Aslonnes
Aslonnes [alÉn] est une commune du Centre-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Vienne en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Aslonnes | |||||
L'ancien prieuré de Laverré. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Vienne | ||||
Arrondissement | Poitiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées du Clain | ||||
Maire Mandat |
Roland Bouchet 2020-2026 |
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Code postal | 86340 | ||||
Code commune | 86010 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Aslonnois | ||||
Population municipale |
1 115 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 48 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 26âČ 39âł nord, 0° 20âČ 07âł est | ||||
Altitude | 130 m Min. 81 m Max. 139 m |
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Superficie | 23,00 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Vivonne | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Aslonnes est une commune rurale.
La commune est proche du parc naturel régional de la Brenne.
Les habitants de Aslonnes sont appelés les Aslonnois et les Aslonnoises.
La commune est composée de plusieurs anciens bourgs : Vaintray, Laverré, Fontjoise, Jouarenne et des hameaux Puygrenioux, Pigerolles, Benest.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
La rĂ©gion d'Aslonnes prĂ©sente un paysage de plaines vallonnĂ©es plus ou moins boisĂ©es et de vallĂ©es. Le terroir se compose de groies profondes pour 76 % dans les plaines, d'argile Ă silex et de bornais pour respectivement 10 % et 1 % situĂ©s sur les plateaux du seuil du Poitou et de 13 % de calcaire qui se trouve dans les vallĂ©es alluviales[1]. Les groies sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm dâĂ©paisseur â et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles sâassĂšchent vite.
Hydrographie
La commune est traversée par 4 km de cours d'eau, avec comme riviÚre principale le Clain sur une longueur de 3 km et la ClouÚre.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Vernon », sur la commune de Vernon, mise en service en 1986[8] et qui se trouve Ă 11 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 792,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă 15 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Voies de communication et transports
Les gares les plus proches se trouvent à Iteuil (4,8 km), à Vivonne (5,58 km), à Ligugé (8,63 km), à Anché (12,23 km) et à Mignaloux-Beauvoir (11 km).
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Poitiers-Biard qui se trouve à 16,2 km.
Urbanisme
Typologie
Aslonnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (89,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (65,7 %), prairies (18,3 %), forĂȘts (7,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5 %), zones urbanisĂ©es (3,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aslonnes est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Clain et la ClouĂšre. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[23] - [21].
Aslonnes est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2014, le deuxiĂšme plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2015-2024[24]. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement sont dĂ©finies dans un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [Note 8] - [25], celles relatives Ă l'emploi du feu et au brĂ»lage des dĂ©chets verts le sont dans un arrĂȘtĂ© permanent du [26] - [27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[28]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[29]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[30]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [31].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].
Histoire
- Préhistoire et Antiquité
La lÚvre de la falaise surplombant la vallée du Clain puis de la ClouÚre fut longtemps un point stratégique : dolmen d'Arlait (sur la commune de Chùteau-Larcher) et menhir attestant une présence au néolithique prÚs de Vaintray, camp romain à Vaintray, camp d'Alaric.
- Temps modernes
Aslonnes accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Il devient le point de ralliement de toutes les fĂȘtes et Ă©vĂšnements de lâĂ©poque, comme le brĂ»lement des titres fĂ©odaux en mars 1793[32].
- Ăpoque contemporaine
Durant la Seconde Guerre mondiale, un terrain dâatterrissage clandestin avait Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© par la RĂ©sistance Ă proximitĂ© du village de MĂ©delle (commune de Marnay), au lieu-dit Brenuchet. Il fut utilisĂ© plusieurs fois pour des opĂ©rations pick up, jusquâĂ la nuit du 17 au 18 mars 1943. Deux Lysander se posent sur un terrain dĂ©trempĂ©, dĂ©posent quatre passagers et redĂ©collent avec quatre autres, malgrĂ© lâincendie dâun moteur. Mais les traces laissĂ©es dans le terrain dĂ©trempĂ© poussent lâoccupant allemand Ă faire creuser des tranchĂ©es, qui empĂȘchent toute nouvelle utilisation[33]. Les hommes des villages alentour (MĂ©delle, Fontjoise...) doivent alors s'Ă©quiper de leurs pelles et pioches pour creuser ces tranchĂ©es.
En 1945, pour fĂȘter la LibĂ©ration et le retour de la RĂ©publique, un arbre de la libertĂ© est plantĂ©. Ce noyer existait toujours en 1988[34].
Politique et administration
Intercommunalité
La commune d'Aslonnes fait partie de la communauté de communes de la Région de La Villedieu-du-Clain. C'est une structure intercommunale qui regroupe les 9 autres communes suivantes :
Liste des Maires
Instances judiciaires
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour dâassises de la Vienne.
Jumelage
Aslonnes est jumelée avec Wachtberg-Berkum (Allemagne) et Bernareggio (Italie).
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants sont nommés les Aslonnois[36].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[38].
En 2020, la commune comptait 1 115 habitants[Note 10], en augmentation de 3,05 % par rapport Ă 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
En 2008, selon lâINSEE, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 42 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Les derniÚres statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 1 049 personnes. à cela il faut soustraire les résidences secondaires (23 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 1 026 habitants.
En 2004, selon l'INSEE:
- Le nombre de célibataires était de 32,5 %.
- Les couples mariés représentaient 57,5 % de la population.
- Les divorcés représentaient 5,3 % de la population.
- Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 4,7 %.
La répartition par sexe est la suivante:
- en 1999: 50,7 % d'hommes et 49,3 % de femmes.
- en 2004: 49,9 % d'hommes et 50,1 % de femmes.
- en 2010: 50,7 % d'hommes et 49,3 % de femmes.
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Poitiers et son école primaire publique Paul-Baudrin dépend de l'inspection académique de la Vienne.
Ăconomie
Agriculture
Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 21 exploitations agricoles en 2010 contre 30 en 2000[41].
Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont augmentĂ© et sont passĂ©es de 1 920 hectares en 2000 Ă 2 037 hectares en 2010[41].Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible dâexploitations. Cette tendance est conforme Ă lâĂ©volution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă 2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[42].
50 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre pour la moitié, orges et maïs), 18 % pour les oléagineux (surtout colza et un peu de tournesol), 14 % pour le fourrage et 10 % reste en herbes. En 2010 comme en 2000, un hectare est consacré à la vigne[41].
8 exploitations en 2010 (contre 12 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (801 tĂȘtes en 2010 contre 890 tĂȘtes en 2000). 6 exploitations en 2010 (contre 7 en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (148 tĂȘtes en 2010 contre 149 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage de volailles stagne comme l'Ă©levage des ovins : 506 tĂȘtes en 2000 rĂ©partis sur 13 fermes contre 541 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur 10 fermes.
L'Ă©levage de chĂšvres se maintient : en 2010, il y a 694 tĂȘtes rĂ©partis sur 6 fermes, en 2000 : 615 tĂȘtes 5 exploitations[41]. La vocation laitiĂšre du troupeau est trĂšs forte. Moins de 2 % des Ă©levages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalitĂ© de la production laitiĂšre, en constante augmentation (de 2000 Ă 2011 : + 44%[43]) est livrĂ©e Ă lâindustrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres rĂ©coltĂ©s dans lâensemble du dĂ©partement de la Vienne en 2004. La production de fromage Ă la ferme reste trĂšs marginale et ne reprĂ©sente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des Ă©levages sont basĂ©s sur un systĂšme de production de type hors sol, la surface agricole Ă©tant destinĂ©e essentiellement dans ce cas, Ă la production de fourrage. 75 % de ces exploitations nâĂ©lĂšvent que des chĂšvres. Le dynamisme de cet Ă©levage, lâaccent portĂ© sur la qualitĂ© des produits a permis dâobtenir les AOC chabichou du Poitou et Sainte-Maure de Touraine pour les fromages produits[44].
Commerces
Selon l'INSEE, en 2009, il restait un seul commerce dans le bourg: une Ă©picerie.
Emploi et activité
Le taux de chĂŽmage Ă©tait de:
- en 1999: 11,2 %.
- en 2004: 5,2 %.
- en 2010: 3,7 %.
Les retraités et les préretraités représentaient 13,8 % de la population en 2004 et 13 % en 1999.
Le taux d'activité était de 80,7 % en 2004 et de 75,8 % en 1999.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- L'Ă©glise Notre-Dame d'Aslonnes possĂšde deux belles cloches : l'une date de 1577 et c'est l'une des 12 cloches recensĂ©es datant du XVIe siĂšcle du dĂ©partement de la Vienne ; l'autre date de 1672. L'une d'elles porte en lettres gothiques l'inscription : " CELO SUM(IN) TERRAM. SERIS. DIEU. A CE DONNE. Jacques de COUE. MVCXXXVII.". Au-dessus un relief reprĂ©sente une croix qui domine l'Ă©cusson de Jacques de CouĂ©. Couronnant cette inscription, une guirlande oĂč les fleurs de lys alternent avec les trĂšfles. Elle est inscrite Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[45].
- Les jardins du prieuré de Laverré : au pied du prieuré, le jardin regroupe 600 espÚces de plantes, pour l'essentiel des variétés anciennes. DerriÚre la demeure, se trouve un carré de buis à l'italienne de la Renaissance, des carrés de plantes et de légumes. Le jardin a obtenu le label "Jardin remarquable".
- Prieuré de Laverré est inscrit comme monument historique depuis 1938 pour sa chapelle, l'échauguette et sa tour carrée tandis que le logis et le terrain l'ont été en 2002.
Patrimoine civil
- Dolmen de LaverrĂ© classĂ© au titre des monuments historiques en 1889[46]. Le pierrier alentour est classĂ© par arrĂȘtĂ© du 14 avril 1958[47].
- Menhir de la Jument-Guignard classé au titre des monuments historiques en 1889[48] comme cromlech.
Patrimoine naturel
La commune possĂšde trois petites zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[49] qui couvrent 1 % de la surface communale:
- L'ile du Divan.
- Le plateau de Thorus.
- La sources tuffeuses de Port Laverre.
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[50], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un noyer commun.
Le plateau de Thorus
C'est un site classĂ© zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[49]. Le plateau reprĂ©sente 4 % de la surface de la commune.
Les sols du plateau sont des groies peu profondes, riches en cailloux calcaires, Ă faible rĂ©serve en eau. Ces terres sont trĂšs sĂ©lectives pour la vĂ©gĂ©tation. En effet, notamment l'Ă©tĂ© lorsque la pluie est rare, la vĂ©gĂ©tation prĂ©sente un aspect maigre et rabougri. Compte tenu de ces conditions particuliĂšres, une vĂ©gĂ©tation trĂšs originale a pu se dĂ©velopper, composĂ©e de buissons de genĂ©vrier, de spirĂ©es, de chĂȘnes pubescents. Cette zone prĂ©sente un intĂ©rĂȘt biologique et botanique remarquable, dont tĂ©moignent notamment neuf espĂšces vĂ©gĂ©tales qui participent Ă la richesse du patrimoine vĂ©gĂ©tal du dĂ©partement de la Vienne :
- Le bugle de GenĂšve
- la campanule Ă petites fleurs
- la capillaire de VĂ©nus
- la corydale Ă bulbe plein
- le géranium sanguin est une plante à affinité méridionale qu'il est trÚs surprenant de rencontrer sous un climat océanique tempéré
- l'hélianthÚme à feuilles de saule
- la sabline des chaumes : cette espÚce endémique en France, qui bénéficie à ce titre d'une protection officielle au niveau national, est trÚs rare dans le Poitou. On ne la retrouve, en effet, que dans deux autres localités du département de la Vienne.
- le spirée d'Espagne : c'est un buisson originaire des steppes asiatiques et on ne le trouve, dans le département de la Vienne, que sur le plateau de Thorus.
- la véronique prostrée.
Ăquipement culturel
La commune a une bibliothĂšque municipale.
Personnalités liées à la commune
- Sylvain Mabille de Poncheville habitant à Aslonnes est triple médaillé d'or au Concours "un des Meilleurs Apprentis de France" dans les catégories ; serrurerie-métallerie (2011), ferronnerie (2010), et monture en bronze (2010).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le brĂ»lage des dĂ©chets verts Ă lâair libre ou Ă lâaide dâincinĂ©rateurs individuels est interdit toute lâannĂ©e et sur lâensemble du dĂ©partement de la Vienne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Vernon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Aslonnes et Vernon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Vernon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Aslonnes et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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