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Fleuré (Vienne)

Fleuré est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Fleuré
Fleuré (Vienne)
L'Ă©glise Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Vivian Perroches
2020-2026
Code postal 86340
Code commune 86099
DĂ©mographie
Gentilé Fleuréens[1]
Population
municipale
1 051 hab. (2020 en diminution de 2,32 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 63 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 28â€Č 42″ nord, 0° 31â€Č 22″ est
Altitude 138 m
Min. 98 m
Max. 136 m
Superficie 16,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vivonne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Fleuré
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    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune de 1 000 habitants situĂ©e Ă  18 km au sud-est de Poitiers.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Pays de plaine et bocage au sous-sol argilo-marneux.

    Le paysage de bocage dans le dĂ©partement de la Vienne se caractĂ©rise par des champs cultivĂ©s ou des prĂ©s enclos par des haies avec des alignements plus ou moins continus d'arbres et arbustes. Ces haies si caractĂ©ristiques contribuent Ă  une meilleure qualitĂ© des eaux, permettent son infiltration et protĂšgent ainsi contre l'Ă©rosion des sols. Elles constituent des zones de refuge pour la biodiversitĂ©. Elles ont, aussi, un rĂŽle de rĂ©gulation climatique et de nombreux intĂ©rĂȘts agronomiques (brise vent, protection du bĂ©tail...).

    Le sol de FleurĂ© contient des argiles de plusieurs natures. Les unes ont Ă©tĂ© extraites du sous sol pour rĂ©aliser les briques rĂ©fractaires sous la marque "ChĂąteau BonadiĂšre" Plus tard, la terre extraite, a Ă©tĂ© expĂ©diĂ©e dans diffĂ©rentes zones de production de cĂ©ramique. Elle a servi pour les calages des piĂšces de cĂ©ramique. Il s'agit de la « terre Ă  gazette », argile de mĂ©diocre qualitĂ©, mais dont les caractĂ©ristiques rĂ©fractaires sont satisfaisantes pour former des cylindres de cm de diamĂštre et de 10 Ă  15 cm de longueur.

    On note la présence de plusieurs zones dites de gouffres qui aspirent l'eau des pluies d'automne et de printemps.

    Le terroir, situé sur les plateaux du seuil du Poitou, se compose donc[2] :

    • pour 53 % de terres fortes,
    • pour 38 % de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse),
    • pour 9 % de terre de brandes.

    En 2006, 89 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture, 8,4 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels et 2,6 % par des zones construites et amĂ©nagĂ©es par l'homme (voirie)[3].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 780 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Vernon », sur la commune de Vernon, mise en service en 1986[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 792,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  20 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[16].

    Voies de communication et transports

    La commune se situe au croisement des axes RN 147 (Poitiers - Limoges) et de la RD 2 (Chauvigny - Gençay).

    Depuis 2011, une dĂ©viation Ă  2×2 voies au titre de la RCEA (route Centre-Europe Atlantique) a Ă©tĂ© mise en place. Le bourg de la commune est dĂ©sormais d'un calme impressionnant. La vie locale a longtemps Ă©tĂ© cadencĂ©e par le rythme de la circulation intense qui y rĂ©gnait. Ce changement de paradigme Ă©tait Ă  la fois craint (par les commerces) et souhaitĂ© par de nombreux habitants tant la pollution sonore Ă©tait importante.

    Les gares et les haltes ferroviaires proches de Fleuré sont :

    Les aéroports et aérodromes proches de Fleuré sont :

    Urbanisme

    Typologie

    Fleuré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (86,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (87,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (59,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (26,7 %), forĂȘts (6,9 %), zones urbanisĂ©es (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de FleurĂ© est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque nuclĂ©aire[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Fleuré.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[25]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[26]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[27]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [28].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010, par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].

    Risque technologique

    La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire de Civaux, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de km se mettent Ă  l'abri[Note 9]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă  Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d’iode stable[Note 10] - [29] - [30].

    Histoire

    Fouilles prĂ©historiques rĂ©alisĂ©es dans les annĂ©es 1950 sur le territoire de la commune par le professeur Étienne Patte. Trouvailles dans plusieurs tumulus conservĂ©es au musĂ©e de Poitiers. ChĂąteau dont la tradition orale rapporte qu'il aurait Ă©tĂ© le rendez-vous de chasse de Diane de Poitiers.

    Fours Ă  chaux

    Seconde Guerre mondiale

    Lors de la suppression de la ligne de dĂ©marcation le 1er mars 1943, des points de passage principaux sont conservĂ©s par l’Allemagne nazie, dont un Ă  FleurĂ© sur la nationale 147[31]. ça se discute, le point de passage, Ă©tait plutĂŽt Ă  la gare de FleurĂ© (passage Ă  niveau).

    Le chùteau a servi de Kommandantur et d'ailleurs, jusque dans les années 1960, les arbres du chùteau gardaient la trace de nacelles (miradors) de surveillance de la route nationale.

    Au cours de la seconde moitié du XXe siÚcle, Fleuré comportait une activité habituelle pour un petit bourg rural, un maçon, un charron, un menuisier, deux maréchaux, un garage auto, quatre cafés (bistrots), deux épiceries, un marchand de tissus, un bureau de tabac-coiffeur, deux cordonniers, un marchand de céréales, un marchand d'engrais, une gare, une poste, un curé.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Depuis 2015, Fleuré est dans le canton de Vivonne (no 18) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Fleuré était dans le canton no 28 de La Villedieu-du-Clain dans la 2e circonscription.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 1989 mars 2001 Guy Bertrand
    mars 2001 mars 2008 Michel Plat NPA
    mars 2008 mars 2013 Jean-Paul Sénéchault[32] mort en fonctions[33]
    1er juin 2013 En cours Vivian Perroches[34]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Politique environnementale

    Le territoire de la commune de FleurĂ© n’est concernĂ© par aucun type de protection d’espaces naturels.

    Jumelage

    Fleuré est jumelée depuis 1979 avec Wachtberg en[35] Allemagne et depuis 2004 avec la ville italienne de Bernareggio[35].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[37].

    En 2020, la commune comptait 1 051 habitants[Note 11], en diminution de 2,32 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    280267275292313320324343335
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    339298320348334375419425435
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    440484496463435432421430438
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    4684234336337458029781 0031 035
    2017 2020 - - - - - - -
    1 0501 051-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 60 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour la commune ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 1 006 personnes. À cela il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires (onze personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 995 habitants.

    La commune est proche de la communautĂ© d’agglomĂ©ration de Poitiers qui connait un certain dynamisme dĂ©mographique puisque sa population s’est accrue de 1,32 % par an en moyenne sur la pĂ©riode 1999-2006 (Ce taux est de 0,7 % pour le dĂ©partement). Ceci illustre le constat dĂ©mographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone pĂ©riurbaine autour de Poitiers et de ChĂątellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du dĂ©partement (soit environ 300 000 personnes) et 25 % des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances dĂ©mographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroĂźtre de + 16,5 %[40]. La population de la commune devrait donc continuer Ă  croitre.

    La répartition par sexe de la population est la suivante selon l'Insee :

    • en 1999: 52,8 % d'hommes et 47,2 % de femmes.
    • en 2007: 50,4 % d'hommes et 49,6 % de femmes.
    • en 2010: 50,0 % d'hommes pour 50,0 % de femmes.
    • en 2011: 48,4 % d'hommes et 51,6 % de femmes.

    Selon l'Insee :

    • Le nombre de cĂ©libataires Ă©tait de :
      • en 2007 : 32,1 %,
      • en 2011 : 34,1 %,
    • Les couples mariĂ©s reprĂ©sentaient :
      • en 2007 : 60 % de la population,
      • en 2011 : 52,4 %,
    • Les divorcĂ©s reprĂ©sentent :
      • en 2007 : 3,8 %,
      • en 2011 : 5,7 %,
    • Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de :
      • en 2007 : 4,1 %,
      • en 2011 : 7,8 %.

    Pourcentage d'habitants ayant plus de 60 ans (Insee) : en 2011: 20,6 %.

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école primaire dépend de l'inspection académique de la Vienne. L'école accueille 138 élÚves.

    Santé

    L'EHPAD Saint-Thibault a été inauguré le 9 novembre 2010. C'est une structure de plain-pied, d'une capacité de 38 chambres dont 11 chambres sont dédiées aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

    Sport

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[41], il n'y a plus que 7 exploitations agricoles en 2010 contre 21 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 1 171 hectares en 2000 Ă  870 hectares en 2010. 32 % sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement mais aussi du maĂŻs), 13 % pour les olĂ©agineux (tournesol) et 13 % pour le fourrage[41].

    Les Ă©levages de bovins et de volailles ont disparu en 2010 (respectivement: 326 tĂȘtes sur sept fermes en 2000 et 131 tĂȘtes sur onze exploitations)[41].

    L'activité a longtemps été rythmée par le travail de la terre, mi-élevage, mi-céréales. Le nombre d'exploitations a fortement diminué et celui des agriculteurs aussi.

    Une Ă©quipe de chercheurs de la Vienne vient d'installer sur le territoire communal, en 2015, un Ă©levage de mouches amĂ©ricaines « Black Soldier Fly ». Elle s'appuie sur les trĂšs bons rĂ©sultats rĂ©alisĂ©s par une entreprise sud-africaine produisant de façon industrielle des larves de mouches, initiative rĂ©compensĂ©e par le prix de l'innovation dĂ©cernĂ© par les Nations unies en 2013. DestinĂ©es Ă  l'alimentation animale, ces larves de mouches permettent non seulement de recycler des dĂ©chets d'abattoir et des dĂ©chets alimentaires mais elles pourraient aussi ĂȘtre utilisĂ©es pour produire des farines animales.

    Industries

    Une zone industrielle gérée au titre de l'intercommunalité est structurée autour des transports Jammet, entreprise historique du secteur de la logistique en température dirigée.

    Commerce

    En 2012, trois commerces existaient encore sur la commune de Fleuré : une station-service, une boulangerie et une épicerie.

    Activité et emplois

    Le taux d'activité était de 77,3 % en 2007 et 72,8 % en 1999.

    Le taux de chĂŽmage est de :

    • en 1999 : 7,5 %.
    • en 2007 : 4,3 %
    • en 2011 : 7,8 %

    Les retraités et les pré-retraités représentaient 16,6% de la population en 2007 et 14,4% en 1999.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Martin est construite au XIXe siĂšcle[42]. Elle est inscrite Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[43]. Elle a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sur le site de l'ancienne Ă©glise probablement romane mais dont l'Ă©tat de dĂ©labrement faisait craindre l'Ă©boulement. Le cimetiĂšre qui l'entourait a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© dans les annĂ©es 1940-1950, les tombes ont Ă©tĂ© relevĂ©es (tradition orale).. Elle se prĂ©sente sous la forme d'une croix latine avec un chevet plat. La nef est d'un seul vaisseau. Son architecte est Alcide Bouteaud. Dans le croisillon gauche de l'Ă©glise se trouve une piĂ©ta. Elle est en terre cuite. Elle pourrait dater datĂ©e du XVIe siĂšcle ou du XVIIe siĂšcle.
    • PrĂšs de l'Ă©glise, Ă  gauche en entrant dans l'Ă©glise, est exposĂ© une tombe du XIIe siĂšcle. Elle est en bĂątiĂšre et est ornĂ©e de damiers et Ă  chaque extrĂ©mitĂ©. Une croix est inscrite dans un mĂ©daillon circulaire.
    • La chapelle Saint-Thibault construite au XIXe siĂšcle maintient le souvenir du prieurĂ© Saint-Thibault qui dĂ©pendait de l'abbaye de NouaillĂ©-Maupertuis et qui a Ă©tĂ© vendu comme bien national Ă  la RĂ©volution[44]. La chapelle primitive Ă©tait dĂ©diĂ©e Ă  saint Thibault ou saint ThĂ©obald. Elle existait encore en 1869. Elle abritait un autel de pierre reposant sur quatre piliers. Elle se situait prĂšs d'une source qui est, aujourd'hui, Ă  sec. L'ancien prieurĂ© a Ă©tĂ© transformĂ© en ferme pendant le XXe siĂšcle et est aujourd'hui une rĂ©sidence d'habitation.
    • Une borne en pierre du XIXe siĂšcle. Rare exemple de ce patrimoine utilitaire. Elle se trouve le long du chemin d'accĂšs au stade. Elle a servi au moment du creusement de la route Limoges - Saumur sous NapolĂ©on III.

    Équipement culturel

    Une bibliothĂšque qui a ouvert ses portes en juin 2012. En 2019, grĂące au festival Les Heures Vagabondes, la ville a accueilli la chanteuse canadienne CƓur de Pirate devant 12 000 spectateurs.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Le pĂ©rimĂštre de km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă  l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă  l’abri dĂšs l’alerte et suivre les consignes.
    10. Les comprimĂ©s d’iode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nuclĂ©aire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    • les notes sur la gĂ©ographie, sur la gĂ©ologie et sur l'histoire sont sommaires et ne demandent qu'Ă  ĂȘtre complĂ©tĂ©es elles sont Ă  mettre au crĂ©dit d'un ancien de FleurĂ© - Christian Pouthier

    Voir aussi

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    Liens externes

    - Site officiel de la mairie de Fleuré

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