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Civaux

Civaux est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. La commune abrite une unité de production d'électricité, la centrale nucléaire de Civaux.

Civaux
Civaux
L’église Saint-Gervais-Saint-Protais.
Image illustrative de l’article Civaux
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes Vienne et Gartempe
Maire
Mandat
Marie-Renée Desroses (LR)
2020-2026
Code postal 86320
Code commune 86077
DĂ©mographie
Gentilé Civaliens
Population
municipale
1 208 hab. (2020 en augmentation de 4,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 46 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 26â€Č 43″ nord, 0° 40â€Č 01″ est
Altitude 108 m
Min. 67 m
Max. 149 m
Superficie 26,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lussac-les-ChĂąteaux
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Civaux
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Civaux
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Civaux
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Civaux
Liens
Site web ville-civaux.fr

    Ses habitants sont appelés les Civaliens[1] ou les Civausiens.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Civaux est située en bordure de la Vienne, dans le sud-est du département de la Vienne.

    Elle est située à 45 minutes du Futuroscope.

    La commune est proche du parc naturel régional de la Brenne

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e par 5,7 km de cours d'eau dont les principaux sont la Vienne sur une longueur de 4,2 km et Le GobertĂ© sur une longueur de 1,2 km.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 762 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Chauvigny-Mareu », sur la commune de Chauvigny, mise en service en 1949[8] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 782,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  31 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Voies de communication et transports

    Les gares et les halte ferroviaires les plus proches du village sont :

    Les aéroports les plus proches de la commune sont :

    Urbanisme

    Typologie

    Civaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (69,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (70,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (27,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (24 %), prairies (17,8 %), forĂȘts (17,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (7,7 %), eaux continentales[Note 8] (2,2 %), zones urbanisĂ©es (2 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,9 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Civaux est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  trois risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage et le risque nuclĂ©aire[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Vienne et le GobertĂ©. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[23] - [21]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Vienne "amont" - Section Availles-Limouzine/Valdivienne », approuvĂ© le et par le PPRI « Vienne CommunautĂ© de Communes Vienne et Gartempe (CCVG) », prescrit le [24].

    Civaux est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2014, le deuxiĂšme plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2015-2024[25]. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement sont dĂ©finies dans un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [Note 9] - [26], celles relatives Ă  l'emploi du feu et au brĂ»lage des dĂ©chets verts le sont dans un arrĂȘtĂ© permanent du [27] - [28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Civaux.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[29]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[30]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[31]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [32].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Lavaud-Gelade et de VassiviĂšre dans la Creuse, des ouvrages de classe A[Note 11]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[34].

    La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire de Civaux, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de km se mettent Ă  l'abri[Note 12]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă  Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d’iode stable[Note 13] - [35] - [36].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    La commune de Civaux fait, depuis 1793, partie du département de la Vienne, du district puis de l'arrondissement de Montmorillon, et du canton de Lussac devenu en 1801 Lussac-les-Chùteaux.

    Depuis le 1er janvier 2013, Civaux appartient à la communauté de communes du Lussacois.

    Depuis 2015, Civaux est dans le canton de Lussac-les-Chùteaux (No 10) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Civaux était dans le canton No 14 de Lussac- les-Chùteaux dans la 3e circonscription.

    Liste des maires

    Liste des maires de Civaux[37]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 mars 2020 Hervé Jaspart DVD Retraité
    mars 2020 En cours Marie-Renée Desroses LR Employée de banque
    ConseillÚre départementale du Canton de Lussac-les-Chùteaux (depuis 2015)
    Vice-Présidente du Conseil départemental de la Vienne
    Les données manquantes sont à compléter.

    Finances communales

    Civaux bénéficie des retombées financiÚres et économiques de la présence de la centrale nucléaire qui a permis d'installer des équipements d'un niveau peu habituel dans une petite commune.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes [vicaria] Exidualinsis en 862, [vic.] Sicvalensis 963 - 964, [vi.] Exivalis vers 970, Sicvallis en 992, [de] Sivallis en 1007[38].

    Il s'agit d'une formation toponymique gauloise difficile Ă  analyser. Le premier Ă©lĂ©ment Exid- de forme (*exito [?])[38]) et de sens inconnu, semble se retrouver dans Exideuil (Charente) et Excideuil (Dordogne)[38] et Issudel (Lot, Puy-l'ÉvĂȘque, Exidolio XIVe siĂšcle), dont la terminaison -euil / -el reprĂ©sente l'appellatif gaulois ialon « clairiĂšre, village ». Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak interprĂštent exito, qu'ils citent sans astĂ©risque, comme un mot gaulois signifiant « champ »[39].

    Le second Ă©lĂ©ment -ual- [val-] ne connait pas non plus d'explication convaincante[38]. Par aphĂ©rĂšse, le nom est devenu Sitval- (notĂ© Sicval-), d'oĂč la forme moderne notĂ©e Civaux, la forme -vaux Ă©tant liĂ©e Ă  l'attraction du pluriel de val « vallĂ©e, vallon », c'est-Ă -dire vaux conservĂ© par exemple dans l'expression par monts et par vaux.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[41].

    En 2020, la commune comptait 1 208 habitants[Note 14], en augmentation de 4,68 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    743616756873860909914950964
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9369801 0249519581 000989918957
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    954967958964935853798819791
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    7346836506836828519339581 136
    2018 2020 - - - - - - -
    1 2041 208-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune de Civaux dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école primaire publique Paul-Cézanne dépend de l'inspection académique de la Vienne. Elle comprend sept classes et accueille les enfants dÚs trois ans dans la section petit-moyen.

    Sports

    • Un stade avec terrain d'honneur et terrain annexe.
    • Des terrains de tennis.
    • Un skatepark.
    • Une salle omnisports (tribune de 450 places assises) avec marquage au sol pour accueillir tous les sports de salle, handball, basket-ball, volley-ball, badminton, trois terrains de tennis et une salle de danse et de gym avec miroirs.
    • L'association sportive (AS) qui a pour but le dĂ©veloppement du football, mais aussi les boules, le basket-ball, le volley-ball, le cyclisme, etc.
    • Un complexe comprenant une piscine, un centre de plongĂ©e avec une fosse de 20 m de profondeur, un spa de remise en forme (AbyssĂ©a) et un bowling. Le centre aquatique AbyssĂ©a a accueilli 133 000 visiteurs en 2010, selon l'office dĂ©partemental de tourisme. Le centre aquatique propose Ă  partir de 2016 un bassin Ă  vagues de 313 m2. Le chantier comprend Ă©galement l'extension des espaces de balnĂ©othĂ©rapie et de fitness, un nouveau toboggan, une zone rĂ©servĂ©e aux jeunes enfants et des plages. L'objectif est d'augmenter la frĂ©quentation de cet Ă©quipement (plus de 100 000 visiteurs en 2015). La mairie est propriĂ©taire de ces installations qui sont exploitĂ©es par la sociĂ©tĂ© Vert-Marine dans le cadre d'une dĂ©lĂ©gation de service public.

    Economie

    Commerce

    En 2018, il y a deux commerces: une boulangerie et une épicerie, un salon de coiffure, une pharmacie et une maison de santé.

    Tourisme

    Un camping avec des mobile-homes Ă  louer (40 emplacements).

    Le musĂ©e archĂ©ologique avec des collections de la prĂ©histoire Ă  la fin du Moyen Âge. Le musĂ©e propose des visites guidĂ©es, des visites du patrimoine avec audioguides, des ateliers, des animations pour tous publics.

    Crocodile nain du bassin d'Afrique de l'Ouest

    La PlanĂšte des crocodiles propose 5 000 m2 de dĂ©paysement au sein d'un jardin tropical. L'occasion de dĂ©couvrir 12 espĂšces de crocodiliens dont l'alligator albinos, mais aussi le faux gavial, l'alligator nain d'Afrique... et le seul groupe en France de crocodiles marins. Un espace de dĂ©couverte pour petits et grands.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine historique

    La nécropole est un lieu exceptionnel et unique : prÚs de 1.000 sarcophages sont encore en place ou forment une clÎture originale.

    • Les sarcophages et le mur de clĂŽture.
      Les sarcophages et le mur de clĂŽture.
    • Les sarcophages au milieu des tombes rĂ©centes.
      Les sarcophages au milieu des tombes récentes.
    • Les sarcophages ouverts et la chapelle en ruine.
      Les sarcophages ouverts et la chapelle en ruine.

    Autres monuments

    • La Tour-aux-Cognons est inscrite comme monument historique depuis 1927. C'est un donjon du 11e siĂšcle situĂ© face au bourg, sur la rive droite de la Vienne.
    • L’église Saint-Gervais-Saint-Protais est l'une des plus anciennes de France avec son chƓur (5e-9e siĂšcles) et sa nef romane. Des chapiteaux originaux ornent l'Ă©glise : le mariage, la tentation... L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historique en 1913[44].
    • Ensemble avant destruction de la sacristie de 1957.
    • Chevet mĂ©rovingien.
    • Chapiteau.
    • chapiteau avec des griffons

    Patrimoine naturel

    Deux sites sont classĂ©s comme zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[45]. Ils couvrent 7 % de la surface communale. Il s'agit de la forĂȘt de Lussac et des Ăźles de la Tour au Cognum. Ce dernier est, aussi, classĂ© comme espaces naturels sensibles (ENS).

    Des espaces naturels de la commune bĂ©nĂ©ficient de protections issues d'engagements internationaux relevant de la directive habitats -faune-flore. Ces espaces reprĂ©sentent 7 % de la surface communale et il s'agit de[46] : la forĂȘt et les prairies de Lussac-les-ChĂąteaux.

    Arbres remarquables

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[47], il y a trois arbres remarquables sur la commune qui sont classés comme monument naturel dont[48] :

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Le brĂ»lage des dĂ©chets verts Ă  l’air libre ou Ă  l’aide d’incinĂ©rateurs individuels est interdit toute l’annĂ©e et sur l’ensemble du dĂ©partement de la Vienne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[33].
    12. Le pĂ©rimĂštre de km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă  l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă  l’abri dĂšs l’alerte et suivre les consignes.
    13. Les comprimĂ©s d’iode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nuclĂ©aire.
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr. Consulté le 27 septembre 2008.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Chauvigny-Mareu - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    10. « Station Météo-France Chauvigny-Mareu - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Brigitte Boissavit-Camus, Jean-Claude Papinot, Jean-Pierre Pautreau : Civaux, des origines au Moyen Âge, EDF, 1990.
    • EugĂšne LefĂšvre-Pontalis, « L'Ă©glise romane de Civaux (Vienne) et son abside carolingienne », Bulletin monumental, Paris / Caen, A. Picard / H. Delesques, vol. 77,‎ , p. 379-386 (ISSN 0007-473X, lire en ligne)
    • Jean-Claude Papinot, Jean-Pierre Pautreau Le Val de Civaux, des origines Ă  la fin du Moyen Âge, Geste Ă©ditions (ItinĂ©raires du patrimoine no 307)- 2005 (ISBN 978-2845611979).
    • Jean-Claude Papinot, Civaux, TĂ©moignages archĂ©ologiques de la prĂ©histoire Ă  l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale. Civaux : SociĂ©tĂ© des amis de Civaux, 1983.

    Articles connexes

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