    Patrimoine civil

    • La friche industrielle de la filature est aujourd'hui rĂ©investie par des artistes urbains, des joueurs de paintball, une quinzaine de chats, et quelques curieux. Son charme indĂ©niable remĂ©more le souvenir de l'identitĂ© ouvriĂšre puisque les quartiers se sont dĂ©veloppĂ©s grĂące Ă  la filature (rue du Paradis, jardins ouvriers du Plantis, les maisonnettes
).
    • Le bois de Givray Ă  son entrĂ©e, traversĂ©e par le Clain, l'ancienne filature reconquise par la vĂ©gĂ©tation, les 70 variĂ©tĂ©s de lichens retrouvĂ© au lieudit du Granit, LigugĂ© est une ville oĂč chacun peut expĂ©rimenter le sens du mot environnement.
    • On trouve Ă  LigugĂ©, dans le bourg comme dans les Ă©carts, de nombreuses maisons bourgeoises de styles architecturaux trĂšs diffĂ©rents, notamment autour du square de Sonning oĂč siĂšge un joli kiosque Ă  musique. Il avait Ă©tĂ© construit par le docteur Brunet (1873-1934) en 1923, Ă  ses propres frais. Il Ă©tait, alors, situĂ© sur le champ de foire. Le kiosque devait permettre Ă  la fanfare (L’Union musicale LigugĂ©-Smarves) qu’il dirigeait de se produire.
    • Le domaine de la RĂ©autĂ© est un monument historique inscrit pour sa façade et sa toiture depuis 1969 et pour ses jardins, ses portails et sa glaciĂšre depuis 1993. C'est une gentilhommiĂšre de style Louis XIII, avec un corps de logis central et des ailes de retour. Le portail sur rue est de style Louis XIII.

    Patrimoine naturel

    Le bois de LigugĂ© est situĂ© au cƓur du seuil du Poitou en plein centre du dĂ©partement. Il chevauche le territoire de deux communes situĂ©es en pĂ©riphĂ©rie de Poitiers, caractĂ©risĂ©es par une forte pression urbaine : LigugĂ© et Saint-BenoĂźt. Le bois de LigugĂ© se compose d’un ensemble de coteaux boisĂ©s qui surplombent les vallĂ©es de deux cours d’eau : la Feuillante et la Menuse. Ces deux ruisseaux rejoignent un mĂ©andre du Clain aux portes sud de l’agglomĂ©ration poitevine.

    Les sols du bois de LigugĂ©, sur la partie situĂ©e sur les plateaux, se composent d’une argile Ă  silex peu profonde auxquels succĂšdent, sur les pentes dont la dĂ©nivellation peut atteindre une cinquantaine de mĂštres, des sols calcaires dont l’épaisseur est variable selon la raideur des pentes, riches en cailloux et ponctuĂ©s localement d’affleurements rocheux ou de falaises. Le fond du vallon est composĂ© d’alluvions calcaires plus ou moins profonds. Cette diversitĂ© du sol est Ă  l’origine de celle du boisement: une chĂȘnaie calcifuge sur les plateaux, une chĂȘnaie-charmaie sur les versants qui laisse la place dans les secteurs trĂšs pentus ou encaissĂ©s Ă  la forĂȘt de ravin Ă  Scolopendre, une chĂȘnaie pubescente sur les zones de sols superficiels ou d’affleurements rocheux et, en fond de vallons, une aulnaie-frĂȘnaie sĂšche ou marĂ©cageuse, selon les fluctuations saisonniĂšres de la nappe. Cette richesse forestiĂšre a justifiĂ© la protection du bois de LigugĂ© ((ZNIEFF)[54]), d’autant plus qu’il abrite 15 espĂšces vĂ©gĂ©tales rares ou menacĂ©es.

    Une des originalitĂ©s de la flore du bois de LigugĂ© consiste plus particuliĂšrement dans la juxtaposition, dans un mĂȘme lieu, d’espĂšces vĂ©gĂ©tales appartenant normalement Ă  des zones gĂ©ographiques diffĂ©rentes. Ainsi l’Aconit tue-loup, espĂšce typiquement montagnarde qui ne compte que quelques trĂšs rares stations en Poitou-Charentes ou le hĂȘtre ou l’orme de montagne sont voisins de plantes propres aux milieux marĂ©cageux ou alluviaux telles que la PrimevĂšre Ă©levĂ©e ou l’Orchis incarnat. Dans le bois, ont Ă©tĂ© recensĂ©es en outre les plantes suivantes : l’Alaterne, l’AspĂ©rule odorante, la Corydale Ă  bulbe plein, la Crupine commune, l’épipactis des marais, la Fritillaire pintade, la Grenouillette, la Laser Ă  larges feuilles, la LathrĂ©e Ă©cailleuse, la Leersie faux-riz et l’Orchis incarnat.

    Un inventaire prĂ©cis ornithologique a permis de mettre en Ă©vidence la prĂ©sence des oiseaux familiers des milieux forestiers poitevins parmi lesquels se trouvent quelques espĂšces rares ou devenant de plus en plus rares telles que le Bouscarle de Cetti, la MĂ©sange huppĂ©e ou le Bouvreuil pivoine. Mais, c’est plus particuliĂšrement le cas pour le Gros-bec casse-noyaux et le Pouillot siffleur, deux passereaux forestiers affectionnant les boisements Ă  voĂ»te haute et continue, peu rĂ©pandus en rĂ©gion Poitou-Charentes.

    Légendes attachées à la commune

    • Bitard : Selon la lĂ©gende, le Bitard (ou Outarde) serait un animal mythique qui vivrait dans la forĂȘt de LigugĂ© prĂšs de Poitiers. Il a donnĂ© son nom Ă  une confrĂ©rie Ă©tudiante, l'ordre du VĂ©nĂ©rĂ© Bitard, inspirĂ©e des Ă©crits de Rabelais (1483 ou 1494 - 1553).

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station météofrance Poitiers-Biard - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Ligugé et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Ligugé », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    21. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Ligugé », sur Géorisques (consulté le )
    22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    23. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Chùtellerault », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
    24. « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires Ă  Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consultĂ© le )
    25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    26. « Les plans de prévention des risques naturels (PPRN) dans la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le )
    27. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    28. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Ligugé », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    30. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    31. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    32. La Filature de LigugĂ© (Vienne), RĂ©gion Poitou-Charentes, collection « Clins d’Ɠil sur le patrimoine industriel ».
    33. « Filature de lin et de chanvre, ficellerie, dite Sté industrielle de Ligugé », Le Patrimoine industriel de Poitou-Charentes, Région Poitou-Charentes, consulté le 28 décembre 2013.
    34. Christian Richard, 1939-1945 : la guerre aérienne dans la Vienne, Geste éditions, , 348 p. (ISBN 2-84561-203-6), p. 28.
    35. Christian Richard, op. cit., p. 29.
    36. Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, 1993. 264 pages. (ISBN 2-7171-0838-6), p. 153.
    37. Portrait d’Enguerrand de Vergie sur montamise.fr
      « Louis, Carlos, Céleste Hambis (1833-1904), manufacturier, directeur de la filature de Ligugé, maire de Ligugé de 1890 à 1904 [...] ».
    38. Les comités de jumelage, sur liguge.fr
    39. Route des Abbayes et Monuments du Haut Poitou, sur routes-historiques.com
    40. Christophe Mineau, « Ligugé se cherche un destin », 7 à Poitiers, no 30, 21-27 avril 2010, p. 8.
    41. « Bernard MauzĂ© vice-prĂ©sident de Grand Poitiers », La Nouvelle RĂ©publique,‎ (lire en ligne)
    42. Composition du conseil municipal, sur liguge.fr
    43. « LigugĂ© : Bernard MauzĂ©, de nouveau maire », La Nouvelle RĂ©publique,‎ (lire en ligne)
    44. LCVA, « Ligugé dit OUI au Grand Poitiers », liguge2008.fr, juin 2011
    45. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    48. Insee, 2008
    49. Étude de KPMG pour le Conseil GĂ©nĂ©ral de la Vienne : FuturS en Vienne – diagnostic – novembre 2009
    50. INSEE 2014 : les chiffres sont ceux des populations totales. C'est-Ă -dire celles retenues pour Ă©tablir les subventions que l'État verse aux communes. Pour obtenir la population totale, l'Insee ajoute la population « comptĂ©e Ă  part » Ă  la population municipale. Cette population comprend les personnes qui ont conservĂ© une rĂ©sidence dans une autre commune que celle oĂč ils sont recensĂ©s. Ce sont les lycĂ©ens ou Ă©tudiants qui habitent Poitiers en pĂ©riode scolaire et rentrent chez leurs parents le week-end et/ou pendant les vacances. Ce sont aussi les personnes hospitalisĂ©es ou en Ă©tablissement de convalescence, les militaires, les religieux et les personnes sans domicile fixe
    51. Christophe Mineau, « Aubin attend des jours meilleurs », 7 à Poitiers (journal gratuit), (no)30, 21-27 avril 2010, p. 9.
    52. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    53. Agreste – EnquĂȘte Structure 2007
    54. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
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