Lhommaizé
Lhommaizé est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Lhommaizé | |||||
L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Vienne | ||||
Arrondissement | Montmorillon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vienne et Gartempe | ||||
Maire Mandat |
Bernard Germaneau 2020-2026 |
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Code postal | 86410 | ||||
Code commune | 86131 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
892 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 26âČ 13âł nord, 0° 35âČ 57âł est | ||||
Altitude | Min. 85 m Max. 140 m |
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Superficie | 30,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lussac-les-ChĂąteaux | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Les habitants sont appelés les Lhommaizéens et les Lhommaizéennes.
Localisation
La commune est proche du parc naturel régional de la Brenne.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
La région de Lhommaizé présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[1] :
- sur les plateaux du seuil du Poitou :
- pour 30 %, de Terres fortes,
- pour 10 %, de Terres de brandes,
- pour 13 %, de bornais qui sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă tendance siliceuse,
- pour 21 %, d'argile Ă silex peu profonde,
- dans les plaines : pour 26 %, de groies superficielles : les groies sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm dâĂ©paisseur - et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles s'assĂšchent vite.
En 2006, 66,2 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture, 32,1 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels, 0,7 % par des surfaces en eau et 1 % par des zones construites et amĂ©nagĂ©es par l'homme (voirie)[2]. La prĂ©sence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiĂ©s sur le territoire communal permet dâoffrir des conditions favorables Ă lâaccueil de nombreuses espĂšces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, dĂ©placement, refuge). ForĂȘts, landes, prairies et pelouses, cours dâeau et zones humides ⊠constituent ainsi des cĆurs de biodiversitĂ© et/ou de vĂ©ritables corridors biologiques.
Il y a une carriÚre recensée sur le territoire de la commune[3].
Hydrographie
La commune est traversée par la Dive sur une longueur de 5,3 km.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Vernon », sur la commune de Vernon, mise en service en 1986[10] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 792,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă 27 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă 11,7 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[16].
Voies de communication et transports
Les gares et les halte ferroviaires les plus proches du village sont :
- la gare de Lussac-les-ChĂąteaux Ă 11 km,
- la gare de Montmorillon Ă 22,4 km,
- la gare de Mignaloux-Nouaille Ă 16,5 km,
- la halte de Ligugé à 21,4 km,
- la halte d'Iteuil Centre Ă 21 km.
Les aéroports les plus proches de la commune sont :
- aĂ©roport international AngoulĂȘme-CognacĂ 84 km,
- aéroport de Poitiers-Biard à 27,1 km,
- aérodrome de Niort - Souché à 77 km.
- aéroport de Limoges-Bellegarde à 79 km.
Urbanisme
Typologie
Lhommaizé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (66,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (35,7 %), forĂȘts (32,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (17,9 %), prairies (11,6 %), zones urbanisĂ©es (2 %), eaux continentales[Note 8] (0,7 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de LhommaizĂ© est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque nuclĂ©aire[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dive. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[25] - [23].
LhommaizĂ© est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2014, le deuxiĂšme plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2015-2024[26]. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement sont dĂ©finies dans un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [Note 9] - [27], celles relatives Ă l'emploi du feu et au brĂ»lage des dĂ©chets verts le sont dans un arrĂȘtĂ© permanent du [28] - [29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[30]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[31]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[32]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [33].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].
Risque technologique
La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire de Civaux, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 2 km se mettent Ă l'abri[Note 11]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s dâiode stable[Note 12] - [34] - [35].
Toponymie
Le nom du village dériverait du mot « lomesec », qui signifierait « l'orme sec »[36].
En 1793, le nom de la commune s'écrit : Lhommaisé et en 1801 : L'Hommaizé.
Histoire
Au XVIIIe siĂšcle Jean-Victor de Rochechouart, duc de Mortemart, construit une forge et le chĂąteau attenant qui existe toujours.
LhommaizĂ© accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fĂȘtes et des principaux Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires[37].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne de démarcation traversait la commune[38], du au , laissant le chef-lieu en zone libre, avec la plus grande partie du territoire de la commune.
Politique et administration
intercommunalité
Depuis 2015, Lhommaizé est dans le canton de Lussac-les-Chùteaux (No 10) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Lhommaizé était dans le canton No 14 de Lussac-les-Chùteaux dans la 3e circonscription.
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour dâassises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[41].
En 2020, la commune comptait 892 habitants[Note 13], en augmentation de 6,44 % par rapport Ă 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La densité de population de la commune est de 26 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France[44].
Les derniÚres statistiques démographiques pour la commune de Lhommaizé ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 829 personnes. à cela il faut soustraire les résidences secondaires (16 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 813 habitants.
La répartition par sexe de la population est la suivante :
- en 1999 : 50,7 % d'hommes et 49,3 % de femmes.
- en 2004 : 49,4 % d'hommes et 50,6 % de femmes.
- en 2010 : 48,3 % d'hommes pour 51,7 % de femmes.
En 2004 :
- Le nombre de célibataires était de : 29,6 % dans la population.
- Les couples mariés représentaient 57,9 % de la population et les divorcés 5,1 %.
- Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 7,4 %.
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école primaire publique dépend de l'inspection académique de la Vienne.
Ăconomie
Agriculture
Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[45], il n'y a plus que 14 exploitations agricoles en 2010 contre 20 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont toutefois augmentĂ©es et sont passĂ©es de 1 754 hectares en 2000 Ă 1 837 hectares en 2010[45]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible dâexploitations. Cette tendance est conforme Ă lâĂ©volution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă 2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[46].
43 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 17 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 27 % pour le fourrage et 2 % reste en herbes. En 2000,3 hectares (0 en 2010) étaient consacrés à la vigne[45].
5 exploitations en 2010 (contre 8 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (852 tĂȘtes en 2010 contre 825 tĂȘtes en 2000). 4 exploitations en 2010 (contre 9 en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (1 190 tĂȘtes en 2010 contre 1 060 tĂȘtes en 2000)[45]. Cette Ă©volution est conforme Ă la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau dâovins, exclusivement destinĂ© Ă la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă 2007[47]. En 2011, le nombre de tĂȘtes dans le dĂ©partement de la Vienne Ă©tait de 214 300 tĂȘtes[48]. L'Ă©levage de volailles a disparu en 2010 (504 tĂȘtes sur 14 fermes en 2000)[45].
La transformation de la production agricole est de qualitĂ© et permet aux exploitants dâavoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :
- Chabichou du Poitou (AOC)
- Beurre Charente-Poitou (AOC)
- Beurre des Charente (AOC)
- Beurre des Deux-SĂšvres (AOC)
- Veau du Limousin (IGP)
- Agneau du Poitou-Charentes (IGP)
- Porc du Limousin (IGP)
- Jambon de Bayonne (IGP)
La commune abrite un Ă©levage de chiens (vente, transit, garde, fourriĂšres).
Activité et emploi
Le taux d'activité était de 80,8 % en 2004 et 75,8 % en 1999.
Le taux de chĂŽmage en 2004 Ă©tait de 7,3 % et en 1999 il Ă©tait de 9,6 %.
Les retraités et les pré-retraités représentaient 23,2 % de la population en 2004 et 22,6 % en 1999.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint Jean-Baptiste. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[49].
- Le chĂąteau de la Forge. Ce chĂąteau date du XVIIIe siĂšcle. Il a Ă©tĂ© construit pour le duc de Mortemart par l'architecte Michel-Robert Penchaud entre 1763 et 1769. La grille monumentale qui ferme la cour d'honneur fut exĂ©cutĂ©e dans la forge qui jouxtait le chĂąteau en 1769. Le chĂąteau comprend le chĂąteau en tant que tel, classĂ© comme Monument Historique depuis 1991, les communs et de vastes jardins Ă la française inscrits comme Monument historique depuis 1990. La demeure, coiffĂ©e d'une toiture d'ardoise, consiste en un long corps de logis, rectangulaire, flanquĂ© de petits pavillons ne comptant qu'un Ă©tage sous comble. Sept travĂ©es parfaitement symĂ©triques rythment la façade du corps de logis, pour une travĂ©e unique pour les petits pavillons dont les lucarnes ont Ă©tĂ© restaurĂ©es au XIXe siĂšcle. Discret, le dĂ©cor du chĂąteau se limite Ă la travĂ©e centrale dont la fenĂȘtre du premier Ă©tage est encadrĂ©e de pilastres portant un fronton en plein cintre. L'architecte a jouĂ© davantage sur l'Ă©quilibre des lignes horizontales et verticales. Les premiĂšres sont marquĂ©es par l'importante longueur de l'Ă©difice, les trois niveaux de baies Ă linteau segmentaire, les bandeaux au-dessus du rez-de-chaussĂ©e. Les secondes sont renforcĂ©es par les chaines en harpe, les travĂ©es et les hautes cheminĂ©es qui se hĂ©rissent sur la toiture. L'Ă©tage noble, le rez-de-chaussĂ©e, Ă©tait rĂ©servĂ© au duc de Mortemart. Le premier Ă©tage Ă©tait pour ses enfants et le second, pour Robert de Beauchamp, maĂźtre de forge. Il existait, en effet, dans cette rĂ©gion, d'importantes forges qui produisirent notamment la grille d'entrĂ©e du chĂąteau.
- Il est possible de voir les restes d'une activité industrielle devenue obsolÚte. à la gare de Chommaizé, à proximité de la voie ferrée Poitiers-Limoges, dans un paysage bouleversé par l'extraction du calcaire à chauffer et que les moutons réoccupent, deux fours avaient été construits par les mines de Faymoreau. Leur activité a cessé dans les années 1950. Un corps de four a disparu. Ces édifices, qui naguÚre abritÚrent une intense activité humaine, ont été laissés à l'abandon.
- Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[50], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un Paulownia situé dans le bourg, dans les virages de la route nationale N 147.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Victor de Rochechouart, duc de Mortemart (1712-1771)[51].
- Michel-Robert Penchaud (1772-1833), architecte.
- Louis-Evariste Robert de Beauchamp (1820-1894), maĂźtre de forges et homme politique.
Voir aussi
Articles de Wikipédia
Liens externes
Sources
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le brĂ»lage des dĂ©chets verts Ă lâair libre ou Ă lâaide dâincinĂ©rateurs individuels est interdit toute lâannĂ©e et sur lâensemble du dĂ©partement de la Vienne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le pĂ©rimĂštre de 2 km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă lâabri dĂšs lâalerte et suivre les consignes.
- Les comprimĂ©s dâiode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets dâiode radioactif qui pourraient survenir en cas dâaccident nuclĂ©aire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
- Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
- .BRGM, Observatoire des Matériaux, mai 2013
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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