Gravettien
Le Gravettien est une culture prĂ©historique appartenant au PalĂ©olithique supĂ©rieur europĂ©en, caractĂ©risĂ©e par son industrie lithique. Il est connu pour ses figurines de VĂ©nus, qui Ă©taient gĂ©nĂ©ralement sculptĂ©es en ivoire ou en calcaire. Il doit son nom au site de La Gravette, situĂ© sur la commune de Bayac, en Dordogne. Il est prĂ©cĂ©dĂ© par lâAurignacien (43 000 Ă 29 000). Le SolutrĂ©en succĂšde en Europe au Gravettien Ă partir de 23 000 ans AP.
Autres noms | ou Pavlovien en Europe centrale |
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Lieu Ă©ponyme |
Abri de la Gravette Ă Bayac (Dordogne) |
Auteur | Fernand Lacorre |
Répartition géographique | Europe - Sibérie |
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Période | Paléolithique supérieur |
Chronologie | 31 000 Ă 23 000 ans AP |
Type humain associé | Homo sapiens |
Tendance climatique | Fort refroidissement (SIO 2) |
Signe particulier |
Vénus paléolithiques mains négatives sur paroi |
Subdivisions
Gravettien ancien
Gravettien moyen
Gravettien récent
Gravettien tardif
Objets typiques
débitage de lames en silex rectilignes, pointes spécialisées, lamelles à dos, burins diÚdres
Chronologie et climat
Extension géographique
Lors du dernier maximum glaciaire (il y a 27 000 à 23 000 ans), le climat trÚs froid et sec contraint les populations à se retirer dans les régions du sud. Les péninsules ibériques, italiennes et grecques en particulier sont de plus en plus peuplées[2].
Industrie
Le Gravettien est caractérisé par le débitage de lames en silex trÚs droites, utilisées pour réaliser des pointes de projectile à dos rabattu rectiligne, appelées « pointe de la Gravette ». L'industrie lithique comprend également de petits outils diversifiés et spécialisés : petites pointes appelées « fléchettes », « pointes de la Font-Robert », pointes à retouches sur face plane, divers types de burins (dont le burin de Noailles[3]), etc.
Pointe de la Gravette. Fléchette. Pointe de la Font-Robert
coll. Henri Breuil, Muséum de Toulouse.Burins.
Alimentation
Dans la période gravettienne, les chasseurs-cueilleurs mangeaient la nourriture disponible dans leur environnement local. Cela comprenait le mammouth en Europe centrale, le cheval et le renne en Grande-Bretagne ; et les fruits de mer sur les cÎtes atlantiques ou méditerranéennes de ce que sont aujourd'hui la France et l'Italie[2].
Les animaux Ă©taient une source de nourriture principale pour les premiers humains de la pĂ©riode gravettienne[4]. Comme l'Europe Ă©tait extrĂȘmement froide pendant cette pĂ©riode, les sources de nourriture devaient ĂȘtre riches en Ă©nergie et en matiĂšres grasses. Les comparaisons de tests entre divers restes humains rĂ©vĂšlent que les populations des latitudes plus Ă©levĂ©es accordaient une plus grande importance Ă la viande. Un trait qui distingue les Gravettiens Ă©tait leur facilitĂ© de mobilitĂ© par rapport Ă leurs homologues nĂ©andertaliens : les humains modernes ont dĂ©veloppĂ© la technologie et l'organisation sociale qui leur ont permis de migrer avec leur source de nourriture, mĂȘme avec des troupeaux relativement sĂ©dentaires, tandis que les NĂ©andertaliens n'auraient pas Ă©tĂ© aptes Ă voyager[5].
GrĂące Ă leur capacitĂ© Ă se dĂ©placer avec les troupeaux, les rĂ©gimes gravettiens incorporaient une grande variĂ©tĂ© de proies animales. Les principaux facteurs Ă©taient l'Ăąge et la taille de l'animal. Par exemple, le cerf de premiĂšre annĂ©e offrait les peaux les plus appropriĂ©es pour les vĂȘtements, tandis que le cerf de quatriĂšme annĂ©e contenait beaucoup plus de viande[6]. Le rĂ©gime gravettien comprenait des animaux plus gros tels que des mammouths, des hyĂšnes, des loups, des rennes tuĂ©s avec des outils en pierre ou en os, ainsi que des liĂšvres et des renards capturĂ©s avec des filets[7].
Les Gravettiens vivant sur les cÎtes ont pu bénéficier de protéines marines. à partir de restes trouvés en Italie et au Pays de Galles, il a été estimé que 20 à 30 % des régimes gravettiens des peuples cÎtiers étaient composés d'animaux marins[8]. Les populations des basses latitudes dépendaient davantage des crustacés et des poissons, tandis que l'alimentation des latitudes plus élevées se composait de phoques[9].
NĂ©anmoins, l'Ă©tude de fossiles humains des grottes de SerinyĂ en Catalogne, datĂ©s entre 25 000 et 27 000 ans, montre une alimentation basĂ©e sur les ressources terrestres â plantes et animaux terrestres de la rĂ©gion â en particulier les petits animaux comme les lapins, Ă©galement des cerfs et des chevaux. Les isotopes des acides aminĂ©s ont confirmĂ© que les individus ne mangeaient presque pas de poisson, et ce mĂȘme Ă proximitĂ© des rĂ©gions cĂŽtiĂšres, contrairement Ă ce que l'on supposait auparavant[2].
Chasse
Les massues, les pierres et les bùtons étaient les principaux outils de chasse pendant la période du Paléolithique supérieur. Des pointes d'os, de bois et d'ivoire ont toutes été trouvées sur des sites en France, mais des pointes de flÚches en pierre et des lances de jet appropriées ne sont apparues qu'à la période solutréenne (~ 20 000 avant le présent). En raison de ces outils primitifs, de nombreux animaux ont été chassés à courte distance[10]. L'artefact typique de l'industrie gravettienne, autrefois considéré comme un diagnostic, est la petite lame pointue avec un dos droit et émoussé, aujourd'hui connue sous le nom de « pointe de la Gravette », qui servait à chasser le gros gibier. Les Gravettiens utilisaient des filets pour chasser le petit gibier et sont crédités d'avoir inventé l'arc et la flÚche[11].
Les Gravettiens tendaient Ă s'installer dans des vallĂ©es par oĂč migraient leurs proies. Par exemple, le site de La Gala, situĂ© au sud de l'Italie, montre une implantation stratĂ©gique basĂ©e dans une petite vallĂ©e[12]. Au fur et Ă mesure que les colons devenaient plus conscients des schĂ©mas de migration d'animaux comme le cerf Ă©laphe, ils ont appris que le troupeau de proies se trouvait dans les vallĂ©es, permettant ainsi aux chasseurs d'Ă©viter de parcourir de longues distances pour se nourrir. Plus prĂ©cisĂ©ment dans le cas de La Gala, la topographie glaciaire a forcĂ© le cerf Ă traverser les zones de la vallĂ©e occupĂ©es par les humains. Des preuves supplĂ©mentaires de colonies stratĂ©giquement positionnĂ©es incluent des sites comme Klithi (district rĂ©gional d'Ioannina) en GrĂšce, Ă©galement placĂ©s pour intercepter des proies en migration[6].
Des dĂ©couvertes en RĂ©publique tchĂšque suggĂšrent que des filets ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour capturer un grand nombre de proies plus petites, offrant ainsi un approvisionnement alimentaire rapide et constant et donc une alternative au modĂšle de fĂȘte / famine des grands chasseurs de gibier. Les preuves se prĂ©sentent sous la forme d'une corde de 4 mm d'Ă©paisseur conservĂ©e sur des empreintes d'argile. Le tissage des filets Ă©tait vraisemblablement une tĂąche collective, reposant sur le travail des femmes et des enfants[7].
SĂ©pultures
Ă Krems an der Donau en Autriche, sur un promontoire situĂ© sur la rive gauche du Danube, des fouilles archĂ©ologiques ont rĂ©vĂ©lĂ© une double tombe de jumeaux monozygotes et une tombe d'un autre enfant ĂągĂ© de trois mois dans un site datĂ© de 31 000 Ă 31 700 AP[1]. Chacun des corps Ă©tait plongĂ© dans l'ocre rouge et Ă©tait placĂ© l'un Ă cĂŽtĂ© de l'autre dans des positions flĂ©chies face Ă l'est et avec leur crĂąne pointant vers le nord. Un total de 53 perles en ivoire de mammouth avaient Ă©tĂ© fixĂ©es sur le bassin de l'enfant 1 et leur disposition indique clairement qu'elles avaient Ă©tĂ© enfilĂ©es sur une ficelle. Les 53 perles sont remarquablement similaires en taille et en forme et les perforations ne montrent aucun signe d'usure, indiquant une production dans le seul but de servir de marchandise funĂ©raire. Lâattribution personnalisĂ©e est soulignĂ©e par la position de la main droite de lâindividu placĂ©e au sommet de la chaĂźne. En revanche, l'enfant 2 Ă©tait Ă©quipĂ© de trois mollusques perforĂ©s (Theodoxus sp.) et d'une incisive de renard perforĂ©e (Vulpes sp.) qui ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s sous la mandibule de l'enfant 2, suggĂ©rant qu'il s'agissait de pendentifs sur un seul collier. Une autre sĂ©pulture contenait le squelette mal conservĂ© d'un autre enfant (ind3) qui Ă©tait enterrĂ© en position flĂ©chie et recouvert d'une Ă©paisse couche d'ocre rouge. Le squelette de l'enfant Ă©tait Ă©galement orientĂ© vers l'est, mais dans ce cas, le crĂąne Ă©tait orientĂ© vers le sud. Dans l'orientation de l'axe du corps, une Ă©pingle de 8 cm de long en ivoire de mammouth Ă©tait situĂ©e Ă 2 cm au-dessus du crĂąne. Elle peut avoir Ă©tĂ© utilisĂ©e comme Ă©pingle pour attacher et/ou dĂ©corer un vĂȘtement en cuir ou en fourrure qui aurait Ă©tĂ© enroulĂ© autour du corps avant l'enterrement[1].
Art
L'art gravettien est caractérisé par ses « Vénus paléolithiques » présentant des formes souvent trÚs généreuses (Vénus de Lespugue, de Willendorf) ou parfois plus fines (Dame de Brassempouy). Ces statuettes sont particuliÚrement nombreuses à cette époque en Europe orientale, notamment dans la plaine russe[13]. Le mammouth laineux occupant une place centrale dans l'économie des sociétés de ces régions (avec le renne), de nombreuses Vénus paléolithiques gravettiennes sont en ivoire de mammouth[13]. Le style des figurines est figuratif, à la différence des statuettes ultérieures, épigravettiennes et magdaléniennes, qui sont plus schématiques et stylisées[13].
L'art gravettien comporte aussi des gravures sur os et ramures, des frises gravées dans les abris sous roches et des grottes ornées (chevaux ponctués de Pech Merle, mains négatives de Gargas, grottes de Vilhonneur, grotte de Cussac).
- Grotte du Pech Merle,
chevaux, main négative et ponctuations. - Abri de La Gravette à Bayac, pendeloque en coquillage.
- Grotte de Cussac,
gravure d'une silhouette de femme.
Génétique
Les Ă©chantillons d'ADN-Y analysĂ©s dans une Ă©tude de 2016, datĂ©s entre 31 000 et 26 000 ans AP, qu'ils proviennent de Belgique, de TchĂ©quie, d'Autriche ou d'Italie, sont Ă©troitement apparentĂ©s, ce qui semble reflĂ©ter une expansion de la population associĂ©e Ă la culture archĂ©ologique du Gravettien[14]. Les humains de l'Aurignacien auraient Ă©tĂ© Ă©vincĂ©s il y a entre 34 000 et 26 000 ans par un autre groupe d'humains, les Gravettiens[15]. Bien qu'ils portent des signatures gĂ©nĂ©tiques distinctes, les Gravettiens et les Aurignaciens sont les descendants de la mĂȘme branche europĂ©enne d'Homo sapiens[14] - [15].
Dans cette étude paléogénétique publiée en 2016, sur les quatorze échantillons d'ADNmt, il y avait treize échantillons d'haplogroupe U et un échantillon de l'haplogroupe M. La majorité des haplogroupes U appartenait aux sous-clades U5 et U2[16]
L'analyse du gĂ©nome d'un individu ĂągĂ© de 36 000 ans environ, originaire de Bourane-Kaya III, en CrimĂ©e, confirme que les groupes du Gravettien seraient issus d'une branche orientale de cette population fondatrice de chasseurs-cueilleurs europĂ©ens qui se serait Ă©tendue depuis la Russie actuelle vers l'ouest[17] - [18]. L'aire de distribution du Gravettien est approximativement la mĂȘme que pour l'haplogroupe I (groupe d'ADN-Y, c'est-Ă -dire transmis exclusivement en ligne masculine). L'haplogroupe mitochondrial de l'individu Ă©tudiĂ© est N1 avec Ă©galement trois des huit mutations qui mĂšnent Ă la branche N1b[18].
Une Ă©tude plus complĂšte publiĂ©e en 2023 distingue une lignĂ©e occidentale et et une lignĂ©e orientale au sein des populations du Gravettien. Cette distinction gĂ©nĂ©tique coĂŻncide avec des diffĂ©rences dans les pratiques mortuaires. Les individus de l'ouest et du sud-ouest de l'Europe liĂ©s au cluster « Fournol » sont systĂ©matiquement dĂ©posĂ©s dans des sites de grottes et prĂ©sentent parfois des marques anthropiques tandis que les individus liĂ©s au cluster « VÄstonice » (TchĂ©quie) situĂ©s dans le centre-est et le sud de l'Europe sont enterrĂ©s avec des biens et/ou des ornements personnels et de l'ocre en plein air ou dans des sites de grottes. Les rĂ©sultats suggĂšrent qu'entre le gravettian prĂ©coce/moyen et tardif, il y eut lieu une extension vers l'ouest de l'ascendance associĂ©e Ă VÄstonice qui a atteint l'Europe centrale-ouest et a crĂ©Ă© une cline de mĂ©lange longitudinal entre ces deux populations gĂ©nĂ©tiquement distinctes[19] - [20].
FaciĂšs typologiques en France
Le Gravettien ancien
Le Gravettien moyen
Lâabri Pataud montre, pour la premiĂšre fois, la succession stratigraphique et typologique Gravettien de faciĂšs Noaillien / Gravettien de faciĂšs Rayssien[21]. Cette substitution des burins de Noailles par les burins du Raysse autorise Ă rejeter lâhypothĂšse de spĂ©cialisation fonctionnelle des sites et Ă envisager lâhypothĂšse de lâĂ©volution technique dâune mĂȘme tradition typologique visant au mĂȘme rĂ©sultat, la production en sĂ©rie de microlamelles dans un contexte plus clĂ©ment.
En lâĂ©tat actuel des connaissances, en se basant exclusivement sur les sites rĂ©cemment fouillĂ©s, il nâexiste pas de niveaux intermĂ©diaires entre le Gravettien de faciĂšs indiffĂ©renciĂ© et le Gravettien de faciĂšs Noaillien. Il nâexiste pas non plus de niveau intermĂ©diaire entre le Gravettien de faciĂšs Rayssien et le Gravettien de faciĂšs LaugĂ©rien.
Le Gravettien récent et tardif
Avec le Gravettien rĂ©cent de faciĂšs LaugĂ©rien, on assiste Ă une nouvelle rupture typologique : diminution des grattoirs et des burins au profit des pointes et micropointes de la Gravette, et disparition des burins de Noailles et du Raysse. Lâanalyse statistique conduit Ă dĂ©gager deux types basĂ©s sur un rapport IBd/IBt infĂ©rieur Ă lâunitĂ© dans la phase A et supĂ©rieur Ă lâunitĂ© dans la phase B. Dâautres indices Ă©volutifs, comme la dĂ©croissance des pointes de la Gravette et des burins sur troncature retouchĂ©e, la croissance des burins diĂšdres, souvent multiples, et lâapparition des lames retouchĂ©es dans le type B, montrent que le Gravettien rĂ©cent de faciĂšs LaugĂ©rien sâengage dans un processus conduisant au Gravettien tardif de faciĂšs ProtomagdalĂ©nien, traduisant lâaboutissement ultime de cette Ă©volution et terminant le cycle gravettien (supĂ©rioritĂ© des burins sur les grattoirs et des burins diĂšdres sur les types sur troncature retouchĂ©e, raretĂ© des pointes de la Gravette, abondance des lames retouchĂ©es et des lamelles Ă dos).
Les sites gravettiens de référence
En France, les sites gravettiens de référence sont : l'abri Pataud, Laugerie-Haute Est, la Gravette (Bayac), la Ferrassie et le Flageolet I (Bézenac) en Dordogne (Périgord) ; le Roc de Combe et l'abri des Peyrugues (Orniac) dans le Lot (Quercy), l'abri du Blot en Haute-Loire (Auvergne), les grottes d'Arcy-sur-Cure dans l'Yonne (Bourgogne)[22]. Malheureusement, quelques-uns de ces sites sont encore inédits, prÚs de 20 ans aprÚs leurs fouilles.
Des données complémentaires sont fournies par les sites des Jambes (Périgueux), de la Rochette (Saint Léon-sur-VézÚre), de Corbiac (Bergerac)[23], de l'abri Labattut[24], du Trou de la ChÚvre (Bourdeilles)[23], de l'abri du Facteur (Tursac)[25] et de Maldidier (La Roque-Gageac)[26] en Dordogne ; du Roc de Gavaudun, de l'abri Peyrony (Gavaudun), de Roquecave (Gavaudun), de Métayer (Gavaudun) et du plateau Cabrol (Saint-Front-sur-Lémance)[27] dans le Lot-et-Garonne ; du Roc de Cavart (Montcabrier), des Fieux[28] (Miers) et de la Bergerie[29] (Saint-Géry) dans le Lot ; de l'abri des Battuts (Penne) dans le Tarn ; de la grotte de Bassaler-Nord[30] (Brive) en CorrÚze (Limousin) ; des abris I et II des Vachons en Charente ; de Laraux et des Plumettes (Lussac) dans la Vienne ; du Cirque de la Patrie (Ormesson) en Seine-et-Marne ; et de l'ßle de Bréhat en Bretagne, avec des données stratigraphiques et typologiques de valeur inégale.
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Voir aussi
Articles connexes
- Paléolithique supérieur
- Premiers Hommes modernes en Europe
- Liste des cultures pontiques
- Vénus paléolithique
- Ăpigravettien
- Protomagdalénien
- Jerzmanowicien
- Haplogroupe I
- France : Grotte de Cussac
- Russie : Sungir, Kostenki
- TchĂ©quie : DolnĂ VÄstonice
- Tableau synoptique des principales cultures préhistoriques de l'Ancien Monde