Mauzens-et-Miremont
Mauzens-et-Miremont est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Mauzens-et-Miremont | |||||
Miremont et la vallée du Manaurie vus depuis le chùteau de Miremont. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de l'Homme | ||||
Maire Mandat |
Philippe Cheyrou 2020-2026 |
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Code postal | 24260 | ||||
Code commune | 24261 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Mauzencois | ||||
Population municipale |
284 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 59âČ 38âł nord, 0° 55âČ 10âł est | ||||
Altitude | Min. 86 m Max. 252 m |
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Superficie | 20,57 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée de l'Homme | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Généralités
La commune de Mauzens-et-Miremont, traversĂ©e par le 45e parallĂšle nord, est de ce fait situĂ©e Ă Ă©gale distance du pĂŽle Nord et de l'Ă©quateur terrestre (environ 5 000 km), ce qui a Ă©tĂ© marquĂ© par une borne de fonte sur le bord de la voie ferrĂ©e, visible du train et accessible par le public au passage Ă niveau dit Fumel. De la mĂȘme façon, ce 45e parallĂšle passe exactement Ă la croix de carrefour du hameau de la Chapelle.
Située 10 kilomÚtres au nord-ouest des Eyzies et 25 kilomÚtres au sud-est de Périgueux, elle est accessible par la gare SNCF de Mauzens-Miremont et par la route départementale 710 (l'ancienne route nationale 710).
Présentation
Le village perchĂ© de Miremont doit son nom Ă une origine occitane : âmiraâ, pour âregardeâ et âmontâ, employĂ© pour un lieu Ă©levĂ© ; il domine majestueusement la vallĂ©e. Son donjon fĂ©odal, du XIIIe siĂšcle, surplombe des remparts effondrĂ©s. Les manoirs et maisons bourgeoises tĂ©moignent de la prĂ©sence des MaĂźtres de Forges qui, jadis, assuraient une industrie mĂ©tallurgique sur les rives du ruisseau le Manaurie.
Plus en retrait de la vallĂ©e, le village de Mauzens garde les couleurs chaudes de la pierre du mĂȘme nom. Aujourdâhui encore lâexploitation des carriĂšres de pierre Ă bĂątir participe Ă la vitalitĂ© et Ă la renommĂ©e de la commune. Le bourg montre un bel exemple de lâharmonie architecturale du style pĂ©rigourdin : câest autour de son Ă©glise fortifiĂ©e du XIIIe siĂšcle que se construit ce village aux ruelles Ă©troites.
Communes limitrophes
Mauzens-et-Miremont est limitrophe de cinq autres communes.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Mauzens-et-Miremont est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3b-c, date du Coniacien moyen à supérieur, composée de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes à bryozoaires et gastéropodes, à niveaux gréseux (formation des Eyzies). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 783 - Thenon » et « no 807 - Le Bugue » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||||||||||||||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | non présent | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocÚne | non présent | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 86 m et 252 m[6] - [7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne sâouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et dâune multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche dâun patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,57 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,32 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le ruisseau de Manaurie, le ruisseau de Lavaure, le ruisseau de Savignac et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
Le Manaurie, d'une longueur totale de 15,42 km, prend sa source dans la commune de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac et se jette dans la VézÚre en rive droite, aux Eyzies, en amont de l'abri préhistorique de Laugerie-Haute[16]. Il traverse la commune du nord-est au sud-est sur trois kilomÚtres et demi.
Son affluent de rive gauche le ruisseau de Lavaure sert de limite Ă l'est sur un kilomĂštre et demi, face Ă Fleurac.
Affluent de rive droite du Manaurie, le ruisseau de Savignac marque la limite territoriale au sud-est sur plus d'un kilomĂštre et demi, face Ă Savignac-de-Miremont.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « VĂ©zĂšre-CorrĂšze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la VĂ©zĂšre et de la CorrĂšze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est le conseil dĂ©partemental de la CorrĂšze[17]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [18].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de BelvĂšs, mise en service en 1988[25] et qui se trouve Ă 25 km Ă vol d'oiseau[26] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 895,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 38 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[30], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[31].
Urbanisme
Typologie
Mauzens-et-Miremont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [33] - [34]. La commune est en outre hors attraction des villes[35] - [36].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (65,4 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (64,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (65,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25,3 %), prairies (9,3 %)[37].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Mauzens-et-Miremont est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].
Mauzens-et-Miremont est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[40]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[41] - [42].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[43]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 51,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [46].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999 et 2008, par la sécheresse en 1989, 1992 et 1997 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[38].
Histoire
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, Mauzens est identifié sous le nom de Mauzen. On trouve également Manzens en 1793[6].
Dans les premiÚres années de la Révolution, les trois communes de Mauzens, Miremont et La Chapelle-Saint-Reynal fusionnent sous le nom de Mauzens-et-Miremont.
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[48] - [49].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Mauzens-et-Miremont relĂšve[52] :
- du tribunal de proximité de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Poûlation et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[54].
En 2020, la commune comptait 284 habitants[Note 9], en diminution de 8,39 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[56], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 133 personnes, soit 44,5 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (dix-sept) a diminué par rapport à 2010 (vingt) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 12,8 %.
Ătablissements
Au , la commune compte quarante-cinq Ă©tablissements[57], dont vingt-trois au niveau des commerces, transports ou services, sept dans la construction, sept dans l'industrie, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et trois relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale[58].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chùteau de Miremont (en ruines), donjon du XIIe siÚcle, XIVe siÚcle, inscrit aux monuments historiques depuis 1971, propriété privée. En cours de restauration.
- GentilhommiĂšre de ChĂąteau-Madame, en dessous des ruines du chĂąteau de Miremont.
- Ăglise Saint-Martin de Mauzens, fin XIIe siĂšcle, avec clocher-mur fortifiĂ©[59].
- Gisement préhistorique de la Faurelie, classé monument historique depuis 1930, propriété privée.
- Polissoir néolithique classé monument historique depuis 1968, propriété privée.
- Viaduc de Miremont.
- Viaduc de Souffron, partagé avec la commune de Savignac-de-Miremont.
Les ruines du chĂąteau de Miremont. La gentilhommiĂšre de ChĂąteau-Madame. L'Ă©glise Saint-Martin de Mauzens. Le viaduc de Miremont. Le viaduc de Souffron.
Personnalités liées à la commune
Michel et GeneviĂšve Dieras : Justes parmi les nations
Date de nomination: 2005 - Dossier 10491 Sauvetage : Mauzens et Miremont, Dordogne
Abram et Salka Hershkorn sont nĂ©s en Pologne et se sont connus en Alsace en 1927. De cette union sont nĂ©s Armand et HĂ©lĂšne. La famille vivait Ă Strasbourg oĂč le pĂšre exerçait la profession de tailleur. En 1939, la ville est Ă©vacuĂ©e Ă PĂ©rigueux. La famille Hershkorn est logĂ©e chez la famille Cessac jusqu'en novembre 1942. En , aprĂšs la premiĂšre grande rafle de Juifs Ă PĂ©rigueux, la famille Cessac dirige ses protĂ©gĂ©s vers leur fille et leur gendre, GeneviĂšve et Michel Dieras, maire de La Chapelle. La famille Dieras accueillera cette famille en dĂ©tresse dans leur propriĂ©tĂ© durant 15 jours ainsi qu'Ă chaque fois qu'un danger se prĂ©sentera. Les familles Cessac et Dieras connaissaient les risques encourus pour elles-mĂȘmes, mais l'esprit de fraternitĂ© a pris le pas sur le danger. En 2005, Yad Vashem[60] a dĂ©cernĂ© Ă Michel et GeneviĂšve Dieras, qui ont agi pour sauver des juifs, le titre de Justes parmi les nations.
- Michel Diéras (1904-1998), né Mauzens-et-Miremont, est un homme politique français.
- Famille de Larmandie.
HĂ©raldique
Blason | ĂcartelĂ© en sautoir : au 1er de sinople au clocher peigne d'argent, maçonnĂ© de sable Ă trois ouvertures coupĂ©es du champ et de sable Ă trois cloches d'argent chargeant le sable, au 2e de gueules Ă la croix clĂ©chĂ©e, vidĂ©e et pommetĂ©e de douze piĂšces d'or, au 3e de gueules au lion couronnĂ© d'or, au 4e de sinople Ă la tour d'argent ouverte et maçonnĂ©e de sable[61]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[22].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Mauzens-et-Miremont » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Mauzens-et-Miremont » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Mauzens-et-Miremont », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 783 - Thenon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 807 - Le Bugue de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
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- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Mauzens-et-Miremont », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
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- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Mauzens-et-Miremont », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- Sandre, « le ruisseau de Manaurie »
- « SAGE VézÚre-CorrÚze », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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