Pontarion
Pontarion (Pont a Riòm en occitan[1] - [2]) est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
Pontarion | |||||
Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Guéret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Creuse Sud-Ouest | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Moreau 2020-2026 |
||||
Code postal | 23250 | ||||
Code commune | 23155 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pontarionnais | ||||
Population municipale |
364 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 69 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 59′ 54″ nord, 1° 51′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 435 m Max. 561 m |
||||
Superficie | 5,25 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Guéret (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ahun | ||||
Législatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Géographie
La commune de Pontarion est située sur la route départementale D941 reliant Bourganeuf à Aubusson au carrefour avec la route départementale D33 venant de Guéret, elle est traversée par le Thaurion.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1910 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,8 | −0,9 | 0,9 | 3,3 | 6,9 | 10 | 11,4 | 11 | 7,6 | 5,9 | 1,9 | −0,5 | 4,8 |
Température moyenne (°C) | 3,2 | 3,8 | 6,4 | 9,1 | 13,1 | 16,6 | 17,9 | 17,7 | 14,3 | 11,3 | 6,1 | 3,3 | 10,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 8,4 | 11,9 | 14,8 | 19,3 | 23,3 | 24,4 | 24,4 | 20,9 | 16,8 | 10,2 | 7,2 | 15,8 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,7 27.01.07 |
−21,5 06.02.12 |
−17,3 01.03.05 |
−7,4 08.04.21 |
−2,7 03.05.21 |
0,5 03.06.06 |
2,6 17.07.00 |
0,9 29.08.1998 |
−2 25.09.02 |
−7,1 31.10.1997 |
−13,1 24.11.1998 |
−13,4 04.12.10 |
−21,5 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,8 05.01.1999 |
25 27.02.19 |
25,4 31.03.21 |
29,8 30.04.05 |
31,7 27.05.05 |
37,3 26.06.19 |
38,8 23.07.19 |
39 18.08.12 |
33,4 14.09.20 |
29,1 12.10.01 |
25,3 08.11.15 |
20,2 17.12.15 |
39 2012 |
Précipitations (mm) | 108,2 | 90,4 | 91,7 | 103,4 | 118,5 | 91,5 | 78,2 | 74,8 | 91,4 | 104,3 | 104,7 | 112,5 | 1 169,6 |
Une tornade a fait de gros dégâts (arbres arrachés, toits envolés, poteaux électriques couchés...) à Pontarion, le 9 mars 2023 vers 16h55.
Urbanisme
Typologie
Pontarion est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [10] - [11] - [12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13] - [14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,5 %), forêts (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (15,7 %), zones urbanisées (10,1 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Pontarion est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Taurion. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[18] - [16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 67,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 245 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 96 sont en en aléa moyen ou fort, soit 39 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19] - [20].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Lavaud-Gelade, un ouvrage sur le Taurion de classe A[Note 6] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 17,4 millions de mètres cubes[23]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[24].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Pontarion est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].
Toponymie
Les formes anciennes du nom de Pontarion indiquent Riom en 1209, Ponte Ariom en 1229. Le nom de Pontarion ne signifie donc pas "pont sur le Taurion" mais "Pont à Riom". On retrouve donc le radical Riom dérivé du gaulois Rico-magos signifiant le « marché du roi »[26].
Histoire
Les mémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse[27] donnent les informations suivantes.
La période gallo-romaine
La toponymie, la découverte d’une importante nécropole et la présence de tuiles gallo-romaines en particulier au lieudit Fonfroide, indiquent une agglomération gallo-romaine située à un carrefour routier.
Établie au bord d'une voie à 300 m. au sud du vicus une nécropole a livré 300 sépultures à incinération[28]. Vers le milieu du IIe siècle, les premières fosses creusées dans la roche recueillent les restes du défunt soit directement soit par l'intermédiaire d'urnes cinéraires en terre cuite. Dans la seconde moitié du IIe siècle, l'usage de coffres funéraires en granit se généralise. Le coffre, petit monument funéraire, comprend un socle creusé sur sa face supérieure, un réceptacle destiné à recevoir les cendres du défunt. Le bourrelet qui le borde permet, par le biais d'une feuillure, d'assujettir le couvercle, également en granit et de forme hémisphérique. Les sépultures les plus récentes, dans la seconde moitié du IIIe siècle, correspondent à de petites fosses peu profondes dans lesquelles quelques cendres du défunt sont déversées. Parfois, de petites pierres marquent l'emplacement de la tombe.
- Quelques coffres funéraires.
- Urne cinéraire dans sa fosse.
- Bague avec intaille ornée de 2 oiseaux posés sur un cratère.
- Fibule émaillée.
Les fosses les plus anciennes renferment souvent un abondant mobilier funéraire mêlé aux cendres du bûcher déversées dans la fosse. Il s'agit en général d'objets placés sur le bûcher funéraire ou portés par le défunt. À cette dernière catégorie appartiennent les bagues souvent ornées d'intailles, les épingles à cheveux en os, ou encore les accessoires du vêtement. De nombreuses sépultures ont livré des céréales, des graines de légumineuses ou des fruits carbonisés destinés à satisfaire les besoins alimentaires du mort dans l'au-delà .
Les outils, les objets domestiques ou de toilette nous renseignent également sur le sexe ou l'activité du défunt. Par exemple, une sépulture féminine renfermait une cuillère à fard en argent et des ustensiles de cuisine miniaturisés en fer (trépied et pelle de foyer, gril, chaudron, poêle à frire ...). Une autre, masculine celle-là , contenait un stylet, une lame de scie et un trousseau d'ustensiles agricoles miniaturisés (pioche, faux, croc, forces ...). La céramique, présente dans la plupart des fosses, parfois sous forme de quelques tessons, ou encore par vingt ou trente vases, constitue l'essentiel du mobilier funéraire. Les vases, brisés sur le bûcher d'incinération, appartiennent généralement à de la vaisselle de table.
Le Moyen Âge
Pontarion était jadis une cure de l'ancien archiprêtre de Bénévent-l'Abbaye. C'est ce que l'on constate en 1376, 1391, 1469. Mais vers 1472, elle ne fut plus qu'une succursale ou annexe de la cure de Thauron. On la trouve qualifiée ainsi en 1483, 1514, etc. Il en fut de même jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Sa fête patronale était celle de saint Blaise, qu'on célèbre le .
Le nom de Pontarion a peu varié, mais on l'a écrit différemment selon les époques. Ainsi on trouve : Prepositus de Ponte Arion, en 1229 - Apud Pontarion, en 1242 - Villefranche de Pont Arion, vers 1259 - Castellania de Ponte-Riomi, en 1343 - Senescallus de Ponteriomi, en 1399 - Martialis de Ponte Rion, en 1447 - Annexa Pontisriomi, de 1472 à 1483 - Pontharrion, en 1543 - Pont à Ryon, en 1563 - Ponthauryon, en 1620 - Pontharryon en 1640.
L'église de Pontarion conserve les tombeaux de plusieurs seigneurs du lieu : Pierre de Chastaignat y fut inhumé en 1720 ; il avait été colonel du régiment de Charost, Chevalier de Saint Louis, etc. Son frère Charles de Chastaignat, sieur de Masléon et de Pontarion, grand prévôt du Limousin, assistait à son enterrement. Jean de Chastaignat, écuyer, seigneur de Neuvic et de Pontarion, y fut aussi inhumé en 1745, à un moment où cette église était interdite. On y trouve le tombeau d'un membre de la famille de Corbier.
Au point de vue judiciaire, ce lieu dépendait de la sénéchaussée de Montmorillon, et se régissait par la coutume du Poitou. Au point de vue administratif et financier, Pontarion, comme toute l'élection de Bourganeuf comprenant 79 collectes, appartenait à la généralité de Limoges.
Au moins deux évènements historiques se rapportent à cette contrée :
- Aimeric, évêque de Limoges (1246 - 1272), fut pris par les gens du Comte de la Marche. Le fait se produisit probablement au cours des démêlés entre ce seigneur et le prélat, au sujet des comptes et de la gestion de la Régale, dont les profits paraissaient avoir été à plusieurs reprises cédés ou donnés par le Roi au Comte. Aussitôt que les consuls de Saint-Léonard apprirent cette nouvelle, ils convoquèrent la commune, et la milice tout entière prit le chemin de Pontarion, où le prélat était retenu prisonnier. Mais le Comte de la Marche avait déjà ordonné de mettre Aimeric en liberté, et sa prison venait de s'ouvrir lorsqu'arrivèrent les troupes de Saint-Léonard[29].
- Après la bataille de Coutras en 1587, un nommé Lamorie qui faisait la guerre contre le Roi de Navarre, fut chargé à Pontarion, par Charon, gentilhomme de ce pays, réuni à quelques autres nobles de la Haute Marche et du Berry. Dans ce combat furent tués, du côté des assaillants, un honnête gentilhomme, le sieur de Saint-Priest gouverneur de Guéret, le sieur de Piégu et le sieur de Puyrageon. Au sortir de cette affaire, Lamorie et ses compagnons allèrent surprendre Chateauponsac[30].
Le château de Pontarion, qui semble être une construction du XVe siècle, se compose de murs crénelés et de bâtiments flanqués de tours rondes à mâchicoulis, bordant en partie une vaste cour.
Les seigneurs de Pontarion
Raymond d'Aubusson, chef de la banche de la Borne, était seigneur de Pontarion en 1249, et son fils Ramulfe d'Aubusson, seigneur de la Borne, du Monteil au Vicomte, de Pontarion, etc. devint l'époux de Seguine de Pierrebuffière[31].
Les comtes de la Marche sont ensuite les plus anciens seigneurs connus de Pontarion. On trouve une donation des domaines de Saint-Hilaire et de Pontarion, faite par le Roi de France en 1310, à Jeanne de la Marche, sœur du comte Guy[32].
Ce Guy de Lusignan, comte de la Marche, possédait aussi les fiefs de Peyrat et Château et de Saint-Hilaire, qui ont été longtemps unis à celui de Pontarion[33].
Guy Aubert, seigneur des Monts, de la famille du pape Innocent VI, acquit en 1364, de Geoffroy de Mortemart et de Jean son fils, la terre de Peyrat et de Pontarion, moyennant 26,000 livres[34]. Il ne paraît pas l'avoir gardée plus de quatre ans. Pierre Besse de Bellefaye prend la même qualité en 1378.
La seigneurie de Pontarion passa ensuite dans la maison de Pierrebuffière, selon toute probabilité par le mariage de Hyacinte de Besse, dame de Bellefaye, avec Jean de Pierrebuffière, vers 1390[35].
Louis de Pierrebuffière, fils de Jean et de Hiacinte Besse de Bellefaye, était seigneur de Peyrat et de Pontarion en 1413 et 1418.
Mais une partie de cette seigneurie, qui finit cependant par revenir entièrement aux Pierrebuffière, appartint aux Aubusson : Renaud d'Aubusson, était seigneur du Monteil au Vicomte, de Pontarion en 1412 ; son fils Antoine fut le père de Jeanne d'Aubusson, dame de Pontarion qui a épousé Foucaud ou Bos de Pierrebuffière le [36]. François de Pierrebuffière, frère de Foucaud, est dit seigneur de Pontarion en 1548, et son fils Jean-Geoffroy de Pierrebuffière, porte ce titre en 1569. Philippe de Pierrebuffière, fils de ce dernier, est encore seigneur de Pontarion en 1582[37].
C'est vers cette époque que cette terre change de maîtres : vente de la terre de Pontarion, distraite de Peyrat en 1570, au chapitre de Saint-Étienne de Limoges, par le Baron Peyrat de Pierrebuffière[38]. Par acte du , une dame de Pierrebuffière (sans doute Anne de Pons, veuve en premières noces de Philippe de Pierrebuffière, et en second mariage d'Abel de Pierrebuffière), vendit la seigneurie de Pontarion à Messire Jean du Chemin.
Ce dernier, originaire de Treignac, était évêque de Condom lorsqu’il acheta Pontarion. Il mourut en 1616, et laissa, par son testament du , à son neveu Théophile du Chemin. Ce dernier céda, en 1618, une partie de la succession de son oncle l'évêque de Condom, en faveur du mariage de son frère Antoine, Baron de Lauraët et de Puygordin, avec Françoise de Gélas.
De la famille du Chemin, la seigneurie de Pontarion passa, probablement par succession ou mariage, dans les mains de Biran d'Armagnac, comte de Goas, car en 1655 il fut consenti, en faveur de Messire Louis de Biran d'Armagnac, différentes reconnaissances tirées du Terrier de Pontarion[39]. Jean de Biran d'Armagnac, comte de Goas, le vendit en 1719 à Jean et Joseph de Chastagnac.
À partir du XVIIIe siècle, l’ancienne route de Limoges à Lyon passant par Felletin et Pontcharraud est détournée par Bourganeuf et Aubusson, cette ville par sa manufacture de tapisseries détournant progressivement le flux commercial. Pontcharraud eut la chance de se trouver sur le nouvel itinéraire[40] (contradictoire avec ce qui est écrit sur l'article Pontcharraud qui cite le même article à la même page, improbable d'après la carte).
Jean de Chastagnac, seigneur de Neuvic, et Joseph, sieur de Masléon, achetèrent la terre et la baronnie de Pontarion à Jean d'Armagnac, par acte passé le devant Étienne, notaire à Limoges, moyennant 100 000 livres. Marie de Chastagnac les porta à son mari en 1743.
Jean-Michel de Corbier épousa par contrat passé au château de Pontarion, le , Marie de Chastagnac, fille unique et héritière de messire Jean de Chastagnac, qui lui porta la terre et la baronnie de Pontarion. cette famille les a conservées, sauf quelques démembrements, jusqu'en 1836.
En 1895, le château était la propriété de Mme veuve Lavaud.
Politique et administration
Avant le Redécoupage cantonal de 2014 Pontarion était Chef-lieu de canton du canton de Pontarion, ce canton a été supprimé et les onze communes qui le composaient ont été transférées sur le canton d'Ahun pour dix d'entre elles, et Guéret-2 pour une (Saint-Éloi).
Démographie
Au dernier recensement, la commune comptait 364 habitants.
Lieux et monuments
- Château de Pontarion (ne se visite pas) du XVe siècle construit pour Antoine d'Aubusson, inscrit au titre des monuments historiques en 1941[43].
- Église Saint-Blaise (XIIIe-XIVe siècle), tableau du XVIIIe siècle représentant l’Adoration des bergers. Dans l'église, 32 pierres tombales forment un dallage et sont ornées de croix, équerres, marteaux, signes de seigneurs, chevaliers, maçons ou tailleurs de pierre. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1957[44].
- Espace pêche et nature de 4 ha qui permet une formidable balade au bord du Thaurion
- Dans le village voisin de Soubrebost, au hameau de la Martinèche : maison natale de Martin Nadaud (1815-1898) ouverte au public depuis le [45].
Cartes postales anciennes
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[22].
- Notes de type "Carte"
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Yves Lavalade, Les Noms de lieux du canton de Pontarion (Creuse) : La Chapelle-St-Martial, Janaillat, Pontarion, La Pouge, St-Éloi, St-Georges-la-Pouge, St-Hilaire-le-Château, Sardent, Thauron, Vidaillat, Éditions de l'Esperluette, Limoges, 2014.
- Dictionnaire des communes de la Creuse, de Yves lavalade. La Geste, 2022
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 23155001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Pontarion », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur www.creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Pontarion », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « barrage de Vassiviere », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur www.creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
- M. Villoutreix, « Toponymie et archéologie : noms de lieux de la Creuse (première partie) », Travaux d'archéologie limousine 1985, no 6,‎ , p. 21-37.
- Mémoires de la société des sciences naturelles etarchéologiques de la Creuse, deuxième série, Tome quatrième, 1895, P.402 à 408
- Guy Lintz, La nécropole gallo-romaine des Sagnes à Pontarion (Creuse), Chauvigny, Association des publications Chauvinoises, mémoire XX, , 372 p..
- L. Guilbert, Bull. soc. Arch. Limoges, XXXVII, 92
- Jouilleton, Histoire de la Marche, I, 333
- Nobiliaire du Limousin, I,66
- Documents historiques, T.1, p.205)
- Nobiliaire du Limousin, III, 168
- P. Anselme, II, P.400
- Nobiliaire du Limousin, I, 322, et III, 330
- Nobiliaire du Limousin, III, 332
- Nobiliaire du Limousin, III, 334 et 335
- Bull. soc. Arch. de Limoges, XXXVIII, 401
- Archives de la Creuse, E.136
- Abel Chatelain, « La formation de la population lyonnaise : l'apport d'origine montagnarde (XVIIIe-XXe siècles) », Revue de géographie de Lyon. Vol. 29 n°2, 1954. p. 94.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00100132, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00100133, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- La maison de Martin Nadaud
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :