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Ahun

Ahun (Alhun en occitan[1]) est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Ahun
Ahun
Le monument aux morts et l'église Saint-Sylvain.
Blason de Ahun
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité Communauté de communes Creuse Sud-Ouest
Maire
Mandat
Thierry Cotiche
2020-2026
Code postal 23150
Code commune 23001
Démographie
Gentilé Ahunois
Population
municipale
1 421 hab. (2020 en diminution de 3,07 % par rapport à 2014)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 05′ 14″ nord, 2° 02′ 45″ est
Altitude Min. 331 m
Max. 564 m
Superficie 33,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Guéret
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ahun
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Ahun

    Géographie

    Localisation

    Ahun est située à 11 km de Saint-Sulpice-les-Champs, à 13 km de Chénérailles, à 14 km de Jarnages, à 20 km de Guéret et à 21 km de Pontarion et d'Aubusson.

    D'après des calculs de l'IGN publiés en 2016, le centre géographique du département de la Creuse est situé dans la commune[2].

    Géologie et relief

    La commune est plutôt boisée, les deux principaux bois sont le bois d'Ahun[3] - [4] et le bois Roueix.

    Carte de l'occupation des sols de Ahun sur le Géoportail de l'ARB Nouvelle-Aquitaine : Ahun (23001) Entités paysagères:

    Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
    Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
    Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité 2 faible[5].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    La Creuse[6] longe la commune qui s'étend sur sa rive gauche et passe au pied du hameau de Busseau[7] - [8].

    Trois ruisseaux traversent la commune et se jettent dans la rivière :

    • le ruisseau de Pognat qui prend ensuite le nom de ruisseau du Mas du Theil,
    • le ruisseau de Félinas
    • et le ruisseau de Lavaud qui prend ensuite le nom de ruisseau du Chezalet.

    Plusieurs étangs se trouvent sur le territoire communal, en particulier dans sa partie sud ; les deux plus notables sont l'étang d'Ayen et celui des Salesses.

    Voies routières

    Le bourg d'Ahun est situé sur la RD 942 de Guéret à Aubusson à mi-chemin de chacune de ces villes.

    Transports en commun

    SNCF

    Autres gares les plus proches :

    Transports aériens

    Les aéroports les plus proches sont :

    Intercommunalité

    Commune membre de la Communauté de communes Creuse Sud-Ouest.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 040 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maisonnisses », sur la commune de Maisonnisses, mise en service en 1947[16] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[17] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 188,3 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 67 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 11,4 °C pour 1981-2010[21], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Ahun est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [23] - [24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26] - [27].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune[28], telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,4 %), forêts (30,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), zones urbanisées (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Ahun est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque de rupture de barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ahun.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 31,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 783 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 57 sont en en aléa moyen ou fort, soit 7 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[30].

    Risque technologique

    La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 7] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mètres cubes[35]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[36].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ahun est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[37].

    Toponymie

    Le nom provient de Acitodunum (IVe s.), formé sur Agedo-, nom d'homme, et du gaulois dunum (forteresse)[38].

    "Acito", mot probablement different de "Agedo" selon Xavier Delamare, pourrait signifier "plaine, champs". "Acito-dunum" serait donc "le fort de la plaine"[39].

    Histoire

    Antiquité

    Ahun, pendant l'Empire romain, fut un vicus de la civitas des Lémovices, nommé Acitodunum figurant sur la Table de Peutinger . C'était une station du cursus publicus - mansio ou mutatio - situé sur la voie romaine de Lugdunum (Lyon) à Mediolanum Santonum (Saintes). A proximité du vicus, une enceinte protohistorique portant aujourd'hui le nom de « Camp de César » peut laisser supposer une occupation antérieure.

    Des fragments de colonnes, bases et de chapiteaux inclus en réemploi dans les maisons d'Ahun et Bonnafoux ont été retrouvés ainsi que les ruines d'une colonnade sur stylobate entre Ahun et Moutier d'Ahun[40]. A l'emplacement de l'église actuelle se trouvait vraisemblablement un sanctuaire ou mausolée. Des cippes ont été réemployés dans l'église ou sont exposés au jardin lapidaire[41].

    Moyen Âge

    Ahun possède une église et des maisons en granite.

    Elle a eu un atelier monétaire sous les Mérovingiens. On y remarquait jadis une vieille forteresse appelée « château du Rocher ».

    Ahun a été un ancien prieuré placé sous l'invocation de saint Silvain, saint qui a été martyrisé dans cette ville le .

    Petit à petit, Ahun devient une ville libre qui obtient de ses seigneurs le droit de s'administrer elle-même par des chartes :

    • la première charte d'affranchissement est accordée en 1228 par Hugues XII, comte de la Marche.
    • Hugues XIII confirma cette charte en 1286 et permet aux habitants de se marier sans le consentement du seigneur.
    • le fils de François Ier, Charles, duc d'Orléans, comte de la Marche, ordonne une charte qui stipule que les habitants de la ville d'Ahun « ne pourront faire le charivari à aucun des habitants de ladite ville, soit mariant et remariant ; mais que celui qui se marie ou remarie en ladite ville, devra aux compagnons à marier, quatre pots de vin, quatre pains et un mets de viande, ou devra bailler cinq sols pour le dit droit en ce que lesdits compagnons ou consuls seront tenus d'accompagner lesdits mariés, allant et venant de leur maison à l'église. »

    Au XIIIe siècle, Ahun a été une des sept châtellenies qui rendaient la justice au nom du comte de la Marche ; le , cette châtellenie a été cédée par Louis XIV au duc de la Feuillade en échange de Saint-Cyr.

    Au village de Chantemille, il existe un vieux château féodal. En 1465, Louis Dupuis, seigneur de Chantemille, obtint du comte de la Marche la permission d'y faire faire le guet et garde jour et nuit, c'est lui qui est à l'origine du château actuel qui a été augmenté d'une aile au début du XVIe siècle.

    Époque moderne

    Chantemille était une cure placée sous l'invocation de sainte Radegonde ; il fut défendu au chapelain, en 1662, d'y faire aucune fonction curiale. La chapelle castrale située au château de Chantemille était en ruines vers 1590, puis restaurée en 1618 et de nouveau ruinée.

    Époque contemporaine

    Vers 1927-1930, on déblaya les ruines de la chapelle du château mettant au jour un autel gallo-romain qui servait de support à la table d’autel : « le cippe de Chantemille », il est toujours visible aujourd’hui. La partie basse de la chapelle Sainte-Radegonde, qui forme une terrasse surplombant la vallée de la Creuse, existe encore ainsi que la table d'autel du XVe siècle et deux portes en plein cintre visiblement du XVIe siècle.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1919 Louis Meaume
    1919 1930 Jacques Chabrol
    1930 1944 Adrien Coursaget
    1944 Camille Aumasson SFIO Médecin
    Marcel Arnaud SFIO
    mars 1977 Camille Aumasson PS Médecin
    mars 1977 mars 1989 Pierre Lamiraud RPR Médecin
    mars 1989 mars 2001 Christianne Chaubier PS Médecin
    mars 2001 mars 2008 Colette Lauvergne - Infirmière
    mars 2008 mai 2020 Patrick Pacaud UMP-LR Agriculteur
    mai 2020 En cours Thierry Cotiche DVG Fonctionnaire DDT

    Budget et fiscalité 2021

    En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[42] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 341 000 â‚¬, soit 827 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 977 000 â‚¬, soit 602 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 488 000 â‚¬, soit 301 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 784 000 â‚¬, soit 483 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 578 000 â‚¬, soit 356 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 12,99 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 36,88 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 62,46 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 920 â‚¬[43].

    Économie

    Agriculture

    • Élevage d'autres bovins et de buffles[44].
    • Sylviculture et exploitation forestière.

    Tourisme

    • Hébergement et restauration à Blaudeix, Guéret, Peyrat-la-Nonière, Aubusson.

    Commerces

    • Commerces et services de proximité[45].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].

    En 2020, la commune comptait 1 421 habitants[Note 8], en diminution de 3,07 % par rapport à 2014 (Creuse : −3,8 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8501 5641 7111 9932 2122 1832 1122 2032 242
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1942 2852 4502 3302 3602 3922 4752 4452 349
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3072 2232 1521 8031 7641 7881 8301 6921 574
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 4911 6231 6051 5291 4811 5011 5681 5601 579
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 4661 4101 421------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Ahun comptait en 1847 2 303 habitants et 200 migrants soit 8,7 % de la population. Parmi ces 200 migrants, 200 étaient maçons[50].

    Enseignement

    Entouré de prés et de bois, le lycée agricole d'Ahun, possède aussi son étang. Les élèves font passer la population du village de 1 500 hab. à plus de 2 000 hab. Les formations proposées au lycée sont les suivantes :

    • Dans le 1er cycle :
      • 4e et 3e technologiques
    • Dans l'enseignement professionnel :
      • BEPA Conduite de Production Agricole option productions animales
      • BEPA Services option services aux personnes ou secrétariat - accueil
      • BTA Commercialisation et Services option services administratifs (orientation secrétariat vétérinaire) ou services en milieu rural
      • Bac pro Conduite et Gestion de l'Entreprise Agricole option productions animale
    • Dans l'enseignement général :
      • Seconde générale et technologique
      • Bac techno série STAV sensibilisation « aménagement » ou « production »
    • Dans l'enseignement supérieur :
      • BTSA ACSE
      • BTSA Aquaculture, parfois appelé BTSA Productions aquacoles
      • BTSA Gestion et maitrise de l'eau/Gestion des services d'eau et d'assainissement
      • Licence professionnelle Gestion de Ressources et Production d'Eau
      • Licence professionnelle Gestion du patrimoine naturel

    Les deux licences se font en partenariat avec l’université de Limoges

    Cultes

    • Culte catholique, Paroisse St Pardoux en Marche : Guéret, Ahun, Bonnat, St Vaury, Ste Feyre, Sardent (Creuse)[51] - [52], Diocèse de Limoges.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    elle possède une crypte du XIe siècle où l'on accède par un escalier situé à l'extérieur, et dans laquelle se trouve le tombeau de saint Silvain. Le chevet frappe par l'élégance de sa décoration : entre les baies en plein cintre, des colonnes portent de beaux chapiteaux ornés d'animaux, d'oiseaux et de palmettes. À l'intérieur de l'église, il faut voir de superbes boiseries de la fin du XVIIe siècle qui complètent celles du Moutier-d'Ahun, à quelques kilomètres, et une pietà du XVe siècle à six personnages[58]. L'édifice a été classé au titre des monuments historique le 02 octobre 1992[58].
    Grotte de Lourdes dans le narthex[59].
    • Autres sites et patrimoines
    • Château de la Chezotte.
      Château de la Chezotte.
    • Château de Chantemille.
      Château de Chantemille.
    • Château de Massenon.
      Château de Massenon.
    • Viaduc ferroviaire - Busseau-sur-Creuse.
      Viaduc ferroviaire - Busseau-sur-Creuse.
    • Jardin Jacques-Lagrange.
      Jardin Jacques-Lagrange.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armoiries d'Ahun se blasonnent ainsi :

    Fascé d'argent et d'azur de six pièces[71].

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    "AHUN" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[34].
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Yves Lavalade, Les Noms de lieux du pays d'Ahun (Creuse) : Ahun, Cressat, Lépinas, Maisonnisses, Mazeirat, Le Moutier-d'Ahun, Peyrabout, Pionnat, Saint-Hilaire-la-Plaine, Saint-Yrieix-les-Bois, Vigeville, Éditions de l'Esperluette, 2017.
    2. Jean-François Hangouët, « Quels sont les centres des 96 départements métropolitains ? », IGN Magazine, no 82,‎ avril-mai-juin 2016, p. 15 (lire en ligne, consulté le ).
    3. Forêt communale d'Ahun
    4. Forêt de l'E.P.L.E.F.P.A.
    5. En Creuse, quel est le risque sismique ?
    6. Ahun : Commune de la Creuse traversées par la rivière La Creuse
    7. Schéma Départemental de Gestion des Milieux Aquatiques
    8. Diagnostic environnemental et bilan des procédures de gestion de l'eau du bassin versant de la Creuse
    9. Lignes régulières du réseau régional
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    15. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    16. « Station Météo-France Maisonnisses - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    17. « Orthodromie entre Ahun et Maisonnisses », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Maisonnisses - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Ahun et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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    38. Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979 (ISBN 2-850-23076-6), p. 4.
    39. Pierre-Yves,. Lambert, Dictionnaire de la langue gauloise une approche linguistique du vieux-celtique continental, Ed. Errance, (ISBN 2-87772-198-1 et 978-2-87772-198-1, OCLC 493968532, lire en ligne)
    40. gallo-romains
    41. Accueil : à la découverte de la Gaule romaine et de ses habitants. « Annuaire » des Gallo-Romains et un peu d’épigraphie…
    42. Les comptes de la commune
    43. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    44. Annuaires
    45. Le cadre de vie des Territoires : Commerces et services de proximité
    46. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    47. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    50. Quand Martin Nadaud maniait la truelle… La vie quotidienne des maçons limousins, 1830-1849, de Pierre Urien, Felletin, Association les Maçons de la Creuse, 1998, 143 pages, préface de Pierre Riboulet, p. 137.
    51. Paroisse St Pardoux en Marche
    52. Église Saint Sylvain
    53. « Retable, lambris de revêtement, 2 statues : Saint Gilles, Saint Sylvain (ensemble du décor de choeur) », notice no IVR74_19982300953X, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    54. « Ensemble vu du Chevet », notice no AP55LF004356B, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    55. « [[Abside]] », notice no AP55LF004356B, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    56. « Crypte, vers le sud-est », notice no AP56P00564, base Mémoire, ministère français de la Culture.
    57. Église romane d'Ahun
    58. « Notice n°PA00099982 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    59. Liste de répliques de la grotte de Lourdes
    60. Monument aux morts
    61. Tour St Barnabé
    62. Maison des comtes de la Marche
    63. « Notice n°PA00099980 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. « Notice n°PA00099979 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    65. « Notice n°PA00099981 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    66. Jardin Jacques Lagrange
    67. Jardin inauguré en 2003, Comité des Parcs et Jardins de France. Jardin Jacques Lagrange, Jardin à la française, inauguré en 2003
    68. « Notice n°PA00099983 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    69. ronde
    70. « Viaduc de Busseau-sur-Creuse (également sur commune de Pionnat) », notice no PA00099984, base Mérimée, ministère français de la Culture
    71. L'Armorial des villes et des villages de France
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