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Gargilesse-Dampierre

Gargilesse-Dampierre est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Gargilesse-Dampierre
Gargilesse-Dampierre
La mairie en 2010.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement Châteauroux
Intercommunalité Communauté de communes Éguzon - Argenton - Vallée de la Creuse
Maire
Mandat
Martine Sabroux-Idoux
2020-2026
Code postal 36190
Code commune 36081
Démographie
Gentilé Gargilessois
Population
municipale
276 hab. (2020 en diminution de 9,8 % par rapport à 2014)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 30′ 52″ nord, 1° 35′ 52″ est
Altitude Min. 124 m
Max. 275 m
Superficie 15,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Argenton-sur-Creuse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Gargilesse-Dampierre
Géolocalisation sur la carte : France
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Gargilesse-Dampierre
Géolocalisation sur la carte : Indre
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Gargilesse-Dampierre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Gargilesse-Dampierre
Liens
Site web gargilesse.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le sud[1] du département, dans la région naturelle du Boischaut Sud.

    Les communes limitrophes[1] sont : Ceaulmont (km), Badecon-le-Pin (km), Baraize (km), Cuzion (km), Pommiers (km), Orsennes (km) et Saint-Plantaire (km).

    Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Argenton-sur-Creuse (12 km), La Châtre (31 km), Châteauroux (34 km), Le Blanc (43 km) et Issoudun (57 km).

    Hameaux et lieux-dits

    Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : le Bois Rigaud, Malicorne, Bourny et la Roue[2].

    Géologie et hydrographie

    La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].

    Le territoire communal est arrosé par les rivières Creuse[2] et Gargilesse[2].

    Climat

    Normales et records pour la période 1981-2010 à la station météorologique de Châteauroux - Déols
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,3 3,5 5,3 9,2 12,4 14,4 14,3 11,2 8,5 4,1 1,8 7,3
    Température moyenne (°C) 4,2 4,9 8 10,4 14,4 17,8 20,2 20 16,6 12,8 7,5 4,7 11,8
    Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,6 12,6 15,5 19,6 23,1 26 25,6 21,9 17,1 11 7,6 16,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −22,8
    16-01-1985
    −22,8
    14-02-1929
    −10,8
    01-03-2005
    −4,2
    07-04-1929
    −1,4
    11-05-1928
    1,2
    01-06-1936
    4
    10-07-1948
    4,5
    06-08-1967
    0
    30-09-1936
    −5,2
    30-10-1997
    −8,7
    24-11-1998
    −17
    10-12-1967
    −22,8
    16-01-1985
    Température maximale la plus basse (°C)
    date du record
    −14,9
    16-01-1985
    −10,8
    02-03-1956
    −1,9
    05-04-1971
    1,5
    06-04-1911
    6,9
    04-05-1977
    11,1
    09-06-1956
    12,8
    19-07-1966
    13,9
    31-08-2007
    9,5
    29-09-1919
    2,8
    27-10-1931
    −2,9
    22-11-1993
    −10,2
    20-12-1938
    −14,9
    16-01-1985
    Température minimale la plus haute (°C)
    date du record
    12
    02-01-1916
    12,1
    27-02-1960
    14,9
    11-03-1981
    14,5
    28-04-1913
    18
    12-05-1912
    22,3
    28-06-2005
    23
    21-07-1995
    23,3
    06-08-2018
    20,5
    05-09-2017
    18,9
    01-10-2001
    15,1
    07-11-1954
    13,4
    04-12-1961
    23,3
    06-08-2018
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,5
    05-01-1999
    24
    27-02-2019
    28
    25-03-1955
    31,5
    22-04-1893
    34,5
    29-05-1944
    37,7
    26-06-1947
    40,2
    28-07-1947
    40,5
    02-08-1906
    38
    01-09-1906
    30,3
    07-10-2009
    24,5
    02-11-1899
    20,5
    16-12-1989
    40,5
    02-08-1906
    Ensoleillement (h) 72,1 91,9 155,6 178,5 208,6 210,4 231,7 235,5 189,5 128,3 79,6 59 1 840,7
    ETp Penman (mm) 13,8 23,2 56,1 82,1 112,9 132,8 147,8 131,5 79,5 41,3 15,9 10,2 847,1
    Record de vent (km/h)
    date du record
    105,4
    NC
    132,1
    23-02-2009
    126
    NC
    104,4
    NC
    94,5
    NC
    109,8
    13-06-2002
    104,4
    NC
    115,2
    NC
    104,4
    NC
    97,2
    NC
    100,8
    NC
    126
    NC
    132,1
    NC
    Record de la pression la plus basse (hPa)
    date du record
    973,1
    NC
    965
    NC
    983,7
    NC
    981,8
    NC
    989,6
    NC
    991,6
    NC
    978,2
    NC
    996,9
    NC
    989,9
    NC
    980,1
    NC
    973
    NC
    967,9
    NC
    965
    NC
    Record de la pression la plus haute (hPa)
    date du record
    1 045,1
    NC
    1 043,4
    NC
    1 046,7
    NC
    1 035,7
    NC
    1 033,5
    NC
    1 047,5
    NC
    1 030,6
    NC
    1 030,6
    NC
    1 034,9
    NC
    1 035,6
    NC
    1 040,2
    NC
    1 045,6
    NC
    1 047,5
    NC
    Précipitations (mm) 59,2 48,8 52,1 65,8 73,3 54,9 56,6 56,1 64,3 73,8 64,9 67,3 737,1
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    48,7
    20-01-1910
    29,7
    05-02-1955
    32,4
    29-03-1978
    42,6
    18-04-1964
    54,1
    12-05-1910
    67,6
    04-06-2002
    60,4
    08-07-1919
    66,1
    29-08-1945
    58,6
    17-09-1975
    43
    29-10-1981
    35,2
    05-11-1962
    51,6
    24-12-1995
    67,6
    04-06-2002
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 4,9 5,3 5 5,8 6,2 7,5 7,4 7,2 8,3 6,4 5,7 5,9 6,3
    Source : Infoclimat.fr
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    7,1
    1,3
    59,2
    8,6
    1,3
    48,8
    12,6
    3,5
    52,1
    15,5
    5,3
    65,8
    19,6
    9,2
    73,3
    23,1
    12,4
    54,9
    26
    14,4
    56,6
    25,6
    14,3
    56,1
    21,9
    11,2
    64,3
    17,1
    8,5
    73,8
    11
    4,1
    64,9
    7,6
    1,8
    67,3
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Voies de communication et transports

    Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 38, 39, 40, 45 et 91[4].

    Les gares ferroviaires les plus proches sont les gares d'Éguzon[4] (11 km) et Argenton-sur-Creuse[4] (12 km) 2 h 30 par la gare d'Austerlitz à Paris.

    Gargilesse-Dampierre est desservie par la ligne K du Réseau de mobilité interurbaine[5].

    L'aéroport le plus proche est celui de Châteauroux-Centre[4], à 49 km par l'autoroute 36

    Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 654[2] et par le sentier de grande randonnée de pays du Val de Creuse[2].

    Gargilesse est un des principaux chemins de Compostelle où pèlerins et pèlerines font halte à l'Hôtel des Artistes.

    • La place du château en 2010.
      La place du Château en 2010.

    Urbanisme

    Typologie

    Gargilesse-Dampierre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,1 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), forêts (21 %), terres arables (6,1 %), zones urbanisées (1,6 %), eaux continentales[Note 2] (0,9 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[13] de la commune :

    Date du relevé 2013 2015
    Nombre total de logements 308 316
    Résidences principales 52,7 % 53,2 %
    Résidences secondaires 36,9 % 37,3 %
    Logements vacants 10,4 % 9,5 %
    Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 87,6 % 88,1 %

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Gargilesse-Dampierre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gargilesse et la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1999 et 2008[16] - [14].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gargilesse-Dampierre.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 66,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 295 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 200 sont en en aléa moyen ou fort, soit 68 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17] - [18].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[14].

    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe A[Note 3] et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de 57,3 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[20].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Gargilesse-Dampierre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Parrochia de Dampeire en 1212[22]. Réunie à Gargilesse en 1823, elle ne prendra le nom de Gargilesse-Dampierre qu'en 1947. Le nom Gargilesse-Dampierre, résulte de la fusion en 1823, des communes voisines de Gargilesse et de Dampierre.

    La mention de 1212 signifie « paroisse de Dampierre », Dampeire étant une forme occitanisée. En réalité, le type toponymique Dampierre est généralement caractéristique des pays de langue d'oïl, il a pour homonyme Dompierre[23]. Le premier élément est l'ancien français dam, dom, issu du latin populaire domnus au sens de « saint »[24] (cf. dame issu de domna). Le second élément -pierre se réfère donc à saint Pierre, bien qu'il soit souvent tombé dans l'attraction du nom commun pierre[24].

    Le nom de Gargilesse se réfère à la rivière du même nom qui par un processus fréquemment observé, est devenu également un toponyme.

    Ses habitants sont appelés les Gargilessois[25].

    Histoire

    Moyen Âge

    Au VIIIe siècle, les comtes de Gargilesse y édifient un château fort et guerroient sans relâche pour défendre leur fief. À la fin du Xe siècle, sous le règne de Robert le Pieux, Hugues de Gargilesse est un personnage considérable.

    Au XIIe siècle, Hugues de Naillac, devient seigneur de Gargilesse par son mariage. Il s'illustre en conduisant une croisade des gens du Berry jusqu'en Terre sainte et rapporte au château une statue de Vierge byzantine, cadeau d'un moine de Constantinople et dont la bienfaisante protection se serait avérée durant les combats. Hugues de Naillac construit pour elle la chapelle romane attenante au château, aujourd'hui église paroissiale du village. La porte communicante avec le château a été murée mais la chapelle a conservé de très beaux chapiteaux et sa crypte recèle de curieuses fresques.

    Durant la guerre de Cent Ans, la famille de Naillac est divisée : certains de ses membres, favorables aux Anglais virent leurs biens confisqués par le roi de France. D'autres, fidèles au roi furent tués au combat et faute de successeurs directs, Gargilesse échut par testament à Jean de Prie de Buzançais en 1389, puis à la famille de Châteauneuf[26].

    Temps modernes

    Au moment de la Renaissance, Antoinette de Châteauneuf, fille unique d'Antoine, seigneur de Gargilesse et Luçay, et d'Anne de Menou, apporte Gargilesse en dot à son mari, Jean de Rochefort en 1518. Participant aux guerres d'Italie il est fait prisonnier lors du désastre de Pavie aux côtés de François Ier dont il devient par la suite le chambellan et le conseiller.

    Au début du XVIIe siècle, Charlotte de Rochefort vend le château à René du Bost du Breuil du Broutet, gentilhomme et chevalier du Roi Henri IV[27], ex-gouverneur du fort de Brescou[27], fort riche, désireux de porter le titre de comte qui s'y rattachait. Son fils Charles[28], partisan de la Fronde et du Prince de Condé, vient se réfugier au château avec 91 hommes d'armes, 29 serviteurs et 150 chevaux. Le château fut assiégé pendant quinze jours par un détachement des armées de Turenne puis pris d'assaut, incendié et démantelé. Gargilesse n'est plus que ruines et s'endort pour 100 ans.

    En 1750, l'épouse de Louis Charles du Bost du Breuil Olympe de Chevigny, reconstruit sur les ruines un « château neuf » : c'est le manoir de style XVIIIe siècle qui se visite aujourd'hui. De l'ancienne demeure féodale il ne subsiste que la poterne et quelques contreforts. La tour carrée, également conservée lors de la reconstruction, date du XVIIe siècle et était à l'origine, le tombeau des seigneurs de Gargilesse.

    Le château traverse sans dommage la période révolutionnaire : Louis Charles Pierre du Bost du Breuil est emprisonné sous la Terreur mais il échappa à la guillotine et retrouva ses biens mis sous scellés.

    Époque romantique

    George Sand est cet illustre écrivain qui a tant aimé le village et sa région. Elle nous présente un des derniers représentants de la lignée, Antoine Charles du Bost du Breuil : « (…) un solide vieillard de quatre-vingts ans qui s'en va encore tout seul, à pied, par une chaleur torride, à travers les sentiers escarpés de ses vastes domaines. Riche de cinquante mille livres de rente, dit-on, il n'a jamais rien restauré que je sache ; mais il n'a jamais rien détruit ; sachons-lui en gré »[29].

    Guerres napoléoniennes

    Soldats de la Grande Armée, natifs de Dampierre, ayant participé aux guerres napoléoniennes :

    Époque contemporaine

    L'arrière-petit-fils d'Antoine Charles est le comte Louis-Marie de Danne. Il participe à la Première Guerre mondiale et reçoit la Croix de chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire, et la Croix de guerre. Il va demeurer à Gargilesse et fait quelques actions lors de la Deuxième Guerre mondiale en compagnie de son épouse Elizabeth, une Américaine née à Chicago. Son fils Louis-Léon de Danne, homme de lettres, plus jeune élu de France en 1953, est le dernier propriétaire titré du château jusqu'au début des années 1980 où il le vend. Il a notamment écrit Gargilesse aux oiseaux, préfacé par Daniel Rops, de l’Académie française.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Résistance a été très active sur la commune. Le , une attaque de l'armée allemande contre le maquis du Moulin-Garat a entraîné un massacre qui a fait douze victimes dont plusieurs civils.

    La commune fut rattachée de 1973 à 2015 au canton d'Éguzon-Chantôme et du au à la communauté de communes du pays d'Éguzon - Val de Creuse.

    Politique et administration

    La commune dépend de l'arrondissement de Châteauroux, du canton d'Argenton-sur-Creuse, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Éguzon - Argenton - Vallée de la Creuse[30].

    Elle dispose d'une agence postale communale[31] et d'un office de tourisme[32].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 1989 Fernand Baudat
    mars 1989[33] - [34] - [35] - [36] 2021 Vanik Berberian SE (ex-MoDem) Formateur, Président de l'Association des Maires Ruraux de France[37]
    2021[38] en cours Martine Sabroux-Idoux

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].

    En 2020, la commune comptait 276 habitants[Note 4], en diminution de 9,8 % par rapport à 2014 (Indre : −3,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    380261273342548649640701716
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    734762773794837878896843767
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    765747709607569686522510487
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    445400363347342324325325304
    2017 2020 - - - - - - -
    285276-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.

    Manifestations culturelles et festivités

    Plusieurs manifestations culturelles ont lieu chaque année, comme le « Festival de musique » (la seconde quinzaine d'août), le « stage de harpe et de musique de chambre », le Marché aux fleurs et aux produits fermiers (2e dimanche de mai), la « Foire aux livres et vieux papiers », l'Exposition libre dans la rue (dimanche précédent le 15 août) et la Journées du livre (dernier week-end de septembre).

    Équipement culturel

    Elle dispose d'une salle des fêtes (Ferme du Château) et d'une autre salle pour les expositions, avec hébergement à l'étage (gite d'artiste).

    Médias

    La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

    Économie

    La commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie d’Argenton-sur-Creuse[30].

    La commune dispose de plusieurs commerces dont un bar-tabac, une auberge et quatre restaurants.

    Un camping est présent dans la commune. Il s'agit du camping et chalets de la Chaumerette qui dispose de 65 emplacements[45].

    Culture locale et patrimoine

    • Barrage de La Roche-au-Moine
    • Château : il fut construit par les Naillac, seigneurs de Gargilesse, à partir du Xe siècle. On y accède par l'ancienne porte du XIIe siècle encadrée par deux tours. Le château a été pris et pillé au cours de la Fronde, en 1650. Il a été reconstruit au XVIIIe siècle dans un style sobre.
    • Pont Noir
    • Église Saint-Laurent-et-Notre-Dame
    • Église Saint-Pierre : situé à cinq kilomètres du bourg de Gargilesse, le village de Dampierre possède une église romane du XIIe siècle. Très belle dans ses proportions, et caractéristique avec son clocher en bardeaux de châtaignier, cette petite église est inscrite à l'inventaire des monuments historiques ; dans la chapelle droite, pierre tombale de Pierre de Muzard (vers 1595-1631), seigneur de Chanlebon.
    • Monument aux morts
    • Maison de George Sand, la Villa Algira transformée en musée consacré à l'écrivaine.
    • Musée Serge-Delaveau

    Labels et distinctions

    Membre de l'association Les plus beaux villages de France, la commune arbore le logo de l'association. Elle figure parmi les plus beaux villages de France[46], Gargilesse-Dampierre a obtenu au concours des villes et villages fleuris une fleur en : 2005[47], 2006[48], 2007[49], 2008[50], 2011[51], 2013, 2014, 2015 et 2016[52].

    Personnalités liées à la commune

    • George Sand (1804-1876), romancière et femme de lettres française, qui découvrit le village alors qu'elle s'y promenait un soir de avec son compagnon, son amant Alexandre Manceau, qui lui offrit une maison ; la « Villa Algira »[53].
    • Henri Jamet (1858-1940), peintre, ancien élève des Beaux-Arts et Sociétaire des Artistes Français, propriétaire d'une maison à Gargilesse où il est mort.
    • Pierre Jamet (1893-1991), harpiste français, fils de Henri Jamet, mort à Gargilesse-Dampierre.
    • Georges Lemoine (illustrateur) (1935-), illustrateur français, résidant dans la commune.
    • Florent Marchet (1975-), auteur-compositeur et chanteur français, un de ses albums s'appelle Gargilesse.

    Héraldique

    Blason de Gargilesse-Dampierre Blason
    D'azur à deux lions léopardés d'or, l'un sur l'autre.
    Détails
    Ces armes sont celles de Guillaume de Naillac (bien que dans l'église sa pierre tombale présente un léopard classique, et solitaire...)
    Tombeau de Guillaume de Naillac, Eglise de Gargilesse - Détail le léopard héraldique scuplté au pied de la pierre tombale. Photo perso Licensing Modèle:SelfGFDLcc-by-sa-3.0,2.5,2.0,1.0

    La commune n'a pas de blason officiel, mais utilise comme emblème municipal (pour son papier à lettres par exemple) deux lions léopardés d'or, sans écu qui proviennent des armes du blason de Guillaume de Naillac (d'azur à deux lions léopardés d'or).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[19].
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Indre », sur lion1906.com, consulté le 3 septembre 2018.
    2. « Gargilesse-Dampierre » sur Géoportail. » sur Géoportail, consulté le 17 septembre 2018.
    3. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur planseisme.fr, consulté le 3 septembre 2018.
    4. « Gargilesse-Dampierre », sur viamichelin.fr, consulté le 3 septembre 2018.
    5. « Indre (36) - Fiches horaires », sur remi-centrevaldeloire.fr, consulté le 2 septembre 2018.
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. « Comparateur de territoire : Commune de Gargilesse-Dampierre (36081) », sur insee.fr, consulté le 28 octobre 2018.
    14. « Les risques près de chez moi - commune de Gargilesse-Dampierre », sur Géorisques (consulté le )
    15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    16. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur www.indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    18. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    19. Article R214-112 du code de l’environnement
    20. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur www.indre.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    21. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », (consulté le )
    22. BN.Ms latin, 12.820, Cartulaire de Déols.
    23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 238b - 239a.
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit..
    25. « Nom des habitants des communes françaises, Gargilesse-Dampierre », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
    26. D'origine méconnue. Si cette famille venait de Châteauneuf-sur-Cher, comme on trouve parfois, du moins n'y avait-elle pas la seigneurie, dont les détenteurs sont bien connus.
    27. Pradel Ch., Gaches J. :Mémoire sur les Guerres de Religion à Castres et dans le Languedoc 1555-1610, et suite du Mémoire 1610-1620
    28. Chaix d'Est Ange: Dictionnaire des Familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
    29. George Sand, Promenades autour d'un village, Christian Pirot, (ISBN 2-86808-061-8).
    30. « Commune de Gargilesse-Dampierre (36081) », sur insee.fr, consulté le 28 octobre 2018.
    31. Site de La Poste : Un bureau de poste, consulté le 22 août 2012.
    32. Site de Berry Province, consulté le 5 février 2013.
    33. « Résultats des élections municipales 2001 », sur interieur.gouv.fr, consulté le 16 avril 2018.
    34. « Résultats des élections municipales 2008 », sur interieur.gouv.fr, consulté le 16 avril 2018.
    35. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr, consulté le 16 avril 2018.
    36. « L'équipe municipale en place », La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre,‎ 31-03-=2014 (lire en ligne).
    37. « [titre manquant] », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest (consulté le ).
    38. « Martine Sabroux-Idoux première femme maire de Gargilesse-Dampierre », consulté le 16 mai 2022.
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    43. « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
    44. « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
    45. « Camping et chalets de la Chaumerette », sur berryprovince.com (consulté le ).
    46. Gargilesse l'un des plus beaux villages de France
    47. [PDF] 46e concours des villes et villages fleuris - Palmarès 2005, consulté le 23 septembre 2009.
    48. [PDF] 47e concours des villes et villages fleuris - Palmarès 2006, consulté le 23 septembre 2009.
    49. [PDF] 48e concours des villes et villages fleuris - Palmarès 2007, consulté le 23 septembre 2009.
    50. [PDF] 49e concours des villes et villages fleuris - Palmarès 2008, consulté le 23 septembre 2009.
    51. [PDF] 52e concours des villes et villages fleuris - Palmarès 2011, consulté le 23 septembre 2011.
    52. Site des villes et villages fleuris : Toutes les communes fleuries, consulté le 22 décembre 2016.
    53. Stéphane Bern, La France et ses villages : Le village préféré des français, Paris, Albin Michel, 249 p. (ISBN 978-2-226-25929-5), p. 145.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Maria-Garcia Schumacher, Congrès archéologique de France, 142e session, Bas-Berry : L'église Notre-Dame de Gargilesse, Paris, Société Française d'Archéologie, , p. 117-128
    • Jean Faucheux, Crypte de l'église Notre-Dame de Gargilesse (Indre), ses peintures murales, Le Pêchereau, Éditions de Paumule, , 135 p. (ISBN 978-2-9546113-1-0)
    • Jean-Marie Pérouse de Montclos, Guide du patrimoine Centre Val de Loire, Paris, Hachette, , 711 p. (ISBN 2-01-018538-2), p. 371-372

    Articles connexes

    Liens externes

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