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Champagne-sur-Oise

Champagne-sur-Oise est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.

Champagne-sur-Oise
Champagne-sur-Oise
Vue sur le centre-ville, avec l'Ă©glise Notre-Dame-de-l'Assomption.
Blason de Champagne-sur-Oise
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Val-d'Oise[1]
Maire
Mandat
Stéphane Carteado
2020-2026
Code postal 95660
Code commune 95134
DĂ©mographie
Gentilé Champenois
Population
municipale
5 019 hab. (2020 en augmentation de 4,11 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 531 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 08′ 00″ nord, 2° 15′ 00″ est
Altitude 28 m
Min. 23 m
Max. 176 m
Superficie 9,45 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales L'Isle-Adam
Localisation
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Champagne-sur-Oise
Liens
Site web champagne95.fr

    GĂ©ographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune est situĂ©e dans le Val-d'Oise, sur la rive droite de l'Oise, Ă  une distance orthodromique de 31,4 km au nord de Paris, Ă  la limite avec le dĂ©partement de l'Oise. Dans la vallĂ©e de l'Oise, le chef-lieu du dĂ©partement, Pontoise, est Ă  13,5 km en aval, et le siège de la prĂ©fecture et du conseil gĂ©nĂ©ral, Cergy, est Ă  16,5 km. En amont, Creil et son agglomĂ©ration sont Ă  22,7 km[2].

    Au sud, le territoire communal est délimité par l'Oise. Les deux communes limitrophes de L'Isle-Adam et Mours se trouvent sur la rive opposée. Persan et Chambly se situent à l'est, dans la plaine qui fait suite aux collines du Vexin français. Les trois autres communes limitrophes, tout comme Champagne, font tous partie du Vexin. Champagne-sur-Oise est membre du parc naturel régional du Vexin français pour la totalité de son territoire, ainsi que de la communauté de communes du Haut Val-d'Oise depuis le 1er janvier 2012[1]. Auparavant, Champagne était membre de la communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts.

    Communes limitrophes de Champagne-sur-Oise[3]
    HĂ©douville Ronquerolles
    Chambly (Oise)
    Parmain Champagne-sur-Oise Persan
    L'Isle-Adam Mours
    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Occupation des sols.
      Occupation des sols.

    Topographie

    Le territoire communal est subdivisĂ© en trois secteurs par les axes de communication. Le secteur au sud de la voie ferrĂ©e et Ă  l'ouest de l'autoroute A16 correspond Ă  la plaine alluviale de l'Oise et est rĂ©servĂ© Ă  l'agriculture (environ 0,9 km2). S'y situe Ă©galement le point le plus bas de la commune, Ă  25 m au-dessus du niveau de la mer. Le secteur Ă  l'est de l'autoroute A16 et de la RD 301 est destinĂ© aux activitĂ©s industrielles. L'on y trouve l'ancienne centrale thermique et la zone industrielle du Paradis (environ 0,8 km2 au total). La majeure partie du territoire communal de 9,5 km2[5] reste donc libre d'infrastructures de transport et de zones d'activitĂ© commerciale ou industrielle, ce qui a permis Ă  Champagne de prĂ©server l'apparence d'une commune rurale.

    La ville est implantée en bas du coteau formée par la chute du massif du Vexin dans la vallée de l'Oise, au sud, et de l'Esches, à l'est, à l'extrémité sud-est du Vexin français. Le quartier du Moustier autour de l'église et le quartier Beaux Soleils à l'ouest sont construits à flanc de coteau, tout comme la zone pavillonnaire des Sablonnets au nord de l'église. Le hameau de Vaux, comme son nom l'indique, se love dans un vallon secondaire en altitude, au nord-ouest de l'église ; ici, les pentes présentent des fortes dénivelés. La plupart des maisons et immeubles sont toutefois bâtis en plaine, car la ville s'est étendue en direction du nord-est en quittant son axe de développement initial le long de la voie ferrée.

    Vers le nord, le relief monte continuellement, mĂŞme si les pentes deviennent moins abruptes en s'Ă©loignant de l'Oise. Globalement, au sud d'une ligne Ă  haute tension traversant la commune d'est en ouest, les petits bois sont nombreux et entourent entièrement le hameau de Vaux. Au nord de la ligne Ă  haute tension, la forĂŞt privĂ©e « Bois de la Tour du Lay » recouvre tout le territoire et s'Ă©tend Ă©galement sur les communes voisines. Le point culminant est atteint près de la ferme des Tuileries, Ă  177 m au-dessus du niveau de la mer. Hormis l'Oise, aucun cours d'eau permanent n'est prĂ©sent Ă  Champagne. Le ruisseau du marais de Vaux est temporaire et rejoint la commune de Parmain environ un kilomètre après sa source.

    RĂ©seau routier

    Les principaux axes routiers de Champagne sont l'autoroute A16 et l'ancienne route nationale 1 (RD 301), qui se réunissent à Ronquerolles et sont parallèles jusqu'à Mours, d'où elles rejoignent Paris en tronc commun. L'appellation est A 16, puis RN 1 et enfin RD 301 après l'échangeur avec la Francilienne. L'accès le plus proche se trouve au sud-est, de l'autre côté de l'Oise, sur le territoire communal de Mours.

    Perpendiculaire à l'A16, la RD 4 longe la voie ferrée et suit un parcours près de la rive droite de l'Oise. En provenance de Chantilly sous l'appellation RD 924, elle passe par Boran-sur-Oise, Bruyères-sur-Oise, Bernes-sur-Oise, Persan, Champagne-sur-Oise, Parmain, Auvers-sur-Oise, avant de rejoindre Pontoise. Reste à mentionner la proximité de la RD 922 également parallèle à l'Oise, sur la rive gauche, venant de Fosses et Luzarches et se rendant à L'Isle-Adam, Mériel et Méry-sur-Oise. La liaison la plus rapide avec l'agglomération de Cergy-Pontoise se fait cependant par l'A16 et la Francilienne.

    Les communes limitrophes de Ronquerolles et Parmain ne peuvent être jointes directement que par des voies communales. Il n'y a pas du tout de relation routière entre Champagne et Hédouville. Les nombreux voies communales et chemins ruraux peu fréquentés se prêtent à la randonnée pédestre et au cyclisme. Il est à noter toutefois l'absence de liaison pédestre vers la rive gauche de l'Oise entre Persan et Parmain.

    Transports ferroviaires

    Gare de Champagne-sur-Oise.

    La commune est traversée du nord au sud par la ligne de Pontoise à Creil, parallèle à l'Oise, desservie également par des trains de la relation gare de Paris-Nord - Persan-Beaumont par Valmondois. Les trains des deux relations font partie de la Ligne H du Transilien. Jusqu'à quatre trains par heure permettent de relier Paris ou d'en revenir pendant les heures de pointe. Tous les trains s'arrêtent en gare de Champagne-sur-Oise, située dans la zone 5 des transports en commun d'Île-de-France. Le temps de parcours est de 3 min pour Persan-Beaumont et de 52 min pour Paris. Des communications plus rapides sont possibles en changeant de train à Persan-Beaumont, avec emprunt d'un TER Picardie sans arrêt entre cette gare et Paris-Nord[6].

    Transports urbains

    Champagne-sur-Oise est desservie par une ligne de bus du rĂ©seau « Bus Haut Val-d'Oise » de la communautĂ© de communes du Haut Val-d'Oise, la ligne C. Fonctionnant du lundi au vendredi de 5 h 45 Ă  20 h 45 et le samedi Ă  partir de 8 h 15, elle prend son origine au quartier Beaux-Soleils, passe par la mairie, par la zone industrielle de Persan, puis par la gare de Persan - Beaumont (correspondances avec les TER Picardie ou la Ligne H via Montsoult selon les heures) et a pour terminus FĂ©lix Millet, aux portes de l'Oise[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Champagne-sur-Oise est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[11] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14] - [15].

    Logement

    La commune de Champagne-sur-Oise compte 1 707 rĂ©sidences principales en 2009, dont 1 181 sont occupĂ©es par leurs propriĂ©taires. Les autres sont pour la plupart des logements locatifs, sauf vingt-et un logements mis Ă  disposition gratuitement. Parmi les rĂ©sidences principales, 1 401 sont des maisons individuelles, et 433 des appartements. Le nombre moyen de pièces est de 4,9 pour les maisons et de 3,2 pour les appartements. Par ailleurs, 2,6 % des logements restent sans salle de bain. Quatre quartiers sont partiellement HLM : CitĂ© EDF, Place de L'Europe, Quartier des Martyrs et Quartier Pasteur, totalisant 264 appartements HLM (soit seulement 15,5 % des rĂ©sidences principales) avec 747 habitants. Reste Ă  noter que Champagne compte cent logements vacants, soit 5,4 % des logements, bien que le chiffre Ă©tait encore plus Ă©levĂ© pendant les annĂ©es 1990 : 179 en 1990 et 136 en 1999. Le chiffre des rĂ©sidences secondaires est Ă©galement en baisse et passe de 55 en 1999 Ă  32 en 2009[16].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Campania au début du VIe siècle, Campaniae en 1223, Champaignes en 1382[17].

    Du latin campania, « plaine fertile ».

    Histoire

    Les origines de Champagne

    Les origines de Champagne-sur-Oise remontent à l'époque préhistorique comme l'attestent des vestiges découverts sur la Butte Catillon, éminence située entre l’Oise et la voie de chemin de fer, au lieu-dit les Prés de la Noue. À l'époque gallo-romaine, le village s'appelle Campagna Villa ou Campania au VIIe siècle. Son nom vient du latin Campania (plaine fertile). Vers 635, Dagobert fait don à l'abbaye de Saint-Denis de terres du Chambliois dont Champagne, partie du comté de Beaumont, qui appartenait à une certaine dame Théodile[18]. Au XIIe siècle, des seigneurs qui portent le même patronyme Simon, Eudes et Gautier, tous de Champagne sont mentionnés, ce qui constitue la première citation écrite du village en 1190. Le lieu-dit la Citadelle fait sans doute référence à un château féodal dont il ne reste aucune trace.

    Du Moyen Ă‚ge Ă  l'Ancien RĂ©gime

    En 1223, Philippe-Auguste achète les terres de Champagne qui entrent du même coup dans le domaine royal. Au XIIIe siècle, un hospice (Hôtel-Dieu) dépendant de Saint-Antoine-des-Champs est créé dans le village. L'église fut construite par Pierre de Montreuil, architecte de Saint-Louis et bâtisseur de l’abbaye de Royaumont et de la Sainte Chapelle. En 1622, le comté de Beaumont appartient à Antoinette de Pons, dame d'honneur de la Reine, puis en 1644 au maréchal de la Mothe-Houdancourt. Il est vendu en 1705 à la famille des princes de Conti, seigneurs de L'Isle-Adam.

    En 1789, Louis XVI convoqua tous les baillis du royaume dont trois représentants de Champagne, un pour le clergé, deux pour la noblesse.

    Époque contemporaine

    Après l'Empire, le général comte Jean-Baptiste Juvénal Corbineau, aide de camp de l'Empereur devient maire du village (1826-1831). Il demeura dans le château de Montigny. L'industrialisation touche la commune, qui s'enrichit d'un atelier de moulinage de la soie, fermé en 1889.

    En 1914, l'avance allemande atteignit Champagne, une patrouille de 6 Uhlans traversa la commune en direction de Parmain, lors de la Première Guerre mondiale, plus de 1 650 morts ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s et plus de 1 900 blessĂ©s retrouvĂ©s. Le village fut tragiquement marquĂ© lors du dĂ©nouement de la Seconde Guerre mondiale, sept civils furent sauvagement exĂ©cutĂ©s par des soldats de l'armĂ©e allemande en dĂ©bâcle. La Seconde Guerre mondiale a fait plus de morts que la Première Guerre mondiale pour un total de 3 125 morts et 3 700 blessĂ©s.

    Ă€ partir de 1958 sera Ă©difiĂ©e sur le territoire de la commune la centrale thermique EDF alimentĂ©e au charbon, qui sera mise en service en 1961. La production d'Ă©lectricitĂ© cessa en 2005, et ses deux cheminĂ©es de 110 m de hauteur qui marquèrent le paysage du canton de Beaumont-sur-Oise furent dĂ©molies en 2008. Les deux bâtiments abritant les chaudières de la centrale ont Ă©tĂ© dynamitĂ©s (après dĂ©samiantage) le dimanche 10 juillet 2016.

    Politique et administration

    Organisation administrative

    La commune fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[19] - [20].

    Intercommunalité

    La commune a quitté la communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts en 2012 pour rejoindre la communauté de communes du Haut Val-d'Oise[21].

    Liste des maires

    Mairie et monument aux morts.
    Liste des maires successifs[22]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1808 Louis Dupille
    1808 1815 Louis-François Delamarre
    1817 1826 Baron de Perthuis
    1826 1830 Jean-Baptiste Juvénal Corbineau
    1830 1831 Jacques Izambert Juttier
    1831 1837 Georges Marchand
    1837 1871 François Collas
    1871 1874 Louis-François Marchand
    1874 1876 Pierre-Antoine Camus
    1876 1880 François Debry
    28/03/1880 12/05/1880 Louis Marchand
    12/05/1880 29/09/1880 Juvénal Bourdel
    10/1880 1882 Louis Chapron
    1882 1884 Alexandre Lebrun
    1884 1892 Jean-Charles Dupont
    1892 1894 Jean-Charles Massin
    1894 1895 Ernest-Raymond Langlassé
    1895 1896 Ernest-Augustin Langlassé
    1896 1919 Jean-Charles Massin
    1919 1937 Jules Picard
    1937 1944 Paul Muller
    mai 1945 mars 1965 Élie Baylac
    mars 1965 mars 1971 Anatole Vallet
    mars 1971 mars 1983 Lydis Candoni DVD
    mars 1983 mars 1989 Brigitte Lemoine DVD
    mars 1989 1997 Lydis Candoni DVD
    1997 mars 2001 Michel Garrigou DVG
    mars 2001 janvier 2006[23] Brigitte Lemoine UMP
    janvier 2006[23] avril 2014[24] Joël Berniot DVD
    avril 2014[23] mai 2020 Corinne Vasseur DVD
    mai 2020 En cours
    (au 29 septembre 2020)
    Stéphane Carteado[25] DVD Directeur commercial
    4e vice-président de la CC du Haut Val-d'Oise (2020 → )

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

    En 2020, la commune comptait 5 019 habitants[Note 3], en augmentation de 4,11 % par rapport Ă  2014 (Val-d'Oise : +3,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    642672670705746681643670688
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    707695638660672676708795878
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0231 0221 1721 2261 2971 3231 3261 4331 587
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 1362 3812 6663 1103 7003 8894 4044 6855 029
    2020 - - - - - - - -
    5 019--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Écoles :

    • École Ă©lĂ©mentaire Georges-Duhamel
    • École Ă©lĂ©mentaire Le Stade
    • École Ă©lĂ©mentaire du Centre

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église, depuis le sud-est.

    Champagne-sur-Oise compte trois monuments historiques sur son territoire :

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption (classĂ©e monument historique par liste de 1862[30]) : elle est connue pour l'architecture gothique Ă©lĂ©gante de sa nef, Ă©difiĂ©e entre 1230 et 1240 environ sous l'influence des grands chantiers royaux parisiens. Sachant que saint Louis fonda lui-mĂŞme une chapellenie dans l'Ă©glise en 1239, il est permis de penser qu'il intervint lui-mĂŞme dans la construction de l'Ă©glise, dont les travaux s'Ă©taient interrompus entre 1190 et 1230 environ. Les grandes arcades de la nef s'inspirent en plusieurs aspects du rond-point de l'abside de la basilique Saint-Denis, mais leur style reste traditionnel. Les parties hautes sont du meilleur style rayonnant ; le dessin des fenĂŞtres hautes est empruntĂ© de l'Ă©glise basse de la Sainte-Chapelle ou de la cathĂ©drale d'Amiens, et la façon dont elles sont rĂ©unies aux arcatures plaquĂ©es simulant le triforium fait l'originalitĂ© de l'Ă©glise de Champagne-sur-Oise. Le transept et le chĹ“ur des annĂ©es 1180 / 1190 sont Ă©galement d'une architecture de qualitĂ©, mĂŞme si l’exiguĂŻtĂ© du chĹ“ur peut Ă©tonner. Les parties les plus intĂ©ressantes sont les deux absidioles plus anciennes et encore empreintes du style roman, construites avec grand soin. La croisĂ©e du transept a Ă©tĂ© remaniĂ©e Ă  la fin du XVe siècle dans le style gothique flamboyant, et ses piles ont Ă©tĂ© munies de frises reprĂ©sentant, outre des motifs vĂ©gĂ©taux, des animaux parfois fantastiques et des personnages effectuant des gestes de la vie quotidienne. L'Ă©lĂ©ment le plus remarquable issu du remaniement est le tref sous l'arc triomphal, mĂŞme s'il a perdu ses statues. L'Ă©glise se trouve dans un Ă©tat critique lors du classement, et sa restauration Ă  partir de 1870 a Ă©tĂ© trop radicale sur les parties extĂ©rieures, qui ont perdu leur authenticitĂ©. Le clocher gothique Ă  deux Ă©tages de baies n'a heureusement rien perdu de son Ă©lĂ©gance. Richement dĂ©corĂ©e, lĂ©ger et Ă©lancĂ©, il compte parmi les clochers gothiques les mieux rĂ©ussis du dĂ©partement[31].
    • L'ancienne croix de cimetière (classĂ©e monument historique arrĂŞtĂ© du 26 janvier 1931[32]) : ce calvaire du XVIe siècle, situĂ©e près du parvis ouest de l'Église, Ă©tait la croix de l'ancien cimetière du village, ce dernier ayant Ă©tĂ© dĂ©placĂ© en 1863. Le socle est ornĂ© d'une tĂŞte d'ange surmontĂ©e d'un livre ouvert, alors qu'une Vierge Ă  l'Enfant trĂ´ne en haut de la colonne. Lors de travaux de consolidation en 1970, on dĂ©couvre, lui servant de fondation, diverses pierres ornĂ©es, dont un chapiteau de la fin du XIIe ou dĂ©but du XIIIe siècle provenant soit d'une ancienne demeure seigneuriale, soit des parties de l'Ă©glise antĂ©rieures Ă  la nouvelle Ă©dification des XIIIe et XIIIe siècles[33].
    • L'HĂ´tel Dieu, 26 rue des Martyrs (inscrit monument historique par arrĂŞtĂ© du 3 octobre 1986[34]) : une partie du bâtiment remonte au milieu du XIIIe siècle, dont deux baies en arc brisĂ© visibles depuis la cour. Ă€ l’origine, l'Ă©difice servait de prison royale. Après le transfert de cet Ă©tablissement carcĂ©ral Ă  Beaumont-sur-Oise, les bâtiments qui devaient avoir une certaine importance sont donnĂ©s aux religieuses de Saint-Antoine-des-Champs en 1270. Au regard de leur vocation, il est probable qu’elles les font transformer en hĂ´tel-Dieu. En effet, on retrouve dans la partie subsistante une belle charpente du XVe siècle prĂ©sentant des dispositions analogues Ă  celles beaucoup plus cĂ©lèbres, de l'hĂ´tel-Dieu de Beaune et de l'hĂ´tel-Dieu de Tonnerre, en Bourgogne[33].
    • Calvaire devant l'Ă©glise.
      Calvaire devant l'Ă©glise.
    • Ancien hĂ´tel-Dieu.
      Ancien hĂ´tel-Dieu.
    • L'obĂ©lisque et la fontaine de la place Quideau.
      L'obélisque et la fontaine de la place Quideau.
    • Maison du peintre Auguste Boulard, 16 rue Jules-Picard.
      Maison du peintre Auguste Boulard, 16 rue Jules-Picard.
    • Lavoir de la fin du XIXe siècle, rue de Welwyn.
      Lavoir de la fin du XIXe siècle, rue de Welwyn.

    On peut Ă©galement noter :

    • Le site archĂ©ologique des « Grands Marais », Groupe de Villeneuve-Saint-Germain, NĂ©olithique ancien (sans illustration).
    • La Sculpture « Annulaire », place de Verdun : en 1996, le sculpteur Claude Viseux offre Ă  sa ville natale cette sculpture, qui est Ă©rigĂ©e place de Verdun, près du groupe scolaire Georges-Duhamel (sans illustration).
    • L'obĂ©lisque de la place Quideau : cet obĂ©lisque du XVIIe siècle, acquis chez un dĂ©molisseur, est remontĂ© Ă  usage de fontaine en 1974 place Corentin et Élie-Quideau pour agrĂ©menter le centre-ville. Il est une nouvelle fois dĂ©placĂ© en 2001, toujours sur la place Quideau, Ă  un emplacement plus excentrĂ©. Cet obĂ©lisque pourrait provenir du domaine royal de Versailles, oĂą il avait son homologue comme le montre un dessin d'Ă©poque[33].
    • La Maison du peintre romantique Auguste Boulard, 16 rue Jules-Picard : le peintre achète cette maison en 1856, et sept ans plus tard, son fils Émile y naĂ®t[35].
    • Le lavoir du XIXe siècle, rue Welwyn : dernier parmi plusieurs lavoirs ayant jadis existĂ© sur la commune, alimentĂ©s par sept sources, il est issu de la transformation d'une fontaine. Un abreuvoir est ajoutĂ© en 1901 sur la demande d'un cultivateur. L'Ă©coulement des eaux usĂ©es se faisait pendant longtemps par la rue, posant ainsi des problèmes d'hygiène, et il faut de nombreuses plaintes des riverains pour qu'une canalisation soit enfin construite[36].
    • L'ancien château de Champagne, dit « de Montigny », place de Montigny : construit sur le flanc de la colline, il ne reste de cet Ă©difice du XVIIIe siècle, incendiĂ© par les Allemands lors de leur dĂ©bâcle en 1944, que la maison du gardien de la fin du XVIIIe siècle et le magnifique parc dont une partie, avec Ă©tang artificiel et de sĂ©culaires platanes, est rachetĂ©e par la commune en 1971 pour en faire un parc municipal. Une Ĺ“uvre de serrurerie du XVIIIe siècle, la grille d'entrĂ©e, a pu ĂŞtre sauvĂ©e et remontĂ©e. Elle fut la propriĂ©tĂ© du gĂ©nĂ©ral Jean-Baptiste JuvĂ©nal Corbineau, maire de Champagne de 1776 Ă  1848. Cet homme, figure emblĂ©matique de l’épopĂ©e napolĂ©onienne s'illustra au sein de la Grande ArmĂ©e lors de la dĂ©sastreuse retraite de Russie, en dĂ©couvrant le guĂ© de Studienka sur la BĂ©rĂ©zina permettant ainsi de sauver les vestiges de l’armĂ©e de l'Empereur[35] - [37].
    • Le monument aux morts, place du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle : Ă©rigĂ© en 1922, c'est l'Ĺ“uvre du sculpteur Jean-Louis Bozzi, Ă©lève de l'École des Beaux-Arts de Naples naturalisĂ© par NapolĂ©on III, ayant lui-mĂŞme combattu dans la Première Guerre mondiale. Le monument reprĂ©sente un soldat qui inscrit, sur un portail en ruine criblĂ© de balles, les noms de quatre grandes batailles de la Grande Guerre : de la Marne, de l'Yser, de Verdun et de la Somme[36].
    • La « Plaque des instituteurs » sur le mur de l'Ă©cole maternelle du centre, place du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle : Cette plaque en cĂ©ramique dĂ©diĂ©e par le dĂ©partement de Seine-et-Oise aux instituteurs morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale[36] existe sous la mĂŞme forme en de nombreuses autres communes (sans illustration).
    • Les stèles des sĂ©pultures du gĂ©nĂ©ral JuvĂ©nal Corbineau et de son Ă©pouse, Ă  gauche du portail occidental de l'Ă©glise[38] - [39].
    • Le presbytère, place du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle, au nord-ouest de l'Ă©glise : Construit en 1868 sur un terrain acquis par la commune, selon les plans dessinĂ©s par l'architecte Verdier, il devait ĂŞtre financĂ© par un legs de Mme Bry. Morte en 1863, elle laisse 10 000 francs Ă  la commune, mais cette dernière ne parvient Ă  les toucher qu'après le dĂ©cès de son Ă©poux en 1878. Par ailleurs, le presbytère abrite un baiser de paix du dĂ©but du XVIe siècle en argent, classĂ© monument historique[40] - [35].
    • Les tombes de soldats tombĂ©s pendant la Première Guerre mondiale, au cimetière, rue Patrix : la commune de Champagne leur rend hommage et leur a accordĂ© des concessions Ă  perpĂ©tuitĂ© (inscriptions gravĂ©es sur les pierres tombales).
    • Le clos Patrix, 22 rue d'Aire : maison natale de Claude Viseux. Logiste du Prix de Rome Ă  vingt-trois ans, professeur, chef d'atelier de sculpture Ă  l'École nationale supĂ©rieure des beaux-arts de 1975 Ă  1992, cet artiste de rĂ©putation internationale, est crĂ©ateur de plus de cinquante sculptures monumentales Ă  travers le monde. Son Ĺ“uvre est rĂ©compensĂ©e de nombreux prix dont la Triennale de New Delhi et le prix Antoine Pevsner[36].
    • La demeure du XVIIe siècle, dite la Tour-du-Lay, au hameau de Vaux : cette belle maison de style classique possède un corps central datant de 1754, et est flanquĂ© de deux ailes courtes ajoutĂ©es au XIXe siècle. Les communs ont Ă©tĂ© construits en 1849. La majestueuse grille d’entrĂ©e date du XVIIIe siècle. Elle fut remontĂ©e par le père du peintre champenois Robert Lepeltier[41] (sans illustration).
    • Le hameau de Vaux possède un ensemble de maisons anciennes Ă  l'architecture simple mais harmonieuse, typique des constructions rurales du Vexin. Beaucoup d'entre elles disposent de belle caves voĂ»tĂ©es remontant parfois Ă  l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale. Celle situĂ©e sous l’ancienne ferme Goberville au 34 rue de Jouy prĂ©sente de nombreux graffiti[41] (sans illustration).
    • Maison de garde de l'ancien château, place de Montigny.
      Maison de garde de l'ancien château, place de Montigny.
    • Monument aux morts, place du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle.
      Monument aux morts, place du Général-de-Gaulle.
    • Stèles funĂ©raires des Ă©poux Corbineau, près de l'Ă©glise.
      Stèles funéraires des époux Corbineau, près de l'église.
    • Le presbytère de 1868, au nord-ouest de l'Ă©glise.
      Le presbytère de 1868, au nord-ouest de l'église.
    • Tombes de poilus au cimetière, rue Patrix.
      Tombes de poilus au cimetière, rue Patrix.
    • Clos Patrix, maison natale de Claude Viseux.
      Clos Patrix, maison natale de Claude Viseux.

    Personnalités liées à la commune

    • Auguste Marie Boulard (1825-1897), peintre français, a vĂ©cu Ă  Champagne au 16 rue Jules-Picard Ă  partir de 1856 dans une maison-atelier achetĂ© par lui. Ses fils Auguste-Laurent (peintre et graveur) et Émile (peintre) y ont vĂ©cu Ă©galement.
    • Jean-Baptiste JuvĂ©nal Corbineau (1776-1848), gĂ©nĂ©ral d'Empire, a vĂ©cu au château de Montigny Ă  Champagne et a Ă©tĂ© maire de la commune de 1826 Ă  1830.
    • Albert Demangeon (1872-1940), gĂ©ographe, possĂ©dait une maison Ă  Champagne-sur-Oise et y allait rĂ©gulièrement.
    • Anne-Elisabeth Lemoine (1970), animatrice de l’émission C Ă  vous sur France 5, a vĂ©cu Ă  Champagne. Elle est la fille de l’ancienne maire Brigitte Lemoine[42].
    • Stendhal (1783-1862) a sĂ©journĂ© Ă  Champagne-sur-Oise[43].
    • Claude Viseux (1927-2008), peintre et sculpteur français, est nĂ© Ă  Champagne.

    HĂ©raldique

    Les armes de Champagne-sur-Oise se blasonnent ainsi : d'azur à la roue d'engrenage d'or enfermant un tourteau de gueules chargé de trois branches de fougère fossile de sable, une en pal et deux en chevron renversé, desquelles s'échappent deux éclairs d'argent posés en chevron renversé mouvant des flancs de l'écu et brochant sur la roue, ladite roue sommée d'une fleur de lys d'or et surmontée d'une devise ondée d'argent soutenant un clou de la Passion du même accosté de deux fleurs de lys aussi d'or.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • M. Amiot, François Doury et Isabelle Gaulon, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Champagne-sur-Oise », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I,‎ , p. 92-97 (ISBN 2-84234-056-6)
    • Jean de Launay (l'abbĂ©), « Champagne-sur-Oise », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, Pontoise, Imprimeries Desableaux, vol. 40,‎ , p. 109-120 (ISSN 1148-8107, lire en ligne)
    • Nouveau Guide du Vexin Français, Ă©d. du Valhermeil, 2002, 363 p. (ISBN 2-913328-30-X)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Intercommunalité », sur Champagne-sur-Oise (site officiel) (consulté le ).
    2. « Distances orthodromiques avec Champagne-sur-Oise », sur lion1906 (consulté le ).
    3. « Communes limitrophes de Champagne-sur-Oise » sur Géoportail..
    4. « Communes limitrophes de Champagne-sur-Oise » sur Géoportail..
    5. « Champagne-sur-Oise - Résumé statistique », sur Insee (consulté le ).
    6. Horaires Transilien téléchargeables à partir du site « Fiche horaire SA2018 », sur Transilien (site officiel) (consulté le ).
    7. [PDF] « Horaires ligne C », sur Keolis Val-d'Oise, (consulté le ).
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. [PDF] « Champagne-sur-Oise (95134 - Commune) : Chiffres clés », sur Insee, , p. 12-13.
    17. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    18. Nouveau Guide du Vexin français
    19. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
    20. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
    21. « Communauté de communes Vallée de l'Oise et des Trois Forêts - 95 » [PDF], IAU-IDF, (consulté le ).
    22. « Tous les maires depuis 1793 », sur Champagne-sur-Oise (site officiel) (consulté le ).
    23. « Champagne pour Corinne Vasseur : Une femme à la tête de la commune », La gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    24. « Municipales à Champagne-sur-Oise : le maire sortant battu par sa première adjointe », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    25. Extrait de la fiche de M. Stéphane CARTEADO, sur lesbiographies.com
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    30. « Église », notice no PA00080017, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. Maryse Bideault et Claudine Lautier, Île-de-France Gothique 1 : Les églises de la vallée de l'Oise et du Beauvaisis, Paris, A. Picard, , 412 p. (ISBN 2-7084-0352-4), p. 145-152.
    32. « Calvaire », notice no PA00080016, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. M. Amiot, François Doury et Isabelle Gaulon, Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Champagne-sur-Oise, op. cit., p. 95.
    34. « Ancien hôtel-Dieu », notice no PA00080018, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. M. Amiot, François Doury et Isabelle Gaulon, Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Champagne-sur-Oise, op. cit., p. 96.
    36. M. Amiot, François Doury et Isabelle Gaulon, Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Champagne-sur-Oise, op. cit., p. 97.
    37. « Ancien château de Champagne », sur Champagne-sur-Oise (site officiel) (consulté le ).
    38. « Juvenal Corbineau 1776-1848 : Figure emblématique de l'épopée Napoléonienne », sur Site personnel de André Freund (en cache de Wikiwix), .
    39. M. Amiot, François Doury et Isabelle Gaulon, Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Champagne-sur-Oise, op. cit., p. 94.
    40. « Baiser de paix », notice no PM95000777, base Palissy, ministère français de la Culture.
    41. « Demeure du XVIIIe siècle au hameau de Vaux », sur Champagne-sur-Oise (site officiel) (consulté le ).
    42. Alexandre Comte, « Anne-Elisabeth Lemoine succède à Anne-Sophie Lapix à “C à vous” », Les Inrocks,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    43. L'Echo Régional, supplément gratuit au N°3106 du 12 septembre 2008 - Guide du Val d'Oise 2008-2009 : Sur la trace des écrivains
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