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Creuse (département)

La Creuse (/kÊĂžz/[Note 1]) est un dĂ©partement français situĂ© dans la rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine et ayant appartenu, avant 2016, Ă  la rĂ©gion Limousin avant la disparition de cette derniĂšre.

Il succÚde à la province de la Marche dont il reprend une grande partie du territoire. La Creuse est située dans le nord-ouest du Massif central et tire son nom de la riviÚre Creuse qui le traverse.

C'est le second dĂ©partement français le moins peuplĂ© avec 117 500 habitants en 2018. Sa plus grande ville, GuĂ©ret (12 698 habitants en 2020) est Ă©galement le siĂšge de la prĂ©fecture. Le dĂ©partement ne compte qu'une seule sous-prĂ©fecture, Aubusson. L'Insee et la Poste attribuent le code 23 au dĂ©partement.

DĂ©nomination

Le nom du département vient du nom de la Creuse, affluent de la Vienne qui y prend sa source puis traverse le département en direction du nord-ouest.

En occitan limousin le nom du dĂ©partement est La Cruesa, prononcĂ© [la ˈkrwe.zo], [la ˈkrƓ'zo], [ˈkruzo] ou [ˈkre.zo]. En parler du Croissant (marchois), Ă  partir de GuĂ©ret, l'on dit et Ă©crit La Creuse comme en français[2] - [3].

Histoire

Carte de la Creuse (1790)
Le champ de foire de RoyÚre-de-VassiviÚre au début du XXe siÚcle.

Le département est créé par la Révolution française le , en application de la loi du , essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche.

Depuis le Moyen Âge, beaucoup d'hommes partent tous les ans dans les grandes villes sur les chantiers du bñtiment pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur

Les maçons de la Creuse deviennent bĂątisseurs de cathĂ©drales ou construisent en 1626 la digue de La Rochelle. Au XIXe siĂšcle, ils participent - notamment comme plĂątriers, mĂ©tier censĂ© ĂȘtre parmi les plus pĂ©nibles - Ă  la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars Ă  novembre, l'Ă©migration devient dĂ©finitive : la Creuse perd la moitiĂ© de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud MĂ©moires de LĂ©onard, la description de cet exode qui marque si fortement les modes de vie.

Du charbon est exploité par les houillÚres du bassin d'Ahun-Lavaveix du XVIIe siÚcle jusqu'en 1969 et à Bosmoreau-les-Mines de 1784 à 1958.

Durant la PremiÚre Guerre mondiale, la Creuse enregistre de lourdes pertes. Cette saignée s'accompagne d'un déficit des naissances. Le monument aux morts de la commune de Gentioux reste le témoin de cette hécatombe. En 1917, une mutinerie des soldats russes à La Courtine s'installe dans le camp militaire creusois.

De 1963 Ă  1980, 1 630 enfants rĂ©unionnais, dĂ©clarĂ©s « orphelins » sont dĂ©placĂ©s par les autoritĂ©s françaises pour repeupler les dĂ©partements français victimes de l'exode rural comme la Creuse, le Tarn, le Gers. Beaucoup de parents indigents ou « mĂšres seules » signaient des dĂ©charges pour permettre le « dĂ©placement » (certains parlent de « dĂ©portation ») de leur enfant vers la Creuse. Ce dĂ©placement d'enfants par avions entiers est organisĂ© sous l'autoritĂ© de Michel DebrĂ©, dĂ©putĂ© de La RĂ©union Ă  l'Ă©poque. Cet Ă©pisode de l'histoire française, trĂšs connu Ă  La RĂ©union, qui a donnĂ© lieu Ă  de nombreuses Ă©tudes Ă©crites ou filmĂ©es, est communĂ©ment appelĂ© « l'affaire des enfants de la Creuse ou des RĂ©unionnais de la Creuse ».

Le , la région Limousin, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Aquitaine et Poitou-Charentes pour devenir la nouvelle région administrative Nouvelle-Aquitaine.

EmblĂšmes

Blason

Blason Blasonnement :
« D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bande de gueules chargée de trois lionceaux d'argent. »

Drapeau

Politique

L'hÎtel des Moneyroux à Guéret,
siÚge du conseil départemental.

GĂ©ographie

Carte détaillée du département de la Creuse avec ses réseaux routiers et hydrologiques principaux.

La Creuse fait partie de la région Nouvelle-Aquitaine. Elle est limitrophe des départements de la CorrÚze, de la Haute-Vienne, de l'Allier, du Puy-de-DÎme, du Cher et de l'Indre. Il s'agit du deuxiÚme département le moins peuplé de France aprÚs la LozÚre.

Le dĂ©partement est situĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord-ouest du Massif central. Le plateau de Millevaches occupe le Sud-Est. Le dĂ©partement culmine Ă  932 m dans la forĂȘt de ChĂąteauvert, Ă  Saint-Oradoux-de-Chirouze.

La Creuse, riviÚre qui lui donne son nom, prend sa source à 811 mÚtres d'altitude sur le plateau de Millevaches, à la limite méridionale du département, qu'elle traverse dans une direction grossiÚrement sud-est / nord-ouest

  • Paysages de la Creuse :
  • La Villedieu dans le sud.
    La Villedieu dans le sud.
  • Dans l'ouest paysage typique.
    Dans l'ouest paysage typique.
  • VallĂ©e de la Creuse depuis Le Bourg-d'Hem, dans le nord.
    Vallée de la Creuse depuis Le Bourg-d'Hem, dans le nord.

TourbiĂšres

La Creuse présente de nombreuses tourbiÚres sur son territoire comme la tourbiÚre de la Mazure située entre les communes de RoyÚre-de-VassiviÚre, Le Monteil-au-Vicomte et Saint-Pierre-Bellevue. Une tourbiÚre est un écosystÚme trÚs original, fragile, une zone humide caractérisée par l'accumulation progressive de la tourbe, un sol caractérisé par sa trÚs forte teneur en matiÚre organique majoritairement végétale, peu ou pas décomposée. Cette caractéristique fait des tourbiÚres des puits de carbone.

La faune est trĂšs spĂ©cialisĂ©e : le lĂ©zard vivipare, le pipit farlouse, la vipĂšre pĂ©liade (qui bĂ©nĂ©ficie d'un statut de protection partielle dans la liste de l'arrĂȘtĂ© du 22 juillet 1993), le circaĂšte Jean-le-Blanc (Circaetus Galicus) : c'est un oiseau, rapace diurne de la famille des AccipitridĂ©s. Sa silhouette ressemble Ă  celle d'une grosse buse. Ses ailes et sa queue sont larges et son ventre est clair tandis que sa poitrine et sa tĂȘte sont plus sombres. Il se nourrit presque exclusivement de serpents.

La flore comporte de nombreuses espÚces rares dont toutes les espÚces de Droséra.

ForĂȘts

La forĂȘt limousine est nouvelle. En 1862, elle occupe une faible surface avec 118 900 hectares. Mais aprĂšs les deux guerres mondiales, par plantations et boisement des terrains abandonnĂ©s, elle se dĂ©veloppe pour atteindre 167 000 hectares en 2015[4]. De fait, le dĂ©veloppement de la forĂȘt est proportionnel au dĂ©clin de la population.

Les grands espaces sont essentiellement occupĂ©s par les forĂȘts de rĂ©sineux (sapin de Douglas et Ă©picĂ©a) ainsi que de feuillus (chĂȘne, hĂȘtre, bouleau, chĂątaignier[5]).

Climat

Le climat de la Creuse prĂ©sente les caractĂšres gĂ©nĂ©raux du climat du Massif Central. Il est humide, froid et trĂšs variable. L'air est pur, mais vif. Par suite de l'altitude Ă©levĂ©e du dĂ©partement, la tempĂ©rature est plus basse que ne l'indique la latitude. Les hivers sont gĂ©nĂ©ralement longs et plus ou moins rigoureux, surtout au sud du dĂ©partement oĂč la neige est abondante et persiste souvent pendant plusieurs semaines de l'annĂ©e. Le nord du dĂ©partement est plus tempĂ©rĂ©. Les Ă©tĂ©s sont courts. L'automne est gĂ©nĂ©ralement la plus belle saison de la Creuse.

Vents : Les vents dominants sont ceux du sud-ouest. Ils sont en gĂ©nĂ©ral chargĂ©s de pluie. La hauteur moyenne des pluies est d'environ 1 mĂštre par an, dans le sud du dĂ©partement, et 60 cm au nord.

Caractéristiques : Les caractéristiques des régions principales sont donc :

  • rĂ©gion nord : tempĂ©ratures douces, pluviomĂ©trie plus faibles,
  • rĂ©gion centre : tempĂ©rature trĂšs variables, pluviositĂ© dĂ©pendant de l'altitude et de l'exposition,
  • rĂ©gion sud : zone plus continentale, grande pluviositĂ© (plus d'un mĂštre) tempĂ©rature plus basse et enneigement plus long[6].

Économie

Race bovine limousine.

L'Ă©conomie de la Creuse repose traditionnellement sur deux secteurs:

Depuis quelques années, le développement du tourisme vert rapproche celui-ci du niveau des départements limitrophes par la création de nombreuses structures d'accueil, chambres d'hÎtes, gites ruraux. Le lac de VassiviÚre, géré par la région Nouvelle-Aquitaine, puisque son étendue est partagée avec le département de la Haute-Vienne, en particulier, attire des estivants.

Transports

La Creuse est relativement isolée du point de vue des transports. Les axes principaux sont la route nationale 145 ou « RCEA », qui traverse le département d'est en ouest en desservant notamment Guéret, et la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon dite « POLT » qui dessert la gare de La Souterraine.

DĂ©mographie

Les habitants de la Creuse sont les Creusois.

Évolutions dĂ©mographiques

En 2020, le dĂ©partement comptait 115 995 habitants[Note 2], en diminution de 3,8 % par rapport Ă  2014 (France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
238 352218 041226 283248 785252 932265 384276 234278 029285 680
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
287 075278 889270 055274 057274 663278 423278 782284 942284 660
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
279 366277 831274 094266 235228 244219 148207 882201 844188 669
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
172 702163 515156 876146 214139 968131 349124 470123 401122 560
2016 2020 - - - - - - -
119 502115 995-------
(Sources : SPLAF - population totale du dĂ©partement depuis sa crĂ©ation jusqu'en 1962[7] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 Ă  2006[8] puis population municipale Ă  partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

La Creuse est le second dĂ©partement le moins peuplĂ© de France, aprĂšs la LozĂšre. De plus, ce dĂ©partement, contrairement Ă  certains de ses voisins (Allier
), a un solde migratoire positif mĂȘme si son taux de natalitĂ© n'est en rien comparable. En fait la population baisse Ă  cause du solde naturel trĂšs nĂ©gatif (taux de mortalitĂ© trĂšs Ă©levĂ© et taux de natalitĂ© trĂšs bas) qui donne Ă  la Creuse une population trĂšs ĂągĂ©e. Cette situation est accentuĂ©e par le fait que les jeunes s'en vont souvent poursuivre leurs Ă©tudes hors du dĂ©partement (parfois dĂšs le lycĂ©e) dans les mĂ©tropoles voisines (Limoges, Montluçon, Clermont-Ferrand, ChĂąteauroux) et ne reviennent pas toujours.

Communes les plus peuplées

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(derniÚre pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
GuĂ©ret 23096 CA du Grand GuĂ©ret 26,21 12 698 (2020) 484 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
La Souterraine 23176 CC du Pays Sostranien 37,07 4 953 (2020) 134 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Aubusson 23008 CC Creuse Grand Sud 19,21 3 181 (2020) 166 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Sainte-Feyre 23193 CA du Grand GuĂ©ret 29,99 2 493 (2020) 83 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Bourganeuf 23030 CC Creuse Sud-Ouest 22,54 2 462 (2020) 109 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Saint-Sulpice-le-GuĂ©rĂ©tois 23245 CA du Grand GuĂ©ret 36,18 1 926 (2020) 53 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Saint-Vaury 23247 CA du Grand GuĂ©ret 46,50 1 735 (2020) 37 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Gouzon 23093 CC Creuse Confluence 50,03 1 568 (2020) 31 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Felletin 23079 CC Creuse Grand Sud 13,74 1 547 (2020) 113 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Fursac 23192 CC de BĂ©nĂ©vent-Grand-Bourg 59,03 1 445 (2020) 24 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Ahun 23001 CC Creuse Sud-Ouest 33,74 1 421 (2020) 42 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Bonnat 23025 CC Portes de la Creuse en Marche 45,79 1 348 (2020) 29 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Évaux-les-Bains 23076 CC Creuse Confluence 45,55 1 297 (2020) 28 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Boussac 23031 CC Creuse Confluence 1,48 1 246 (2020) 842 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es
Le Grand-Bourg 23095 CC de BĂ©nĂ©vent-Grand-Bourg 78,91 1 208 (2020) 15 modifier les donnĂ©es modifier les donnĂ©es

Le département possÚde quatre aires urbaines, dont une grande aire urbaine, l'aire urbaine de Guéret.

Culture

Carte linguistique de la Creuse selon l'Atlas sonore des langues régionales (2022) : Bleu : marchois (Croissant) ; Jaune orangé : nord-occitan[10].
Église de Sous-Parsat.
Le pont dit romain de SĂ©noueix.
Procession à Crocq, dans les années 1960.
La petite Creuse de Monet.

Langues régionales

La Creuse parle traditionnellement deux langues régionales : le limousin (occitan) et le marchois (Croissant)[11] - [12] - [13].

Le nord-occitan, sous sa forme limousine, est parlé dans une grande moitié sud du département avec pour ville principale Aubusson[14].

Plus au nord, le marchois, est un dialecte du Croissant[15], aire linguistique de transition entre l'occitan et la langue d'oĂŻl[16], zone oĂč elles se rejoignent et se mĂ©langent[17]. Les villes de GuĂ©ret et de La Souterraine en font partie[18].

Un des plus vieux documents en langue vernaculaire est dans la Creuse la charte de ChĂ©nĂ©railles[19]. Les traces de l'ancien occitan sont frĂ©quentes au Moyen Âge.. Ces deux langues sont celles les plus parlĂ©es de la population creusoise jusqu'au dĂ©but du XXe siĂšcle, Ă©poque Ă  partir de laquelle le français standard prend le dessus, notamment par l'interdiction formelle de parler la langue du pays Ă  l'Ă©cole. La langue est donc dĂšs les annĂ©es 1930 peu Ă  peu relĂ©guĂ©e aux zones les plus rurales, oĂč elle est encore parlĂ©e quotidiennement aujourd’hui, surtout par les natifs creusois ayant plus de 50 ans.

On trouve également une signification d'oc dans de nombreux patronymes et dans la majorité des toponymes creusois. La langue a surtout laissé sa trace dans les tournures de phrases des Creusois, ainsi que dans leur accent.

D'aprÚs Abel Hugo, vers 1835, les Creusois parlaient la langue locale et le français. Cependant, les femmes parlaient rarement français ; elles le comprenaient, mais n'osant pas s'expliquer en cette langue, elles répondaient aux questions qu'on leur faisait en langage du pays[20].

Gastronomie

La cuisine limousine et la cuisine creusoise sont caractĂ©risĂ©es par l'adaptation Ă  un terroir plutĂŽt pauvre, d'oĂč des plats souvent simples et trĂšs nourrissants.

La flognarde est une sorte de clafoutis, peu épais cuit dans un grand moule[21]. Le gùteau creusois est un dessert pur beurre aux noisettes, spécialité récente de la Creuse[22] Regroupées au sein d'une association, 31 pùtisseries du département produisent « Le Creusois » traditionnel cuit et vendu dans une tuile. Il existe des variantes semi-industrielles (en particulier à Gouzon) dont on trouve la production de « gùteaux creusois » ou « gùteaux aux noisettes » dans la plupart des enseignes de grande distribution dans toute la France. Le pùté de pommes de terre[23] est plus traditionnel et se décline avec ou sans viande selon la région et les habitudes de la maßtresse (ou du maßtre, dans certains cas) de maison. Le fondu creusois est traditionnellement réalisé avec un fromage de vache de pays ou remplacé par un camembert servi en nappage sur une assiette de frites, une omelette et du jambon du pays. La bourbade, moins connue, est un plat de viandes en sauce agrémenté de légumes d'hiver.

Personnalités liées au département

Hommes et femmes politiques, religieux et militaires :

Peintres, sculpteurs et auteurs de cartons de tapisserie :

Écrivains et Historiens :

Scientifiques, entrepreneurs et paysagistes :

MĂ©dias, Sportifs et divers :

Tourisme

Les deux portes d'entrée touristiques et culturelles du Département de la Creuse sont, au Sud la Cité Internationale de la Tapisserie située à Aubusson et qui doit une partie de sa renommée aux ateliers de tapisserie de Felletin, et au nord, la Vallée des Peintres entre Berry et Limousin autour notamment de l'ancienne forteresse du Chùteau de Crozant, du village d'artistes de Fresselines et de l'un des Plus Beaux Villages de France Gargilesse en lien avec les sites picturaux du Département de l'Indre[27].

Le lac de VassiviĂšre, la station thermale d'Évaux-les-Bains, le Labyrinthe GĂ©ant de GuĂ©ret, le plus grand labyrinthe vĂ©gĂ©tal permanent au monde[28] constituent d'autres pĂŽles touristiques majeurs.

Une multitude d'activités complÚte une offre touristique, culturelle, de pleine nature en plein essor : randonnées pédestres, VTT, balades équestres, escalade, sports nautiques, expositions, festivals, conférences, tiers-lieux, etc.

Patrimoine

Nature

  • Les Pierres JaumĂątres, situĂ©es au sommet du mont Barlot, prĂšs de Boussac sur la commune de Toulx-Sainte-Croix, sont un amas granitique, comme on peut en rencontrer plusieurs dans le dĂ©partement de la Creuse, notamment au lieu-dit Rigole du diable. Elles constituent un site naturel classĂ©.
  • Le promontoire rocheux de Crozant, qui accueille la Forteresse de Crozant, siĂšge aux XIX et XXe siĂšcles de plusieurs colonies d'artistes dont les paysagistes et impressionnistes. Cette ancienne citadelle est au fondement de la VallĂ©e des Peintres entre Berry et Limousin.
  • La cascade des Jarrauds, situĂ©e Ă  Saint-Martin-ChĂąteau dans la Creuse fait partie de la riviĂšre la Maulde.
  • La pierre aux neuf gradins est un site situĂ© sur la commune de Soubrebost, Ă  proximitĂ© de Pontarion.
  • L'Ă©tang des Landes : rĂ©serve naturelle nationale depuis 2004. SituĂ© dans le Bassin de Gouzon, l'Ă©tang des Landes est le seul Ă©tang naturel du Limousin. D'une superficie d'environ 120 ha, il abrite une flore et une faune remarquable notamment en matiĂšre d'oiseaux. Les ornithologues passionnĂ©s pourront y retrouver en migration ou en nidification, hĂ©rons, grues, balbuzards, marouettes
 et une multitude de canards.

Musées et ou centres de médiation culturelle et touristique

Le musée de l'électrification à Bourganeuf.

RĂ©sidences secondaires

Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 20,9 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes de la Creuse dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux :

Notes et références

Notes

  1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Références

  1. « Virginie Darpheuille, nouvelle préfÚte, un parcours républicain jusqu'à la Creuse », sur lamontagne.fr, (consulté le )
  2. Maximilien GuĂ©rin, Michel Dupeux, « Comment Ă©crire le bas-marchois ? », Mefia te ! Le journal de la Basse-Marche, no 5,‎ (lire en ligne)
  3. Jean-Pierre Baldit, « Quelle graphie utilisĂ©e pour le marchois ? », Patois et chansons de nos grands-pĂšres marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, GĂ©rard Guillaume), Paris, Éditions CPE,‎ , p. 84-87 (ISBN 9782845038271)
  4. Centre régional forestier
  5. Les feuillardiers en Limousin
  6. M.CEPEDE, Monographie agrocole du département de la Creuse, La documentation française, , 64 p., p. 3
  7. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  8. Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  9. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020
  10. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur https://atlas.limsi.fr/ ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France,
  11. Philippe Boula de MareĂŒil, Gilles Adda, Lori Lamel, « Comparaison dialectomĂ©triques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oĂŻl », Le Croissant linguistique entre oc, oĂŻl et francoprovençal : des mots Ă  la grammaire, des parlers aux aires, Paris, L'Harmattan,‎ (ISBN 978-2-343-23050-4, lire en ligne).
  12. Jean-Pierre Baldit, « Les parlers de la Marche. Extension et caractĂ©ristiques », Patois et chansons de nos grands-pĂšres marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, GĂ©rard Guillaume), Paris, Éditions CPE,‎ , p. 22-35 (ISBN 9782845038271)
  13. « Atlas sonore des langues régionales de France », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France,
    • Lavalade Yves, Dictionnaire occitan / français (Limousin - Marche - PĂ©rigord). Étymologies occitanes , 2e Ă©dition, Ă©ditions Lucien Souny, La Geneytouse (Haute-Vienne), 2003.
    • Linguasphere Observatory, 5 = Indo-european phylosector, 2000, page 396, number language : 51-AAA-gj book online / livre en ligne
    • Decomps Dominique, L'occitan redde e ben : lo lemosin (le limousin vite et bien), mĂ©thode d'initiation au limousin comprenant un manuel, accompagnĂ© d'un livret « Traduction des conversations et corrigĂ©s des exercices », Collection de l'Institut d'Études Occitanes, Éditions Omnivox, Paris, 1979.
    • Grenier Paul-Louis, AbrĂ©gĂ© de grammaire limousine (Bas-Limousin, Haut-Limousin, Marchois), premiĂšre Ă©dition dans les MĂ©moire de la SociĂ©tĂ© des Sciences de la Creuse, vol. 30-2, Ă©ditions de la SociĂ©tĂ© des sciences naturelles, archĂ©ologiques et historiques de la Creuse, GuĂ©ret, 1950, p. 325-352 ; deuxiĂšme Ă©dition chez les Ă©ditions Lecante, GuĂ©ret, 1950.
  14. Maximilien GuĂ©rin, « Les parlers du Croissant : des parlers minorisĂ©s et marginalisĂ©s », Promotion ou relĂ©gation : la transmission des langues minorisĂ©es d’hier Ă  aujourd’hui, UniversitĂ© de Poitiers,‎ (lire en ligne)
  15. Guylaine Brun-Trigaud, « Les parlers marchois : un carrefour linguistique », Patois et chansons de nos grands-pĂšres marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, GĂ©rard Guillaume), Paris, Éditions CPE,‎ (ISBN 9782845038271)
  16. Jean-Pierre Baldit, « Les parlers de la Marche. Extension et caractĂ©ristiques. CaractĂ©ristiques oĂŻliques », Patois et chansons de nos grands-pĂšres marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, GĂ©rard Guillaume), Paris, Éditions CPE,‎ , p. 28-29 (ISBN 9782845038271)
  17. Guylaine Brun-Trigaud, « Les enquĂȘtes dialectologiques sur les parlers du Croissant : corpus et tĂ©moins », Langue française, vol. 93, no 1,‎ , p. 23-52 (lire en ligne, consultĂ© le ).
  18. « Une mine pour les historiens. La commune de ChĂ©nĂ©railles a dĂ©posĂ© aux Archives dĂ©partementales une charte de franchises datant de 1279. Un trĂ©sor qui passionnera les historiens et les linguistes », La Creuse magazine,‎ (lire en ligne)
  19. Abel Hugo, France pittoresque, tome premier, 1835.
  20. Recettes de Cuisine
  21. GĂąteau creusois - Creuse - Limousin - DĂ©couvrir - Je DĂ©couvre la France
  22. Recettes de Cuisine
  23. Affiche SFIO d'Aubusson. - Service éducatif des Archives départementales de la Creuse
  24. « Creuse : découverte de deux compagnons de la Libération », brÚve du journal La Nouvelle République, 03/05/2013.
  25. Jean-François Convert, « Jean-Pierre Jeunet rĂ©alise le premier clip de l'album de Gauvain Sers », Culturebox,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  26. « Vallée des Peintres entre Berry et Limousin » (consulté le )
  27. http://www.labyrinthe-gueret.fr/ Labyrinthe Géant de Guéret
  28. « Les mystérieuses croix de type Crozant », sur croixdecrozant.fr (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Ambroise Tardieu, Grand dictionnaire historique , gĂ©nĂ©alogique & biographique de la Haute-Marche (dĂ©partement de la Creuse), Herment, L'auteur, (lire en ligne)
  • Gilles Rossignol, La Creuse. Le beau pays, Ahun, Verso, 1995. (ISBN 2-903870-77-2)

Articles connexes

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