Tursac
Tursac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Tursac | |||||
Le village de Tursac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de l'Homme | ||||
Maire Mandat |
Michel Talet 2020-2026 |
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Code postal | 24620 | ||||
Code commune | 24559 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
332 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 58âČ 12âł nord, 1° 02âČ 43âł est | ||||
Altitude | Min. 56 m Max. 237 m |
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Superficie | 17,71 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée de l'Homme | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | tursac.jimdo.com | ||||
GĂ©ographie
Généralités
La commune de Tursac est traversée par la VézÚre et est bordée au nord-est par un de ses petits affluents, le Vimont.
Le village se trouve le long de la vallée de la VézÚre à proximité des Eyzies.
Communes limitrophes
Tursac est limitrophe de trois communes. Au nord-est, elle est distante d'une vingtaine de mĂštres du territoire de Saint-LĂ©on-sur-VĂ©zĂšre.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Tursac est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3b-c, date du Coniacien moyen à supérieur, composée de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 783 - Thenon » et « no 807 - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
non présent | |||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 56 mĂštres et 237 mĂštres[6] - [7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne sâouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et dâune multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche dâun patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,71 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 18,15 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la VézÚre, le Grande Beune, le Vimont, Les Fangues, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
La VĂ©zĂšre, d'une longueur totale de 211,2 km, prend sa source en CorrĂšze dans la commune de Meymac et se jette dans la Dordogne â dont elle est l'un des principaux affluents â en rive droite, Ă Limeuil, face Ă Alles-sur-Dordogne[16] - [17]. Elle traverse la commune du nord-est au sud-ouest sur huit kilomĂštres et demi dont deux servent de limite naturelle en deux tronçons, face Ă Peyzac-le-Moustier et aux Eyzies.
La Grande Beune, d'une longueur totale de 22,79 km, prend sa source dans la commune de Saint-GeniĂšs et se jette dans la VĂ©zĂšre en rive gauche au sud du bourg des Eyzies[18]. Elle borde le territoire communal au sud sur prĂšs d'un kilomĂštre, face aux Eyzies.
Le Vimont, d'une longueur totale de 12,67 km, prend sa source Ă Bars et se jette dans la VĂ©zĂšre en rive droite, en limite de Tursac et de Peyzac-le-Moustier[19] - [20]. Il marque la limite territoriale au nord-est sur plus d'un kilomĂštre face Ă Peyzac-le-Moustier.
Autre affluent de la VĂ©zĂšre, le ruisseau des Fangues arrose le nord de la commune sur prĂšs de deux kilomĂštres.
- La VĂ©zĂšre au niveau du site de la Madeleine.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Tursac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « VĂ©zĂšre-CorrĂšze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la VĂ©zĂšre et de la CorrĂšze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est le conseil dĂ©partemental de la CorrĂšze[21]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [22].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[23]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[27] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[28] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-CanĂ©da, mise en service en 1995[29] et qui se trouve Ă 16 km Ă vol d'oiseau[30] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 854,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[31]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă 37 km[32], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[33], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[34], puis Ă 13,1 °C pour 1991-2020[35].
Urbanisme
Typologie
Tursac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [36] - [37] - [38]. La commune est en outre hors attraction des villes[39] - [40].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (70,5 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (70,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (69,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,6 %), terres arables (9,3 %), prairies (5,6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,2 %)[41].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Tursac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la VĂ©zĂšre, la Grande Beune et le Vimont. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989, 1993, 1999 et 2008[44] - [42]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la VĂ©zĂšre » approuvĂ© le , pour les crues de la VĂ©zĂšre. La crue historique la plus forte sur le secteur du PPRI pour laquelle des informations sont disponibles est la crue dâoctobre 1960. Le dĂ©bit de pointe de cette crue a Ă©tĂ© dĂ©fini Ă 1 360 m3/s Ă Montignac, soit une pĂ©riode de retour dâenviron 250 ans[45] - [46].
Tursac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[47]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[48] - [49].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[50]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[51]. 11,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [52].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[42].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Monceaux la Virolle et de Bort-les-Orgues, deux ouvrages de classe A[Note 9] situĂ©s dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture d'un de ces ouvrages[54].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Tursac a, dÚs 1790, été rattachée au canton de Marquay qui dépendait du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Saint-Cyprien dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].
Intercommunalité
En 2002, Tursac intÚgre la communauté de communes Terre de Cro-Magnon. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes de la Vallée de l'Homme.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56] - [57].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Tursac relĂšve[60] :
- du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[62].
En 2020, la commune comptait 332 habitants[Note 10], en diminution de 5,95 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 149 personnes, soit 41,9 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (vingt-huit) a plus que doublé par rapport à 2010 (treize) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 18,7 %.
Ătablissements
Au , la commune compte cinquante-deux Ă©tablissements[65], dont vingt-huit au niveau des commerces, transports ou services, onze dans la construction, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et six relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale[66].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- Ruines du fort de Tursac du XIVeâââXVe siĂšcle, au sommet de la falaise dominant la VĂ©zĂšre, inscrit au titre des monuments historiques en 1978[67]. Ă l'Ă©tage infĂ©rieur se trouve l'abri de la Madeleine : site Ă©ponyme du MagdalĂ©nien et village troglodytique ouvert Ă la visite. En 1865, y a Ă©tĂ© trouvĂ© le « mammouth de la Madeleine », premier objet Ă prouver une existence trĂšs ancienne de l'homme, trĂšs antĂ©rieure Ă l'AntiquitĂ©. Sur place et en dessous, au bord de la VĂ©zĂšre, son gisement prĂ©historique, classĂ© au titre des monuments historiques en 1956, a Ă©tĂ© occupĂ© depuis le PalĂ©olithique supĂ©rieur[68].
- ChĂąteau de Marzac, XVe, XVIe et XVIIe siĂšcles, inscrit avec sa chapelle et son pigeonnier au titre des monuments historiques en 1963 et 1991[69].
- Maison forte de Reignac : chĂąteau troglodytique, seul chĂąteau-falaise intact de France, inscrit au titre monuments historiques en 1964 pour ses façades et toitures (parcelle cadastrale AN 36)[70]. Sur place et autour (parcelles cadastrales AN 34 Ă 38), le gisement prĂ©historique du mĂȘme nom, classĂ© en 1966, prĂ©sente une occupation depuis le PalĂ©olithique supĂ©rieur, au NĂ©olithique, Ă l'Ăge du bronze, Ă l'Ăge du fer et Ă l'Ă©poque gallo-romaine[71].
- L'abri du Facteur est classé depuis 1930[72].
- Le gisement prĂ©historique de Liveyre occupĂ© au PalĂ©olithique supĂ©rieur et Ă l'Ăge du bronze final est classĂ© depuis 1930[73].
- Le gisement préhistorique du Roc du Barbeau présentant des traces d'occupation au Paléolithique supérieur et au Mésolithique est classé depuis 1936[74].
- Le gisement préhistorique du Ruth, ou « abri Pages », est classé depuis 1927[75].
- Un autre gisement préhistorique situé au Ruth, l'abri Cellier, est également classé depuis 1927[76] - [77].
- La grotte de la ForĂȘt, site archĂ©ologique classĂ© depuis 1981, prĂ©sente des gravures rupestres du PalĂ©olithique supĂ©rieur[78] - [79].
- Prehistoparc est un parc à thÚme présentant des scÚnes de la vie des hommes préhistoriques.
L'abri de la Madeleine. L'intérieur de l'abri de la Madeleine. Le chùteau de Marzac. La maison forte de Reignac. La maison forte de Reignac. Le gisement supérieur du Ruth (abri Pages). Sarcophages creusés dans la roche, lieu-dit le Ruth.
Patrimoine religieux
- Ăglise Saint-Julien, romane, fortifiĂ©e au XIVe siĂšcle, dont la nef est classĂ©e au titre des monuments historiques en 1927[80].
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Nativité de Fontpeyrine[81], ou sanctuaire Notre-Dame de Fontpeyrine (du latin Fons peregrinorum, signifiant « fontaine des pÚlerins »).
- Chapelle du chĂąteau de Marzac[81].
- Chapelle de la Madeleine[81].
L'église Saint-Julien. Son portail. Baies géminées romanes de l'église.
Personnalités liées à la commune
- Jaquemet de Reignac, seigneur le plus cruel de Reignac[82]
- Pierre Claret de Fleurieu, (1896-1977), militaire, aviateur et entrepreneur, enterrĂ© Ă Tursac oĂč il a passĂ© une partie de son enfance.
- Yahne Le Toumelin
HĂ©raldique
Blason | ĂcartelĂ© : aux 1er et 4e d'or au lion de gueules, aux 2e et 3e de gueules Ă la croix de Lorraine d'argent cantonnĂ©e en chef, Ă dextre, d'un croissant et Ă senestre d'une Ă©toile, et en pointe, Ă dextre, d'une Ă©toile et Ă senestre d'un croissant, le tout d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Kati et Jean-Claude Gallo, Tursac, une histoire méconnue, 2022
- Alain Roussot, Julia Roussot-Larroque, « Inscriptions datées à Reignac, commune de Tursac », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1975, tome 102, 2e livraison, p. 131-133 (lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13].
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[26].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[53].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Tursac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Tursac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Tursac », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 783 - Thenon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 807 - Le Bugue de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Tursac », sur le site de l'Insee (consulté le )
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