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Mauzens-et-Miremont

Mauzens-et-Miremont est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Mauzens-et-Miremont
Mauzens-et-Miremont
Miremont et la vallée du Manaurie
vus depuis le chĂąteau de Miremont.
Blason de Mauzens-et-Miremont
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de l'Homme
Maire
Mandat
Philippe Cheyrou
2020-2026
Code postal 24260
Code commune 24261
DĂ©mographie
Gentilé Mauzencois
Population
municipale
284 hab. (2020 en diminution de 8,39 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 59â€Č 38″ nord, 0° 55â€Č 10″ est
Altitude Min. 86 m
Max. 252 m
Superficie 20,57 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Homme
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Mauzens-et-Miremont
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Mauzens-et-Miremont
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Mauzens-et-Miremont

    GĂ©ographie

    Généralités

    La commune de Mauzens-et-Miremont, traversĂ©e par le 45e parallĂšle nord, est de ce fait situĂ©e Ă  Ă©gale distance du pĂŽle Nord et de l'Ă©quateur terrestre (environ 5 000 km), ce qui a Ă©tĂ© marquĂ© par une borne de fonte sur le bord de la voie ferrĂ©e, visible du train et accessible par le public au passage Ă  niveau dit Fumel. De la mĂȘme façon, ce 45e parallĂšle passe exactement Ă  la croix de carrefour du hameau de la Chapelle.

    Située 10 kilomÚtres au nord-ouest des Eyzies et 25 kilomÚtres au sud-est de Périgueux, elle est accessible par la gare SNCF de Mauzens-Miremont et par la route départementale 710 (l'ancienne route nationale 710).

    Présentation

    Les ruines du chĂąteau de Miremont.

    Le village perchĂ© de Miremont doit son nom Ă  une origine occitane : “mira”, pour “regarde” et “mont”, employĂ© pour un lieu Ă©levĂ© ; il domine majestueusement la vallĂ©e. Son donjon fĂ©odal, du XIIIe siĂšcle, surplombe des remparts effondrĂ©s. Les manoirs et maisons bourgeoises tĂ©moignent de la prĂ©sence des MaĂźtres de Forges qui, jadis, assuraient une industrie mĂ©tallurgique sur les rives du ruisseau le Manaurie.

    Plus en retrait de la vallĂ©e, le village de Mauzens garde les couleurs chaudes de la pierre du mĂȘme nom. Aujourd’hui encore l’exploitation des carriĂšres de pierre Ă  bĂątir participe Ă  la vitalitĂ© et Ă  la renommĂ©e de la commune. Le bourg montre un bel exemple de l’harmonie architecturale du style pĂ©rigourdin : c’est autour de son Ă©glise fortifiĂ©e du XIIIe siĂšcle que se construit ce village aux ruelles Ă©troites.

    Communes limitrophes

    Carte de Mauzens-et-Miremont et des communes avoisinantes.

    Mauzens-et-Miremont est limitrophe de cinq autres communes.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Mauzens-et-Miremont est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c3b-c, date du Coniacien moyen Ă  supĂ©rieur, composĂ©e de calcaires bioclastiques grossiers et quartzeux jaunes Ă  bryozoaires et gastĂ©ropodes, Ă  niveaux grĂ©seux (formation des Eyzies). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « no 783 - Thenon » et « no 807 - Le Bugue » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et leurs notices associĂ©es[4] - [5].

    Carte géologique de Mauzens-et-Miremont.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 86 m et 252 m[6] - [7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et d’une multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 20,57 km2[6] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 20,32 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Mauzens-et-Miremont.

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par le ruisseau de Manaurie, le ruisseau de Lavaure, le ruisseau de Savignac et par deux petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 12 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    Le Manaurie, d'une longueur totale de 15,42 km, prend sa source dans la commune de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac et se jette dans la VĂ©zĂšre en rive droite, aux Eyzies, en amont de l'abri prĂ©historique de Laugerie-Haute[16]. Il traverse la commune du nord-est au sud-est sur trois kilomĂštres et demi.

    Son affluent de rive gauche le ruisseau de Lavaure sert de limite Ă  l'est sur un kilomĂštre et demi, face Ă  Fleurac.

    Affluent de rive droite du Manaurie, le ruisseau de Savignac marque la limite territoriale au sud-est sur plus d'un kilomĂštre et demi, face Ă  Savignac-de-Miremont.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « VĂ©zĂšre-CorrĂšze ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de la VĂ©zĂšre et de la CorrĂšze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est le conseil dĂ©partemental de la CorrĂšze[17]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [18].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 937 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[23] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[24] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de BelvĂšs, mise en service en 1988[25] et qui se trouve Ă  25 km Ă  vol d'oiseau[26] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 895,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[27]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  38 km[28], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[29], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[30], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Mauzens-et-Miremont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [33] - [34]. La commune est en outre hors attraction des villes[35] - [36].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (65,4 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (64,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (65,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25,3 %), prairies (9,3 %)[37].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Mauzens-et-Miremont est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].

    Mauzens-et-Miremont est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[40]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[41] - [42].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mauzens-et-Miremont.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[43]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 51,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [46].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999 et 2008, par la sécheresse en 1989, 1992 et 1997 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2013[38].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Mausens e Miramont[47].

    Histoire

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, Mauzens est identifié sous le nom de Mauzen. On trouve également Manzens en 1793[6].

    Dans les premiÚres années de la Révolution, les trois communes de Mauzens, Miremont et La Chapelle-Saint-Reynal fusionnent sous le nom de Mauzens-et-Miremont.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[48] - [49].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1932 1988 Michel Diéras Rad. Agriculteur
    Conseiller général du canton du Bugue (1945-1962)
    Député (1958-1962)
    mars 1989 mars 2001 Jean-Jacques Leglu Enseignant puis psychologue, retraité
    mars 2001 mars 2014 François Castang SE[50] Artisan retraité
    mars 2014[51] mai 2020 Yves-Marie Tanguy
    mai 2020 En cours Philippe Cheyrou

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Mauzens-et-Miremont relĂšve[52] :

    Poûlation et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[54].

    En 2020, la commune comptait 284 habitants[Note 9], en diminution de 8,39 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9039609289941 1571 1101 0871 1091 117
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1291 0741 1301 1551 0361 0471 010904831
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    726698680586561546531476415
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    394377294330302338328327322
    2015 2020 - - - - - - -
    299284-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[56], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 133 personnes, soit 44,5 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (dix-sept) a diminuĂ© par rapport Ă  2010 (vingt) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  12,8 %.

    Établissements

    Au , la commune compte quarante-cinq Ă©tablissements[57], dont vingt-trois au niveau des commerces, transports ou services, sept dans la construction, sept dans l'industrie, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et trois relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale[58].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Les ruines du  chĂąteau de Miremont.
      Les ruines du chĂąteau de Miremont.
    • La gentilhommiĂšre de ChĂąteau-Madame.
      La gentilhommiĂšre de ChĂąteau-Madame.
    • L'Ă©glise Saint-Martin de Mauzens.
      L'Ă©glise Saint-Martin de Mauzens.
    • Le viaduc de Miremont.
      Le viaduc de Miremont.
    • Le viaduc de Souffron.
      Le viaduc de Souffron.

    Personnalités liées à la commune

    Michel et GeneviĂšve Dieras : Justes parmi les nations

    Date de nomination: 2005 - Dossier 10491 Sauvetage : Mauzens et Miremont, Dordogne


    Abram et Salka Hershkorn sont nĂ©s en Pologne et se sont connus en Alsace en 1927. De cette union sont nĂ©s Armand et HĂ©lĂšne. La famille vivait Ă  Strasbourg oĂč le pĂšre exerçait la profession de tailleur. En 1939, la ville est Ă©vacuĂ©e Ă  PĂ©rigueux. La famille Hershkorn est logĂ©e chez la famille Cessac jusqu'en novembre 1942. En , aprĂšs la premiĂšre grande rafle de Juifs Ă  PĂ©rigueux, la famille Cessac dirige ses protĂ©gĂ©s vers leur fille et leur gendre, GeneviĂšve et Michel Dieras, maire de La Chapelle. La famille Dieras accueillera cette famille en dĂ©tresse dans leur propriĂ©tĂ© durant 15 jours ainsi qu'Ă  chaque fois qu'un danger se prĂ©sentera. Les familles Cessac et Dieras connaissaient les risques encourus pour elles-mĂȘmes, mais l'esprit de fraternitĂ© a pris le pas sur le danger. En 2005, Yad Vashem[60] a dĂ©cernĂ© Ă  Michel et GeneviĂšve Dieras, qui ont agi pour sauver des juifs, le titre de Justes parmi les nations.

    HĂ©raldique

    Blason de Mauzens-et-Miremont Blason
    ÉcartelĂ© en sautoir : au 1er de sinople au clocher peigne d'argent, maçonnĂ© de sable Ă  trois ouvertures coupĂ©es du champ et de sable Ă  trois cloches d'argent chargeant le sable, au 2e de gueules Ă  la croix clĂ©chĂ©e, vidĂ©e et pommetĂ©e de douze piĂšces d'or, au 3e de gueules au lion couronnĂ© d'or, au 4e de sinople Ă  la tour d'argent ouverte et maçonnĂ©e de sable[61].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[21].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[22].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Mauzens-et-Miremont » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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