Châtelus-Malvaleix
Châtelus-Malvaleix (prononcer [ʃatly malvalɛ]; Chastelus [tsass'télu] en occitan marchois) est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
Châtelus-Malvaleix | |||||
La mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Guéret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Portes de la Creuse en Marche | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Bouchet 2020-2026 |
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Code postal | 23270 | ||||
Code commune | 23057 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Castelluciens, Castelluciennes | ||||
Population municipale |
546 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 18′ 19″ nord, 2° 01′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 325 m Max. 573 m |
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Superficie | 14,97 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Guéret (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bonnat | ||||
Législatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Au nord de la Creuse entre Bonnat et Boussac le village situé entre 400 et 450 mètres d'altitude s'attache aux collines de la Marche à quelques kilomètres au sud qui atteignent 573 mètres à l'antenne située au-dessus de roche. La population de Châtelus-Malvaleix était de 569 habitants en 1999, 558 habitants en 1990, 585 habitants en 1982, 641 habitants en 1975 et 710 habitants en 1968.
Chatelus-Malvaleix possède un climat océanique a tendance continentale. Lien vers les données météorologiques en direct : https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/temps-reel/chatelus-malvaleix/000IF.html
Mois | Janv | Fév | Mars | Avril | Mai | Juin | Juil | Aout | Sept | Oct | Nov | Déc |
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Température minimale | 4,2 °C | -2,1 °C | 2,7 °C | 7,9 °C | 8,9 °C | 13,1 °C | 14,8 °C | 14,5 °C | 11,5 °C | 8,0 °C | 5,1 °C | 3,3 °C |
Température maximale | 9,2 °C | 3,5 °C | 10,8 °C | 17,6 °C | 19,6 °C | 22,9 °C | 27,4 °C | 27,1 °C | 24,7 °C | 18,5 °C | 12,2 °C | 8,8 °C |
Précipitation totale | 167 mm | 51 mm | 80 mm | 88 mm | 70 mm | 36 mm | 53 mm | 33 mm | 20 mm | 36 mm | 56 mm | 70 mm |
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bonnat », sur la commune de Bonnat, mise en service en 1970[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 859,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Châteauroux Déols », sur la commune de Déols, dans le département de l'Indre, mise en service en 1893 et à 63 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Châtelus-Malvaleix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (27,1 %), forêts (23,1 %), zones urbanisées (3,2 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Châtelus-Malvaleix est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 25,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 394 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 61 sont en en aléa moyen ou fort, soit 15 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Châtelus-Malvaleix est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
Politique et administration
À l'issue des élections municipales de mars 2008, Jean-François Bouchet a été réélu maire de la commune[25] par le nouveau conseil municipal.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2020, la commune comptait 546 habitants[Note 7], en diminution de 7,61 % par rapport à 2014 (Creuse : −3,8 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre-ès-Liens inscrite au titre des monuments historiques en 1969[30].
- La fontaine installée au centre du village de Châtelus-Malvaleix après la Révolution provient de l’Abbaye de Prébenoît.
Personnalités liées à la commune
- Georges Nigremont, pseudonyme de l'auteure régionaliste et pour la jeunesse Léa Védrine (1885-1971) a commencé sa carrière d'institutrice à Châtelus-Malvaleix. Elle est l'auteure de Jeantou, le maçon creusois publié en 1936.
- Anny Duperey, comédienne et romancière, réside à Chatelus-Malvaleix
Héraldique
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Les armoiries de Châtelus-Malvaleix se blasonnent ainsi : |
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Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Bonnat - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Châtelus-Malvaleix et Bonnat », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Bonnat - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Châtelus-Malvaleix et Déols », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Châteauroux Déols - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Châteauroux Déols - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Châteauroux Déols - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Châtelus-Malvaleix », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Châtelus-Malvaleix », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
- Source : préfecture de la Creuse
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00100043, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Liens externes
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