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VĂ©nus de Lespugue

La Vénus de Lespugue est une statuette en ivoire datant du Gravettien (Paléolithique supérieur) et l'une des plus célÚbres représentations féminines préhistoriques. René Verneau l'appelle reine des Vénus aurignaciennes[1].

VĂ©nus de Lespugue
Image illustrative de l’article VĂ©nus de Lespugue
Type Statuette
Dimensions 150 mm de hauteur, 60 mm de largeur et 36 mm d'Ă©paisseur.
Matériau ivoire de mammouth
Fonction ?
Période Paléolithique supérieur
Culture Gravettien, −26 000 Ă  −24 000 ans AP
Date de découverte 9 août 1922
Lieu de découverte Grotte des Rideaux à Lespugue (Haute-Garonne)
CoordonnĂ©es 43° 14â€Č 00″ nord, 0° 40â€Č 03″ est
Conservation Musée de l'Homme (Paris)
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DĂ©couverte

Elle a été découverte le par René et Suzanne de Saint-Périer dans la grotte des Rideaux, une des grottes de la Save situées dans les gorges de la Save, à Lespugue (Haute-Garonne)[2]. Alors que la fouille du site était achevée, un ultime coup de pioche mit au jour la statuette et l'endommagea fortement[3] la morcelant en 9 morceaux principaux[4].

Réplique de la Vénus de Lespugue en état lors de sa découverte. Arppeanum, Helsinki, Finlande.

Contexte archéologique

Contrairement Ă  d'autres Ɠuvres analogues, celle-ci a Ă©tĂ© dĂ©couverte dans un contexte archĂ©ologique prĂ©cis : l'industrie lithique et osseuse de la couche oĂč elle se trouvait appartient au Gravettien (burins de Noailles, pointes de sagaies Ă  rainures, lissoirs, perles en os), autrefois appelĂ© PĂ©rigordien supĂ©rieur ou PĂ©rigordien Vc, transition PĂ©rigordien-SolutrĂ©en, soit environ 23000 Ă  22000 ans AP[5].

La grotte a aussi Ă©tĂ© occupĂ©e au Bronze ancien et moyen[6]. Des traces d'installation ont Ă©tĂ© Ă©galement prouvĂ©es pour l'antiquitĂ© et au Moyen Âge[4].

Description

Selon Duhard (1993), c'est la plus grande des statues en ronde-bosse palĂ©olithiques françaises et une des plus grandes connues en Eurasie[7] ; ce qui est peut-ĂȘtre vrai concernant les reprĂ©sentations d'humains, mais pas une gĂ©nĂ©ralitĂ© absolue - exemple des bisons du Tuc d'Audoubert entre autres.

La statuette est en ivoire de mammouth. En partie brisĂ©e lors de sa dĂ©couverte[3], elle mesure 144 mm de haut[7] (Saint-PĂ©rier indique 147 mm[3]), dont 100 mm du haut de la tĂȘte au sommet du triangle pubien et 44 mm de ce mĂȘme sommet aux pieds. La largeur de l'hĂ©mi-pelvis droit, seul intact, est de 32 mm ; celle de l'hĂ©mi-thorax droit, bras compris, est de 20 mm. La tĂȘte fait 17 mm de hauteur et 15 mm de largeur. Le cou est large de 12 mm. Les cuisses font 40 mm dans leur plus grande largeur (rĂ©gion trochantĂ©rienne) et 36 mm Ă  leur racine. L'Ă©paisseur abdomino-fessiĂšre est de 35 mm[7].

La tĂȘte est petite et ovoĂŻde, dĂ©pourvue de dĂ©tails anatomiques. Elle porte des traits gravĂ©s plus ou moins parallĂšles, descendant jusqu'aux trois-quarts de la face Ă  l'avant et jusqu'aux omoplates Ă  l'arriĂšre[3] ; ces traits sont gĂ©nĂ©ralement interprĂ©tĂ©s comme une figuration de la chevelure[2] - [7] ; une seule publication, orientĂ©e vers l'Ă©tude de l'habillement fĂ©minin palĂ©olithique, y voit une piĂšce d'habillement couvrant la tĂȘte[8].

Les seins et les fesses sont trÚs volumineux, pratiquement sphériques. Les jambes sont courtes et se terminent par des ébauches de pieds[9].

Sur la face dorsale, une sĂ©rie de stries verticales parallĂšles part d'un trait horizontal situĂ© sous les fesses. Cet Ă©lĂ©ment est interprĂ©tĂ© comme une sorte de pagne. Les dĂ©tails en sont trĂšs prĂ©cis, montrant le sens de torsion de la cordelette et celui, opposĂ©, des cordages du "pagne" ; Soffer et al. y voient mĂȘme des effilochures de certaines cordes en bas du "pagne" ; ces dĂ©tails, d'aprĂšs eux, viennent renforcer l'importance des vĂȘtements et autres objets fabriquĂ©s Ă  partir de matiĂšres vĂ©gĂ©tales. La position trĂšs basse de la cordelette de maintien rappelle celle sur la vĂ©nus de DolnĂ­ Věstonice[10].

Cette statuette correspond à ce qui a été appelé la « loi de frontalité »[11].

Une autre lecture, la deuxiĂšme femme

Yves Coppens (1989) publie la remarque que le fessier est Ă  l'envers, et que si on tourne la statue pour le "mettre Ă  l'endroit", apparaĂźt alors une autre figure reprĂ©sentant les 2/3 supĂ©rieurs d'un autre personnage, Ă©galement fĂ©minin. Le "pagne" devient une chevelure. D'autres avant lui ont remarquĂ© cette dualitĂ© mais ne lui ont pas donnĂ© l'importance et certains en ont mĂȘme niĂ© l'intention[12]. Ainsi Luquet, qui affirme que « du fait de la totale symĂ©trie de la statuette, l'artiste, lorsqu'il l'a retournĂ©e pour figurer la chevelure, s'est trompĂ© de cĂŽtĂ© et a reprĂ©sentĂ© celle-ci sur le verso de la mauvaise pointe, celle des pieds au lieu de la tĂȘte[13] » (sic). MĂȘme Henri Delporte (1979) reprend cette idĂ©e : « Cette observation plaiderait en faveur de l'erreur de l'artiste »[14].
La double image est pourtant la seule explication cohérente pour la fossette située en bas du sillon inter-fessier, qui a « beaucoup embarrassé les commentateurs »[15]. Saint-Périer (1922) en fait soit une fossette coccygienne soit un anus (pourtant invisible chez l'humain en position orthostatique) ; pour Régnault (1924) (pourtant médecin) ce serait une fistule coccygienne congénitale ; Leroi-Gourhan y voit un vestige de triangle coccygien au siÚge aberrant. Mais lorsque la statuette est inversée, ce trait devient une fossette du sacrum (fossette sacrée) tout à fait plausible[7].

Un des bas-reliefs de Laussel prĂ©sente le mĂȘme effet-miroir[16], elle aussi datĂ©e du PĂ©rigordien V Ă  burins de Noailles[17], et dont l'intention de dualitĂ© en miroir a elle aussi Ă©tĂ© rejetĂ©e par les prĂ©dĂ©cesseurs de Coppens qui n'ont voulu y voir qu'un accouplement ou un accouchement[18]. Pourtant l'art palĂ©olithique n'est pas Ă©tranger de la dualitĂ© d'images et l'ambigĂŒitĂ© des formes. Ainsi la statuette anthropomorphe « phallo-fĂ©minine » de Castelnaud-la-Chapelle dĂ©couverte dans les annĂ©es 1980 et Ă©tudiĂ©e par Randall White (2002)[19]. On peut aussi citer les animations de sujets mises en Ă©vidence par Marc AzĂ©ma, qui dans un autre registre supposent elles aussi une conceptualisation multiple pour la mĂȘme image.

  • La vĂ©nus retournĂ©e : le pagne devient une chevelure, la fossette en bas du sillon inter-fessier devient la fossette sacrĂ©e.
    La vénus retournée : le pagne devient une chevelure, la fossette en bas du sillon inter-fessier devient la fossette sacrée.

Une troisiĂšme lecture, un accouchement ?

Nathalie Rouquerol propose une troisiĂšme lecture : en renversant la statue et en l'inclinant, elle voit un personnage en train d'ĂȘtre accouchĂ©[20] (bien que la position de ce personnage corresponde plus Ă  une sortie d'anus qu'Ă  une sortie des voies gĂ©nitales).

Controverses

Inscription dans un losange - ou non

Selon A. Leroi-Gourhan (1965), sa forme gĂ©nĂ©rale correspond aux canons stylistiques des figures fĂ©minines gravettiennes : il veut inscrire les seins, le ventre et les hanches dans un cercle autour duquel un losange inclut la tĂȘte et les jambes[11]. Cette idĂ©e n'Ă©tait pas neuve. En 1922, Saint-PĂ©rier parlait dĂ©jĂ  de « la forme presque rĂ©guliĂšrement losangique » de la vĂ©nus de Lespugue ; et en 1934 G.-H. Luquet l'avait suggĂ©rĂ©e Ă  propos de l'une des figurines de Grimaldi[21]. H. Delporte (1979[22], 1993) suit Leroi-Gourhan et applique sa proposition Ă  sa vĂ©nus de Tursac ; mais fait tout de mĂȘme remarquer (1995) que ni les figurations sveltes, ni les Ă©bauches et ni les figurations stylisĂ©es ne suivent cette « rĂšgle »[23] (ce qui restreint notablement le champ d'application de la thĂ©orie de Leroi-Gourhan).

Duhard (1995) montre clairement qu'en réalité, le losange s'inscrit dans la figure et non l'inverse - sauf à allonger démesurément la grande longueur du losange[24].

Léon Pales a également fortement contredit cette théorie, mettant au jour des failles certaines dans les données anatomiques (et dans la terminologie) employées par Leroi-Gourhan qui limite les fesses à leur tiers inférieur[15] et tire des conclusions abusives sur base d'erreurs anatomiques[25] - [26] - [27].

Stéatopygie, stéatomérie et obésité

La stéatopygie de la vénus de Lespugue (et des représentations féminines paléolithiques en général) a souvent été mentionnée, à commencer par René de Saint-Périer (1924)[28] puis d'autres comme Henri Breuil et Denis Peyrony (1930)[29], André Leroi-Gourhan (1965)[11] et toutes les copies de ceux-ci sur l'internet et ailleurs.

La stĂ©atopygie avancĂ©e par Saint-PĂ©rier (1924) est dĂ©mentie dans l'article suivant du mĂȘme bulletin par le mĂ©decin FĂ©lix Regnault (1924), qui affirme sans ambigĂŒitĂ© que « la VĂ©nus de Lespugne, loin d'ĂȘtre stĂ©atopyge, est fortement platopyge, elle est trĂšs plate avec une stĂ©atomĂ©rie trĂšs marquĂ©e »[30]. Il insiste pour que la stĂ©atopygie ne soit pas confondue avec l'obĂ©sitĂ©[31] (voir la vue de profil au centre du dessin plus haut dans cette page, oĂč l'on peut observer que les rondeurs exagĂ©rĂ©es sont bien sur les hanches, et que si le postĂ©rieur Ă©tait en proportion de ces hanches il serait trĂšs notablement plus proĂ©minent).

Duhard (1993), gynécologue et docteur en Sciences, est clair sur ce point : « la femme représentée n'a pas de stéatopygie postérieure »[32].

Paul Royer proteste également contre cette attribution abusive de stéatopygie[33]. Il publie en 1926 son étude des six vénus de Lespugue, Brassempouy, Griraaldi, Willendorf et Kostienky, notant que des sept statuettes qui présentent des caractÚres particuliers, six sont stéatomÚres sans stéatopygie et une stéatopyge sans stéatomérie ; aucune ne réunit ces deux conformations[34]).

Henri Delporte évoque la stéatopygie (1959) puis conclut qu'elle n'est pas véritable (1961)[35] - [36] et insiste (1979) que « les fesses sont développées mais non stéatopyges »[37].

Waldemar Deonna s'attaque au fond du sujet quand il nie tout lien ethnologique entre la stéatomérie des vénus paléolithiques et la stéatopygie des Boshiman[38].

Conservation

Saint-PĂ©rier la donne avant 1924 au dĂ©partement de PalĂ©ontologie du musĂ©e national d'histoire naturelle[3], oĂč elle reçoit le numĂ©ro d’inventaire 19030[39].

La Vénus de Lespugue fait maintenant partie des collections du Musée de l'Homme à Paris (département Anthropologie, no 38-189)[40].

Philatélie, art contemporain

Il n'existe pas de timbre représentant la Vénus de Lespugue, mais une flamme d'oblitération en service à Boulogne-sur-Gesse est en partie illustrée par la statuette.

Picasso dit de la vénus de Lespugue : « Je pourrais la faire avec une tomate traversée par un fuseau, non ? »[41] - [42] - [43].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • [Batlle 2017] Michel Batlle, VĂ©nus de Lespugue et artistes de plein vent, Revel, Ă©d. Artcircuit, , 47 p..
  • [Bertin 2018] Marion Bertin, « De la sortie de terre Ă  la mise sous verre : la VĂ©nus de Lespugue comme chef–d’Ɠuvre de l’art mobilier palĂ©olithique. Essai de biographie musĂ©ale », Organon, no 50,‎ (lire en ligne [PDF] sur pdfs.semanticscholar.org, consultĂ© le ).
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  • [Coppens 1989] Yves Coppens, « L'ambiguĂŻtĂ© des doubles VĂ©nus du Gravettien de France (information) », Comptes rendus des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 133, no 3,‎ , p. 566-571 (lire en ligne [sur persee]). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Delporte 1979] Henri Delporte, L'image de la femme dans l'art prĂ©historique, Paris, Ă©d. Picard, (rĂ©impr. 1993), 288 p. (ISBN 2-7084-0440-7, rĂ©sumĂ©, prĂ©sentation en ligne).
  • [Duhard 1993a] Jean-Pierre Duhard (prĂ©f. Henri Delporte, postface Denise de Sonneville-Bordes), RĂ©alisme de l'image fĂ©minine palĂ©olithique (thĂšse de doctorat en Sciences), Paris, CNRS Ă©ditions, coll. « Cahiers du Quaternaire » (no 19), , 244 p., sur books.google.fr (prĂ©sentation en ligne, lire en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Duhard 1993b] Jean-Pierre Duhard, « Étude comparative des statuettes fĂ©minines de Sireuil et Tursac (Dordogne) », Gallia PrĂ©histoire, no 35,‎ , p. 283-291 (lire en ligne [sur persee]). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
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  • [Hurel 2013] Arnaud Hurel, « Des Bushmen en Europe ? VĂ©nus palĂ©olithiques et « nĂ©groĂŻdes » de Grimaldi dans la construction de la prĂ©histoire française », dans Claude Blanckaert, La VĂ©nus hottentote - Entre Barnum et MusĂ©um (sĂ©rie Archives, no 17), Paris, coll. « Publications scientifiques du MusĂ©um », , 478 p., sur books.openedition.org (lire en ligne), p. 291-363. (Lespugue : paragr. 6, 102-104, 106, 113)
  • [Pales 1968] LĂ©on Pales, « Statuaire prĂ©historique et anatomie », Bulletins et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'Anthropologie de Paris, vol. 3, no 1,‎ , p. 63-76 (lire en ligne [sur persee]). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
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  • [RĂ©gnault 1912] FĂ©lix Regnault, « La reprĂ©sentation de l'obĂ©sitĂ© dans l'art prĂ©historique », Bulletins et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'Anthropologie de Paris, t. 3, nos 1-2,‎ , p. 35-39 (lire en ligne [sur persee]).
  • [RĂ©gnault 1924] FĂ©lix Regnault, « Les reprĂ©sentations de femmes dans l'art palĂ©olithique sont stĂ©atomĂšres, non stĂ©atopyges », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique de France, t. 21, no 3,‎ , p. 84-88 (lire en ligne [sur persee]). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • [Rouquerol & Moal 2018] Nathalie Rouquerol et Fañch Moal, La VĂ©nus de Lespugue rĂ©vĂ©lĂ©e, Éd. Locus Solus, , 248 p. (ISBN 978-2-36833-210-8) :
  • [Saint-PĂ©rier 1923] RenĂ© de Saint-PĂ©rier, « La statuette fĂ©minine stĂ©atopyge de Lespugue (Haute-Garonne) », Comptes rendus des sĂ©ances de l'AcadĂ©mie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 67, no 1,‎ , p. 10-12 (lire en ligne [sur persee]).
  • [Saint-PĂ©rier 1924] RenĂ© de Saint-PĂ©rier, « La statuette fĂ©minine de Lespugue (Haute-Garonne) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique de France, t. 21, no 3,‎ , p. 81-84 (lire en ligne [PDF] sur donsmaps.com, consultĂ© le ). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Références

Notes

    Références

    1. [Verneau 1924] RenĂ© Verneau, « La race de Neanderthal et la race de Grimaldi - leur rĂŽle dans l'humanitĂ© », The Journal of the Royal Anthropological Institute of Great Britain and Ireland, no 54,‎ , p. 211-230. VĂ©rification de la rĂ©fĂ©rence.
      (Bertin 2018, p. 20 donne comme auteur de cette citation [Boule 1921] Marcellin Boule, Les hommes fossiles - ÉlĂ©ments de palĂ©ontologie humaine, Paris, Masson et Cie, , 491 p., sur gallica (lire en ligne).)
    2. Saint-PĂ©rier 1924, p. 81.
    3. Saint-PĂ©rier 1924, p. 82.
    4. Vincent Charpentier, « La Vénus de Lespugue, à l'origine de la quintessence des formes », sur France Culture, Carbone 14, (consulté le ).
    5. Coppens 1989, p. 566.
    6. [Rouquerol & Cantet 2010] Nathalie Rouquerol et Jean-Pierre Cantet, « L'abri Sous les Rideaux Ă  Lespugue (Haute-Garonne) et l'Âge du bronze dans les gorges de la Save », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 107, no 1,‎ , p. 97-120 (lire en ligne [sur persee]), p. 118.
    7. Duhard 1993a.
    8. Soffer et al. 2000, p. 10.
    9. « Vénus de Lespugue », sur museedelhomme.fr (consulté le ).
    10. [Soffer et al. 2000] (en) Olga Soffer, James M. Adovasio et David C. Hyland, « The Well Dressed "Venus": Women's Wear ca. 27 000 B.P. », Archaeology, Ethnology, and Anthropology of Eurasia,‎ , p. 11 (lire en ligne [PDF] sur researchgate.net, consultĂ© le ), p. 11.
    11. [1965] André Leroi-Gourhan, Préhistoire de l'art occidental, Paris, éd. Mazenod, , 482 p. (présentation en ligne). Cité dans Duhard 1995, p. 302.
    12. Coppens 1989, p. 567.
    13. [Luquet 1934] Georges-Henri Luquet, « Les VĂ©nus palĂ©olithiques », Journal de Psychologie normale et pathologique, t. 31, nos 5-6,‎ . CitĂ© dans Coppens 1989, p. 567.
    14. Delporte 1979. Cité dans Coppens 1989, p. 569.
    15. Pales 1968, p. 66.
    16. Coppens 1989, p. 569.
    17. Coppens 1989, p. 570.
    18. Coppens 1989, p. 571.
    19. [White 2002] Randall White, « Une nouvelle statuette phallo-fĂ©minine palĂ©olithique : « la vĂ©nus des Milandes » (commune de Castelnaud-la-Chapelle, Dordogne) », PalĂ©o, no 14,‎ , p. 177-198 (lire en ligne [sur researchgate.net], consultĂ© le ), p. 195.
    20. vidéo Rouquerol & Moal, 0 min. 25 sec. - 0 min 30 sec..
    21. Duhard 1995, p. 302.
    22. Delporte 1979.
    23. Duhard 1995, p. 303.
    24. Duhard 1995, p. 305.
    25. Pales 1968, p. 67.
    26. [Pales & Saint-Péreuse 1976] Léon Pales et Marie Tassin de Saint-Péreuse, Les gravures de la Marche : II - Les humains, Gap / Paris, éd. Ophrys, , 175 p.. Cité dans Duhard 1995, p. 305.
    27. [Pales 1972] LĂ©on Pales, « Les ci-devants VĂ©nus stĂ©atopyges aurignaciennes », Symposium Internacional de arte rupestre, Santander,‎ , p. 217-261. CitĂ© dans Duhard 1995, p. 305.
    28. Saint-PĂ©rier 1924, p. 83.
    29. Duhard 1993a, p. 59.
    30. RĂ©gnault 1924, p. 86.
    31. [RĂ©gnault 1926] FĂ©lix RĂ©gnault, « La prĂ©tendue stĂ©atopygie des races palĂ©olithiques », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 23, nos 7-8,‎ , p. 183-187 (lire en ligne [sur persee]).
    32. Duhard 1993a, p. 55.
    33. PubliĂ© Ă  la suite de l’article de RĂ©gnault (1924), p. 88.
    34. [Royer 1926] Paul Royer, « La stĂ©atopygie et les statuettes fĂ©minines palĂ©olithiques », La Presse mĂ©dicale, no 55,‎ , p. 875-876 (rĂ©sumĂ©).
    35. Duhard 1993a, p. 61.
    36. Duhard 1993b, p. 286.
    37. Duhard 1993a, p. 147.
    38. [Deonna 1913] Waldemar Deonna, « À propos d'un bas-relief de Laussel », Revue archĂ©ologique (Paris), t. 22,‎ , p. 112-114 (lire en ligne [sur gallica]).
    39. Bertin 2018, p. 19, note 1.
    40. « Vénus de Lespugue - Définition et Explications », sur techno-science.net (consulté le ).
    41. [Malraux 1976] AndrĂ© Malraux, La tĂȘte d'obsidienne, , sur archive.org (lire en ligne), p. 116.
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    43. [Grosos 2017] Philippe Grosos, Signe et forme, Paris, Ă©ditions du Cerf, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 46.
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