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Clugnat

Clugnat est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine. Elle compte 653 habitants (en 2020), appelés les Clugnatois et les Clugnatoises.

Clugnat
Clugnat
Mairie
Blason de Clugnat
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité Creuse Confluence
Maire
Mandat
Yves Thomazon
2020-2026
Code postal 23270
Code commune 23064
DĂ©mographie
Gentilé Clugnatois
Population
municipale
653 hab. (2020 en diminution de 2,1 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 18â€Č 33″ nord, 2° 07â€Č 09″ est
Altitude Min. 287 m
Max. 537 m
Superficie 42,42 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Boussac
LĂ©gislatives Circonscription unique
Localisation
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Clugnat
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Clugnat
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Clugnat

    GĂ©ographie

    Clugnat fait partie du dĂ©partement de la Creuse (23) situĂ© dans la Com-Com du Pays de Boussac (Creuse), Ă  km de ChĂątelus-Malvaleix, Ă  28 km de GuĂ©ret et 11 km de Boussac. C'est une petite bourgade situĂ©e Ă  la confluence de deux cours d'eau, le Verraux et la Petite Creuse.

    La commune de Clugnat se compose principalement de son village mais aussi de nombreux hameaux.

    Les altitudes minimum et maximum de Clugnat sont respectivement de 287 m et 537 m. La mairie est situĂ©e Ă  340 mĂštres environ.

    La superficie de Clugnat est de 42,42 km2, soit 4 242 hectares.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 5,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 900 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Boussac_sapc », sur la commune de Boussac, mise en service en 1994[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 922,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « ChĂąteauroux DĂ©ols », sur la commune de DĂ©ols, dans le dĂ©partement de l'Indre, mise en service en 1893 et Ă  66 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  11,8 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Clugnat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (73 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (73,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (39,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (29,2 %), forĂȘts (26,1 %), terres arables (4 %), zones urbanisĂ©es (0,9 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Clugnat est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Petite Creuse et le Verraux. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[22] - [20].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Clugnat.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 31,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (33,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 581 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 146 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 25 %, Ă  comparer aux 25 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[24].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Clugnat est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[25].

    Étymologie

    Le nom a évolué de Cluniaco, en 1158, à Clunac vers l'an 1300. On trouve ensuite Clunhac, en 1436 ; Clunacum ou Clugnacum, en 1522 ; puis Cluniac, Clugnac ou Cluniaco [26] (surement suivant si la personne parlais marchois, langue d'oc ou langue d'oil) ; le 28 octobre 1728 la graphie officielle devient Clugnac [27] ; enfin en 1814 : Clugnat [28].

    Histoire

    Préhistoire

    Aucun vestige prĂ©historique n’est signalĂ© sur la commune avant les investigations de Michel Gallemard († mai 2020, fondateur du musĂ©e archĂ©ologique de Clugnat et de l'association « Clugnat
 A la recherche du passĂ© ») et de ses collĂšgues prospecteurs[29], commencĂ©es au tournant des annĂ©es 2000. Depuis le dĂ©but des recherches, une quinzaine de sites ont Ă©tĂ© mis au jour sur les plateaux situĂ©s de part et d’autre de la Petite Creuse[30].

    Les Tailles du Clou

    Le site de plein air des Tailles du Clou, à quelque km au nord-ouest du bourg, s'étend sur environ 1 ha. Il a été découvert en 2003 par Gallemard[31]. Il inclut une succession d'occupations depuis le Paléolithique moyen jusqu'au Néolithique final. Pasty, Gallemard & Alix (2013) en ont étudié en particulier l'industrie gravettienne, qu'ils rattachent au Gravettien supérieur par défaut d'outils marqueurs du Gravettien ancien (pas de pointes de la Font-Robert et fléchettes) et du Gravettien moyen (pas de burins de Noailles et du Raysse)[32].

    DĂ©couvertes romaines

    Début 1862, un laboureur à découvert un sépultre de pierre de forme conique, et une urne cinéraire de verre. Parmi les cendres et les os calcinés, elle contenait une petit figurine de Vénus AnadyomÚne, d'argile blanche [33].

    Moyen-Âge

    Clugnat faisait partie du comté de la Marche. Ce territoire fut détaché au Xe siÚcle de la province du Limousin pour lutter contre les Normands. Il fut ensuite morcelé en fiefs aux frontiÚres mouvantes : Haute Marche (autour de Guéret), Vicomté de Bridiers (La Souterraine), Basse Marche (autour du Dorat)[34] .

    Au XII siÚcle des terres de Clugnat appartenait à l'Abbaye de Prébenoit (moines cicterciens) [35]

    Pour le reste, Clugnat faisait partie des terres du domaine du chĂąteau de Crozant [36].

    Au XVI siÚcle, On peux lire (dans la description du Berry et diocÚse [37]) Paroisse de Cluignact (encore une autre écriture) en laquelle sont sept lieux nobles de Chastellaz, Baptisses, du Cloz, Estables, La Veyrie, La Boissacte, et la Villatelle. (audict Cluignat y a un Prieuré valant 300 livres)

    Le département de la Creuse est créé par la Révolution française le 4 mars 1790, en application de la loi des 22 décembre 1789 suivant le décret de la division de la France en départements , essentiellement à partir de l'ancienne province comté de la Marche.

    Culture et tradition

    Sur la commune est encore parlĂ© un parler du dialecte marchois. Ce dernier est un parler du Croissant, zone linguistique oĂč l'occitan se mĂ©lange Ă  la langue d'oĂŻl[38].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1792 1793 Jean Desmaisons
    1793 1807 Michel De Larigauderie
    1808 1816 Jean-Baptiste Decourteix
    1816 1825 Antoine Cousset
    Novembre 1825 Janvier 1834 Jean-Baptiste Decourteix
    Janvier 1834 1840 Pierre Montagne
    1840 1848 Joseph Delaneau
    1848 1852 Pierre Montagne
    1852 1878 Pierre-Paul Devilber
    1878 1882 Ernest Peyrot
    avril 1884 ? ou 1882 mai 1908 Annet Gallemard
    mai 1908 mai 1925 Antoine Jannet
    mai 1925 mai 1929 Jean Turquet MĂ©decin
    mai 1929 mai 1935 Jean Pinet
    mai 1935 février 1944 Albert Auberger
    février 1944 1983 Marc Jannet
    1983 Juin 1995 Marcelle Faure
    Juin 1995 Mars 2001 Michel Boissit PCF
    Mars 2001 Mai 2014 Guy Tallot Eveleur de bovins
    Mai 2014 en cours Yves Thomazon Commercial en nutrition animale
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[40].

    En 2020, la commune comptait 653 habitants[Note 6], en diminution de 2,1 % par rapport à 2014 (Creuse : −3,8 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9891 7251 7431 8611 9962 1232 1452 3042 287
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2502 2202 0682 1572 1912 2002 2082 1442 109
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0292 0902 0281 5651 4611 4061 3081 1391 027
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 004916836809752687654647709
    2015 2020 - - - - - - -
    645653-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Activités et divertissements

    • Des sentiers VTT ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s et flĂ©chĂ©s.
    • L'association Lo Ch'mi propose des randonnĂ©es pĂ©destres, 2 circuits de 7 et 12,5 km Rando-fiches mairie Clugnat.
    • Étang communal, les riviĂšres Le Verraux et La Petite Creuse
    • Le marchĂ© a lieu les premiers samedis du mois (matin).
    • Sentier pĂ©destre/VTT.
      Sentier pédestre/VTT.
    • Sentier pĂ©destre/VTT.
      Sentier pédestre/VTT.
    • Etang Communal.
      Etang Communal.
    • Stade ESC.
      Stade ESC.
    • FĂȘte.
      FĂȘte.
    • FĂȘte.
      FĂȘte.
    • Fanfare
      Fanfare
    • Majorettes
      Majorettes
    • FĂȘte 2022
      FĂȘte 2022
    • MAS EntrĂ©e principale.
      MAS Entrée principale.
    • MAS vue du stade.
      MAS vue du stade.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Les 7 petits ponts de bois fait de piliers de maçonnerie et de madriers, le plus reprĂ©sentatifs Ă©tant celui en contrebas de la Croix de Georges et enjambant le Verrau appelĂ© pont de Georges.
    • Une multitude de fontaines et de croix en granit sillonnent la commune, celles-ci se trouvaient au croisement des chemins ou Ă  la sortie des villages.
    • Le presbytĂšre construit en 1727.
    • L'Ă©glise Saint-Martial[43] des XIIe et XIIIe siĂšcles, inscrite Ă  l'Inventaire supplĂ©mentaire des Monuments historiques en 1969.

    Elle possĂšde un clocheton en arceaux ainsi que des fresques murales intĂ©rieures qui datent du XVe – XVIe siĂšcle. Sur le mur de gauche, on peut observer : saint Georges combattant le dragon, le Christ en Croix et quelques autres dessins. Les autres murs sont Ă©galement ornĂ©s mais faute de travaux ceux-ci sont cachĂ©s.

    • Église Saint-Martial en 2012.
      Église Saint-Martial en 2012.
    • Église Saint-Martial en 2014.
      Église Saint-Martial en 2014.
    • Clocher de l'Ă©glise Saint-Martial en 2014.
      Clocher de l'Ă©glise Saint-Martial en 2014.
    • Girouette de l'Ă©glise Saint-Martial en 2014.
      Girouette de l'Ă©glise Saint-Martial en 2014.
    • Saint Georges combattant le dragon dans la premiĂšre travĂ©e de l'Ă©glise.
      Saint Georges combattant le dragon dans la premiÚre travée de l'église.
    • Monument aux Morts.
      Monument aux Morts.
    • Le monument aux morts de France reprĂ©sentant une allĂ©gorie: le coq français terrassant l'aigle allemand au sommet, ainsi que l'allĂ©gorie de la victoire et de la mort crĂ©Ă© par le sculpteur Marius SaĂŻn (1877-1961) .
    • La chapelle Saint-Jean-Baptiste, Ă©difice du XIIe siĂšcle reconstruit en 1879 abritant le le chef reliquaire de saint Jean-Baptiste datĂ© de 1605, classĂ© Monument historique au titre des objets mobiliers [44].
    • Une fouille archĂ©ologique de la place Saint-Jean a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e en 2009 Ă  l’emplacement de l’ancienne Ă©glise Saint-Jean et de son cimetiĂšre. Si le site Ă©tait connu par de nombreuses dĂ©couvertes de sarcophages au cours du temps, il n’avait jusqu’alors pas fait l’objet de fouilles coordonnĂ©es. Plusieurs fragments de cĂ©ramique et de silex indiquent une occupation humaine dans ce secteur dĂšs la pĂ©riode protohistorique, puis une premiĂšre implantation gallo-romaine sur le bas de la place, attestĂ©e par la prĂ©sence d’un bĂątiment trĂšs arasĂ©. Quelques fragments de poteries gallo-romaines ont Ă©tĂ© recueillis, permettant de placer chronologiquement cette occupation dĂšs le Ier s. apr. J.-C., pour perdurer au moins jusqu’au IIIe s. À l’ouest de ce bĂątiment se dĂ©veloppe une nĂ©cropole mĂ©rovingienne avec la prĂ©sence de sĂ©pultures de onze sarcophages caractĂ©ristiques de cette Ă©poque (cuve de forme trapĂ©zoĂŻdale)[45].

    Personnalités liées à la commune

    • Maurice Thorez (1900-1964) fut rĂ©fugiĂ© au Hameau des Forges pendant la Grande Guerre avec son grand-pĂšre mineur et militant guesdiste, ClĂ©ment Baudry[46]..
    • Jean Turquet (1867-1945) mĂ©decin et explorateur des zones polaires français[46] et maire de la commune de Clugnat.
    • Georges Piquand (1876-1955) chirurgien en chef de l'hĂŽpital de Montluçon,il s'est fait connaĂźtre par ses travaux historiques et ethnographiques sur le Bourbonnais (Domaine Auvergnat) et fut un acteur majeur de la reconstruction de la chapelle Saint-Jean-Baptiste.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Adrien Vernet (1875 - 1912) Etude sur la vie humaine. Une vie de larmes, livre Ă©voquant Clugnat et ses habitants (Ă©crit vers 1880).
    • Janine Rapinat (1923 - 2019) Clugnat Recherche sur l'histoire et la commune de Clugnat et ses environs en (1990) [47] .
    • Michel Gallemard (1940 - 2020) Contribution Ă  l’étude du peuplement prĂ©historique de la vallĂ©e de la Petite Creuse : bilan de dix ans de prospection sur la commune de Clugnat et ses marges (Creuse), Ă©tude scientifique [48]. Il fut aussi fondateur du musĂ©e archĂ©ologique de Clugnat et de l'association "Clugnat ... A la recherche du passĂ©"

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Boussac_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Clugnat et Boussac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Boussac_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Clugnat et Déols », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Chùteauroux Déols - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Chùteauroux Déols - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Chùteauroux Déols - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    Cartes

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    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
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