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Fleurac (Dordogne)

Fleurac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Fleurac
Fleurac (Dordogne)
L'Ă©glise Sainte-Marie de Fleurac.
Blason de Fleurac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de l'Homme
Maire
Mandat
Jean-Paul Bouet
2020-2026
Code postal 24580
Code commune 24183
DĂ©mographie
Gentilé Fleuracois
Population
municipale
300 hab. (2020 en augmentation de 22,95 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 00â€Č 31″ nord, 1° 00â€Č 09″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 281 m
Superficie 22,18 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Homme
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Fleurac
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Fleurac
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Fleurac
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Fleurac

    GĂ©ographie

    Généralités

    La commune de Fleurac, traversĂ©e par le 45e parallĂšle nord, est de ce fait situĂ©e Ă  Ă©gale distance du pĂŽle Nord et de l'Ă©quateur terrestre (environ 5 000 km).

    Le village de Fleurac est situé sur une colline.

    L'intersection du 45e parallÚle nord et du 1er méridien à l'est de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir le Degree Confluence Project[1]).

    Communes limitrophes

    Carte de Fleurac et des communes avoisinantes en 2018.

    Fleurac est limitrophe de huit autres communes, dont Peyzac-le-Moustier Ă  l'est, sur moins de 300 mĂštres.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Fleurac est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c3b-c, date du Coniacien moyen Ă  supĂ©rieur, composĂ©e de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes Ă  bryozoaires et gastĂ©ropodes, Ă  niveaux grĂ©seux (formation des Eyzies). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 783 - Thenon » et « no 807 - Le Bugue » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[3] - [4] et leurs notices associĂ©es[5] - [6].

    Carte géologique de Fleurac.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 72 m et 281 m[7] - [8].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [9]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[10]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et d’une multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[11].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 22,18 km2[7] - [12] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 22,75 km2[4].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainĂ©e par le Vimont, le Labinche, le ruisseau de Lavaure, le ruisseau de Navarre, Les Fangues et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 20 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    Le Vimont, d'une longueur totale de 12,67 km, prend sa source Ă  Bars et se jette dans la VĂ©zĂšre en rive droite, en limite de Tursac et de Peyzac-le-Moustier[17] - [18]. Il arrose la commune au nord-est sur un kilomĂštre et demi en de multiples bras.

    Autre affluent de rive droite de la VĂ©zĂšre, le ruisseau des Fangues prend sa source dans l'est du territoire communal qu'il baigne sur prĂšs d'un kilomĂštre et demi.

    Le ruisseau de Lavaure, affluent de rive gauche du Manaurie et sous-affluent de la VĂ©zĂšre, marque la limite communale au sud-ouest sur deux kilomĂštres, face Ă  Mauzens-et-Miremont et Savignac-de-Miremont.

    Affluent de rive gauche du ruisseau de Lavaure, le Labinche traverse la commune du nord au sud sur plus de quatre kilomĂštres. Son affluent de rive droite le ruisseau de Navarre prend sa source dans le nord du territoire communal qu'il arrose sur prĂšs de quatre kilomĂštres en direction du sud.

    • Le Vimont au lieu-dit le Peuch Ă  Fleurac.
      Le Vimont au lieu-dit le Peuch Ă  Fleurac.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Fleurac.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « VĂ©zĂšre-CorrĂšze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la VĂ©zĂšre et de la CorrĂšze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est le conseil dĂ©partemental de la CorrĂšze[19]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [20].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[21]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 996 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[25] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[26] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-CanĂ©da, mise en service en 1995[27] et qui se trouve Ă  21 km Ă  vol d'oiseau[28] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 854,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[29]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă  43 km[30], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[31], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[32], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[33].

    Urbanisme

    Typologie

    Fleurac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [34] - [35] - [36]. La commune est en outre hors attraction des villes[37] - [38].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (65,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (66,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (65,1 %), prairies (22,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,5 %)[39].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Fleurac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].

    Fleurac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[42]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[43] - [44].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Fleurac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[45]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[46]. 54,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [47].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2008, par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[40].

    Toponymie

    Le lieu est attesté au XIIIe siÚcle sous la forme Floyracum[48].

    Fleurac est issu du nom de domaine d'un propriétaire gallo-roman, nommé Florius, dérivé du latin Florus, suivi du suffixe -acum[49], correspondant au « domaine de Florius ».

    Florius explique les formes anciennes de type Floyr-, comme dans les noms de type occitan Floirac. MĂȘme chose pour les Fleury, Fleurey et FleurĂ© de langue d'oĂŻl qui ont le plus souvent des formes anciennes de type Floriacum.

    En occitan, la commune porte le nom de Flurac[50].

    Sur la planÚte Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement sédimentaire par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'aprÚs la commune[51].

    Histoire

    MĂȘme si la premiĂšre apparition Ă©crite du nom du village remonte au XIIIe siĂšcle[48], l'Ă©glise romane lui est antĂ©rieure[49].

    Fleurac a longtemps été une terre viticole. Aux XVIe et XVIIe siÚcles, le domaine du chùteau produit un vin d'excellente qualité. Les seigneurs trÚs puissants de l'époque en tirent de gros profits. Il y a des expéditions de vin jusqu'en Hollande grùce aux gabarres sur la Dordogne et aux bateaux depuis Libourne.

    Vers 1880, le phylloxera anéantit le vignoble et provoque la ruine des chùtelains de l'époque (famille De Beauroyre) qui souhaitent replanter. Au début du XXe siÚcle, la famille Normant, riches industriels du textile de Romorantin[52] et nouveaux chùtelains de Fleurac, plante des variétés nobles : cabernet, merlot, plants français greffés et quelques hybrides 5454. Au total, une bonne cinquantaine d'hectares est planté.

    Un chai en pierre de taille est construit Ă  la mĂȘme Ă©poque (toit en terrasse et trois niveaux). Il abrite seize foudres en bois de chĂȘne d'une contenance de 65 barriques de 220 litres et deux de 45 barriques. Par ailleurs, 200 Ă  300 barriques en chĂȘne s'alignent sur deux rangs face Ă  une petite voie ferrĂ©e oĂč circulent de petits wagonnets. La production du vin rouge est dominante. Le vin blanc doux a gardĂ© une certaine renommĂ©e.

    La production atteint plus de 1 000 barriques entre les deux guerres puis s'essouffle progressivement au fil des ans. Aucune classification du vin n'ayant Ă©tĂ© possible, le rĂ©gisseur de l'Ă©poque dĂ©cide de procĂ©der Ă  une reconversion du domaine.

    Des primes d'arrachage marquent un terme Ă  la production de vin Ă  Fleurac vers le dĂ©but des annĂ©es 1960. Tout le matĂ©riel de vinification est revendu ; le domaine ne tarde pas Ă  ĂȘtre morcelĂ©. La fin des annĂ©es 1960 marque l'arrĂȘt total de l'exploitation agricole au chĂąteau de Fleurac.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[53] - [54].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989
    (réélu en mai 2020)
    En cours Jean-Paul Bouet SE[55] Agriculteur

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Fleurac relĂšve[56] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de Fleurac se nomment les Fleuracois[57].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[59].

    En 2020, la commune comptait 300 habitants[Note 9], en augmentation de 22,95 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8608327188619381 0231 0381 048903
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    923944929852891819730684600
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    645617560515501501382394316
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    323285239219220221263270240
    2015 2020 - - - - - - -
    247300-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[61], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 109 personnes, soit 44,1 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (treize) a diminuĂ© par rapport Ă  2010 (dix-neuf) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  11,9 %.

    Établissements

    Au , la commune compte cinquante-deux Ă©tablissements[62], dont trente-trois au niveau des commerces, transports ou services, sept dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, et cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche[63].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Dans le centre du bourg se trouve l'Ă©glise Sainte-Marie[64] ou Notre-Dame-de-l'Assomption[65], datant des XIIe et XVe siĂšcles[66]. C'est une Ă©glise fortifiĂ©e qui prĂ©sente un clocher-mur du XIXe siĂšcle et un bahut dĂ©fensif au niveau du chƓur. Une tour barlongue avec consoles et mĂąchicoulis[67] surmonte encore de nos jours le sanctuaire.

    Fleurac abrite plusieurs Ă©difices nobles :

    • le chĂąteau de Malbec des XVIe et XIXe siĂšcles ;
    • le chĂąteau du Cluzeau des XVIe et XVIIIe siĂšcles ;
    • le chĂąteau de Souffron des XVIIe et XIXe siĂšcles ;
    • le chĂąteau du Peuch du XVIIIe siĂšcle ;
    • le chĂąteau de Fleurac dĂ©but XXe siĂšcle, qui abritait anciennement un musĂ©e automobile[68].
    • L'Ă©glise Sainte-Marie.
      L'Ă©glise Sainte-Marie.
    • Le chĂąteau du Peuch.
      Le chĂąteau du Peuch.
    • Croix devant l'Ă©glise.
      Croix devant l'Ă©glise.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    HĂ©raldique

    Blason de Fleurac Blason
    D'azur Ă  trois tĂȘtes de griffon d'argent.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • (de) Hildegard Holtschneider, Schloß Fleurac oder Die schöne Marguerite[69]. Il s'agit d'un roman dont l'original est composĂ© en vers (en hexamĂštres), mais depuis 2005 il en existe une version simplifiĂ©e.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[13] - [14]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[23].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[24].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Fleurac » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
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