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Iteuil

Iteuil est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Iteuil
Iteuil
Le chĂąteau d'Aigne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Françoise Micault
2020-2026
Code postal 86240
Code commune 86113
DĂ©mographie
Population
municipale
2 974 hab. (2020 en augmentation de 3,16 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 135 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 29â€Č 22″ nord, 0° 18â€Č 45″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 146 m
Superficie 22,05 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Iteuil
(ville isolée)
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vivonne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Iteuil
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Iteuil
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Iteuil
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Iteuil

    GĂ©ographie

    Iteuil est une commune urbaine.

    Les habitants d'Iteuil s'appellent les Iteuillais et les Iteuillaises.

    La localisation

    Cette localité située sur la rive gauche du Clain, est à une douzaine de kilomÚtres au sud de Poitiers.

    Les communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La région d'Iteuil présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées. Le terroir se compose[1] :

    • pour 26 % de vallĂ©es et terrasses alluviales calcaires,
    • pour 36 % d'argile Ă  silex peu profonde et pour 9 % de Bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse) sur les plateaux du seuil du Poitou,
    • pour 30 % de groies superficielles dans les plaines (Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă  la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre).

    Hydrographie

    La commune est traversée par le Clain sur km.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 726 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921[8] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[12].

    Voies de communication et transports

    Les gares et les haltes ferroviaires sont situées, en dehors de la halte de Iteuil Centre :

    L'aĂ©roport le plus proche est l'aĂ©roport de Poitiers-Biard situĂ© 11 km.

    Urbanisme

    Typologie

    Iteuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Iteuil, une unitĂ© urbaine monocommunale[16] de 2 940 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (75,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), prairies (16,4 %), forĂȘts (16,4 %), zones urbanisĂ©es (8,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Iteuil est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Clain. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[24] - [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Iteuil.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[25]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[26]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[27]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [28].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Iteuil est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[29].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Estolio, Estolium en 954-955; Istaol en 1108-1115; Istolio en 1149; Ytolium en 1269; Ytuel en 1324; Iteuilg en 1335; Iteuyl en 1398; Iteuilh en 1454; Ysteuil en 1496; Iteuil en 1782[30].

    Peut-ĂȘtre du germanique stĂŽl « siĂšge »[31] (cf. allemand Stuhl « chaise »; anglais stool « tabouret »).

    Histoire

    Antiquité

    On ne retrouve que peu de traces des premiers hommes qui occupĂšrent la rĂ©gion. Les premiĂšres traces que l’on trouve sont celles des lĂ©gions romaines qui ont occupĂ© la rĂ©gion durant plusieurs siĂšcles. Des traces de leurs camps subsistent dans les bois de la Troussaye.

    Iteuil a peut-ĂȘtre aussi Ă©tĂ©, en 507, le thĂ©Ăątre d’une bataille entre Francs et Wisigoths, souvent situĂ©e Ă  VouillĂ©. Clovis aprĂšs son baptĂȘme, dĂ©cida de chasser Alaric le Wisigoth hors de la Gaule. Les historiens s’accordent mal sur le lieu exact de cette bataille qui mit fin Ă  la domination des Goths en Aquitaine. Elle aurait pu avoir lieu au nord de Mougon qui est prĂ©cisĂ©ment situĂ©e Ă  15 kilomĂštres de Poitiers, Ă  proximitĂ© de la voie romaine.

    Les troupes de Clovis, aprĂšs avoir remontĂ© la Loire, puis la Vienne, auraient pu franchir le Clain par les nombreux guĂ©s (MauguĂ©, Port de LaverrĂ©, la GrĂšve, Lizelier) qui le traversent et s’attaquer aux troupes wisigothes installĂ©es dans une fortification Ă©difiĂ©e Ă  MauguĂ© prĂšs des BrĂ©tiniĂšres.

    Le hameau de Mougon tirerait peut-ĂȘtre son nom de « Mons Gothorum » qui signifie mont des Goths en souvenir du massacre des Goths par les troupes de Clovis. Des ossements trouvĂ©s, Ă  hauteur de Mougon, lors des travaux de rĂ©alisation d'une route sont peut-ĂȘtre des restes de cette bataille cĂ©lĂšbre.

    Révolution française et Premier Empire

    Comme le reste de la France, Iteuil accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fĂȘtes et des principaux Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires, comme l’enrĂŽlement lors de la levĂ©e des 300 000 hommes de . Un second arbre est plantĂ© en 1798[32].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    La commune est membre du SIVA-SUD, le syndicat Intercommunal des vallées du sud, dont la mission est la gestion de l'eau et l'assainissement.

    Le réseau d'électricité de la commune d'Iteuil est géré par la SOREGIES, le syndicat intercommunal d'électricité et d'équipement du département de la Vienne.

    La commune adhÚre au SMAC, le syndicat mixte pour l'aménagement du Clain. Il a pour objet la réalisation des études et les travaux nécessaires à la régularisation de la riviÚre.

    La commune est membre du syndicat mixte du Pays des Six VallĂ©es. Le syndicat mixte permet Ă  plusieurs Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) d’exercer certaines missions sur un territoire dĂ©passant leur zone gĂ©ographique de compĂ©tence respective. Un syndicat mixte est dit "ouvert" lorsque sa composition n’est pas limitĂ©e Ă  des communes et leurs groupements, mais ouvert Ă  d’autres collectivitĂ©s. C’est le cas du syndicat mixte du Pays des Six VallĂ©es qui est composĂ© : de la communautĂ© de communes VallĂ©es du Clain, de la communautĂ© de communes du Pays MĂ©lusin, de la communautĂ© de communes du Pays Vouglaisien et du conseil gĂ©nĂ©ral de la Vienne. Le syndicat mixte a pour vocation de fĂ©dĂ©rer les collectivitĂ©s territoriales et les acteurs du territoire autour d’un projet commun de dĂ©veloppement durable. Il mĂšne des actions dans les domaines du tourisme, du sport, de la culture et du dĂ©veloppement Ă©conomique au travers de tĂąches de coordination, d’animation et de mobilisation des acteurs du territoire.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1936 ? Gérard de Montjou (1903-1998) RGR Propriétaire exploitant
    DĂ©putĂ© de la Vienne (1951 → 1956)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Vivonne (1945 → 1964)
    Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 juin 1995 Hervé Manteau[33] (1919-2012) DVD puis RPR Dirigeant d'entreprise
    Conseiller rĂ©gional de Poitou-Charentes (1979 → ?)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Vivonne (1976 → 1994)
    Vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de la Vienne (1982 → 1994)
    Officier de la LĂ©gion d'honneur
    juin 1995 mars 2001 Claude Thouvenin[34] (1930-2013)
    mars 2001 mars 2008 Monique Beugnon DVD
    mars 2008 En cours Françoise Micault[35] (1957- ) DVC Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal judiciaire de Poitiers, du tribunal de proximitĂ© de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du pĂŽle social du tribunal judiciaire de Poitiers, de la cour d’assises de la Vienne.

    Jumelage

    Iteuil est jumelée avec Bugbrooke (Angleterre).

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[37].

    En 2020, la commune comptait 2 974 habitants[Note 8], en augmentation de 3,16 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6736407027739499519739821 000
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0001 0601 0911 1001 1041 1281 1381 1211 136
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1481 1031 1029029721 0231 0541 0421 068
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 1081 3741 8592 3092 6792 8142 7662 8812 930
    2020 - - - - - - - -
    2 974--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 128 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour la commune ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 2 899 personnes. À cela il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires (60 personnes) pour constater que la population permanente sur la commune de Iteuil est de 2 839 habitants.

    En 2006, selon l'Insee :

    • Le nombre de cĂ©libataires Ă©tait de 32,1 % dans la population,
    • Les couples mariĂ©s reprĂ©sentaient 57,6 % de la population et les divorcĂ©s 5,5 %.
    • Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 4,8 %.

    La répartition de la population par sexe est la suivante (Insee) :

    • en 2010 : homme 49,1 %, femme 50,9 %.

    Enseignement

    La commune d'Iteuil dépend de l'académie de Poitiers et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Vienne. La commune possÚde une école maternelle publique et une école primaire publique.

    Sports

    Chaque année depuis sa création en 1988, a lieu le tournoi international Espoirs Poitou-Charentes, une compétition de tennis qui voit s'affronter les meilleurs jeunes joueurs européens. Beaucoup de champions actuels sont passés, à l'ùge de 13 ou 14 ans, par ce tournoi[40].

    La commune possĂšde :

    • un complexe sportif et socioculturel qui est un lieu de rencontres sportives et culturelles ;
    • une piscine estivale extĂ©rieure qui ouvre ses portes au public en juillet et aoĂ»t ;
    • un stade de football qui dispose d'un terrain d'honneur, de terrains d'entraĂźnement et d'une tribune ;
    • quatre courts de tennis dont deux couverts et un club house ;
    • deux terrains de boules ombragĂ©s sont accessibles : l'un entre la Poste et l'Ă©glise, l'autre au terrain de la GrĂšve.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[41], il n'y a plus que 16 exploitations agricoles en 2010 contre 19 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont lĂ©gĂšrement diminuĂ© et sont passĂ©es de 1 391 hectares en 2000 Ă  1 306 hectares en 2010. 63 % sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement mais aussi orges et maĂŻs), 22 % pour les olĂ©agineux (colza et tournesol) et 4 % reste en herbes[41].

    L'Ă©levage de volailles, en hausse, est important et concentrĂ© : 2 234 tĂȘtes en 2000 rĂ©partis sur cinq fermes pour 2 551 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur six fermes. L'Ă©levage des ovins connait un trĂšs petit essor : 40 tĂȘtes sur trois fermes en 2010 (zĂ©ro en 2000)[41].

    Activité et emploi

    Le taux d'activité, selon l'Insee, était de 74,9 % en 2006 et 71,8 % en 1999.

    Le taux de chĂŽmage en 2006 Ă©tait de 5,5 % et en 1999 il Ă©tait de 7,5 %.

    Les retraités et les pré-retraités représentaient 17,5 % de la population en 2006 et 12,7 % en 1999.

    Commerces

    Selon l'Insee, en 2012, il restait sept commerces Ă  Iteuil :

    • une supĂ©rette,
    • une boulangerie,
    • une boucherie-charcuterie,
    • une librairie-papeterie-Journaux,
    • deux magasins de vĂȘtements,
    • un fleuriste.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Patrimoine civil

    • Le chĂąteau d'Aigne, dont le portail est inscrit comme monument historique depuis 1975. Le chĂąteau est de style Renaissance. Il a Ă©tĂ© trĂšs restaurĂ© au XIXe siĂšcle, ce qui lui a fait perdre son authenticitĂ©. La seigneurie d'Aigne a d'abord Ă©tĂ© tenue par la Maison de Lusignan puis de celle de Vivonne. Le chĂąteau fort fut construit en 1442 par Jean II de Vivonne Ă  l'emplacement d'une villa romaine transformĂ©e en vicaria Ă  la fin de l'AntiquitĂ©. Le chĂąteau est en partie dĂ©truit en 1564, pendant les guerres de religion. Il est rĂ©parĂ© de 1600 Ă  1610 par le comte de ChĂątellerault, ami du roi Henri III, puis par sa veuve. Les terrasses datent de cette Ă©poque. Le chĂąteau est dĂ©gradĂ© pendant la pĂ©riode rĂ©volutionnaire puis abandonnĂ©. Le chĂąteau est rachetĂ© en 1875 par Paul Guimaud qui le restaure.
    • Le chĂąteau de la GruzaliĂšre : il date du milieu du XVIe siĂšcle. Il a Ă©tĂ© la propriĂ©tĂ© de la famille de Vivonne jusqu'en 1696. Puis, Ă  partir de cette date, plusieurs familles vont l'habiter. Des restaurations successives ont modifiĂ© l'architecture initiale du chĂąteau, dotant le bĂątiment de fronchignons, de rosaces ou d'angelots. L'aile en arcade de la partie nord a disparu.
    • Le chĂąteau de la Troussay date du XIXe siĂšcle. Il a Ă©tĂ©, en effet, construit en 1872, sur les ruines d'un ancien prieurĂ© de l'ordre de Grandmont, ordre supprimĂ© en 1772. Le prieurĂ© est vendu comme bien national en 1793.
    • Le manoir les GenĂšbres, du XIXe siĂšcle, connu pour avoir Ă©tĂ© habitĂ© par des personnalitĂ©s locales, mesdemoiselles de la GuĂ©riviĂšre. À leur mort, ces derniĂšres l'ont confiĂ© Ă  une grande famille du Poitou avec laquelle elles Ă©taient parentes.
    • Le chĂąteau de Bernay, dont la chapelle et les communs sont inscrits comme monument historique depuis 1992. Il date des annĂ©es 1400. Les fenĂȘtres Ă  meneaux et les vestiges d'une ancienne chapelle qui comporte une belle clĂ© de voĂ»te datent du XVe siĂšcle.
    • Le lavoir communal de Mougon est trĂšs ancien et pourrait constituer le seul vestige de thermes gallo-romains.

    Patrimoine naturel

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[42], il y a six arbres remarquables sur la commune qui sont :

    Les zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[43] sont au nombre de quatre et couvrent 2 % de la surface communale : l'Ile du Divan, le Granit, les Sources Tuffeuses de Port Laverre et les prairies inondables du Port et de la GrĂšve.

    Personnalités liées à la commune

    Articles de Wikipédia

    Liens externes

    Sources

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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