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Toulx-Sainte-Croix

Toulx-Sainte-Croix [tul sɛ̃t kʁwa] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Creuse, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Toulx-Sainte-Croix
Toulx-Sainte-Croix
La mairie-Ă©cole
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité Creuse Confluence
Maire
Mandat
Christian Julliard
2020-2026
Code postal 23600
Code commune 23254
DĂ©mographie
Gentilé Toullois
Population
municipale
250 hab. (2020 en diminution de 8,42 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 7,1 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 17â€Č 08″ nord, 2° 12â€Č 52″ est
Altitude Min. 375 m
Max. 656 m
Superficie 35,05 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Boussac
LĂ©gislatives Circonscription unique
Localisation
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Toulx-Sainte-Croix

    GĂ©ographie

    Localisation

    Toulx-Sainte-Croix se trouve Ă  9,7 km de Boussac (Creuse) et 37 km de GuĂ©ret.

    Communes limitrophes du plateau de Millevaches .

    GĂ©ologie et relief

    Le Bourg de Toulx-Sainte-Croix est bĂąti sur une colline granitique Ă  655 m d'altitude, point culminant des monts de Toulx-Sainte-Croix.

    Eminence remarquable dans le paysage Creusois, la butte de Toulx est couronnĂ©e d’un amas de grosses roches qui intrigue le visiteur.

    Les uns y voient les vestiges de puissantes fortifications gauloises qui auraient subi les vicissitudes des invasions romaines puis gothiques.

    Les autres y voient le rĂ©sultat d’une Ă©volution naturelle de la masse granitique primaire travaillĂ©e par le gel. Ce curieux paysage frappait d’autant plus nos anciens que les moutons et les chĂšvres en faisaient un quasi-dĂ©sert vĂ©gĂ©tal, rendant formidable les amas de blocs rocheux que l’on imaginait avoir Ă©tĂ© manipulĂ©s par nos robustes et presque mythiques ancĂȘtres celtes.

    Aujourd’hui la vĂ©gĂ©tation arbustive cache un peu cet aspect du paysage.

    Carte de l'occupation des sols de Toulx-Sainte-Croix sur le Géoportail de l'ARB Nouvelle-Aquitaine : Entités paysagÚres:

    Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
    Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
    Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau traversant la commune :

    • Les Bourdelles[1].
    • La MoussiĂšre, branche-mĂšre du ruisseau le Signollet, arrose le sud-ouest de la commune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 9,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 138 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Boussac_sapc », sur la commune de Boussac, mise en service en 1994[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 922,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « ChĂąteauroux DĂ©ols », sur la commune de DĂ©ols, dans le dĂ©partement de l'Indre, mise en service en 1893 et Ă  72 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  11,8 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Toulx-Sainte-Croix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (63,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (53,5 %), forĂȘts (35,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,3 %), terres arables (2,2 %), zones urbanisĂ©es (0,7 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Toulx-Sainte-Croix est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Toulx-Sainte-Croix.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 11,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (33,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 297 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 56 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 19 %, Ă  comparer aux 25 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[24].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Toulx-Sainte-Croix est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[25].

    Voies routiĂšres

    • D 14 vers Bord-Saint-Georges.
    • D 77 vers Lavaufranche.
    • D 67 vers Pradeau.
    • D 14 vers Chaubier.

    Transports en commun

    SNCF

    Intercommunalité

    Commune membre de la Creuse Confluence.

    Toponymie

    Son nom varia selon les Ă©poques et d’aprĂšs les documents anciens qui la concernent, nous pouvons lire : Tullum, signifiant « hauteur Â», en 1174, 1194, 1211, Prior de Tol au XIIe siĂšcle, Ecclesia Sancti Martialis de Castello Tulli en 1158, Prior de Tullo en 1285, prieurĂ© de Saint-Marcial de Toulx en 1495, Thoulx en 1561, Thoux-Sainte-Croix en 1703.

    L’adjonction de Sainte-Croix Ă  Toulx serait donc antĂ©rieure au XVIIIe siĂšcle. L’église dont le patron Ă©tait saint Martial aurait Ă©tĂ© alors consacrĂ©e Ă  la sainte Croix.

    Durant la Révolution, la commune, dont le nom est orthographié indifféremment Toulx-Sainte-Croix ou Toul-Sainte-Croix, porte, à compter de , le nom de Toulx ou Toul[26] avec une interruption, de messidor à thermidor de l'an II, pour devenir passagÚrement Toulx-la-Montagne[27].

    Ses habitants sont appelés les Toullois[28].

    Histoire

    Toulx-Sainte-Croix aurait Ă©tĂ©, jadis, un important village gaulois dont les habitations couvertes de chaume Ă©taient dĂ©fendues par une triple enceinte de murs de pierres. La premiĂšre avait 1 600 m de circuit et 6 mĂštres d’épaisseur. Toulx devint gallo-romaine comme le prouvent les mĂ©dailles que l’on y a trouvĂ©es. La prĂ©sence d'enceintes de pierres est toutefois contestĂ©e par les gĂ©ologues qui estiment que le chaos pierreux de la montagne de Toulx est d'origine naturelle.

    Au cours du XIXe siÚcle s'est répandue l'idée qu'il y avait eu, au sommet des monts de Toulx-Sainte-Croix, un oppidum gaulois. L'archéologie ne le confirme pas. Une agglomération gallo-romaine nommée Tullum, est, elle, attestée par divers objets trouvés sur le site, succédant à des occupations plus anciennes. Ce village conserve une curieuse église romane.

    Au IIIe siĂšcle, saint Martial se dirigeant vers Limoges, se serait arrĂȘtĂ© Ă  Toulx. Il y aurait ressuscitĂ© le fils d’un notable et, ainsi, il aurait pu convertir au christianisme tous les habitants du lieu.

    D’aprĂšs la tradition, l’église de Toulx aurait Ă©tĂ© construite sous la direction des chanoines d’Évaux (fin XIe Ă  dĂ©but XIIe siĂšcle), l’église Saint-Pierre d’Évaux aurait Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e dans le mĂȘme temps. Elle est curieusement amputĂ©e de son clocher. Un effondrement des trois premiĂšres travĂ©es en est la cause, il se situerait vers 1657-1660. Deux lions en granit sont flanquĂ©s Ă  l’entrĂ©e de l’église et un troisiĂšme prĂšs du clocher. GĂ©nĂ©ralement, on attribue leur sculpture Ă  l’époque gallo-romaine, ils auraient servi de gardiens Ă  des sĂ©pultures, Ă  moins qu’ils n'aient servi de dĂ©coration Ă  une fontaine, comme il semblerait que ce fut le cas pour un autre retrouvĂ© au dĂ©but du XXe siĂšcle, non loin de Toulx-Sainte-Croix.

    Des sarcophages contenant des restes humains ont été plusieurs fois retrouvés. Les cinq premiers le furent vers 1915-1920, par M. Antonin Aupetit. Quatre seraient de l'époque mérovingienne, un cinquiÚme reconstitué en briques gallo-romaines, serait plus ancien. Ils sont conservés dans la base du clocher.

    Une chapelle, aujourd’hui dĂ©truite, Ă©tait dĂ©diĂ©e Ă  saint Martial. Les fidĂšles y venaient en pĂšlerinage le jour de la fĂȘte du saint, le . Une fontaine dĂ©diĂ©e Ă  saint Martial, malheureusement dĂ©truite vers 1981, Ă©tait rĂ©putĂ©e pour guĂ©rir les problĂšmes liĂ©s aux yeux.

    La commune de Pradeau fut intĂ©grĂ©e par ordonnance du Ă  la commune de Toulx-Sainte-Croix. Son nom s’est orthographiĂ© Pradaux sur divers documents, en 1212 (monasterium de Pradellis). Il y avait un prieurĂ© sĂ©culier dont la fĂȘte Ă©tait l’Assomption de la Sainte Vierge. Pradaux Ă©tait une paroisse, avec cure, dĂšs 1573. Elle Ă©tait cependant dite annexe de Boussac en 1570, 1611, 1618, 1625, 1636. La fontaine de Saint-Blaise (au sortir du village, route de Toulx Ă  Lavaufranche) facilitait la guĂ©rison des maladies du bĂ©tail.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1996 mars 2008 Guy Brissat
    2008 2014 Bernard De La Biche
    2014 En cours Christian Julliard Droite Exploitant agricole

    Budget et fiscalité 2021

    En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :

    • total des produits de fonctionnement : 211 000 â‚Ź, soit 808 â‚Ź par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 218 000 â‚Ź, soit 836 â‚Ź par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 1 000 â‚Ź, soit € par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 13 000 â‚Ź, soit 48 â‚Ź par habitant ;
    • endettement : 36 000 â‚Ź, soit 137 â‚Ź par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 4,52 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties : 25,82 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 15,90 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 0,00 % ;
    • cotisation fonciĂšre des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2020 : mĂ©diane en 2020 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 166 000 â‚Ź[30].

    Population et société

    Pyramide des Ăąges

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[32].

    En 2020, la commune comptait 250 habitants[Note 6], en diminution de 8,42 % par rapport à 2014 (Creuse : −3,8 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0221 0181 1281 1881 3351 2981 3951 3681 349
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3801 2791 2931 2471 3101 2701 3021 1921 227
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2351 2191 1911 007957880899794720
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    645570507435361304304303297
    2015 2020 - - - - - - -
    266250-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[35] :

    • Écoles maternelles et primaires Ă  Saint-Silvain-Bas-le-Roc, Lavaufranche, Boussac, Bord-Saint-Georges, Soumans.
    • CollĂšges Ă  Boussac, Parsac-Rimondeix, ChĂątelus-Malvaleix, ChĂ©nĂ©railles, Huriel.
    • LycĂ©es Ă  Le Chaussadis, Aubusson, GuĂ©ret[36].

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[37] :

    • MĂ©decins Ă  Peyrat-la-NoniĂšre, Huriel, Sannat, Saint-Julien-la-GenĂšte.
    • Pharmacies Ă  Soumans, Saint-Sulpice-les-Champs.
    • HĂŽpitaux Ă  Saint-Vaury, La Souterraine.

    Cultes

    Économie

    Agriculture

    • Élevage d'ovins et de caprins[39].
    • Élevage de chevaux et d'autres Ă©quidĂ©s.
    • Élevage d'autres bovins et de buffles.
    • Culture de lĂ©gumes, de melons, de racines et de tubercules

    Tourisme

    • GĂźtes ruraux,
    • Restaurant.
    • HĂ©bergements Ă  Saint-Silvain-sous-Toulx, Boussac, Herculat, Ladapeyre.

    Commerces

    • Commerces et services[40].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux :

    • Église Saint-Martial.
      Église Saint-Martial.
    • Le clocher sĂ©parĂ© de l'Ă©glise.
      Le clocher séparé de l'église.
    • L'Ă©glise romane (porche flanquĂ© de lions).
      L'église romane (porche flanqué de lions).
    • Sarcophage palĂ©ochrĂ©tien en calcaire.
      Sarcophage paléochrétien en calcaire.
    • Chapelle Saint-Martial.
      Chapelle Saint-Martial.

    Autres sites et patrimoines :

    • Les Pierres JaumĂątres
      Les Pierres JaumĂątres
    • Tour d'observation panoramique
      Tour d'observation panoramique
    • Station sismique
      Station sismique
    • Antenne sismique vue du haut de la tour
      Antenne sismique vue du haut de la tour
    • Antenne sismique
      Antenne sismique
    • La tour d'observation[46] Ă©difiĂ©e sur les «Rochers de Brudalis» permet de voir un panorama Ă  360° du canton de Boussac, les Monts d’Auvergne, les plateaux du Berry ainsi que les monts du Limousin. Elle a Ă©tĂ© rĂ©cemment rĂ©novĂ©e. Sa construction, commencĂ©e en 1932 par l'abbĂ© Aguillaume, s'arrĂȘta en 1937 faute de moyens de financement. Elle reprit en 1956 et fut achevĂ©e pour supporter une antenne-relais pour la tĂ©lĂ©vision jusqu'en 1972. Une table d'orientation permet de reconnaĂźtre les vastes horizons visibles.
    • Les pierres JaumĂątres, situĂ©es sur le territoire de la commune sont des bizarreries granitiques (blocs en Ă©quilibre et de formes variĂ©es) dues Ă  l'Ă©rosion en boule du granite[47]. Ces mĂ©galithes de l'Ă©poque mĂ©solithique sont classĂ©s au titre des monuments historiques en 1927[48].
    • L'antenne sismique
    • Le lavoir d'Hiver, restaurĂ© par l'association Pierres en Marche.Le lavoir d’hiver, patrimoine vernaculaire de la commune de Toulx Sainte Croix, a Ă©tĂ© construit au milieu du XIXĂšme siĂšcle. Il est situĂ© dans un creux sur le flanc sud du Bourg. Sa situation gĂ©ographique permettait aux lavandiĂšres de l’utiliser l’hiver. On accĂšde au site sur le lieu-dit « le Goutteraud » par un sentier boisĂ© qui part du bas du village. Il Ă©tait encore utilisĂ© au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle. C’est un ensemble qui comprend des murs de soutĂšnement en pierres sĂšches, une fontaine typique creusoise et un lavoir semi-ovale.

    Personnalités liées à la commune

    • AndrĂ© Guy (auteur rĂ©gionaliste)
    • Claude Ribbe, Ă©crivain.
    • L'abbĂ© Aguillaume, curĂ© de la paroisse de 1907 Ă  1949, fut l'initiateur de la construction de la tour d'observation ; passionnĂ© par l'histoire de la commune, il prĂ©serva les dĂ©couvertes archĂ©ologiques, sur Toulx, dans la base du clocher. Malheureusement, une partie fut pillĂ©e aprĂšs le dĂ©cĂšs du protecteur.
    • George Sand : l'action de son roman Jeanne, se passe aux Pierres JaumĂątres et Ă  Boussac.
    • Jean-François Barailon
    • Emile Guiblain-Coquery (1884-1963), peintre, notamment ami de Pierre Loti et d'Aurore Sand, a passĂ© Ă  Toulx-Sainte-Croix les douze derniĂšres annĂ©es de sa vie. Il est enterrĂ© prĂšs de sa maison-atelier des Bruladis, aux cĂŽtĂ©s de son chien Babet.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Toulx-Sainte-Croix Vidéo

    Articles connexes

    Liens externes

    "Toulx-Sainte-Croix" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les Bourdelles
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. Établissements d'enseignements
    36. Lycées
    37. Professionnels et établissements de santé
    38. Paroisse Paroisse Sainte-Croix-des-Deux-Creuse
    39. Annuaires
    40. Le cadre de vie des Territoires
    41. Notice no PA00100213, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    42. Louis Lacroix, Les Églises de France. (Panneau Ă  l'entrĂ©e de l'Ă©glise
    43. Notice no PA00100228, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    44. L’étude des sarcophages (analyse critique et orientations nouvelles) : une contribution Ă  la question des cimetiĂšres du haut Moyen Âge en Creuse, par Jacques Roger - R. Delhoume. Collaborateur : Jean-Pierre Floc’h, Aquitania AnnĂ©e 2013 29 pp. 239-310.
    45. Monument aux morts
    46. DĂ©veloppement durable Limousin : La tour de Toulx-Sainte-Croix et ses abords
    47. « Vue d'ensemble des pierres dites le Berceau de Jeanne-d'Arc », notice no APHF001844, base Mémoire, ministÚre français de la Culture.
    48. Notice no PA00100214, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
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