Accueil🇫🇷Chercher

MĂ©riel

Mériel est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.

MĂ©riel
MĂ©riel
La mairie.
Blason de MĂ©riel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité CC de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts
Maire
Mandat
Jérôme François
2020 - 2026
Code postal 95630
Code commune 95392
DĂ©mographie
Gentilé Meriellois, Merielloises
Population
municipale
5 211 hab. (2020 en augmentation de 5,12 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 981 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 04′ 45″ nord, 2° 12′ 18″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 95 m
Superficie 5,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Ouen-l'AumĂ´ne
LĂ©gislatives 2e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
MĂ©riel
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
MĂ©riel
GĂ©olocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Voir sur la carte topographique du Val-d'Oise
MĂ©riel
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
Voir sur la carte administrative d'ĂŽle-de-France
MĂ©riel
Liens
Site web http://www.meriel.fr

    Ses habitants sont appelés les Mériellois.

    GĂ©ographie

    Description

    Paysage urbain.

    MĂ©riel est situĂ© Ă  27 km du centre de Paris, Ă  10 km au nord-est de Pontoise et Ă  km au sud de L'Isle-Adam

    La commune est située en bordure sud de la Forêt de L'Isle-Adam.

    Communes limitrophes

    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Occupation des sols
      Occupation des sols

    hydrographie

    Berges de l'Oise Ă  MĂ©riel vues depuis Butry-sur-Oise.

    La ville est bordée au nord-ouest par l'Oise, l'un des affluents principaux du fleuve la Seine.

    Elle est également drainée par :

    Voies de communications et transports

    La commune est desservie par la Gare de MĂ©riel de la ligne Paris-Nord - Persan-Beaumont par Ermont-Eaubonne (ligne H du Transilien).

    La commune est longée à l’est par la route nationale 184 (Francilienne) qui permet une liaison directe à la préfecture du département Cergy et à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle .

    La route nationale 184 bifurque avec L'A115 et permet une liaison par voie rapide en direction de Paris via A15

    Elle est aussi desservie par un arrêt de bus à la limite avec Villiers-Adam de la ligne Aéroport de Roissy - Cergy Préfecture (ligne 9518)[1]

    • Le pont ferroviaire.
      Le pont ferroviaire.
    • La gare.
      La gare.

    Habitat

    Logements[2]Nombre en 2007 % en 2007nombre en 2012 % en 2012nombre en 2017 % en 2017
    Total1 807100 %1 982100 %2 154100 %
    RĂ©sidences principales1 69894,0 %1 85693,6 %2 01493,5 %
    → Dont HLM583,4 %623,3 %1909,5 %
    RĂ©sidences secondaires et
    logements occasionnels
    392,2 %361,8 %331,6 %
    Logements vacants[Note 1]703,9 %914,6 %1064,9 %
    Dont :
    → maisons1 52684,4 %1 65483,4 %1 65276,7 %
    → appartements26814,8 %32116,2 %49623,0 %

    La commune, malgrĂ© un effort de construction entre 2012 et 2017, ne respecte pas les dispositions de l'article 55 de la Loi SRU, qui prescrit que la commune doit disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux. C'est pourquoi la municipalitĂ© de Jean-Louis Delannoy a prĂ©vu la construction Ă  partir de 2017 d'un grand projet urbain de 170 logements près de la gare. La moitiĂ© de ce programme sera constituĂ©e de logements sociaux, ce qui permettra Ă  MĂ©riel de sortir de l'« Ă©tat de carence », redonnant Ă  la municipalitĂ© la maĂ®trise des permis de construire et Ă©vitant d'avoir Ă  payer une pĂ©nalitĂ© annuelle qui a atteint 44 000 â‚¬[3].

    Urbanisme

    Typologie

    MĂ©riel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10] - [11].

    Toponymie, Ă©tymologie

    La mention la plus ancienne connue de MĂ©riel est Meryel en 1487[12].

    Selon l'abbé Lebeuf "comme la terre de Meriel touche immédiatement à celle de Méry, il n'est pas extraordinaire que l'on ait donné un nom équvalent à celui de petit Méry, c'est-à-dire un diminutif de Méry même"[12]. Donc Méry + suff. dim. -el.

    Histoire

    Train des carrières, au début du XXe siècle.
    Le Pont de Mériel, détruit pendant la Première Guerre mondiale.
    Carrière à Mériel ayant servi de champignonnière.

    Le site de la commune est occupé depuis la période celtique, comme en témoignent des découvertes archéologiques du XXe siècle.

    L'abbaye Notre-Dame-du-Val est fondée à proximité en 1125 par des religieux cisterciens. Le hameau de Mériel se forme, et les rois et prélats, attirés par l'abbaye, s'y arrêtent.

    Depuis 1530 au moins, l'église du village a pour patron Saint Éloi. Jusque là simple annexe de la paroisse de Villiers-Adam, elle est ensuite érigée en église paroissiale en 1713[12]. Le hameau est une seigneurie qui appartient au XVe siècle aux Orgemont et aux Villiers de L'Isle-Adam. Il reste sous l'influence des châtelains de Stors jusqu'au XXe siècle.

    Lors de la Révolution française, Mériel est érigée en commune et, en 1791, compte 360 habitants.

    Des habitants du village participent en 1804 à l'arrestation de complices de Cadoudal, ce qui leur vaut une lettre de félicitations de Bonaparte, alors Premier Consul.

    En 1806, Louis Antoine Porlier, d'une famille de vignerons connue depuis 1619, est maire de MĂ©riel et cultivateur.

    Le lieu-dit le Champ Poirier a vu s'affronter des soldats français et prussiens pendant la guerre franco-allemande de 1870, sans dommage pour la commune.

    Afin d'exploiter des carrières de gypse Ă  Villiers-Adam, une ligne de chemin de fer industriel Ă  voie Ă©troite de 0,75 m de large a Ă©tĂ© implantĂ©e le long de la route de Villiers-Adam puis des rues de l'Abbaye et du Port, afin de permettre l'expĂ©dition du plâtre au port de MĂ©riel[13].

    Les déplacements des habitants et le développement économique du village sont favorisés par la mise en service en 1876 de la gare de Mériel, sur la ligne d'Ermont - Eaubonne à Valmondois.

    Le pont de Mériel est détruit pendant la Première Guerre mondiale et reconstruit ultérieurement.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1943-1944, l'armée allemande implante dans les anciennes carrières des ateliers de montage des fusées V1, entraînant un bombardement allié sur la commune.

    La commune, lieu de villégiature en bord de rivière proche de Paris, attire au XXe siècle de nombreuses célébrités.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[14], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de L'Isle-Adam de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    La commune fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[16] - [17].

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Ouen-l'Aumône

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Val-d'Oise.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des impressionnistes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2004.

    Dans le cadre de l'achèvement de la coopération intercommunale prévue par la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, cette intercommunalité disparait en 2016 et la commune intègre la communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts [18] - [19] - [20] dont elle est désormais membre.

    Tendances politiques

    Lors du second tour des élections municipales de 2020[21] où le maire sortant, Jean-Louis Delannoy, ne se représentait pas, Mériel est marquée par une triangulaire, remportée par la liste menée par Jérôme François (maire-adjoint sortant) qui a obtenu plus de la majorité absolue des suffrages exprimés (51,78 %), devançant de 270 voix la liste menée par Olivier Sigwald (maire-adjoint sortant) et Eric Jeanrenaud, dont l'union au second tour n'a pas permis de cumuler les résultats du premier tour (33,94 % au second tour, contre respectivement 22 % et 18,31 %) et qui a obtenu 5 sièges, et la liste menée par Michel Ruiz (rassemblement de gauche et écologiste, 14,26 %), qui a obtenu 2 sièges. Le scrutin a été marqué par 56,78 % d'abstention, inférieur au taux national de 59,5 %[22]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1944 1945 Eugène Alliot[24] Résistant, interné aux camps d'Aincourt, Voves et Pithiviers
    Ouvrier des Chemins de fer
    Nommé maire à la Libération
    1945 1947 Henri Taba
    1947 1959 Georges Cessac
    mars 1959 mars 1971 Henri Bertin Chef de bureau des affaires juridiques SNCF
    mars 1971 mars 1977 Henri Renault
    mars 1977 1980 Eugène Alliot[25] - [24] - [26] PCF Ouvrier des chemins de fer
    Député de Seine-et-Oise (1948 → 1951)
    Conseiller général de L'Isle-Adam (1945 → 1958 et 1964 → 1967)
    1980 mars 1983 André Le Berre PS
    mars 1983 mars 1989 Henri de Fraguier DVD
    mars 1989 juin 1995 Brigitte de Roffignac DVD Présidente du SIAEP des communes de la vallée de Chauvry
    juin 1995 mars 2008[27] Michel Rigollet SE Maire Honoraire (arrêté préfectoral du 22 Mai 2008), Officier des Arts et des Lettres (arrêté du 29 Juin 2020)
    mars 2008 juillet 2020[28] Jean-Louis Delannoy DVD Cadre supérieur chez IBM, retraité
    Président de la CC Vallée de l'Oise et des Impressionnistes ( ? → 2014)
    juillet 2020[29] En cours
    (au 30 juillet 2020)
    Jérôme François[30] SE Commandant de sapeurs-pompiers
    Vice-président de la CC de la Vallée de l'Oise et des Trois Forêts (2020 → )

    Jumelages

    Drapeau du pays de Galles Llanwrtyd Wells (Pays de Galles) depuis 2000[31].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

    En 2020, la commune comptait 5 211 habitants[Note 4], en augmentation de 5,12 % par rapport Ă  2014 (Val-d'Oise : +3,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    378388392385444402403391384
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    448514543553582599603605681
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7518478749601 0961 3141 3421 3701 676
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 0282 4363 1153 3513 9854 0624 4024 3764 443
    2015 2020 - - - - - - -
    5 0565 211-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Écoles maternelles :

    • École maternelle Château Blanc
    • École maternelle Bois du Val
    • École maternelle Henri Bertin

    Écoles élémentaires :

    • École Ă©lĂ©mentaire Henri Renault
    • École Ă©lĂ©mentaire Henri Bertin

    Collège :

    • Collège CĂ©cile Sorel SA

    Culture locale et patrimoine

    L'abbaye Notre-Dame-du-Val (vestiges).
    L'église Saint-Éloi.

    Lieux et monuments

    C'est la plus ancienne abbaye cistercienne du Val-d'Oise. Détruite en grande partie en 1845, il ne subsiste que le bâtiment des moines de la fin du XIIe siècle et la galerie nord du cloître, à arcades en plein cintre, reconstruite en 1725 ainsi que des restes de l'église.
    Le bâtiment des moines, le mieux conservé de l'ensemble, comprend une façade garnie de contreforts et percée de baies plein cintre. Au rez-de-chaussée se succèdent la sacristie, la salle capitulaire, le parloir et la salle des moines. Au 1er étage, le dortoir du XIIIe siècle est l'un des plus beaux de l'ordre cistercien, voûté d'ogives et divisé en travées par huit colonnes[36].
    • MusĂ©e Jean-Gabin, 1 place Jean-Gabin : il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par la municipalitĂ© en 1992 Ă  la suite d'un don de la famille MoncorgĂ©-Gabin et avec l'aide de son biographe, AndrĂ©-Georges Brunelin. De nombreux souvenirs personnels du comĂ©dien (correspondances, photos, costumes, meubles, affiches de films...) y sont prĂ©sentĂ©s, ainsi qu'un documentaire sur le thème : « Le film de sa vie, la vie de ses films »[37] - [38] . Sur la place, devant le musĂ©e, on y voit le buste de Jean Gabin, sculptĂ© par Jean Marais[39].
    • Maison de la famille MoncorgĂ©-Gabin, 43 Grande-rue : c'est dans cette maison avec son Ă©troite façade sur la rue que Jean Gabin passa son enfance et la majeure partie de son adolescence. Après ses parents, cette maison fut habitĂ©e par sa sĹ“ur, Madeleine MoncorgĂ©, Ă©pouse de Jean PoĂ©sy, boxeur, et continua Ă  ĂŞtre visitĂ©e par Jean Gabin [40].
    • Église Saint-Eloi, rue du Chemin-Vert / rue de l'Église : elle est bâtie sur l'emplacement d'un ancien sanctuaire dont ne subsiste qu'une porte dans le bas de la nef. L'Ă©difice originel fut probablement Ă©rigĂ© au XIIIe siècle, mais ne fut jusqu'en 1713 qu'une chapelle annexe de l'Ă©glise de Villiers-Adam. Quatre tombeaux de l'abbaye Notre-Dame-du-Val furent transfĂ©rĂ©s au printemps 1792 sous les dalles du chĹ“ur dont la sĂ©pulture de Charles Villiers de L'Isle-Adam (mort en 1535), Ă©vĂŞque de Beauvais et commendataire de l'abbaye du Val. Les dalles funĂ©raires furent dĂ©couvertes en 1981. L'Ă©glise contient une chaire Ă  prĂŞcher en bois du XVe siècle (provenant de l'abbaye du Val) et trois stalles du XVIe siècle. On peut y voir un christ sur la croix de 1911 de Madeleine PoĂ©sy, sĹ“ur de Jean Gabin[41].
    L'ancienne Ă©cole Montebello.
    • Ancienne École Montebello, Grande-rue : depuis sa fermeture en 1902, le bâtiment sert d'habitation. Il est l'Ĺ“uvre de l'architecte Louis-Charles Boileau (1871-1872), qui a notamment travaillĂ© sur le domaine de Stors Ă  proximitĂ©. La construction a Ă©tĂ© commanditĂ©e par les Cheuvreux, propriĂ©taires de Stors avant les Montebello[42].
    • Pont de chemin de fer de 1876, RD 151 : il relie les gares de MĂ©riel et de Valmondois de la ligne d'Ermont - Eaubonne Ă  Valmondois. C'est en mĂŞme temps un pont routier, qui remplace le bac de Stors Ă  la fin du XIXe siècle[42].
    • Croix pour Louis-Auguste-Jean Lannes marquis de Montebello, rue Montebello, au nord du village : Ă©rigĂ©e par les habitants en souvenir du jeune marquis frappĂ© mortellement par la foudre en son emplacement en date du , Ă  l'âge de 38 ans[40].
    • Moulin de Stors, ou moulin Perrot, rue de Perrot / chemin de Paris : anciennement partie intĂ©grante du domaine de Stors, ce moulin Ă  eau est construit par les moines de l'abbaye du Val Ă  partir de 1525. Sous le Second Empire, le bâtiment est transformĂ© en gentilhommière par l'architecte Louis-Charles Boileau. Il est entourĂ© d'un beau parc Ă  l'anglaise et se situe sur le site classĂ© des marais de Stors (vallĂ©e de Chauvry), nĂ©s de l'absence d'entretien des Ă©tangs crĂ©Ă©s par les moines. PropriĂ©tĂ©, comme le château du mĂŞme nom, des Lannes de Montebello, le moulin voit passer Georges Duhamel et Wladimir d'Ormesson. La famille de ce dernier s'y cache de la Gestapo en 1943-1944. Le moulin principal est agrĂ©mentĂ© d'un petit moulin du dĂ©but du siècle dernier, qui accueillait les invitĂ©s[43].

    Personnalités liées à la commune

    Buste de Jean Gabin près du musée, sculpté par Jean Marais.
    • Jean MoncorgĂ©, dit Jean Gabin, a passĂ© son enfance et son adolescence Ă  MĂ©riel. NĂ© Ă  Paris le , il vĂ©cut Ă  MĂ©riel dans une maison de la Grand Rue (au no 43), le long du chemin de fer. Il rĂŞvera de devenir conducteur de locomotive, rĂŞve exaucĂ©... en 1938 en tournant le rĂ´le d'un mĂ©canicien dans La BĂŞte humaine de Jean Renoir.
    • Le musĂ©e Jean-Gabin et la bibliothèque municipale.
      Le musée Jean-Gabin et la bibliothèque municipale.
    • La maison oĂą vĂ©cut Jean Gabin dans sa jeunesse.
      La maison où vécut Jean Gabin dans sa jeunesse.
    • Stèle Ă  Jean Gabin.
      Stèle à Jean Gabin.
    • La famille Lannes de Montebello, anciennement propriĂ©taire du domaine de Stors. Une croix de pierre rue Madeleine-et-Louise-de-Montebello rappelle la mort de Louis de Montebello, frappĂ© par la foudre en 1912.
    • L'architecte Louis-Charles Boileau, Ă  l'origine des plans du moulin de Stors et de l'ancienne Ă©cole de la ville.
    • L'actrice CĂ©cile Sorel vĂ©cut Ă  MĂ©riel.
    • L'auteur dramatique Robert de Flers fit un sĂ©jour Ă  MĂ©riel.
    • L'historien Fernand Braudel a Ă©tĂ© camarade de classe de Jean MoncorgĂ© Ă  MĂ©riel de ses sept Ă  dix ans.
    • AndrĂ© Leducq, coureur cycliste, y habita plusieurs annĂ©es.
    • L'humoriste Jean Rigaux a longtemps vĂ©cu Ă  MĂ©riel. Une allĂ©e de MĂ©riel porte son nom.
    • Mylène Farmer a tournĂ© le clip de "Je te rends ton amour" dans l'abbaye en 1999.
    • La coco-girl et danseuse, Fenella Masse Mathews, ancienne meneuse du Moulin Rouge et du Crazy Horse, y habite avec son mari, Philippe Masse, guitariste des Forbans. Elle y est professeur de danse de jazz et a en 2008, montĂ© son propre spectacle (Super Trouper For Abba).
    • Le groupe de death/thrash metal No Return est originaire de MĂ©riel.

    Patrimoine naturel

    HĂ©raldique

    Armes de MĂ©riel

    Les armes de MĂ©riel se blasonnent ainsi :
    De gueules à l'abbaye cistercienne d'or, ajourée et maçonnée de sable, accompagnée en chef à dextre d'un rencontre de cerf et à senestre d'un héron, tous deux d'argent ; à la champagne d'azur chargée de trois fleurs de lys aussi d'or rangées en fasce ; à la devise ondée aussi d'argent brochant sur la partition.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Aubert, La grande histoire du Val d'Oise - Toutes les communes de Ableiges Ă  Wy-dit-Joli-Village, Edijac, (ISBN 2-904-675-17-5)
    • RenĂ© Botto, StĂ©phane Gasser et Christophe Gicquelay, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : MĂ©riel », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I,‎ , p. 426-432 (ISBN 2-84234-056-6)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Ligne 95/18 - bus Cergy-Roissy | Ville de Mériel », sur www.meriel.fr (consulté le ).
    2. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2017, document mentionné en liens externes.
    3. Marie Persida, « Logements sociaux à Mériel : « nous sortons enfin de l’état de carence » », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. LEBEUF (J.) Histoire du diocèse de Paris: Contenant la suite des Paroisses du doyenné de Montmorency (1757), t. 4, p. 196, 217.
    13. Claude Wagner, Les petits trains et les tramways du Val-d'Oise : Du XIXe siècle aux années 2000, Saint-Ouen-l'Aumône, Éditions du Valhermeil, , 250 p. (ISBN 2-905684-57-7), p. 97-104.
    14. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
    17. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
    18. Arrêté du Préfet de la région Île-de-France no 2015063-0002 du 4 mars 2015.
    19. « Compte-rendu sommaire du conseil communautaire du 14 octobre 2014 » [PDF], sur http://www.ccvoi.fr (consulté le ).
    20. « L'agglo de la Vallée de l'Oise vit ses derniers mois », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    21. Marie Persidat, « Municipales à Mériel : quatre candidats veulent succéder au maire : L’équipe sortante est divisée, l’opposition aussi. Qui tirera finalement avantage de cette situation inédite dans la ville ? », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    22. Marie Persidat, « Municipales à Mériel : le sapeur-pompier largement élu lors d’une triangulaire : Jérôme François a séduit plus de la moitié des électeurs de la triangulaire de dimanche. Il se prépare déjà à prendre la suite de Jean-Louis Delannoy », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    23. « Les maires de Mériel », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    24. Nadia Ténine-Michel, « ALLIOT Eugène, Alphonse : Né le 12 mai 1898 à Saint Quentin (Aisne), mort le 9 mai 1988 à Labruyère (Oise) ; ouvrier des chemins de fer ; syndicaliste CGTU et militant communiste ; député de Seine-et-Oise (1948-1951) », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
    25. « Eugène, Alphonse Alliot (1898 - 1988) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    26. « Le PCF rend hommage aux résistants », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    27. « Passage de témoin pour Vivre à Mériel », VO News 95,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    28. Romain Dameron, « Municipales 2020 à Mériel : Jean-Louis Delannoy tire sa révérence : Après vingt-cinq ans de mandat dont douze comme premier magistrat (Dvd) de Mériel, Jean-Louis Delannoy, 76 ans, ancien cadre supérieur chez Ibm, a décidé de ne pas se représenter », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « J’ai commencé comme conseiller municipal en 1995. Puis j’ai fait une mandature d’adjoint en 2001 sur la liste de Michel Rigollet. Et j’ai été élu maire en 2008, très curieusement au premier tour alors qu’il y avait quatre listes. En 2014, j’ai été réélu au premier tour avec 66 %. J’en suis très fier ».
    29. Thomas Hoffmann, « Municipales à Mériel : Jérôme François succède à Jean-Louis Delannoy : Arrivé en tête au premier tour, le commandant des sapeurs-pompiers Jérôme François, a été élu maire de Mériel (val-d'Oise) ce dimanche 28 juin 2020 », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    30. Marie Persidat, « Mériel : Jérôme François, aussi à l’aise à la caserne qu’en mairie : Jérôme François, sapeur-pompier chef de groupement au sein du Sdis Val-d’Oise, a été élu lors du second tour des municipales. Il s’appuie sur son expérience professionnelle pour diriger la commune », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    31. « Jumelage », sur Mériel (site officiel) (consulté le ).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. « Abbaye du Val (ancienne) », notice no PA00080123, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. Cf. René Botto, Stéphane Gasser et Christophe Gicquelay, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Mériel », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I,‎ , p. 426-432 (ISBN 2-84234-056-6) ; p. 426-429.
    37. Musée Jean-Gabin
    38. Anne-Françoise Callandreau, « Gabin, t'as un beau musée, tu sais!. Le souvenir de Pépé le Moko est conservé à Mériel, ville du Val-d'Oise où il a grandi », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    39. Marc Lemonier, Paris des films cultes, Ă©ditions-bonneton, 2008, page 167 - (ISBN 978-2-86253-436-7)
    40. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Mériel, op. cit., p. 432.
    41. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Mériel, op. cit., p. 429.
    42. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Mériel, op. cit., p. 431.
    43. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Mériel, op. cit., p. 429-430.
    44. « Le marais de Stors », sur Mériel (site officiel) (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.