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Vernon (Vienne)

Vernon est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Vernon
Vernon (Vienne)
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Bertrand HĂ©rault
2020-2026
Code postal 86340
Code commune 86284
DĂ©mographie
Gentilé Vernonais
Population
municipale
717 hab. (2020 en augmentation de 6,22 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 26â€Č 28″ nord, 0° 28â€Č 38″ est
Altitude Min. 113 m
Max. 139 m
Superficie 38,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vivonne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Vernon
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Vernon
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Vernon
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Vernon

    GĂ©ographie

    Vernon est une commune rurale.

    Les habitants sont appelés les Vernonais et les Vernonaises.

    Localisation

    La commune est proche du parc naturel régional de la Brenne.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La région de Vernon présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées.

    La commune est traversée par le Miosson sur une longueur de km. Le terroir se compose[1] :

    • de terres fortes, de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse) et d'argile Ă  silex pour respectivement 55 %, 25 % et 9 % situĂ©s sur les plateaux du seuil du Poitou ;
    • de 14 % de groies profondes dans les plaines calcaires. Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă  la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles s’assĂšchent vite.

    En 2006, 75 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture, 24 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels et 2 % par des zones construites et amĂ©nagĂ©es par l'homme (voirie)[2]. La forĂȘt privĂ©e reprĂ©sente 948 hectares soit 25 % du territoire communal[3]. La prĂ©sence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiĂ©s sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables Ă  l’accueil de nombreuses espĂšces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, dĂ©placement, refuge). ForĂȘts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides 
 constituent ainsi des cƓurs de biodiversitĂ© et/ou de vĂ©ritables corridors biologiques.

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e par km de cours d'eau. Comme pour l'ensemble de la rĂ©gion Poitou-Charentes, la commune a vu la qualitĂ© de son eau se dĂ©grader ces derniĂšres annĂ©es. Au dĂ©ficit rĂ©current s'ajoute une pollution engendrĂ©e par les diverses activitĂ©s humaines, notamment agricoles. Ainsi, la commune se situe en zone de rĂ©partition des eaux, oĂč l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernĂ©e par le classement en zones sensibles, oĂč une Ă©limination plus poussĂ©e des paramĂštres azote et/ou phosphore prĂ©sents dans les eaux usĂ©es est nĂ©cessaire pour lutter contre les phĂ©nomĂšnes d’ eutrophisation[2].

    313 mares ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es sur l’ensemble du territoire communal (30 000 recensĂ©es dans la rĂ©gion de Poitou-Charentes). Les mares de Poitou-Charentes ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es par l'homme, notamment pour rĂ©pondre aux besoins en eau des habitants (mares communautaires), du cheptel ou Ă  la suite d'activitĂ©s extractives (argile, marne, pierres meuliĂšres). TrĂšs riches au niveau botanique, elles jouent un rĂŽle majeur pour les batraciens (tritons, grenouilles), les reptiles (couleuvres) et les libellules. Elles sont un Ă©lĂ©ment symbolique du patrimoine rural et du maintien de la biodiversitĂ© en zone de plaine et de bocage[4].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 773 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1986 Ă  2006 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[11]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records VERNON (86) - alt : 128 m 46° 25â€Č 00″ N, 0° 29â€Č 06″ E
    Statistiques établies sur la période 1986-2006 - Records établis sur la période du 01-01-1986 au 28-02-2006
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,5 3,4 4,8 8,7 11,6 13,2 13,2 10 8,2 3,9 2,4 6,9
    Température moyenne (°C) 4,9 5,6 8,6 10,2 14,7 17,9 19,9 20,3 16,4 13,1 7,8 5,5 12,1
    Température maximale moyenne (°C) 8,2 9,6 13,8 15,7 20,7 24,1 26,5 27,4 22,9 18 11,7 8,7 17,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15,5
    13.01.87
    −12
    10.02.86
    −11
    01.03.05
    −4
    21.04.91
    −1
    14.05.95
    3,5
    08.06.89
    6
    17.07.00
    4
    31.08.86
    1
    25.09.02
    −4,5
    30.10.97
    −10
    24.11.98
    −10,5
    31.12.96
    −15,5
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17
    05.01.99
    24,5
    15.02.98
    26
    19.03.05
    30
    30.04.05
    34
    27.05.05
    38
    22.06.03
    38
    22.07.90
    42
    05.08.03
    36
    03.09.05
    29
    12.10.01
    22
    11.11.95
    18,5
    16.12.89
    42
    2003
    Précipitations (mm) 72,3 56,3 56,8 66,4 71,8 58,3 56,7 51,4 58,8 84,6 79,3 80,2 792,9
    Source : « Fiche 86284001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Vernon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [12] - [13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (74,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (41,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (30,8 %), forĂȘts (23,2 %), prairies (2 %), zones urbanisĂ©es (1,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,6 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Vernon est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque nuclĂ©aire[18]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[19].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Miosson. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1999 et 2010[20] - [18].

    Vernon est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2014, le deuxiĂšme plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2015-2024[21]. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement sont dĂ©finies dans un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [Note 6] - [22], celles relatives Ă  l'emploi du feu et au brĂ»lage des dĂ©chets verts le sont dans un arrĂȘtĂ© permanent du [23] - [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vernon.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[26]. 98,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [27].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[18].

    Risque technologique

    La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire de Civaux, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de km se mettent Ă  l'abri[Note 8]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă  Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d’iode stable[Note 9] - [28] - [29].

    Toponymie

    Vernon est un nom d'origine botanique, « verne », c'est-à-dire « aulne ».

    Le nom du bourg proviendrait du celte et du gaulois et indiquerait un marché situé autour ou proche d'un arbre[30].

    Histoire

    La paroisse apparaßt tardivement dans les textes (1274). Elle dépend, jusqu'à la Révolution, du sous-chantre du chapitre cathédral de Poitiers, qui nomme donc le curé.

    L'ancienne commune de Chiré-les-Bois a été unie à celle de Vernon par ordonnance royale du .

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 février 2004 Frédéric Schneider PRG
    mars 2004 mars 2014[31] Jean-Paul Gatineau
    mars 2014 En cours Bertrand HĂ©rault
    Les données manquantes sont à compléter.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[33].

    En 2020, la commune comptait 717 habitants[Note 10], en augmentation de 6,22 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    520442415700760900927945870
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    860834874807852913904924916
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    869909892821755734711670644
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    604552431469540583610631696
    2020 - - - - - - - -
    717--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vernon a connu une hausse de 8,6 % de sa population par rapport Ă  1999.

    En 2008, selon l'Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 16 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Enseignement

    La commune de Vernon dépend de l'académie de Poitiers et son école primaire publique dépend de l'inspection académique de la Vienne.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[36], il n'y a plus que 28 exploitations agricoles en 2010 contre 45 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 2 487 hectares en 2000 Ă  2 272 hectares en 2010. 41 % des surfaces agricoles sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement mais aussi orges et maĂŻs), 19 % pour les olĂ©agineux (colza et tournesol), 29 % pour le fourrage et 7 % restent en herbe. En 2000, 3 hectares (1 en 2010) Ă©taient consacrĂ©s Ă  la vigne[36].

    8 exploitations en 2010 (contre 13 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (1 189 tĂȘtes en 2010 contre 1 172 tĂȘtes en 2000). C’est un des troupeaux de bovins importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 tĂȘtes en 2011[37]. 10 exploitations en 2010 (contre 13 en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins en augmentation (3 319 tĂȘtes en 2010 contre 1 967 tĂȘtes en 2000). Cette Ă©volution est inverse Ă  la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destinĂ© Ă  la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă  2007[37]. L'Ă©levage de volailles a disparu au cours de cette dĂ©cennie (8 032 tĂȘtes tĂȘtes rĂ©parties sur 17 fermes en 2000). La commune accueille, par ailleurs, un troupeau important de caprins : 1 829 tĂȘtes en 2010 rĂ©parties sur 4 fermes contre 1 159 tĂȘtes en 2000 pour 5 exploitations. C'est l'un des plus importants du dĂ©partement de la Vienne (74 500 tĂȘtes en 2011) qui est le deuxiĂšme dĂ©partement pour l’élevage des chĂšvres derriĂšre le dĂ©partement des Deux-SĂšvres[37].

    Commerce

    En 2009, selon l'Insee, il restait un seul commerce : un bar-restaurant.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil et religieux

    • Église Saint-Christophe dont l'abside est inscrite comme monument historique depuis 1931[38].
    • Église Saint-Cyr et Sainte-Julitte.
    • Le chĂąteau a Ă©tĂ© achetĂ© rĂ©cemment et rĂ©novĂ©. Il date du XVIIe siĂšcle. Il prĂ©sente une collection de plus de 50 berlines, cabriolets, coupĂ©s, voitures de sports et voitures de pompiers de 1920 Ă  nos jours.
    • Le chĂąteau du Breuil est inscrit comme monument historique depuis 2004 pour son logis, ses communs et sa conciergerie.
    Arbres remarquables

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[39], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un cormier.

    Le plateau de Fontcoudreau

    Le plateau de Fontcoudreau est situĂ© Ă  une dizaine de kilomĂštres Ă  l’est de Gençay. Le site est Ă  cheval sur plusieurs communes : Brion, DiennĂ©, Saint-Laurent-de-Jourdes, Saint-Maurice-la-ClouĂšre et de Vernon. C'est une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[40] qui couvre 16 % du territoire communal.

    Le relief du plateau est trĂšs homogĂšne. Son altitude moyenne est de l’ordre de 130 mĂštres. Il est constituĂ© de calcaires et d’argiles lacustres. Sur ces sols de « terres fortes » trĂšs argileux, tantĂŽt saturĂ©s ou calcaires, tantĂŽt acides et riches en cailloux et blocs de meuliĂšres, plusieurs dizaines de mares ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es autrefois par l’homme pour l’extraction de marne. Ces mares sont dispersĂ©es au sein d’un paysage semi-naturel oĂč les prairies pĂąturĂ©es et les haies bocagĂšres dominent, interrompues par quelques bosquets.

    Elles constituent de nos jours un habitat de choix pour une faune d’amphibiens d’une diversitĂ© exceptionnelle (12 espĂšces diffĂ©rentes recensĂ©es) qui a justifiĂ© son classement et sa protection. Y ont Ă©tĂ© recensĂ©s:

    • le Triton crĂȘtĂ© : c’est une espĂšce menacĂ©e dans toute l’Europe de l’Ouest. On peut le dĂ©couvrir dans la quasi-totalitĂ© des mares du plateau. De fortes densitĂ©s, jusqu’à plus d’une centaine d’individus sur des mares dont la surface n’excĂšde pas quelques m2, ont pu ĂȘtre constatĂ©es par les naturalistes. Le Triton crĂȘtĂ© est caractĂ©risĂ© par sa grande taille et sa face ventrale jaune maculĂ©e de taches noires. Cette espĂšce affectionne surtout les paysages ouverts tels que les prairies en zones bocagĂšres, pourvus de mares assez profondes, bien Ă©clairĂ©es et munies de berges en pente douce. C'est sur ces berges qu'ont lieu la ponte et le dĂ©veloppement de ses larves. Devenus adultes, les tritons crĂȘtĂ©s mĂšnent une vie terrestre durant la plus grande partie de l’annĂ©e en dehors des 3-4 mois que dure la pĂ©riode de reproduction marquĂ©e par des rituels de parade spectaculaires. Diurnes Ă  l’état larvaires, ils deviennent nocturnes une fois adultes et se nourrissent alors de petits mollusques, de vers, de larves diverses et de tĂȘtards des autres amphibiens. D’octobre Ă  mars, ils hivernent dans des galeries ou sous des pierres. Ils mĂšnent, alors, une vie au ralentie au cours de laquelle ils ne se nourrissent pas. La rarĂ©faction des paysages agricoles traditionnels avec l’arrachage des haies, les remembrements, le comblement des mares et la reconversion des prairies naturelles en cultures constituent aujourd’hui les principales menaces pesant sur l’espĂšce. Le maintien de rĂ©seaux de mares prĂ©sentant des connexions entre elles (prairies naturelles, corridors de haies) et permettant le brassage des populations est une des conditions indispensables Ă  sa survie.
    • le triton marbrĂ©,
    • la Rainette verte dont plus de 100 individus ont pu ĂȘtre comptĂ©s sur une seule mare de 100 m2 en zone bocagĂšre,
    • le Crapaud calamite qui se reproduit quant Ă  lui dans les prairies et les jachĂšres inondĂ©es.
    • La Grenouille de Lesson,
    • la PĂ©lodyte ponctuĂ©.

    Personnalités liées à la commune

    Thierry Leguerson, double champion du marathon de New York (2001 et 2002), vice-champion olympique aux jeux d'Atlanta. Actuel entraineur de l'équipe de course de fond de la fédération kenyane en parallÚle avec son activité de comptable.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Le brĂ»lage des dĂ©chets verts Ă  l’air libre ou Ă  l’aide d’incinĂ©rateurs individuels est interdit toute l’annĂ©e et sur l’ensemble du dĂ©partement de la Vienne.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    8. Le pĂ©rimĂštre de km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă  l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă  l’abri dĂšs l’alerte et suivre les consignes.
    9. Les comprimĂ©s d’iode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nuclĂ©aire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
    2. Observatoire RĂ©gional de l'Environnement de Poitou-Charente
    3. Centre Régional de la Propriété ForestiÚre de Poitou-Charente
    4. Mares rĂ©pertoriĂ©es par maille, d’aprĂšs cartes IGN, dans l’Inventaire des mares de Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature 2003
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Fiche du Poste 86284001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    18. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Vernon », sur Géorisques (consulté le )
    19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    21. « Protection de la forĂȘt contre les incendies », sur le site de la prĂ©fecture de la Vienne, (consultĂ© le )
    22. « ArrĂȘtĂ© relatif aux obligations de dĂ©broussaillement - Vienne », sur le site de la prĂ©fecture de la Vienne, (consultĂ© le )
    23. « RÚglement permanent de l'emploi du feu et du brûlage des déchets verts », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le )
    24. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la prĂ©fecture de la Vienne (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    27. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    28. « Plan Particulier d'Intervention du CNPE de Civaux - plaquette de présentation. », sur www.edf.fr (consulté le )
    29. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
    30. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
    31. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    36. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    37. Agreste – Bulletin n°12 de Mai 2013
    38. « Eglise », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    39. Poitou-Charentes Nature, 2000
    40. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
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