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Sardent

Sardent est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.

Sardent
Sardent
Balustrade sculptée représentant le nom de la commune
Blason de Sardent
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité Communauté de communes Creuse Sud-Ouest
Maire
Mandat
Thierry Gaillard
2020-2026
Code postal 23250
Code commune 23168
DĂ©mographie
Gentilé Sardentais, Sardentaises
Population
municipale
760 hab. (2020 en diminution de 2,44 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 18 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 03â€Č 00″ nord, 1° 51â€Č 18″ est
Altitude Min. 455 m
Max. 679 ou 680 m
Superficie 41,11 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Guéret
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Ahun
LĂ©gislatives Circonscription unique
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Sardent
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Sardent
GĂ©olocalisation sur la carte : Creuse
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Sardent
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Sardent
Liens
Site web http://www.sardent23.fr/

    GĂ©ographie

    Généralités

    L'Ă©tang de Masmangeas.

    Dans la moitiĂ© ouest du dĂ©partement de la Creuse, la commune de Sardent est incluse dans l'aire urbaine de GuĂ©ret[1] et s'Ă©tend sur 41,11 km2. Elle est arrosĂ©e au nord sur environ quatre kilomĂštres par la Gartempe, et parsemĂ©e de plusieurs Ă©tangs importants (les Brandes, Marque, Masmangeas, Masrivet).

    L'altitude minimale, 455 mĂštres, se trouve localisĂ©e au sud du lieu-dit Marque, lĂ  oĂč le ruisseau de Marque quitte la commune et entre sur celle de Thauron. L'altitude maximale avec 679[2] ou 680 mĂštres est situĂ©e Ă  l'ouest, au sud du lieu-dit le Mathubert[Note 1].

    À l'intersection des routes dĂ©partementales (RD) 34a3 et 50, le bourg de Sardent est situĂ©, en distances orthodromiques, quatorze kilomĂštres au sud de la prĂ©fecture GuĂ©ret.

    La commune est également desservie par les RD 33, 34, 34a2 et 60, ainsi que par la RD 940a (l'ancienne route nationale 140), qui traverse l'ouest du territoire sur deux kilomÚtres. Un nouveau tronçon, la RD 940, traverse le territoire communal du nord au sud sur neuf kilomÚtres, passant juste à l'est du bourg.

    Communes limitrophes

    Carte de Sardent et des communes avoisinantes.

    Sardent est limitrophe de dix autres communes, dont Peyrabout au nord-est sur environ 500 mĂštres.

    Villages et hameaux

    Outre le bourg de Sardent proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux[3] :

    • Bassegeas
    • les Caurades
    • les Chabannes
    • la Chaise
    • la Chassoule
    • les Chatrelles
    • la Chaumette
    • la Cheminade
    • les Chiers
    • le Chironceau
    • CƓurgne
    • Colombourg
    • le Condrot
    • les Couteilles
    • la CrouzetiĂšre
    • la Fay au Bost
    • la Feyte
    • Fontarade
    • le Grand Blessac
    • le Grand Chiroux
    • la Jarrige
    • Maisonniaux
    • Marque
    • le Masbolle
    • Masmangeas
    • le Masriche
    • le Masrivet
    • le Mathubert
    • le Mazeau
    • le Mazelet
    • le Mondoueix
    • le Mont de Sardent
    • le Monteil
    • la Mouline
    • Nouallet
    • le Petit Blessac
    • le Petit Chiroux
    • le Pradeau
    • les Quatre Viats
    • la Rebeyrolle
    • la RibiĂšre Jalade
    • la Ronze
    • la RoyĂšre
    • Secondat
    • Seilloux
    • Teillaucher
    • le Thouraud
    • Tressagne
    • la Vergne
    • Villechadeau
    • Villejaleix
    • Villevegoux

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 9,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 5,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 1 115 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Maisonnisses », sur la commune de Maisonnisses, mise en service en 1947[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 9,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 188,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le dĂ©partement de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et Ă  52 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă  11,4 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  11,8 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Sardent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de GuĂ©ret, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (56,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (57,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (56,9 %), prairies (30,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,9 %), zones urbanisĂ©es (1,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sardent est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sardent.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 30 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (33,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 574 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 67 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 12 %, Ă  comparer aux 25 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[26].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[23].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Sardent est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[27].

    Histoire

    Dans les premiÚres années de la Révolution, la commune de La RoyÚre fusionne avec Sardent[28].

    Des années 1920 aux années 1960, le village a été marqué par une importante immigration de tailleurs de pierre italiens, fuyant le fascisme et s'installant ici pour y exploiter le granit dont on faisait les bordures de trottoirs et les pavés utilisés dans les villes[29].

    Les Hospitaliers

    Sardent fut une paroisse des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dépendante de la commanderie de Maisonnisses et du grand prieuré d'Auvergne. Le commandeur de Maisonnisses y était seigneur avec le droit de mainmorte et dßmier général sur certains villages de la paroisse[30].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    François Rioublant Notaire
    1871 1872 Laurent Ganivot
    1900 1900 Pierre Graule
    mai 1900 1907 ArsĂšne Guittard
    fév 1907 1912 Léonard Soumy
    avr 1912 1917 Jean Pasquet
    déc 1917 1925 EugÚne Cassier
    mai 1925 septembre 1935 Alphonse Vincent[Note 8] SFIO MĂ©decin
    Conseiller général du canton de Pontarion (1925-1935)
    octobre 1935 1959 Amédée Peyrot Conseiller général du canton de Pontarion (1935-1940 et 1945-1951)
    mars 1959 novembre 1975 Georges Mercier[Note 8] PRV Conseiller général du canton de Pontarion (1958-1975)
    novembre 1975 mars 1977 Georges Aufaure
    mars 1977 mars 2001 Claude Chazeirat PS Conseiller général du canton de Pontarion (1976-1994)
    mars 2001 mars 2003 René Baterosse PCF
    mars 2003 mars 2006 Jean-Pierre Decressin DVG
    mars 2006 En cours Thierry Gaillard DVD-LR Conseiller départemental du canton d'Ahun (depuis 2015)
    Premier vice-président du Conseil départemental (depuis 2019)

    AprÚs les élections départementales de , Thierry Gaillard a été élu conseiller départemental, en binÎme avec Catherine Defemme, et a été ensuite élu huitiÚme vice-président chargé de l'environnement, eau, assainissement et gestion des déchets.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[32].

    En 2020, la commune comptait 760 habitants[Note 9], en diminution de 2,44 % par rapport à 2014 (Creuse : −3,8 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6041 6511 4501 4771 8962 1462 2852 5062 507
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6102 4182 4272 5262 4462 3132 4042 3122 337
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2742 1952 0231 6551 5561 5411 5021 3161 178
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 1191 0851 047944845801835838785
    2015 2020 - - - - - - -
    783760-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Voir aussi le site des archives départementales de la Creuse[Note 10].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Martin, du dĂ©but du XIIe siĂšcle alors que ses chapelles sont postĂ©rieures, conserve toujours plusieurs croix et un reliquaire en cuivre Ă©maillĂ© et dorĂ©, des XIIe et XIXe siĂšcles. L'Ă©difice est inscrit partiellement en 1926 au titre des monuments historiques pour son portail mĂ©ridional, puis en totalitĂ© en 2018[34].
    • En bordure de la place de l'Ă©glise, la balustrade en pur granite creusois est sculptĂ©e en forme de lettres composant le nom « SARDENT ».
    • Sur cette mĂȘme place se trouve un grand monument Ă©rigĂ© en 1937 grĂące Ă  une souscription populaire pour rendre hommage au docteur Alphonse Vincent (1880-1935), surnommĂ© « le mĂ©decin des Pauvres » en raison de son dĂ©vouement et de sa gĂ©nĂ©rositĂ©. Ce monument est l'Ɠuvre du sculpteur Évariste JonchĂšre (1892-1956). La triple masse de granite qui le constitue est surmontĂ©e d'un buste en bronze, accompagnĂ© de deux bas-reliefs latĂ©raux Ă©galement en bronze. En 1942 sous le rĂ©gime de Vichy, le buste est dĂ©boulonnĂ© et fondu dans le cadre de la mobilisation des mĂ©taux non ferreux, destinĂ©e Ă  soutenir l'industrie de guerre allemande. Les deux bas-reliefs avaient Ă©tĂ© respectĂ©s. En , une rĂ©plique du buste (refondue Ă  partir du plĂątre original que le sculpteur avait donnĂ© Ă  la veuve du docteur Vincent) a Ă©tĂ© remise en place au cours d'une importante cĂ©rĂ©monie. Le plĂątre se trouve depuis cette Ă©poque en mairie de Sardent.
    • La chapelle de Saint-Pardoux, Ă©rigĂ©e en 1870 sur le mont de Sardent oĂč se recueillait l'ermite saint Pardoux, donne lieu Ă  un pĂšlerinage Ă  la PentecĂŽte[35], tous les sept ans.
    • L'espace culturel Claude-Chabrol a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 2015[36].
    • Le cafĂ© « Chez Bichette », Ă©tabli au cƓur du village, a fermĂ© dĂ©but ; les causes de sa fermeture sont explicitĂ©es dans un article du quotidien LibĂ©ration[37] et sont symptomatiques de la dĂ©sertification des campagnes françaises.
    • L'Ă©glise Saint-Martin.
      L'Ă©glise Saint-Martin.
    • Son portail mĂ©ridional.
      Son portail méridional.
    • Sa nef.
      Sa nef.
    • La balustrade sculptĂ©e devant le monument aux morts.
      La balustrade sculptée devant le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • Saint Pardoux (vers 657-vers 737) y est nĂ© et y a vĂ©cu en ermite[35] avant que le comte Lantarius lui demande de fonder un monastĂšre autour duquel s'Ă©tablira ce qui deviendra la ville de GuĂ©ret[38].
    • EugĂšne Jamot (1879-1937), mĂ©decin militaire rendu cĂ©lĂšbre par la lutte qu'il mena pendant 27 ans en Afrique centrale contre la maladie du sommeil (ou trypanosomiase africaine). Il exerça briĂšvement Ă  Sardent de 1908 Ă  1910, puis revint s'y installer en 1936. Il fut contraint Ă  ce retour aprĂšs la survenue de graves accidents thĂ©rapeutiques dans la rĂ©gion de Bafia au Cameroun, oĂč prĂšs de 700 Africains Ă©taient devenus aveugles Ă  la suite d'un traitement mal appliquĂ© par l'un de ses adjoints. Il est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Sardent d'un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral le .
    • Jean-Louis Dumet (1907-1966), homme politique, nĂ© Ă  Sardent.
    • Claude Chabrol (1930-2010), metteur en scĂšne, sardentais d'origine, tourna son premier film Le Beau Serge dans la commune.
    • Francis Girod (1944-2006), metteur en scĂšne, a tournĂ© le film L'Oncle de Russie dans la commune.

    HĂ©raldique

    Blason de Sardent Blason
    De sinople au chevron ondĂ© d'argent accompagnĂ© de deux pics de carrier d'or, celui de dextre posĂ© en barre et celui de senestre posĂ© en bande et en pointe d'une tĂȘte de cheval du mĂȘme[39].
    DĂ©tails
    Création Jean-François Binon, adoptée en 2014.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 679 mÚtres sur la carte et 680 sur son ancien site.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Décédé en fonctions.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Le site des archives départementales de la Creuse, section recherches généalogiques
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Aire urbaine de Guéret (190), Insee, consulté le 22 décembre 2018.
    2. « 679 » sur Géoportail (consulté le 22 décembre 2018)..
    3. « Sardent » sur Géoportail (consulté le 22 décembre 2018)..
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Maisonnisses - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Sardent et Maisonnisses », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Maisonnisses - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Sardent et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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