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Aslonnes

Aslonnes [alɔn] est une commune du Centre-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Vienne en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Aslonnes
Aslonnes
L'ancien prieuré de Laverré.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Roland Bouchet
2020-2026
Code postal 86340
Code commune 86010
DĂ©mographie
Gentilé Aslonnois
Population
municipale
1 115 hab. (2020 en augmentation de 3,05 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 48 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 26â€Č 39″ nord, 0° 20â€Č 07″ est
Altitude 130 m
Min. 81 m
Max. 139 m
Superficie 23,00 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vivonne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Aslonnes

    GĂ©ographie

    Aslonnes est une commune rurale.

    La commune est proche du parc naturel régional de la Brenne.

    Les habitants de Aslonnes sont appelés les Aslonnois et les Aslonnoises.

    La commune est composée de plusieurs anciens bourgs : Vaintray, Laverré, Fontjoise, Jouarenne et des hameaux Puygrenioux, Pigerolles, Benest.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La rĂ©gion d'Aslonnes prĂ©sente un paysage de plaines vallonnĂ©es plus ou moins boisĂ©es et de vallĂ©es. Le terroir se compose de groies profondes pour 76 % dans les plaines, d'argile Ă  silex et de bornais pour respectivement 10 % et 1 % situĂ©s sur les plateaux du seuil du Poitou et de 13 % de calcaire qui se trouve dans les vallĂ©es alluviales[1]. Les groies sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă  la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles s’assĂšchent vite.

    Hydrographie

    La commune est traversée par km de cours d'eau, avec comme riviÚre principale le Clain sur une longueur de km et la ClouÚre.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 751 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Vernon », sur la commune de Vernon, mise en service en 1986[8] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 792,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  15 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Voies de communication et transports

    Les gares les plus proches se trouvent Ă  Iteuil (4,8 km), Ă  Vivonne (5,58 km), Ă  LigugĂ© (8,63 km), Ă  AnchĂ© (12,23 km) et Ă  Mignaloux-Beauvoir (11 km).

    L'aĂ©roport le plus proche est l'aĂ©roport de Poitiers-Biard qui se trouve Ă  16,2 km.

    Urbanisme

    Typologie

    Aslonnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (89,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (65,7 %), prairies (18,3 %), forĂȘts (7,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5 %), zones urbanisĂ©es (3,6 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Aslonnes est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Clain et la ClouĂšre. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[23] - [21].

    Aslonnes est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2014, le deuxiĂšme plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2015-2024[24]. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement sont dĂ©finies dans un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [Note 8] - [25], celles relatives Ă  l'emploi du feu et au brĂ»lage des dĂ©chets verts le sont dans un arrĂȘtĂ© permanent du [26] - [27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aslonnes.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[28]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[29]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[30]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [31].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    La lÚvre de la falaise surplombant la vallée du Clain puis de la ClouÚre fut longtemps un point stratégique : dolmen d'Arlait (sur la commune de Chùteau-Larcher) et menhir attestant une présence au néolithique prÚs de Vaintray, camp romain à Vaintray, camp d'Alaric.

    Temps modernes

    Aslonnes accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Il devient le point de ralliement de toutes les fĂȘtes et Ă©vĂšnements de l’époque, comme le brĂ»lement des titres fĂ©odaux en mars 1793[32].

    Époque contemporaine

    Durant la Seconde Guerre mondiale, un terrain d’atterrissage clandestin avait Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© par la RĂ©sistance Ă  proximitĂ© du village de MĂ©delle (commune de Marnay), au lieu-dit Brenuchet. Il fut utilisĂ© plusieurs fois pour des opĂ©rations pick up, jusqu’à la nuit du 17 au 18 mars 1943. Deux Lysander se posent sur un terrain dĂ©trempĂ©, dĂ©posent quatre passagers et redĂ©collent avec quatre autres, malgrĂ© l’incendie d’un moteur. Mais les traces laissĂ©es dans le terrain dĂ©trempĂ© poussent l’occupant allemand Ă  faire creuser des tranchĂ©es, qui empĂȘchent toute nouvelle utilisation[33]. Les hommes des villages alentour (MĂ©delle, Fontjoise...) doivent alors s'Ă©quiper de leurs pelles et pioches pour creuser ces tranchĂ©es.

    En 1945, pour fĂȘter la LibĂ©ration et le retour de la RĂ©publique, un arbre de la libertĂ© est plantĂ©. Ce noyer existait toujours en 1988[34].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    La commune d'Aslonnes fait partie de la communauté de communes de la Région de La Villedieu-du-Clain. C'est une structure intercommunale qui regroupe les 9 autres communes suivantes :

    Liste des Maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1988 ? Jacques Racault DVG
    mars 2001 2014[35] Jean-Michel MĂ©tayer
    2014 En cours Roland Bouchet

    Instances judiciaires

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Jumelage

    Aslonnes est jumelée avec Wachtberg-Berkum (Allemagne) et Bernareggio (Italie).

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont nommés les Aslonnois[36].


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[38].

    En 2020, la commune comptait 1 115 habitants[Note 10], en augmentation de 3,05 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    722577796771777806834882834
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    864852884836812802825812864
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    813736677637610595584608565
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4674484876297008909239361 026
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 0821 1191 115------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’INSEE, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 42 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour la commune ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 1 049 personnes. À cela il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires (23 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 1 026 habitants.

    En 2004, selon l'INSEE:

    • Le nombre de cĂ©libataires Ă©tait de 32,5 %.
    • Les couples mariĂ©s reprĂ©sentaient 57,5 % de la population.
    • Les divorcĂ©s reprĂ©sentaient 5,3 % de la population.
    • Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 4,7 %.

    La répartition par sexe est la suivante:

    • en 1999: 50,7 % d'hommes et 49,3 % de femmes.
    • en 2004: 49,9 % d'hommes et 50,1 % de femmes.
    • en 2010: 50,7 % d'hommes et 49,3 % de femmes.

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Poitiers et son école primaire publique Paul-Baudrin dépend de l'inspection académique de la Vienne.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 21 exploitations agricoles en 2010 contre 30 en 2000[41].

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont augmentĂ© et sont passĂ©es de 1 920 hectares en 2000 Ă  2 037 hectares en 2010[41].Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme Ă  l’évolution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă  2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[42].

    50 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre pour la moitié, orges et maïs), 18 % pour les oléagineux (surtout colza et un peu de tournesol), 14 % pour le fourrage et 10 % reste en herbes. En 2010 comme en 2000, un hectare est consacré à la vigne[41].

    8 exploitations en 2010 (contre 12 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (801 tĂȘtes en 2010 contre 890 tĂȘtes en 2000). 6 exploitations en 2010 (contre 7 en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (148 tĂȘtes en 2010 contre 149 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage de volailles stagne comme l'Ă©levage des ovins : 506 tĂȘtes en 2000 rĂ©partis sur 13 fermes contre 541 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur 10 fermes.

    L'Ă©levage de chĂšvres se maintient : en 2010, il y a 694 tĂȘtes rĂ©partis sur 6 fermes, en 2000 : 615 tĂȘtes 5 exploitations[41]. La vocation laitiĂšre du troupeau est trĂšs forte. Moins de 2 % des Ă©levages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalitĂ© de la production laitiĂšre, en constante augmentation (de 2000 Ă  2011 : + 44%[43]) est livrĂ©e Ă  l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres rĂ©coltĂ©s dans l’ensemble du dĂ©partement de la Vienne en 2004. La production de fromage Ă  la ferme reste trĂšs marginale et ne reprĂ©sente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des Ă©levages sont basĂ©s sur un systĂšme de production de type hors sol, la surface agricole Ă©tant destinĂ©e essentiellement dans ce cas, Ă  la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élĂšvent que des chĂšvres. Le dynamisme de cet Ă©levage, l’accent portĂ© sur la qualitĂ© des produits a permis d’obtenir les AOC chabichou du Poitou et Sainte-Maure de Touraine pour les fromages produits[44].

    Commerces

    Selon l'INSEE, en 2009, il restait un seul commerce dans le bourg: une Ă©picerie.

    Emploi et activité

    Le taux de chĂŽmage Ă©tait de:

    • en 1999: 11,2 %.
    • en 2004: 5,2 %.
    • en 2010: 3,7 %.

    Les retraités et les préretraités représentaient 13,8 % de la population en 2004 et 13 % en 1999.

    Le taux d'activité était de 80,7 % en 2004 et de 75,8 % en 1999.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    • L'Ă©glise Notre-Dame d'Aslonnes possĂšde deux belles cloches : l'une date de 1577 et c'est l'une des 12 cloches recensĂ©es datant du XVIe siĂšcle du dĂ©partement de la Vienne ; l'autre date de 1672. L'une d'elles porte en lettres gothiques l'inscription : " CELO SUM(IN) TERRAM. SERIS. DIEU. A CE DONNE. Jacques de COUE. MVCXXXVII.". Au-dessus un relief reprĂ©sente une croix qui domine l'Ă©cusson de Jacques de CouĂ©. Couronnant cette inscription, une guirlande oĂč les fleurs de lys alternent avec les trĂšfles. Elle est inscrite Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[45].
    • Les jardins du prieurĂ© de LaverrĂ© : au pied du prieurĂ©, le jardin regroupe 600 espĂšces de plantes, pour l'essentiel des variĂ©tĂ©s anciennes. DerriĂšre la demeure, se trouve un carrĂ© de buis Ă  l'italienne de la Renaissance, des carrĂ©s de plantes et de lĂ©gumes. Le jardin a obtenu le label "Jardin remarquable".
    • PrieurĂ© de LaverrĂ© est inscrit comme monument historique depuis 1938 pour sa chapelle, l'Ă©chauguette et sa tour carrĂ©e tandis que le logis et le terrain l'ont Ă©tĂ© en 2002.

    Patrimoine civil

    Le dolmen de Laverré.

    Patrimoine naturel

    La commune possĂšde trois petites zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[49] qui couvrent 1 % de la surface communale:

    • L'ile du Divan.
    • Le plateau de Thorus.
    • La sources tuffeuses de Port Laverre.

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[50], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un noyer commun.

    Le plateau de Thorus

    C'est un site classĂ© zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[49]. Le plateau reprĂ©sente 4 % de la surface de la commune.

    Les sols du plateau sont des groies peu profondes, riches en cailloux calcaires, Ă  faible rĂ©serve en eau. Ces terres sont trĂšs sĂ©lectives pour la vĂ©gĂ©tation. En effet, notamment l'Ă©tĂ© lorsque la pluie est rare, la vĂ©gĂ©tation prĂ©sente un aspect maigre et rabougri. Compte tenu de ces conditions particuliĂšres, une vĂ©gĂ©tation trĂšs originale a pu se dĂ©velopper, composĂ©e de buissons de genĂ©vrier, de spirĂ©es, de chĂȘnes pubescents. Cette zone prĂ©sente un intĂ©rĂȘt biologique et botanique remarquable, dont tĂ©moignent notamment neuf espĂšces vĂ©gĂ©tales qui participent Ă  la richesse du patrimoine vĂ©gĂ©tal du dĂ©partement de la Vienne :

    • Le bugle de GenĂšve
    • la campanule Ă  petites fleurs
    • la capillaire de VĂ©nus
    • la corydale Ă  bulbe plein
    • le gĂ©ranium sanguin est une plante Ă  affinitĂ© mĂ©ridionale qu'il est trĂšs surprenant de rencontrer sous un climat ocĂ©anique tempĂ©rĂ©
    • l'hĂ©lianthĂšme Ă  feuilles de saule
    • la sabline des chaumes : cette espĂšce endĂ©mique en France, qui bĂ©nĂ©ficie Ă  ce titre d'une protection officielle au niveau national, est trĂšs rare dans le Poitou. On ne la retrouve, en effet, que dans deux autres localitĂ©s du dĂ©partement de la Vienne.
    • le spirĂ©e d'Espagne : c'est un buisson originaire des steppes asiatiques et on ne le trouve, dans le dĂ©partement de la Vienne, que sur le plateau de Thorus.
    • la vĂ©ronique prostrĂ©e.

    Équipement culturel

    La commune a une bibliothĂšque municipale.

    Personnalités liées à la commune

    • Sylvain Mabille de Poncheville habitant Ă  Aslonnes est triple mĂ©daillĂ© d'or au Concours "un des Meilleurs Apprentis de France" dans les catĂ©gories ; serrurerie-mĂ©tallerie (2011), ferronnerie (2010), et monture en bronze (2010).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le brĂ»lage des dĂ©chets verts Ă  l’air libre ou Ă  l’aide d’incinĂ©rateurs individuels est interdit toute l’annĂ©e et sur l’ensemble du dĂ©partement de la Vienne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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