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Tursac

Tursac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Tursac
Tursac
Le village de Tursac.
Blason de Tursac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de l'Homme
Maire
Mandat
Michel Talet
2020-2026
Code postal 24620
Code commune 24559
DĂ©mographie
Population
municipale
332 hab. (2020 en diminution de 5,95 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 58â€Č 12″ nord, 1° 02â€Č 43″ est
Altitude Min. 56 m
Max. 237 m
Superficie 17,71 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Homme
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Tursac
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Tursac
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Tursac
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Tursac
Liens
Site web tursac.jimdo.com

    GĂ©ographie

    Généralités

    La commune de Tursac est traversée par la VézÚre et est bordée au nord-est par un de ses petits affluents, le Vimont.

    Le village se trouve le long de la vallée de la VézÚre à proximité des Eyzies.

    Communes limitrophes

    Carte de Tursac et des communes avoisinantes en 2018, avant la création de la commune nouvelle des Eyzies.

    Tursac est limitrophe de trois communes. Au nord-est, elle est distante d'une vingtaine de mĂštres du territoire de Saint-LĂ©on-sur-VĂ©zĂšre.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Tursac est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire datant du CĂ©nozoĂŻque et de roches sĂ©dimentaires du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c3b-c, date du Coniacien moyen Ă  supĂ©rieur, composĂ©e de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes Ă  bryozoaires et gastĂ©ropodes, Ă  niveaux grĂ©seux (formation des Eyzies). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 783 - Thenon » et « no 807 - Le Bugue » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et leurs notices associĂ©es[4] - [5].

    Carte géologique de Tursac.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 56 mĂštres et 237 mĂštres[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et d’une multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 17,71 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 18,15 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par la VĂ©zĂšre, le Grande Beune, le Vimont, Les Fangues, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 15 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La VĂ©zĂšre, d'une longueur totale de 211,2 km, prend sa source en CorrĂšze dans la commune de Meymac et se jette dans la Dordogne — dont elle est l'un des principaux affluents — en rive droite, Ă  Limeuil, face Ă  Alles-sur-Dordogne[16] - [17]. Elle traverse la commune du nord-est au sud-ouest sur huit kilomĂštres et demi dont deux servent de limite naturelle en deux tronçons, face Ă  Peyzac-le-Moustier et aux Eyzies.

    La Grande Beune, d'une longueur totale de 22,79 km, prend sa source dans la commune de Saint-GeniĂšs et se jette dans la VĂ©zĂšre en rive gauche au sud du bourg des Eyzies[18]. Elle borde le territoire communal au sud sur prĂšs d'un kilomĂštre, face aux Eyzies.

    Le Vimont, d'une longueur totale de 12,67 km, prend sa source Ă  Bars et se jette dans la VĂ©zĂšre en rive droite, en limite de Tursac et de Peyzac-le-Moustier[19] - [20]. Il marque la limite territoriale au nord-est sur plus d'un kilomĂštre face Ă  Peyzac-le-Moustier.

    Autre affluent de la VĂ©zĂšre, le ruisseau des Fangues arrose le nord de la commune sur prĂšs de deux kilomĂštres.

    • La VĂ©zĂšre au niveau du site de la Madeleine.
      La VĂ©zĂšre au niveau du site de la Madeleine.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Tursac.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « VĂ©zĂšre-CorrĂšze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la VĂ©zĂšre et de la CorrĂšze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est le conseil dĂ©partemental de la CorrĂšze[21]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [22].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[23]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 938 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[27] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[28] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-CanĂ©da, mise en service en 1995[29] et qui se trouve Ă  16 km Ă  vol d'oiseau[30] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 854,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[31]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă  37 km[32], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[33], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[34], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Tursac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [36] - [37] - [38]. La commune est en outre hors attraction des villes[39] - [40].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (70,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (70,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (69,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,6 %), terres arables (9,3 %), prairies (5,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,2 %)[41].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Tursac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la VĂ©zĂšre, la Grande Beune et le Vimont. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989, 1993, 1999 et 2008[44] - [42]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la VĂ©zĂšre » approuvĂ© le , pour les crues de la VĂ©zĂšre. La crue historique la plus forte sur le secteur du PPRI pour laquelle des informations sont disponibles est la crue d’octobre 1960. Le dĂ©bit de pointe de cette crue a Ă©tĂ© dĂ©fini Ă  1 360 m3/s Ă  Montignac, soit une pĂ©riode de retour d’environ 250 ans[45] - [46].

    Tursac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[47]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[48] - [49].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tursac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[50]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[51]. 11,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [52].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[42].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Monceaux la Virolle et de Bort-les-Orgues, deux ouvrages de classe A[Note 9] situĂ©s dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[54].

    Toponymie

    En français comme en occitan, la commune porte le mĂȘme nom[55].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune de Tursac a, dÚs 1790, été rattachée au canton de Marquay qui dépendait du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Saint-Cyprien dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[6].

    Intercommunalité

    En 2002, Tursac intÚgre la communauté de communes Terre de Cro-Magnon. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes de la Vallée de l'Homme.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[56] - [57].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 ? HĂ©len Gourvat DVG
    François Bouyssou
    mars 1983[58]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Michel Talet SE[59] Retraité agricole

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Tursac relĂšve[60] :

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[62].

    En 2020, la commune comptait 332 habitants[Note 10], en diminution de 5,95 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    715730667722709670694734789
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    792787770703729774743676591
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    505503485413376356339368293
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    242217238263316340324319347
    2018 2020 - - - - - - -
    330332-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 149 personnes, soit 41,9 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (vingt-huit) a plus que doublĂ© par rapport Ă  2010 (treize) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  18,7 %.

    Établissements

    Au , la commune compte cinquante-deux Ă©tablissements[65], dont vingt-huit au niveau des commerces, transports ou services, onze dans la construction, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et six relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale[66].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • Ruines du fort de Tursac du XIVe – XVe siĂšcle, au sommet de la falaise dominant la VĂ©zĂšre, inscrit au titre des monuments historiques en 1978[67]. À l'Ă©tage infĂ©rieur se trouve l'abri de la Madeleine : site Ă©ponyme du MagdalĂ©nien et village troglodytique ouvert Ă  la visite. En 1865, y a Ă©tĂ© trouvĂ© le « mammouth de la Madeleine », premier objet Ă  prouver une existence trĂšs ancienne de l'homme, trĂšs antĂ©rieure Ă  l'AntiquitĂ©. Sur place et en dessous, au bord de la VĂ©zĂšre, son gisement prĂ©historique, classĂ© au titre des monuments historiques en 1956, a Ă©tĂ© occupĂ© depuis le PalĂ©olithique supĂ©rieur[68].
    • ChĂąteau de Marzac, XVe, XVIe et XVIIe siĂšcles, inscrit avec sa chapelle et son pigeonnier au titre des monuments historiques en 1963 et 1991[69].
    • Maison forte de Reignac : chĂąteau troglodytique, seul chĂąteau-falaise intact de France, inscrit au titre monuments historiques en 1964 pour ses façades et toitures (parcelle cadastrale AN 36)[70]. Sur place et autour (parcelles cadastrales AN 34 Ă  38), le gisement prĂ©historique du mĂȘme nom, classĂ© en 1966, prĂ©sente une occupation depuis le PalĂ©olithique supĂ©rieur, au NĂ©olithique, Ă  l'Âge du bronze, Ă  l'Âge du fer et Ă  l'Ă©poque gallo-romaine[71].
    • L'abri du Facteur est classĂ© depuis 1930[72].
    • Le gisement prĂ©historique de Liveyre occupĂ© au PalĂ©olithique supĂ©rieur et Ă  l'Âge du bronze final est classĂ© depuis 1930[73].
    • Le gisement prĂ©historique du Roc du Barbeau prĂ©sentant des traces d'occupation au PalĂ©olithique supĂ©rieur et au MĂ©solithique est classĂ© depuis 1936[74].
    • Le gisement prĂ©historique du Ruth, ou « abri Pages », est classĂ© depuis 1927[75].
    • Un autre gisement prĂ©historique situĂ© au Ruth, l'abri Cellier, est Ă©galement classĂ© depuis 1927[76] - [77].
    • La grotte de la ForĂȘt, site archĂ©ologique classĂ© depuis 1981, prĂ©sente des gravures rupestres du PalĂ©olithique supĂ©rieur[78] - [79].
    • Prehistoparc est un parc Ă  thĂšme prĂ©sentant des scĂšnes de la vie des hommes prĂ©historiques.
    • L'abri de la Madeleine.
      L'abri de la Madeleine.
    • L'intĂ©rieur de l'abri de la Madeleine.
      L'intérieur de l'abri de la Madeleine.
    • Le chĂąteau de Marzac.
      Le chĂąteau de Marzac.
    • La maison forte de Reignac.
      La maison forte de Reignac.
    • La maison forte de Reignac.
      La maison forte de Reignac.
    • Le gisement supĂ©rieur du Ruth (abri Pages).
      Le gisement supérieur du Ruth (abri Pages).
    • Sarcophages creusĂ©s dans la roche, lieu-dit le Ruth.
      Sarcophages creusés dans la roche, lieu-dit le Ruth.

    Patrimoine religieux

    • L'Ă©glise Saint-Julien.
      L'Ă©glise Saint-Julien.
    • Son portail.
      Son portail.
    • Baies gĂ©minĂ©es romanes de l'Ă©glise.
      Baies géminées romanes de l'église.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Tursac Blason
    ÉcartelĂ© : aux 1er et 4e d'or au lion de gueules, aux 2e et 3e de gueules Ă  la croix de Lorraine d'argent cantonnĂ©e en chef, Ă  dextre, d'un croissant et Ă  senestre d'une Ă©toile, et en pointe, Ă  dextre, d'une Ă©toile et Ă  senestre d'un croissant, le tout d'or.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13].
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[25].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[26].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[53].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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