Smarves
Smarves est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).
Smarves | |||||
Carrefour giratoire autour dâun chĂȘne pluri-centenaire Ă Smarves. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Vienne | ||||
Arrondissement | Poitiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées du Clain | ||||
Maire Mandat |
Michel Godet 2022-2026 |
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Code postal | 86240 | ||||
Code commune | 86263 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
2 910 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 145 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 30âČ 40âł nord, 0° 21âČ 01âł est | ||||
Altitude | Min. 72 m Max. 141 m |
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Superficie | 20,09 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Ligugé (banlieue) |
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Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Vivonne | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | smarves.com | ||||
GĂ©ographie
Les habitants de la commune sont appelés les Smarvois et les Smarvoises.
Localisation
Smarves est une commune pĂ©riurbaine de lâagglomĂ©ration de Poitiers. Sa situation, Ă 8 km de Poitiers, lui a permis de connaĂźtre un fort dĂ©veloppement dĂ©mographique au cours des derniĂšres dĂ©cennies. Ce mouvement sâest accompagnĂ© du dĂ©veloppement du secteur urbain.
La commune est dĂ©limitĂ©e par les vallĂ©es du Clain Ă lâouest, du Miosson Ă lâest et du ChĂ©zeau au sud. Les paysages de vallĂ©e, caractĂ©ristique du Sud de Poitiers, contribuent Ă la qualitĂ© du cadre de vie et expliquent en partie le fort dĂ©veloppement rĂ©sidentiel.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
La commune se situe sur le point géographique du seuil du Poitou - défini par un horst, veine granitique trÚs locale reliant les massifs Armoricain et Central. Cette caractéristique géologique est visible et accessible en bordure de la riviÚre, prÚs de Port Seguin et elle se prolonge sur la commune voisine de Ligugé.
Les différents types de sols de la commune sont composés :
- pour 54 % des groies (les groies sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm dâĂ©paisseur â et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles sâassĂšchent vite) dans les plaines ;
- pour 32 % du Bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă tendance siliceuse) sur les plateaux du seuil du Poitou ;
- pour 15 % de calcaire dans les vallées et les terrasses alluviales[1].
Hydrographie
La commune est traversée par 9 km de cours d'eau : 4 km pour le Clain et 5 km pour le Miosson.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921[8] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10] Ă 11,7 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[12].
Voies de communication et transports
La commune est reliĂ©e Ă lâagglomĂ©ration de Poitiers par la RD 741 en axe nord-sud (Poitiers - Confolens), voie classĂ©e Ă grande circulation. Elle constitue lâaxe majeur de liaison avec les pĂŽles dâemploi de lâagglomĂ©ration et le pĂŽle commercial du Grand Large situĂ© prĂšs du contournement Sud. Les liaisons est-ouest doivent emprunter les vallĂ©es. Les tracĂ©s sont plus contraints, les voies Ă©troites et adaptĂ©es Ă un trafic local.
Les gares et les haltes ferroviaires proches de Smarves son t:
- la halte ferroviaire de Ligugé située à 1,7 km,
- la halte d'Iteuil - Centre située à 3,8 km,
- la gare de Mignaloux-Nouaille Ă 5 km,
- la gare de Poitiers Ă 8 km,
- la halte de Vivonne Ă 11,4 km.
Les aéroports proches de Smarves sont :
- l'aéroport de Poitiers-Biard à 9,1 km,
- l'aérodrome de Niort - Souché à 62 km.
Urbanisme
Typologie
Smarves est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ligugé, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 6 159 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (59,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (47,5 %), forĂȘts (33 %), zones urbanisĂ©es (9,3 %), prairies (6,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,9 %)[21].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Smarves est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de ChĂątellerault, regroupant 17 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement de la Vienne et du Clain. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă 2014 les plus significatifs pour la Vienne sont les crues de fĂ©vrier 1698 (1 670 m3/s Ă ChĂątellerault), de juillet 1792 (1 520 m3/s), de mars 1913 (1 500 m3/s), de dĂ©cembre 1944 (1 510 m3/s) et de janvier 1962 (1 500 m3/s). Les crues historiques du Clain sont celles de 1873 (330 m3/s Ă Poitiers) et de dĂ©cembre 1982 (330 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[24] - [25]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[26] - [22]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques (PPR) inondation (PPRI) de la « vallĂ©e du Clain », approuvĂ© le , puis par le nouveau PPRI « VallĂ©e du Clain », prescrit le [27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[28]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[29]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[30]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [31].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1996, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Smarves est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[32].
Toponymie
Smarves apparaĂźt sous le nom de Samarva en 962. Les origines de Smarves restent obscures. Il n'est pas anormal qu'une toute petite commune ne laisse que peu de traces dans les documents d'archives. Toutefois, si l'on se rĂ©fĂšre au Dictionnaire toponymique de Louis-François-Xavier RĂ©det, publiĂ© en 1881, le nom de Smarves est citĂ© pour la premiĂšre fois en 962 sous la forme Samarva. Ce mĂȘme dictionnaire rĂ©pertorie ensuite les formes suivantes : Sanmavvia (1183), Salmarvia, Sainte Marve (1324), Sancta Marvia (1348), Saint Felix de Samarve (1466), Samargne (1479), Semarve (1576, 1720).
à cela on peut ajouter deux autres références cartographiques, l'une au XVIIIe siÚcle Samarve sur la carte de Cassini, l'autre au XIXe siÚcle Semarve sur une carte de 1843, éditée par H. Langlois. Cette liste appelle deux remarques :
- le nom est systématiquement estropié par les copistes, parce qu'ils n'arrivent pas à admettre le groupe de consonnes SM. Ils les adaptent le plus souvent en introduisant une voyelle, voire en interprétant SM comme S.M = Saint(e) Marve.
-le groupe phonĂ©tique SM est excessivement rare dans la langue française et d'ailleurs, l'Ă©volution de la langue, selon les lois connues de la phonĂ©tique, fait disparaĂźtre le groupe SM lorsqu'il existait au dĂ©but d'un mot : par exemple le mot latin Smaragda se transforme en « Emeraude » en français. D'oĂč peut donc venir le groupe SM de SMarves ? Cette question appelle, elle aussi, deux remarques : -en France de nombreux noms de lieux, de riviĂšres, de monts ont gardĂ© la trace de leur origine celte (gauloise) alors que le vocabulaire ordinaire gaulois s'est effacĂ© sous l'influence dominante du latin.
- ces noms celtes de lieux, monts ou riviĂšres faisaient souvent rĂ©fĂ©rence au nom d'une divinitĂ©. Loudun et Lyon (Lugdunum) sont des noms de ville dont la racine est forgĂ©e sur le nom du dieu LUG, dieu suprĂȘme de la mythologie celtique.
Et Smarves ? Il existe des divinités celtes dont le nom comporte le groupe de consonnes SMER : Il s'agit de Smertrios et de Rosmerta.
Selon monsieur Joseph Vendryes, linguiste et celtologue, la racine celtique SMER signifie prĂ©voyance, approvisionnement. Les divinitĂ©s correspondant Ă cette racine Ă©taient supposĂ©es apporter l'abondance, la profusion. D'oĂč cette hypothĂšse que l'on peut formuler : Smarves, avec le groupe de consonnes trĂšs rare SMER, pourrait ĂȘtre un nom marquant la survivance d'une dĂ©dicace au dieu SMERTRIOS, dieu de l'abondance. Les sources (que les celtes vĂ©nĂ©raient) pourraient expliquer cette idĂ©e ; il y avait trois sources rĂ©pertoriĂ©es Ă Smarves : « au bas du bourg, au Port Seguin et au Moulin des Dames. » (M. A. de Longuemar en 1869).
Histoire
Smarves accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Mais lors de lâannonce de la levĂ©e en masse en 1793, il est la cible des menaces des jeunes qui y sont hostiles[33].
Lâarbre de la libertĂ© : lâĂ©rable rouge de la place de la Mairie est plantĂ© le , en remplacement de lâorme plantĂ© en 1848, peu aprĂšs la rĂ©volution de fĂ©vrier, pour fĂȘter lâavĂšnement de la DeuxiĂšme RĂ©publique. Tout le village est mobilisĂ© : enfants des Ă©coles travaillent sur un projet plusieurs semaines, confĂ©rence, exposition, soutien aux otages français du Liban[34].
Politique et administration
Intercommunalité
Depuis 2015, Smarves est dans le canton de Vivonne (no 18) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Smarves était dans le canton no 28 de La Villedieu-du-Clain dans la 2e circonscription.
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour dâassises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien avec des horaires toutefois restreints
Traitement des déchets et économie circulaire
La commune a aménagé une déchÚterie[39].
Jumelage
Smarves est jumelée avec la ville italienne de Bernareggio et avec Wachtberg en Allemagne.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[41].
En 2020, la commune comptait 2 910 habitants[Note 8], en augmentation de 8,1 % par rapport Ă 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
En 2008, selon lâInsee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 128 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Les derniÚres statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 2 529 personnes. à cela il faut soustraire les résidences secondaires (40 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 2 489 habitants.
Smarves a connu une nette hausse de 23,6 % de sa population entre 1999 et 2006.
La répartition de la population par sexe est la suivante :
- En 1999 : 49,3 % d'hommes et 50,7 % de femmes.
- En 2006 : 49,6 % d'hommes et 50,4 % de femmes.
- En 2010 : 48,2 % d'hommes pour 51,8 % de femmes.
En 2006 :
- Le nombre de célibataires était de 29,3 % dans la population,
- Les couples mariés représentaient 60,5 % de la population,
- Les divorcés représentaient 4,8 %,
- Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 5,4 %.
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Vienne. Son école maternelle publique Roger-Pain accueillent 79 élÚves et son école primaire publique accueillent 167 élÚves.
Ăconomie
Avec ses 2 000 hectares, le territoire de la commune offre l'Ă©quilibre idĂ©al d'un cadre vie de qualitĂ©, entre ville et campagne. EntourĂ©e de riviĂšres, de bois et de terres cultivĂ©es, Smarves poursuit un dĂ©veloppement maĂźtrisĂ© de son habitat et de ses activitĂ©s Ă©conomiques. Exclusivement rurale naguĂšre, elle est aujourd'hui centrĂ©e sur les services aux particuliers et aux entreprises. Sa situation aux portes de Poitiers, Ă dix minutes des principaux pĂŽles d'activitĂ© de l'agglomĂ©ration, permet Ă Smarves de sâintĂ©grer Ă la dynamique du Sud de lâagglomĂ©ration (BiopĂŽle, PĂŽle Sud, Grand Large). Son accessibilitĂ© par la RD 741 et son cadre de vie lui donnent un vrai potentiel de dĂ©veloppement Ă©conomique et social.
Pour autant elle garde une activité agricole notable céréales et élevage sur environ 900 hectares ; quatre entreprises d'exploitation agricole y ont leur siÚge.
Ă l'est de la commune, le domaine des Bois de Saint-Pierre constitue une base de loisirs dâenviron 250 hectares appartenant Ă la ville de Poitiers. Une partie de 75 hectares est amĂ©nagĂ©e et consacrĂ©e Ă de nombreuses activitĂ©s pour tous les publics : parcours dâorientation, parc zoologique, poney-club, piscine de plein air, Ă©tang pour la pĂȘche, la promenade avec 8 km de sentiers pĂ©destres. La forĂȘt est essentiellement constituĂ©e de chĂȘnes et de chĂątaigniers. Aux portes des Bois de Saint-Pierre, un mini-golf et le parc d'attractions Chouette Land, crĂ©Ă© en 2008, complĂštent les installations de loisirs.
Agriculture
Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[44], il n'y a plus que six exploitations agricoles en 2010 contre 18 en 2000.
52 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement et maïs), 25 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 11 % pour le fourrage et 1 % reste en herbe. En 2000, un hectare (zéro en 2010) était consacré à la vigne[44].
Les Ă©levages de bovins, d'ovins et de volailles ont disparu au cours de cette dĂ©cennie[44]. La disparition des Ă©levages de moutons est conforme Ă la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau dâovins, exclusivement destinĂ© Ă la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă 2007[45]
Commerce
En 2023, dix-sept commerces se trouvent sur le territoire de la commune : un artisan serrurier-métallier-ferronnier, un paysagiste, un maçon, deux plombiers, deux garagistes, une boucherie, une boulangerie, un restaurant, un bar, une pizzeria, trois coiffeurs, un fleuriste et une supérette.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil et religieux
- Monument aux morts de la guerre 1914-1918, place de la Mairie.
- Ăglise Saint-FĂ©lix-de-Nole de Smarves, place de l'Ăglise.
Patrimoine naturel
La commune abrite quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[46] qui reprĂ©sentent 1 % de la surface de la commune :
- le bois de Saint-Pierre ;
- le marais du ruisseau des Dames ;
- le Granit ;
- Rochers de Passelourdin.
La marais du ruisseau des Dames et la vallée du Clain Médian sont protégés au titre des espaces naturels sensibles (ENS) et couvrent 3 % de la surface communale.
Le bois de Saint-Pierre
Le bois de Saint-Pierre est situĂ© Ă une dizaine de kilomĂštres au sud de Poitiers. Il sâĂ©tend sur le territoire des communes de NouaillĂ©-Maupertuis et de Smarves. Câest un vaste ensemble boisĂ© qui occupe un plateau faiblement ondulĂ©. Le site comprend, aussi, sur sa lisiĂšre nord, un versant raide qui plonge vers le Miosson, un affluent du Clain, ainsi que la vallĂ©e de FontfrĂšre, un petit vallon latĂ©ral.
Les sols limoneux profonds (dĂ©nommĂ©s bornais), Ă tendance acide et hydromorphe situĂ©s sur les plateaux accueillent une unique chĂȘnaie calcifuge Ă chĂȘne sessile. En revanche, les sols argilo-calcaires profonds et sains situĂ©s sur les pentes ont permis une diversification de la vĂ©gĂ©tation forestiĂšre : une chĂȘnaie pubescente sâest installĂ©e sur le rebord du plateau ; une chĂȘnaie-charmaie composĂ©e de chĂȘnes pĂ©donculĂ©s et de charmes a trouvĂ© refuge sur les pentes modĂ©rĂ©es ; un boisement mixte Ă Scolopendre occupe les pentes fortes ; enfin, une aulnaie a poussĂ© en bas du versant, dans la zone humide voire inondable de la nappe alluviale du Miosson.
Cette variĂ©tĂ© dâhabitats forestiers a permis le dĂ©veloppement dâune riche flore de sous-bois, Ă lâorigine du classement et de la protection du bois. La plante la plus rare est le Lis martagon, une espĂšce protĂ©gĂ©e en France. Câest une plante surtout montagnarde quâon ne trouve que trĂšs rarement dans le plaines atlantiques oĂč elle ne peut subsister que dans des sites au microclimat particulier. Sa prĂ©sence est, en fait, le tĂ©moin dâun climat aujourdâhui rĂ©volu. Le lis martagon, ainsi, trouve sur les pentes du Miosson qui sont exposĂ©es au nord, un climat frais et humide nĂ©cessaire Ă la rĂ©alisation de son cycle vĂ©gĂ©tatif. Toutefois, comme dans dâautres sites situĂ©s dans le dĂ©partement, de nombreux pieds restent stĂ©riles et tĂ©moignent de conditions Ă©cologiques limites pour cette plante trĂšs Ă©loignĂ©e ici des forĂȘts montagnardes qui reprĂ©sentent son biotope normal. En bas de pente, le lis est accompagnĂ© par plusieurs autres espĂšces peu communes ou rares des bois poitevins: câest le cas de lâIsopyre faux-pigamon, de la Raiponce en Ă©pi, du Laser Ă feuilles larges et, surtout, de la LathrĂ©e Ă©cailleuse, une curieuse plante de couleur ivoire, dĂ©pourvue de chlorophylle, qui trouve ses substances nutritives en parasitant les racines dâarbres divers tels que les ormes, les noisetiers, les Ă©rables ou les frĂȘnes.
Le bois de Saint-Pierre abrite non seulement une avifaune commune aux sites forestiers poitevins (fauvettes, pouillots et grives) mais aussi quelques espĂšces plus rares et plus localisĂ©es comme le Bouvreuil pivoine (une espĂšce plutĂŽt nordique et "montagnarde", trĂšs dissĂ©minĂ©e en rĂ©gion Poitou-Charentes), la MĂ©sange huppĂ©e ou le Pouillot siffleur qui est un passereau insectivore infĂ©odĂ© aux forĂȘts ĂągĂ©es Ă canopĂ©e Ă©levĂ©e. La plus remarquable est le Pic mar, un oiseau Ă©troitement liĂ© aux vieilles forĂȘts feuillues - chĂȘnaies, hĂȘtraies, chĂȘnaies-charmaies - oĂč il se nourrit essentiellement des invertĂ©brĂ©s vivant dans les fissures de lâĂ©corce des arbres centenaires. Cette espĂšce, protĂ©gĂ©e en France, est en nette rĂ©gression sur tout le territoire national comme dans toute lâEurope occidentale. Elle nâest plus reprĂ©sentĂ©e en Poitou-Charentes, au dĂ©but du XXIe siĂšcle que par une population de 150 Ă 250 couples, dâoĂč lâimportance de ce site.
Parmi les mammifÚres, la présence du Cerf élaphe et de la Martre (Martes), un petit carnivore trÚs disséminé dans la région, est également à signaler.
Arbres remarquables
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[47], il y a trois arbres remarquables sur la commune qui sont:
- un chĂȘne pubescent au lieu-dit du Pas de Saint Martin,
- un chĂȘne vert sur le coteau de Saint FĂ©lix,
- un noyer Ă grosses noix au lieu-dit Moulin.
Ăquipement culturel
- Salle polyvalente François-Rabelais, au-dessus de l'église.
- Une bibliothĂšque.
- Le bois de Saint-Pierre est un ancien domaine forestier. Il s'étend sur plus de 245 hectares, autour de l'ancien chùteau de Saint-Pierre. Il domine un méandre du Miosson. 75 hectares sont consacrés à des zones d'attraction dont un parc zoologique. Le parc zoologique occupe cinq hectares des bois de Saint-Pierre et il compte environ 250 animaux (dont loups, lynx et singes). Il est la propriété de la mairie de Poitiers depuis 1968 et fait partie de l'Association nationale des parcs et jardins zoologiques. Sur l'allée du chùteau, trois zÚbres en béton armé peint datent de 1983 et sont de l'artiste Gilbert Della Noce.
Personnalités liées à la commune
- Théophane Jules Vénien (1897-1945), ingénieur et résistant français, né à Smarves.
HĂ©raldique
Blason | De sinople à deux burelles ondées d'argent en pointe[48]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Smarves sur le site de l'Institut géographique national
- Smarves sur le site de la communauté de communes des vallées de Clain
Sources
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste â Bulletin no 12 de mai 2013
- Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
- Poitou-Charentes Nature, 2000
- « 86263 Smarves (Vienne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).