Creuse (département)
La Creuse (/kÊĂžz/[Note 1]) est un dĂ©partement français situĂ© dans la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine et ayant appartenu, avant 2016, Ă la rĂ©gion Limousin avant la disparition de cette derniĂšre.
Creuse | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine |
Création du département | |
Chef-lieu (Préfecture) |
Guéret |
Sous-préfectures | Aubusson |
Présidente du conseil départemental |
Valérie Simonet (LR) |
PréfÚte | Virginie Darpheuille[1] |
Code Insee | 23 |
Code ISO 3166-2 | FR-23 |
Code Eurostat NUTS-3 | FR632 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Creusois |
Population | 115 995 hab. (2020) |
Densité | 21 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 46° 11âČ 23âł nord, 2° 05âČ 08âł est |
Superficie | 5 565 km2 |
Subdivisions | |
Arrondissements | 2 |
Circonscriptions législatives | 1 |
Cantons | 15 |
Intercommunalités | 9 |
Communes | 256 |
Liens | |
Site web | creuse.fr |
Il succÚde à la province de la Marche dont il reprend une grande partie du territoire. La Creuse est située dans le nord-ouest du Massif central et tire son nom de la riviÚre Creuse qui le traverse.
C'est le second département français le moins peuplé avec 117 500 habitants en 2018. Sa plus grande ville, Guéret (12 698 habitants en 2020) est également le siÚge de la préfecture. Le département ne compte qu'une seule sous-préfecture, Aubusson. L'Insee et la Poste attribuent le code 23 au département.
DĂ©nomination
Le nom du département vient du nom de la Creuse, affluent de la Vienne qui y prend sa source puis traverse le département en direction du nord-ouest.
En occitan limousin le nom du dĂ©partement est La Cruesa, prononcĂ© [la Ëkrwe.zo], [la ËkrĆ'zo], [Ëkruzo] ou [Ëkre.zo]. En parler du Croissant (marchois), Ă partir de GuĂ©ret, l'on dit et Ă©crit La Creuse comme en français[2] - [3].
Histoire
Le département est créé par la Révolution française le , en application de la loi du , essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche.
Depuis le Moyen Ăge, beaucoup d'hommes partent tous les ans dans les grandes villes sur les chantiers du bĂątiment pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreurâŠ
Les maçons de la Creuse deviennent bĂątisseurs de cathĂ©drales ou construisent en 1626 la digue de La Rochelle. Au XIXe siĂšcle, ils participent - notamment comme plĂątriers, mĂ©tier censĂ© ĂȘtre parmi les plus pĂ©nibles - Ă la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars Ă novembre, l'Ă©migration devient dĂ©finitive : la Creuse perd la moitiĂ© de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud MĂ©moires de LĂ©onard, la description de cet exode qui marque si fortement les modes de vie.
Du charbon est exploité par les houillÚres du bassin d'Ahun-Lavaveix du XVIIe siÚcle jusqu'en 1969 et à Bosmoreau-les-Mines de 1784 à 1958.
Durant la PremiÚre Guerre mondiale, la Creuse enregistre de lourdes pertes. Cette saignée s'accompagne d'un déficit des naissances. Le monument aux morts de la commune de Gentioux reste le témoin de cette hécatombe. En 1917, une mutinerie des soldats russes à La Courtine s'installe dans le camp militaire creusois.
De 1963 à 1980, 1 630 enfants réunionnais, déclarés « orphelins » sont déplacés par les autorités françaises pour repeupler les départements français victimes de l'exode rural comme la Creuse, le Tarn, le Gers. Beaucoup de parents indigents ou « mÚres seules » signaient des décharges pour permettre le « déplacement » (certains parlent de « déportation ») de leur enfant vers la Creuse. Ce déplacement d'enfants par avions entiers est organisé sous l'autorité de Michel Debré, député de La Réunion à l'époque. Cet épisode de l'histoire française, trÚs connu à La Réunion, qui a donné lieu à de nombreuses études écrites ou filmées, est communément appelé « l'affaire des enfants de la Creuse ou des Réunionnais de la Creuse ».
Le , la région Limousin, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Aquitaine et Poitou-Charentes pour devenir la nouvelle région administrative Nouvelle-Aquitaine.
EmblĂšmes
Blason
Blasonnement :
« D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bande de gueules chargée de trois lionceaux d'argent. » |
Drapeau
Politique
siÚge du conseil départemental.
GĂ©ographie
La Creuse fait partie de la région Nouvelle-Aquitaine. Elle est limitrophe des départements de la CorrÚze, de la Haute-Vienne, de l'Allier, du Puy-de-DÎme, du Cher et de l'Indre. Il s'agit du deuxiÚme département le moins peuplé de France aprÚs la LozÚre.
Le dĂ©partement est situĂ© Ă l'extrĂ©mitĂ© nord-ouest du Massif central. Le plateau de Millevaches occupe le Sud-Est. Le dĂ©partement culmine Ă 932 m dans la forĂȘt de ChĂąteauvert, Ă Saint-Oradoux-de-Chirouze.
La Creuse, riviÚre qui lui donne son nom, prend sa source à 811 mÚtres d'altitude sur le plateau de Millevaches, à la limite méridionale du département, qu'elle traverse dans une direction grossiÚrement sud-est / nord-ouest
- La Villedieu dans le sud.
- Dans l'ouest paysage typique.
- Vallée de la Creuse depuis Le Bourg-d'Hem, dans le nord.
TourbiĂšres
La Creuse présente de nombreuses tourbiÚres sur son territoire comme la tourbiÚre de la Mazure située entre les communes de RoyÚre-de-VassiviÚre, Le Monteil-au-Vicomte et Saint-Pierre-Bellevue. Une tourbiÚre est un écosystÚme trÚs original, fragile, une zone humide caractérisée par l'accumulation progressive de la tourbe, un sol caractérisé par sa trÚs forte teneur en matiÚre organique majoritairement végétale, peu ou pas décomposée. Cette caractéristique fait des tourbiÚres des puits de carbone.
La faune est trĂšs spĂ©cialisĂ©e : le lĂ©zard vivipare, le pipit farlouse, la vipĂšre pĂ©liade (qui bĂ©nĂ©ficie d'un statut de protection partielle dans la liste de l'arrĂȘtĂ© du 22 juillet 1993), le circaĂšte Jean-le-Blanc (Circaetus Galicus) : c'est un oiseau, rapace diurne de la famille des AccipitridĂ©s. Sa silhouette ressemble Ă celle d'une grosse buse. Ses ailes et sa queue sont larges et son ventre est clair tandis que sa poitrine et sa tĂȘte sont plus sombres. Il se nourrit presque exclusivement de serpents.
La flore comporte de nombreuses espÚces rares dont toutes les espÚces de Droséra.
ForĂȘts
La forĂȘt limousine est nouvelle. En 1862, elle occupe une faible surface avec 118 900 hectares. Mais aprĂšs les deux guerres mondiales, par plantations et boisement des terrains abandonnĂ©s, elle se dĂ©veloppe pour atteindre 167 000 hectares en 2015[4]. De fait, le dĂ©veloppement de la forĂȘt est proportionnel au dĂ©clin de la population.
Les grands espaces sont essentiellement occupĂ©s par les forĂȘts de rĂ©sineux (sapin de Douglas et Ă©picĂ©a) ainsi que de feuillus (chĂȘne, hĂȘtre, bouleau, chĂątaignier[5]).
Climat
Le climat de la Creuse prĂ©sente les caractĂšres gĂ©nĂ©raux du climat du Massif Central. Il est humide, froid et trĂšs variable. L'air est pur, mais vif. Par suite de l'altitude Ă©levĂ©e du dĂ©partement, la tempĂ©rature est plus basse que ne l'indique la latitude. Les hivers sont gĂ©nĂ©ralement longs et plus ou moins rigoureux, surtout au sud du dĂ©partement oĂč la neige est abondante et persiste souvent pendant plusieurs semaines de l'annĂ©e. Le nord du dĂ©partement est plus tempĂ©rĂ©. Les Ă©tĂ©s sont courts. L'automne est gĂ©nĂ©ralement la plus belle saison de la Creuse.
Vents : Les vents dominants sont ceux du sud-ouest. Ils sont en général chargés de pluie. La hauteur moyenne des pluies est d'environ 1 mÚtre par an, dans le sud du département, et 60 cm au nord.
Caractéristiques : Les caractéristiques des régions principales sont donc :
- région nord : températures douces, pluviométrie plus faibles,
- région centre : température trÚs variables, pluviosité dépendant de l'altitude et de l'exposition,
- région sud : zone plus continentale, grande pluviosité (plus d'un mÚtre) température plus basse et enneigement plus long[6].
Ăconomie
L'Ă©conomie de la Creuse repose traditionnellement sur deux secteurs:
- l'agriculture (majoritairement l'Ă©levage mais aussi la sylviculture) ;
- l'artisanat (comme la tapisserie d'Aubusson).
Depuis quelques années, le développement du tourisme vert rapproche celui-ci du niveau des départements limitrophes par la création de nombreuses structures d'accueil, chambres d'hÎtes, gites ruraux. Le lac de VassiviÚre, géré par la région Nouvelle-Aquitaine, puisque son étendue est partagée avec le département de la Haute-Vienne, en particulier, attire des estivants.
Transports
La Creuse est relativement isolée du point de vue des transports. Les axes principaux sont la route nationale 145 ou « RCEA », qui traverse le département d'est en ouest en desservant notamment Guéret, et la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon dite « POLT » qui dessert la gare de La Souterraine.
DĂ©mographie
Les habitants de la Creuse sont les Creusois.
Ăvolutions dĂ©mographiques
En 2020, le département comptait 115 995 habitants[Note 2], en diminution de 3,8 % par rapport à 2014 (France hors Mayotte : +1,9 %).
La Creuse est le second dĂ©partement le moins peuplĂ© de France, aprĂšs la LozĂšre. De plus, ce dĂ©partement, contrairement Ă certains de ses voisins (AllierâŠ), a un solde migratoire positif mĂȘme si son taux de natalitĂ© n'est en rien comparable. En fait la population baisse Ă cause du solde naturel trĂšs nĂ©gatif (taux de mortalitĂ© trĂšs Ă©levĂ© et taux de natalitĂ© trĂšs bas) qui donne Ă la Creuse une population trĂšs ĂągĂ©e. Cette situation est accentuĂ©e par le fait que les jeunes s'en vont souvent poursuivre leurs Ă©tudes hors du dĂ©partement (parfois dĂšs le lycĂ©e) dans les mĂ©tropoles voisines (Limoges, Montluçon, Clermont-Ferrand, ChĂąteauroux) et ne reviennent pas toujours.
Communes les plus peuplées
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (derniÚre pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
Modifier |
---|---|---|---|---|---|---|
GuĂ©ret | 23096 | CA du Grand GuĂ©ret | 26,21 | 12 698 (2020) | 484 | â |
La Souterraine | 23176 | CC du Pays Sostranien | 37,07 | 4 953 (2020) | 134 | â |
Aubusson | 23008 | CC Creuse Grand Sud | 19,21 | 3 181 (2020) | 166 | â |
Sainte-Feyre | 23193 | CA du Grand GuĂ©ret | 29,99 | 2 493 (2020) | 83 | â |
Bourganeuf | 23030 | CC Creuse Sud-Ouest | 22,54 | 2 462 (2020) | 109 | â |
Saint-Sulpice-le-GuĂ©rĂ©tois | 23245 | CA du Grand GuĂ©ret | 36,18 | 1 926 (2020) | 53 | â |
Saint-Vaury | 23247 | CA du Grand GuĂ©ret | 46,50 | 1 735 (2020) | 37 | â |
Gouzon | 23093 | CC Creuse Confluence | 50,03 | 1 568 (2020) | 31 | â |
Felletin | 23079 | CC Creuse Grand Sud | 13,74 | 1 547 (2020) | 113 | â |
Fursac | 23192 | CC de BĂ©nĂ©vent-Grand-Bourg | 59,03 | 1 445 (2020) | 24 | â |
Ahun | 23001 | CC Creuse Sud-Ouest | 33,74 | 1 421 (2020) | 42 | â |
Bonnat | 23025 | CC Portes de la Creuse en Marche | 45,79 | 1 348 (2020) | 29 | â |
Ăvaux-les-Bains | 23076 | CC Creuse Confluence | 45,55 | 1 297 (2020) | 28 | â |
Boussac | 23031 | CC Creuse Confluence | 1,48 | 1 246 (2020) | 842 | â |
Le Grand-Bourg | 23095 | CC de BĂ©nĂ©vent-Grand-Bourg | 78,91 | 1 208 (2020) | 15 | â |
Le département possÚde quatre aires urbaines, dont une grande aire urbaine, l'aire urbaine de Guéret.
Culture
Langues régionales
La Creuse parle traditionnellement deux langues régionales : le limousin (occitan) et le marchois (Croissant)[11] - [12] - [13].
Le nord-occitan, sous sa forme limousine, est parlé dans une grande moitié sud du département avec pour ville principale Aubusson[14].
Plus au nord, le marchois, est un dialecte du Croissant[15], aire linguistique de transition entre l'occitan et la langue d'oĂŻl[16], zone oĂč elles se rejoignent et se mĂ©langent[17]. Les villes de GuĂ©ret et de La Souterraine en font partie[18].
Un des plus vieux documents en langue vernaculaire est dans la Creuse la charte de ChĂ©nĂ©railles[19]. Les traces de l'ancien occitan sont frĂ©quentes au Moyen Ăge.. Ces deux langues sont celles les plus parlĂ©es de la population creusoise jusqu'au dĂ©but du XXe siĂšcle, Ă©poque Ă partir de laquelle le français standard prend le dessus, notamment par l'interdiction formelle de parler la langue du pays Ă l'Ă©cole. La langue est donc dĂšs les annĂ©es 1930 peu Ă peu relĂ©guĂ©e aux zones les plus rurales, oĂč elle est encore parlĂ©e quotidiennement aujourdâhui, surtout par les natifs creusois ayant plus de 50 ans.
On trouve également une signification d'oc dans de nombreux patronymes et dans la majorité des toponymes creusois. La langue a surtout laissé sa trace dans les tournures de phrases des Creusois, ainsi que dans leur accent.
D'aprÚs Abel Hugo, vers 1835, les Creusois parlaient la langue locale et le français. Cependant, les femmes parlaient rarement français ; elles le comprenaient, mais n'osant pas s'expliquer en cette langue, elles répondaient aux questions qu'on leur faisait en langage du pays[20].
Gastronomie
La cuisine limousine et la cuisine creusoise sont caractĂ©risĂ©es par l'adaptation Ă un terroir plutĂŽt pauvre, d'oĂč des plats souvent simples et trĂšs nourrissants.
La flognarde est une sorte de clafoutis, peu épais cuit dans un grand moule[21]. Le gùteau creusois est un dessert pur beurre aux noisettes, spécialité récente de la Creuse[22] Regroupées au sein d'une association, 31 pùtisseries du département produisent « Le Creusois » traditionnel cuit et vendu dans une tuile. Il existe des variantes semi-industrielles (en particulier à Gouzon) dont on trouve la production de « gùteaux creusois » ou « gùteaux aux noisettes » dans la plupart des enseignes de grande distribution dans toute la France. Le pùté de pommes de terre[23] est plus traditionnel et se décline avec ou sans viande selon la région et les habitudes de la maßtresse (ou du maßtre, dans certains cas) de maison. Le fondu creusois est traditionnellement réalisé avec un fromage de vache de pays ou remplacé par un camembert servi en nappage sur une assiette de frites, une omelette et du jambon du pays. La bourbade, moins connue, est un plat de viandes en sauce agrémenté de légumes d'hiver.
Personnalités liées au département
Hommes et femmes politiques, religieux et militaires :
- Jean de Brosse, seigneur de Boussac et maréchal de France.
- Pierre d'Aubusson, nĂ© en 1423 au chĂąteau du Monteil (aujourdâhui Le Monteil-au-Vicomte), mort en 1503 Ă Rhodes, fut grand maĂźtre des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem, cardinal et lĂ©gat du pape en Asie. Il fut surnommĂ© le bouclier de la chrĂ©tientĂ©.
- François Dareau, éminent jurisconsulte et avocat au présidial de la Marche à Guéret, né à Sainte Feyre 1736 et mort en 1783; il est l'auteur d'un célÚbre Traité des injures (1775) et de piÚces fugitives parues dans l'Almanach des Muses.
- Léonard-Léopold Forgemol de Bostquénard, général, né le 17 septembre 1821 à Azérables, mort le 28 novembre 1897 à Versailles.
- Martin Nadaud, nĂ© le dans le hameau de la MartinĂšche, Ă Soubrebost et mort le au mĂȘme endroit, est un ancien maçon de la Creuse devenu un homme politique et un Ă©crivain.
- Jules Merle de La BrugiĂšre, comte de Laveaucoupet, nĂ© le 28 avril 1806 Ă Saint-Sulpice-le-Dunois et mort en 1892, officier gĂ©nĂ©ral qui sâillustra durant les combats de 1870.
- Antonin Desfarges (1851-1941). Il commence sa carriĂšre professionnelle comme maçon de la Creuse, puis petit entrepreneur. Il milite dans les organisations ouvriĂšres entre 1867 et 1871. En 1871 il est arrĂȘtĂ© pour sa participation Ă la Commune de Paris. En 1882 il est conseiller des Prud'hommes de Paris, il y reprĂ©sente la corporation des maçons, enfin il sera le prĂ©sident du Conseil du bĂątiment. En 1889 il se dĂ©siste aux Ă©lections lĂ©gislatives en faveur de Martin Nadaud. Il sera dĂ©putĂ© de la Creuse de 1893 Ă 1910.
- Pierre Leroux, philosophe et homme politique, maire de Boussac en 1848.
- Albert RiviÚre homme politique français. Il est né le au Grand-Bourg (Creuse) et il est mort le 23 juin 1953 à Boussac. Ancien député socialiste (SFIO) de la Creuse (1928-1942). Ministre dans plusieurs gouvernements.
- Camille Benassy est né en 1887 à Le Monteil-au-Vicomte et mort en 1958 à RoyÚre-de-VassiviÚre. Il fut notamment maire de RoyÚre et d'Aubusson[24], député de la Creuse, directeur des cabinets de Ludovic-Oscar Frossard (ministre des travaux publics) et d'Albert RiviÚre (ministre dans le gouvernement Léon Blum (1).
- Jules Védrines, dit le gavroche sublime, né en région parisienne, est un célÚbre aviateur originaire de la Creuse. Une stÚle lui est dédiée à BussiÚre-Dunoise.
- Roger Sinaud, membre de l'Ordre de la Libération[25].
- Roger Cerclier est né le à Boussac et il est mort le à Guéret. Il fut membre des premiÚre et seconde Assemblées nationales constituantes et député de la Creuse de 1946 à 1950.
- Jacques Chapou, né le à Montcuq et mort le 16 juillet 1944 prÚs de Bourganeuf, professeur. Il fut résistant FTP avec le grade de capitaine des FFI dans le Lot, la CorrÚze et la Creuse.
- Paul Pauly, né à Aubusson en 1901 et mort à Champagne-sur-Oise en 1973, a été maire d'Aubusson, sénateur de la Creuse, de 1946 à 1973, et président du conseil général de la Creuse, de 1946 à 1973.
- David Feuerwerker, rabbin dans la Creuse.
- André Chandernagor, ancien maire de Mortroux, ancien député de la Creuse, président du conseil général de la Creuse de 1973 à 1983, ancien ministre.
- Lionel de Marmier aviateur et une personnalité de la France libre. Né à Bellegarde-en-Marche, d'origine creusoise par sa mÚre, il s'illustra à de nombreuses reprises lors des deux Guerres mondiales.
- Georges Sarre est nĂ© le Ă ChĂ©nĂ©railles. C'est un homme politique français, il fut secrĂ©taire d'Ătat dans divers gouvernements socialistes entre 1988 et 1993.
- Hubert VĂ©drine est nĂ© le Ă Saint-Silvain-Bellegarde. AprĂšs avoir Ă©tĂ© secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la prĂ©sidence de la RĂ©publique sous François Mitterrand, il a Ă©tĂ© nommĂ© au Conseil d'Ătat. Il est ensuite devenu ministre des Affaires Ă©trangĂšres sous le gouvernement Jospin.
- Anne-Marie Couderc est nĂ©e le 13 fĂ©vrier 1950 Ă Aubusson et a Ă©tĂ© secrĂ©taire d'Ătat chargĂ©e de l'emploi 1995-1997.
- Pierre Gattaz, (1959-), industriel français, a des attaches familiales dans la Creuse du cÎté de son épouse Marie-Aude Gattaz, dans le secteur de La Souterraine.
- Jean de Monlevade (Guéret 1791 - Joao Monlevade 1872) polytechnicien pionnier de la sidérurgie brésilienne mort dans l'importante ville de l'Etat de Minas Gerais, qu'il fonda et qui porte son nom.
- Félix Baudy, soldat fusillé pour l'exemple en 1915 et réhabilité en 1934.
Peintres, sculpteurs et auteurs de cartons de tapisserie :
- LĂ©on Detroy, peintre (1859-1955)
- Jean Aujame
- Jacques Barraband
- Gabriel Chabrat (né en 1936)
- Armand Guillaumin
- Maurice Leloir
- Jean Lurçat
- Fernand Maillaud
- Isaac Moillon
- Claude Monet réalisa 23 toiles à Fresselines en 1889
- LĂ©on Vallet, sculpteur
- Jacques Cinquin , peintre, cartonnier
Ăcrivains et Historiens :
- Christophe Rameix, auteur, expert de la Vallée des Peintres
- Alfred Assollant
- Amédée Carriat
- Pierre de Cessac
- Françoise Chandernagor
- Jean Guitton
- Christian Jamet
- Marcel Jouhandeau
- Jules Marouzeau
- Pierre Michon
- Moufle d'Angerville
- Martin Nadaud
- Georges Nigremont, pseudonyme de LĂ©a VĂ©drine (1885-1971).
- Claude Ribbe
- Maurice Rollinat
- Gilles Rossignol
- Jules Sandeau.
- Jean-Guy Soumy
- Antoine Varillas
Scientifiques, entrepreneurs et paysagistes :
- LĂ©on Chagnaud, entrepreneur, homme politique.
- Gilles Clément, paysagiste
- François Denhaut
- Philippe Fougerolle, entrepreneur
- EugÚne Jamot, médecin.
- Lucien Le Cam, statisticien.
- Pierre Riboulet, architecte
- Michel Villedo (1598-1667), architecte
- Jean Favard, mathématicien
MĂ©dias, Sportifs et divers :
- Thierry Ardisson
- Yves de Bujadoux
- Claude Ribbe est lié à Boussac, Toulx-Sainte-Croix et Lépaud
- Gauvain Sers est originaire de Dun-le-Palestel (Creuse) et cite le département dans ses chansons et sur scÚne, ainsi que dans son clip Pourvu réalisé par Jean-Pierre Jeunet[26].
- Les comédiens Bernard Giraudeau et Anny Duperey ont acquis ensemble une propriété qu'Anny Duperey a conservé aprÚs leur séparation
- le comédien Daniel Ceccaldi s'est marié le 5 août 1966 à Saint-Amand-Jartoudeix
- le cinéaste Claude Chabrol a passé une partie de son enfance à Sardent chez sa grand-mÚre
- le cinéaste Claude Miller y vivait (une partie de son film Un secret a été tourné à Chavanat)
- Micheline Presle avait une maison au Montfranc à cÎté de La Nouaille
- Marcel Rohrbach, cycliste, est né le 8 avril 1933 à Molles, vice-champion de France 1957 et 1962
- Raymond Poulidor
- Paul Sauvage, footballeur, est né le 17 mars 1939 à la Souterraine (6 sélections).
- Jean Taillandier, footballeur, est né le 22 janvier 1938 à Auzances (3 sélections).
- la comédienne Germaine Fontanes est décédée le 2 septembre 1983 à La Souterraine (née le 10 mars 1897 à Saint-Cloud état civil « Germaine HélÚne Saillofest »).
Tourisme
Les deux portes d'entrée touristiques et culturelles du Département de la Creuse sont, au Sud la Cité Internationale de la Tapisserie située à Aubusson et qui doit une partie de sa renommée aux ateliers de tapisserie de Felletin, et au nord, la Vallée des Peintres entre Berry et Limousin autour notamment de l'ancienne forteresse du Chùteau de Crozant, du village d'artistes de Fresselines et de l'un des Plus Beaux Villages de France Gargilesse en lien avec les sites picturaux du Département de l'Indre[27].
Le lac de VassiviĂšre, la station thermale d'Ăvaux-les-Bains, le Labyrinthe GĂ©ant de GuĂ©ret, le plus grand labyrinthe vĂ©gĂ©tal permanent au monde[28] constituent d'autres pĂŽles touristiques majeurs.
Une multitude d'activités complÚte une offre touristique, culturelle, de pleine nature en plein essor : randonnées pédestres, VTT, balades équestres, escalade, sports nautiques, expositions, festivals, conférences, tiers-lieux, etc.
Patrimoine
- Le ChĂąteau de Boussac sur les traces de George Sand et de Pierre Leroux ;
- Le ChĂąteau de Villemonteix ;
- L'ensemble rural des XVe et XVIIe siÚcles du Domaine de Banizette situé à La Nouaille ;
- Le Chùteau de Saint-Germain-Beaupré ;
- Le Chùteau du Théret ;
- Le ChĂąteau de Mornay Ă Bonnat ;
- La Tour Zizim a été construite, à Bourganeuf de 1483 à 1486, sur l'ordre de Guy de Blanchefort. Elle abrita l'exil du Prince ottoman Djem Sultan ;
- Le pont de SĂ©noueix est situĂ© Ă Gentioux-Pigerolles. C'est une vĂ©ritable image d'Ăpinal du dĂ©partement. Le pont est inscrit Ă l'inventaire des monuments historiques depuis le 9 fĂ©vrier 1990. Dans la mĂȘme commune le Monument aux morts de la commune de Gentioux tĂ©moigne de la tragĂ©die de la Grande Guerre ;
- Quelques lanternes des morts subsistent au Sud du département notamment à Saint-Goussaud ;
- La Vallée des Peintres entre Berry et Limousin autour, notamment, des peintres paysagistes, impressionnistes et postimpressionnistes comme Claude Monet, Armand Guillaumin, Léon Detroy
- Les 51 croix pattées, en gr ;anite, de type "Crozant" à découvrir à l'occasion de balades. Situées aux bords des chemins aux alentours de Crozant, elles restent une énigme quant à la datation, la fonction et l'origine[29].
Nature
- Les Pierres Jaumùtres, situées au sommet du mont Barlot, prÚs de Boussac sur la commune de Toulx-Sainte-Croix, sont un amas granitique, comme on peut en rencontrer plusieurs dans le département de la Creuse, notamment au lieu-dit Rigole du diable. Elles constituent un site naturel classé.
- Le promontoire rocheux de Crozant, qui accueille la Forteresse de Crozant, siÚge aux XIX et XXe siÚcles de plusieurs colonies d'artistes dont les paysagistes et impressionnistes. Cette ancienne citadelle est au fondement de la Vallée des Peintres entre Berry et Limousin.
- La cascade des Jarrauds, située à Saint-Martin-Chùteau dans la Creuse fait partie de la riviÚre la Maulde.
- La pierre aux neuf gradins est un site situé sur la commune de Soubrebost, à proximité de Pontarion.
- L'étang des Landes : réserve naturelle nationale depuis 2004. Situé dans le Bassin de Gouzon, l'étang des Landes est le seul étang naturel du Limousin. D'une superficie d'environ 120 ha, il abrite une flore et une faune remarquable notamment en matiÚre d'oiseaux. Les ornithologues passionnés pourront y retrouver en migration ou en nidification, hérons, grues, balbuzards, marouettes⊠et une multitude de canards.
Musées et ou centres de médiation culturelle et touristique
- Aubusson
- Bellegarde-en-Marche
- Fresselines, village d'artistes, cĆur de la VallĂ©e des Peintres entre Berry et Limousin
- Centre d'Art - Espace Monet Rollinat
- Bénévent-l'Abbaye
- Bosmoreau-les-Mines
- Bourganeuf
- Chéniers
- Crozant
- HÎtel Lépinat, centre d'interprétation de la Vallée des Peintres entre Berry et Limousin
- Guéret
RĂ©sidences secondaires
Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 20,9 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.
Ce tableau indique les principales communes de la Creuse dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux :
Ville | Population municipale | Nombre de logements | Résidences secondaires | % résidences secondaires |
---|---|---|---|---|
Faux-la-Montagne | 364 | 428 | 211 | 49,38 % |
Gentioux-Pigerolles | 380 | 349 | 169 | 48,45 % |
RoyĂšre-de-VassiviĂšre | 566 | 701 | 334 | 47,73 % |
ChĂątelus-le-Marcheix | 365 | 430 | 173 | 40,23 % |
Saint-Sulpice-le-Dunois | 638 | 520 | 209 | 40,16 % |
ValliĂšre | 755 | 611 | 226 | 36,89 % |
Fresselines | 629 | 595 | 214 | 35,92 % |
Mainsat | 627 | 487 | 160 | 32,79 % |
Crozant | 511 | 504 | 158 | 31,35 % |
La Celle-Dunoise | 607 | 568 | 172 | 30,22 % |
Clugnat | 686 | 575 | 172 | 29,87 % |
BussiĂšre-Dunoise | 1 105 | 837 | 233 | 27,80 % |
Saint-Dizier-Leyrenne | 876 | 650 | 172 | 26,41 % |
Ăvaux-les-Bains | 1 515 | 1 090 | 218 | 20,01 % |
Bonnat | 1 304 | 870 | 150 | 17,18 % |
Felletin | 1 866 | 1 192 | 192 | 16,11 % |
- Source INSEE,chiffres au 01/01/2006.
Notes et références
Notes
- Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Virginie Darpheuille, nouvelle préfÚte, un parcours républicain jusqu'à la Creuse », sur lamontagne.fr, (consulté le )
- Maximilien GuĂ©rin, Michel Dupeux, « Comment Ă©crire le bas-marchois ? », Mefia te ! Le journal de la Basse-Marche, no 5,â (lire en ligne)
- Jean-Pierre Baldit, « Quelle graphie utilisĂ©e pour le marchois ? », Patois et chansons de nos grands-pĂšres marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, GĂ©rard Guillaume), Paris, Ăditions CPE,â , p. 84-87 (ISBN 9782845038271)
- Centre régional forestier
- Les feuillardiers en Limousin
- M.CEPEDE, Monographie agrocole du département de la Creuse, La documentation française, , 64 p., p. 3
- Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
- Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
- Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020
- « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur https://atlas.limsi.fr/ ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France,
- Philippe Boula de MareĂŒil, Gilles Adda, Lori Lamel, « Comparaison dialectomĂ©triques de parlers du Croissant avec dâautres parlers dâoc et dâoĂŻl », Le Croissant linguistique entre oc, oĂŻl et francoprovençal : des mots Ă la grammaire, des parlers aux aires, Paris, L'Harmattan,â (ISBN 978-2-343-23050-4, lire en ligne).
- Jean-Pierre Baldit, « Les parlers de la Marche. Extension et caractĂ©ristiques », Patois et chansons de nos grands-pĂšres marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, GĂ©rard Guillaume), Paris, Ăditions CPE,â , p. 22-35 (ISBN 9782845038271)
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- Lavalade Yves, Dictionnaire occitan / français (Limousin - Marche - PĂ©rigord). Ătymologies occitanes , 2e Ă©dition, Ă©ditions Lucien Souny, La Geneytouse (Haute-Vienne), 2003.
- Linguasphere Observatory, 5 = Indo-european phylosector, 2000, page 396, number language : 51-AAA-gj book online / livre en ligne
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- Grenier Paul-Louis, Abrégé de grammaire limousine (Bas-Limousin, Haut-Limousin, Marchois), premiÚre édition dans les Mémoire de la Société des Sciences de la Creuse, vol. 30-2, éditions de la Société des sciences naturelles, archéologiques et historiques de la Creuse, Guéret, 1950, p. 325-352 ; deuxiÚme édition chez les éditions Lecante, Guéret, 1950.
- Maximilien GuĂ©rin, « Les parlers du Croissant : des parlers minorisĂ©s et marginalisĂ©s », Promotion ou relĂ©gation : la transmission des langues minorisĂ©es dâhier Ă aujourdâhui, UniversitĂ© de Poitiers,â (lire en ligne)
- Guylaine Brun-Trigaud, « Les parlers marchois : un carrefour linguistique », Patois et chansons de nos grands-pĂšres marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, GĂ©rard Guillaume), Paris, Ăditions CPE,â (ISBN 9782845038271)
- Jean-Pierre Baldit, « Les parlers de la Marche. Extension et caractĂ©ristiques. CaractĂ©ristiques oĂŻliques », Patois et chansons de nos grands-pĂšres marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, GĂ©rard Guillaume), Paris, Ăditions CPE,â , p. 28-29 (ISBN 9782845038271)
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- Abel Hugo, France pittoresque, tome premier, 1835.
- Recettes de Cuisine
- GĂąteau creusois - Creuse - Limousin - DĂ©couvrir - Je DĂ©couvre la France
- Recettes de Cuisine
- Affiche SFIO d'Aubusson. - Service éducatif des Archives départementales de la Creuse
- « Creuse : découverte de deux compagnons de la Libération », brÚve du journal La Nouvelle République, 03/05/2013.
- Jean-François Convert, « Jean-Pierre Jeunet rĂ©alise le premier clip de l'album de Gauvain Sers », Culturebox,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Vallée des Peintres entre Berry et Limousin » (consulté le )
- http://www.labyrinthe-gueret.fr/ Labyrinthe Géant de Guéret
- « Les mystérieuses croix de type Crozant », sur croixdecrozant.fr (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Ambroise Tardieu, Grand dictionnaire historique , généalogique & biographique de la Haute-Marche (département de la Creuse), Herment, L'auteur, (lire en ligne)
- Gilles Rossignol, La Creuse. Le beau pays, Ahun, Verso, 1995. (ISBN 2-903870-77-2)
Articles connexes
- Creuse
- Conseil départemental de la Creuse
- Communes de la Creuse
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Liens externes
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