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TER Picardie

Le TER Picardie est le réseau de lignes TER de l'ancienne région administrative Picardie.

TER Picardie
Image illustrative de l’article TER Picardie

Image illustrative de l’article TER Picardie
Régiolis B 84500, en livrée TER Picarde, à proximité de la gare d'Amiens.

Situation Hauts-de-France
Type Transport express régional
Entrée en service 1986
Fin de service
Longueur du rĂ©seau 1 122 km
Lignes 27
Gares 161[1]
Rames voir section "Matériel Roulant"
FrĂ©quentation 56 600/jour (2010)
Écartement des rails 1 435 mm
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Site Internet www.ter.sncf.com/picardie
RĂ©seaux connexes TGV Nord Europe, Ă  Ablaincourt-Pressoir, par les lignes 32 et 33 (TGV Haute-Picardie)
Amiens : Ametis
Beauvais : Corolis
Laon : TUL
Abbeville : BAAG
Saint Quentin : Pastel
Creil : STAC

Image illustrative de l’article TER Picardie
Plan du réseau, avant la fusion avec le réseau TER Nord-Pas-de-Calais.

Il a reprĂ©sentĂ©, en 2010, environ 56 600 voyages quotidiens effectuĂ©s sur 1 122 km de voies ferrĂ©es avec 161 gares et points d'arrĂŞt, rĂ©alisĂ©s au moyen de 470 circulations de trains (TER, IntercitĂ©s, Transilien) ou autocars sur dix-neuf liaisons ferroviaires et huit liaisons routières conventionnĂ©es par la rĂ©gion, ainsi qu'un service de transport Ă  la demande, le taxi TER. Environ 62 % des trajets ont Ă©tĂ© Ă  l'origine ou Ă  destination de l'ĂŽle-de-France, mais seulement 5 % des trajets ont concernĂ© des dĂ©placements vers les autres rĂ©gions voisines. La production a Ă©tĂ© assurĂ©e par près de 1 600 agents SNCF. La ponctualitĂ© est passĂ©e de 90,8 % en 2010 Ă  94 % Ă  la fin du premier semestre 2011. Cinq lignes sont certifiĂ©es « NF service » sur la base de la norme EN 13816 dĂ©livrĂ© par Afnor[2] - [1]. En 2008, la RĂ©gion a consacrĂ© 141 000 000 â‚¬ Ă  l'exploitation du TER. Les transports et les infrastructures reprĂ©sentent le premier poste de dĂ©penses du Conseil rĂ©gional, qui totalise un budget de 275 000 000 â‚¬ en 2009[3].

Depuis le 28 août 2017, le TER Picardie est intégré au réseau TER Hauts-de-France, avec le réseau TER Nord-Pas-de-Calais.

Histoire

Le transport régional de voyageurs avant la naissance du TER

En Picardie, aucun conventionnement d'une desserte ferroviaire régionale n'est expérimenté par la région ou les départements avant l'heure, contrairement à certaines autres régions, à commencer par la Lorraine à partir de 1972, avec Métrolor. En 1959, l'actuelle région Picardie bénéficie d'une première électrification sur la ligne de Paris à Creil. En même temps, le premier matériel nouvellement conçu pour les dessertes régionales (en l'occurrence de banlieue) dans l'après-guerre, les RIB 60, est affecté au service sur cette ligne. Ces segments de quatre caisses font des incursions jusqu'à Amiens et Compiègne, puis sont utilisés également sur les lignes Paris-Nord – Crépy-en-Valois et Paris-Est – Château-Thierry. Contemporains aux RIB 60, les Z 6100 vont jusqu'à Saint-Just-en-Chaussée, Compiègne et Crépy-en-Valois. Aussi la région voit-elle le départ précoce des voitures modernisées Sud-Est à essieux « trois pattes » et de la plupart des voitures « Romilly » au cours des années 1960, remplacées par des voitures grandes lignes déclassées. Datant d'avant-guerre, ces voitures ont été légèrement modernisées et proposent un niveau de confort correct, mais ne sont pas adaptées au trafic omnibus. D'autre part, des voitures de banlieue « Nord » des années 1930 sont mutées sur Amiens pour assurer des trains omnibus. De conception moderne au moment de leur conception en 1929, ce matériel dépassé se maintient jusqu'en 1986 quand il est enfin relayé par les rames réversibles régionales (RRR) commandées par la région Picardie[a 1].

ConformĂ©ment Ă  la volontĂ© de l'État, et Ă  la suite d'une expĂ©rimentation dans six rĂ©gions pilotes, la rĂ©gion Picardie Ă©labore son schĂ©ma rĂ©gional de transport (SRT) en 1976. L'objectif est l'amĂ©lioration globale de l'offre de transport Ă  effort financier constant, ou autrement dit, le transfert de trains-km des lignes rurales peu frĂ©quentĂ©es vers les grands axes[a 2]. Mais aucune opĂ©ration de ce genre n'est conduite en Picardie, oĂą la vague de transferts sur route cesse dĂ©finitivement après la fermeture de la ligne Ă  voie mĂ©trique Noyelles – Cayeux, le [4] (devenue le Chemin de fer de la baie de Somme). Plus tard, le , la rĂ©gion reporte quand mĂŞme les trains omnibus de la section Marle-sur-Serre – Hirson (33 km) sur la route, les autorails n'Ă©tant occupĂ©s que par douze voyageurs en moyenne, et les dĂ©penses Ă©tant huit fois supĂ©rieures aux recettes[a 3].

En 1980 / 1981, les lignes de Paris-Nord à Amiens et Compiègne reçoivent leur première dotation de VO 2N, à savoir six rames de huit caisses chacune, tractées par des BB 17000. Ces premières VO 2N sont acquises sur décision de la SNCF et sur son budget propre. La société nationale les détourne en partie de leur usage prévu en les affectant à des express entre Paris et Maubeuge. À une époque où les voitures du parc régional se rajeunissent mais présentent encore une moyenne d'âge de quarante-cinq ans, le matériel moderne fait toujours défaut. Comme palliatif, des rames de remorques d'autorails tractées par des locomotives circulent entre Amiens et Abbeville, Amiens et Compiègne et Creil et Compiègne, pendant les années 1980[a 4].

Alors que la rĂ©gion Centre s'est vu rejeter son SRT car voulant rouvrir deux lignes, le changement de politique après l'Ă©lection de François Mitterrand comme PrĂ©sident de la RĂ©publique apporte, en 1982, les « rĂ©ouvertures Fiterman ». Est concernĂ©e en Picardie, la ligne de La FertĂ©-Milon Ă  Gare de Reims, longue de 76 km, fermĂ©e le et rouverte le . Les trains omnibus avaient cessĂ© de circuler entre Fismes et Reims dès 1947, avec fermeture de l'ensemble des gares intermĂ©diaires au trafic voyageurs. Cette rĂ©ouverture est considĂ©rĂ©e comme un succès, le nombre de voyageurs transportĂ© par semaine atteignant les 4 820 en octobre 1983, comparĂ© Ă  1 550 seulement en 1971, et Ă  760 de la desserte routière de substitution en 1981. Les 70 % des dĂ©placements se concentrent sur la section pĂ©riurbaine de Fismes Ă  Reims, oĂą une occupation moyenne des autorails de 82 voyageurs est constatĂ©e en 1987[a 5]. Par ailleurs, au dĂ©but des annĂ©es 1980, la SNCF est pour la première fois encouragĂ©e d'augmenter l'offre omnibus de sa propre initiative, ce qu'elle fait Ă  chaque changement d'horaire d'Ă©tĂ© 1981 jusqu'Ă  hiver 1983/84[a 6].

De la naissance du TER en 1986 jusqu'à la régionalisation en 1998

Le TER Picardie est lancé en 1986 à la suite du conventionnement du trafic régional au sein de la région Picardie, entrant en vigueur au mois de janvier en vertu d'un contrat signé avec la SNCF, valable pour une durée de cinq ans. La région obtient la possibilité de décider des modifications de la desserte régionale, mais doit en contrepartie rembourser un manque à gagner éventuel à la SNCF, tout en bénéficiant d'un bonus sur les lignes qui engendreraient un trafic supplémentaire. La SNCF ne répercute pas d'éventuelles hausses des coûts de l'exploitation et touche directement une contribution de l'État pour l'exécution du service public régional. Jusqu'à la fin de l'exercice 1992, le TER n'inclut pas encore les express d'intérêt régional. « TER » traduit une stratégie commerciale nouvelle sur le plan des transports ferroviaires régionaux, jusque-là négligés et souffrant d'une mauvaise image. Pour la première fois, une telle initiative est mise en œuvre sur le plan national et s'accompagne de conventions avec toutes les régions (sauf trois, retardataires)[a 7]. Pendant les premières années du TER Picardie, la Région augmente l'offre de trains en semaine, au prix d'une forte réduction de l'offre du week-end (cas également des Pays de la Loire, de l'Alsace, du Nord-Pas-de-Calais et de la région Centre)[a 8].

Après la rĂ©ception des nouvelles RRR en 1986, la rĂ©gion reçoit une nouvelle fois du matĂ©riel dĂ©classĂ© de la banlieue parisienne en 1990, cette fois-ci un lot de dix Z 6300 stationnĂ©es Ă  Longueau. Elles sont engagĂ©es depuis Amiens sur des trains pour Rouen, Arras - Lille et Creil, ainsi que sur la ligne Creil - Compiègne - Tergnier. Permettant d'Ă©vincer des circulations de EAD X 4500 sous catĂ©naire, leur accueil se fait, comme ailleurs, sans enthousiasme[a 9]. Entre 1985 et 1992, la rĂ©gion Picardie investit 912 000 000 francs dans le matĂ©riel roulant et se place en 5e rang parmi les rĂ©gions françaises (hors ĂŽle-de-France et Corse). Mais elle n'investit pas un centime dans la rĂ©novation de l'infrastructure ferroviaire malgrĂ© des projets importants et des besoins urgents, comme la ligne de Persan - Beaumont Ă  Beauvais. C'est la seule rĂ©gion dans ce cas, trois autres n'investissant toutefois que la somme symbolique de 300 000 francs. En somme, la Picardie se classe en 9e position pour les investissements ferroviaires[a 10].

Jusqu'Ă  la rĂ©gionalisation, sur le plan comptable, la SNCF distribue elle-mĂŞme la compensation globale pour les dessertes rĂ©gionales versĂ©e par l'État entre les rĂ©gions. Il apparaĂ®t ainsi un solde nĂ©gatif de 2 223 000 francs pour l'exercice 1992 et un solde Ă©galement nĂ©gatif de 11 354 000 francs pour l'exercice 1993, alors que la Picardie ne fait pas partie des dix rĂ©gions ayant subi une baisse de trafic depuis 1990 et avait prĂ©sentĂ© des soldes clairement positifs de 1988 Ă  1990. Ces rĂ©sultats ne sont publiĂ©s, avec des chiffres provisoires qui plus est, que courant 1994 respectivement en . Les responsables de la SNCF ne parviennent pas Ă  justifier de façon satisfaisante ces mauvais rĂ©sultats, tout en demandant aux rĂ©gions concernĂ©es de lui verser des contributions Ă  concurrence des dĂ©ficits. Cette expĂ©rience instille la mĂ©fiance des rĂ©gions Ă  l'Ă©gard de la SNCF, l'opacitĂ© des chiffres ne permettant pas d'exclure que cette dernière rĂ©percute les charges financières du rĂ©seau Ă  grande vitesse sur les dessertes rĂ©gionales[a 11]. En 1996, annĂ©e de rĂ©fĂ©rence pour le niveau d'offre retenue pour les conventions globales Ă  venir, la Picardie prĂ©sente une croissance de la frĂ©quentation des trains nettement supĂ©rieure Ă  la croissance de l'offre. En dĂ©pit de ceci, le dĂ©ficit du TER Picardie est supĂ©rieure Ă  la moyenne[a 12].

Dans le cadre du contrat de plan État/Picardie 1995/2000, le majeur projet d'infrastructure a Ă©tĂ© l'Ă©lectrification de la ligne de Persan - Beaumont Ă  Beauvais, ligne Ă  double voie de 37 km. Malheureusement, les travaux d'une durĂ©e de quarante mois ne portent pas sur un relèvement de la vitesse, qui reste plafonnĂ©e Ă  100 km/h. Ă€ partir de la mise sous courant en 1999, l'exploitation est confiĂ©e Ă  deux rames de voitures Corail rĂ©versibles, ainsi qu'Ă  quatre RIO de huit caisses rĂ©novĂ©es. Les locomotives BB 16500 sont insĂ©rĂ©es au milieu de deux segments de RIO, afin d'Ă©viter aux conducteurs les conditions de travail jugĂ©s inacceptables dans les cabines. Un second grand projet terminĂ© en 2000 porte sur la ligne Paris - Laon et plus particulièrement sur le renouvellement de l'infrastructure et de la signalisation. Ici la vitesse est relevĂ©e de 20 km/h entre Mitry et CrĂ©py-en-Valois d'une part, et entre CrĂ©py et Laon d'autre part, passant ainsi Ă  140 km/h respectivement 130 km/h. Finalement, une courte ligne, le raccordement stratĂ©gique de Jussy (Aisne) est remise en service en 1998, permettant la circulation de trains Amiens - Saint-Quentin sans rebroussement en gare de Tergnier, ce qui Ă©quivaut une Ă©conomie de 10 min sur le temps de parcours. Sur le plan de la desserte, la RĂ©gion retransfère le service omnibus de la relation Laon - Hirson sur le rail en 2000, prenant Ă©galement en charge comme TER les anciens express ayant relevĂ© du domaine commercial de la SNCF. Le nombre de trains hebdomadaires triple sur cette section[a 13].

Les expériences gagnées dans les six régions pilotes retenues en 1996 (et dont la Picardie ne fait pas partie) sont décisives pour la généralisation du conventionnement global des services TER par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU), promulgué le , à compter du . Les régions deviennent ainsi autorités organisatrices de transports et se substituent à l'État pour le versement des contributions à la SNCF en vertu du trafic régional[a 14].

Depuis la régionalisation en 2002

X76603/604 "100e rame AGC" du TER Picardie en gare de Chaulnes (80).

DĂ©but 2002, le Conseil rĂ©gional devient autoritĂ© organisatrice de transports. Alors qu'il avait contestĂ© le principe de rĂ©gionalisation envisagĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1970, il est très favorable Ă  cette rĂ©forme et multiplie les activitĂ©s en faveur du transport ferroviaire. La modernisation d'autres lignes est entreprise : Amiens - Abbeville, Longueau - Tergnier et Amiens - Compiègne, allant de pair avec une refonte de l'offre. D'autres projets, tel que la rĂ©novation de la ligne Creil - Beauvais, sont en prĂ©paration. Mais surtout, un problème majeur, la saturation des abords de la gare de Creil, nuisant Ă  la ponctualitĂ© et limitant la capacitĂ©, attend toujours sa solution. Contrairement Ă  la rĂ©gion Centre, la Picardie ne cherche apparemment pas Ă  maĂ®triser les relations avec Paris, bien que Creil soit situĂ© Ă  seulement 50 km de Paris[a 15].

Le logo avant 2014.
Le logo avant 2014.

Dans le but de mieux faire connaitre le réseau TER Picardie, les tarifs, les améliorations récentes et l'évolution du trafic, le Conseil régional organise entre février et une opération « petits déjeuners ». Autour d'un petit café, chocolat et viennoiseries, les voyageurs et abonnés sont alors invités de discuter avec des agents du Conseil régional et de la SNCF. Cette action a déjà eu lieu dans les gares de Marle-sur-Serre, Clermont de l'Oise, Thourotte, Longpré-les-Corps-Saints, Grandvilliers, Villers-Cotterêts, Méru, Ailly-sur-Noye, Noyon, Saint-Just-en-Chaussée, Albert, Marseille-en-Beauvaisis.

À la suite de la fusion des régions en 2016, l'autorité organisatrice des transports régionaux est la région Hauts-de-France qui hérite de la propriété du matériel roulant.

Convention 2007/2012

Contexte et objectifs

Autorail moderne X 73500 desservant la gare de Marseille-en-Beauvaisis à l'été 2007.

Le , la « Convention d’exploitation du service public régional de transport de voyageurs » entre la région Picardie et la SNCF a été signée pour une durée de cinq ans (2007-2012). Cette convention a pour but d’organiser au quotidien la relation contractuelle entre le donneur d’ordre (la région Picardie) et l’opérateur (la SNCF). La signature de cette nouvelle convention d’exploitation permet à la région Picardie d'afficher sa volonté d’offrir aux Picards le niveau de qualité de service auxquels ils s'attendent. C’est pourquoi l’accent est particulièrement mis sur les dispositifs incitant la SNCF à améliorer ses résultats.

La région Picardie définit le service qu’elle attend de la part de la SNCF, tant sur le plan de la quantité (nombre de dessertes et horaire) que sur le plan de la qualité (objectifs de régularité, de continuité du service public, de qualité des services dans les gares et à bord des trains). La convention stipule clairement les droits et obligations des deux partis contractuels. Elle précise surtout la manière de construire et de faire évoluer dans le temps le service de transport ferroviaire et le coût induit pour la Région.

La contribution financière rĂ©gionale prĂ©visionnelle pour 2007 s'est Ă©levĂ©e Ă  129 580 000 â‚¬ TTC. L’État devrait en contrepartie apporter une dotation d’environ 116 000 000 â‚¬, revue pour intĂ©grer la desserte « VallĂ©e de la Marne ». Le diffĂ©rentiel Ă  la charge de la rĂ©gion Picardie sera d’environ 15 M€ en 2007[5].

Les principes d’élaboration de la convention

X76749/750 aux couleurs du Conseil régional de Picardie, en gare de Noyelles.

L’objectif de la région Picardie est de donner, au travers de cette nouvelle convention, les moyens nécessaires à la SNCF pour lui permettre de faire du transport ferroviaire un véritable service public, au service de tous les publics. Dans cet esprit, la relation contractuelle définie dans la présente convention est basée sur les principes directeurs suivants :

  • L'usager est au centre des dĂ©bats ;
  • les relations entre l’autoritĂ© organisatrice (rĂ©gion Picardie) et le transporteur (SNCF) s’inscrivent dans une logique de client - fournisseur ;
  • la rĂ©gion Picardie ne cogère pas le TER et respecte l’autonomie de gestion de la SNCF ;
  • la non-ingĂ©rence de la SNCF dans le processus de dĂ©cision de la rĂ©gion Picardie est posĂ© ;
  • la dĂ©finition et la mise en place d’une qualitĂ© de service pour l’ensemble des prestations que la SNCF devra fournir, tant aux voyageurs qu'Ă  l'autoritĂ© organisatrice de transports ;
  • l'engagement forfaitaire sur l’ensemble du service maĂ®trisĂ© par la SNCF, permettant le respect de ses Ă©quilibres financiers et la maĂ®trise de la contribution financière par la rĂ©gion Picardie.

Si cette nouvelle convention 2007-2012 s’inscrit de fait dans la continuité de la précédente, elle se distingue pourtant en traduisant un niveau d’exigence supérieur de la part de l’autorité organisatrice de transport sur les objectifs de qualité de service assignés à la SNCF. En effet, la Région a beaucoup investi sur le réseau ferroviaire : il est donc légitime qu’elle demande à la SNCF d’atteindre des objectifs de qualité de service plus ambitieux qu’en 2002. La Région sera particulièrement attentive à la fiabilité, la régularité, les services dans les gares et les trains, l'indemnisation des usagers, les actions correctives, l'affichage des résultats en gare.

Relations TER

Par rail

Fréquence de la desserte les jours-type de pleine semaine (mardi et jeudi), 2012.
Fréquence de la desserte le dimanche, horaire annuel 2012.

Les dessertes ferroviaires TER Picardie couvrent la totalité des lignes classiques exploitées en service voyageurs au sein de la région et sont repérées par un chiffre dans le tableau ci-dessous. Ces chiffres sont les mêmes qu'utilisés pour le guide régional des transports et les fiches horaires. Les lignes avec desserte omnibus au départ ou à destination de Paris font en même temps partie du réseau Transilien et sont repérées par une lettre, mais la tarification Île-de-France ne s'applique pas au-delà de la dernière gare de cette région. Sur plusieurs lignes, notamment sur les relations no 21 et 25, le service par fer est complété par un service par autocars. Ces relations sont reprises dans le tableau consacré aux autocars.

Dans la colonne Horaires, sont indiqués le premier départ de la gare nommée en dernier lieu, et le dernier départ de la gare en dernier lieu (sans tenir compte des gares entre parenthèses). Est considérée comme fonctionnant en soirée une ligne dont le dernier départ a lieu après 20 h 30, si ce train effectue la totalité du parcours. Ces renseignements se portent sur le cas le plus représentatif, soit les jours du lundi au vendredi hors jours fériés. La durée du voyage peut varier en fonction des différents services, les horaires n'étant pas cadencés. Est indiquée la durée du voyage la plus représentative (sans tenir compte des gares entre parenthèses).

Il est à noter que les relations no 9, Reims - Meaux, et 17, Paris-Saint-Lazare - Gisors, n'ont ni leur gare d'origine ni leur gare de destination en Picardie, et ne disposent pas de lien ferroviaire avec le reste du réseau picard sans passer par d'autres régions. Quant à la relation no 10 « Vallée de la Marne », son terminus intermédiaire pour les trains de banlieue, Château-Thierry, se situe bien en Picardie, mais cette ligne n'est pas non plus directement reliée aux autres lignes picardes.

Ligne Caractéristiques Illustration
1 Amiens ↔ Albert ↔ Arras ↔ Lille Flandres
Longueur
129 km
Durée
1 h 20
Nb. arrĂŞts
25
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
6 h 02 – 20 h 34
RĂ©seau
TER Picardie / Nord-Pas-de-Calais
2 Amiens ↔ Abancourt ↔ Serqueux ↔ Rouen Rive-Droite
Longueur
118,2 km
Durée
1 h 14
Nb. arrĂŞts
13
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
6 h 18 – 18 h 27
RĂ©seau
TER Picardie / Haute-Normandie
3 Lille-Flandres ↔ Douai ↔ Cambrai ↔ Caudry ↔ Busigny ↔ Saint Quentin
Longueur
115,1 km
Durée
1 h 51
Nb. arrĂŞts
30
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
5 h 05 - 20 h 06
RĂ©seau
TER Nord-Pas-de-Calais / Picardie / Champagne-Ardenne
4 Amiens ↔ Ham ↔ Tergnier ↔ Laon ↔ Reims
Longueur
159,1 km
Durée
2 h 25
Nb. arrĂŞts
22
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
6 h 43 - 18 h 18
RĂ©seau
TER Picardie / Champagne-Ardenne
5 Laon ↔ Marle-sur-Serre ↔ Hirson
Longueur
56,5 km
Durée
0 h 51
Nb. arrĂŞts
10
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
5 h 41 - 20 h 36
RĂ©seau
TER Picardie
6 Paris-Nord ↔ CrĂ©py-en-Valois ↔ Soissons ↔ Laon / Paris-Nord ↔ CrĂ©py-en-Valois : Ligne K du Transilien

(Certifié NF service par Afnor sur la base de la norme EN 13816)

Longueur
140,0 km
Durée
1 h 35
Nb. arrĂŞts
21
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
5 h 10 - 21 h 16
RĂ©seau
Transilien / TER Picardie
9 Reims ↔ Fismes ↔ La FertĂ©-Milon ↔ Meaux (↔ Paris-Est) / La FertĂ©-Milon ↔ Meaux : Ligne P du Transilien
Longueur
111,8 km
Durée
1 h 50
Nb. arrĂŞts
23
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
(pas de desserte directe)
RĂ©seau
TER Champagne-Ardenne / TER Picardie / Transilien
10 Paris-Est ↔ Meaux ↔ Château-Thierry ↔ Épernay ↔ Châlons-en-Champagne ↔ Vitry-le-François

TER Vallée de la Marne (Certifié NF service par Afnor sur la base de la norme EN 13816)
Paris-Est ↔ Meaux ↔ Château-Thierry : Ligne P du Transilien

Longueur
204,9 km
Durée
1 h 52
Nb. arrĂŞts
6
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
6 h 58 - 21 h 36
RĂ©seau
Transilien / TER Picardie / Champagne-Ardenne
12 Paris-Nord ↔ Creil ↔ Compiègne ↔ Tergnier ↔ Saint-Quentin
Longueur
153,4 km
Durée
1 h 40
Nb. arrĂŞts
24
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
5 h 13 - 22 h 07
RĂ©seau
TER Picardie
16 Amiens ↔ Montdidier ↔ Compiègne

(Certifié NF service par Afnor sur la base de la norme EN 13816)

Longueur
68,5 km
Durée
1 h 02
Nb. arrĂŞts
12
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
5 h 48 - 19 h 43
RĂ©seau
TER Picardie
19 Paris-Nord ↔ Persan Beaumont ↔ Chambly ↔ Méru ↔ Beauvais

(Certifié NF service par Afnor sur la base de la norme EN 13816)

Longueur
78,6 km
Durée
1 h 18
Nb. arrĂŞts
10
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
5 h 13 - 21 h 01
RĂ©seau
TER Picardie
20 Creil ↔ Montataire ↔ Mouy - Bury ↔ Beauvais
Longueur
37,1 km
Durée
0 h 50
Nb. arrĂŞts
12
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
5 h 31 - 20 h 02
RĂ©seau
TER Picardie
21 Beauvais ↔ Abancourt ↔ Eu ↔ Le Tréport-Mers
Longueur
104,0 km
Durée
1 h 36
Nb. arrĂŞts
13
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
5 h 49 - 18 h 35
RĂ©seau
TER Picardie / Haute-Normandie
22
23
Paris-Nord ↔ Creil ↔ Clermont-de-l'Oise ↔ Saint-Just-en-Chaussée ↔ Amiens

(Paris-Nord ↔ Creil : tous les trains voir 23 ; voir aussi (RER) (D))

Longueur
130,6 km
Durée
1 h 40
Nb. arrĂŞts
17
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
5 h 09 - 22 h 28 - (1 h 40 pour le (RER) (D))
RĂ©seau
TER Picardie / Transilien
24 Amiens ↔ Abbeville ↔ Rue ↔ Boulogne ↔ Calais

(Amiens ↔ Rue : Certifié NF service par Afnor sur la base de la norme EN 13816)

Longueur
163,9 km
Durée
1 h 58
Nb. arrĂŞts
21
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
5 h 25 - 21 h 36
RĂ©seau
TER Picardie / Nord-Pas-de-Calais
25 Abbeville ↔ Le Tréport-Mers
Longueur
37,1 km
Durée
0 h 49
Nb. arrĂŞts
9
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
6 h 28 - 18 h 56
RĂ©seau
TER Picardie
35 Charleville-Mézières ↔ Hirson ↔ Aulnoye-Aymeries ↔ Valenciennes ↔ Lille-Flandres
Longueur
182 km
Durée
2 h 45
Nb. arrĂŞts
22
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
5 h 35 - 20 h 49
RĂ©seau
TER Champagne-Ardenne / Nord-Pas-de-Calais

Par autocar

Car de la ligne 15 (Montdidier - Chaulnes - Roisel) en gare de Chaulnes (80).

Les lignes routières TER Picardie appartiennent à trois types différents. Les relations no 8, 14 et 15 sont des services de substitution à des dessertes par train le long de lignes fermées. Elles sont sorties du conventionnement avec la SNCF et sont gérées directement par la région Picardie. Les relations no 30, 31 et 32 sont des lignes express initiées par le Conseil régional de Picardie et ne desservent qu'un nombre limité d'arrêts. Les relations marquées avec un numéro sur fond bleu portant les no 12, 20, 21, 24 et 25 sont principalement desservies par fer, mais comportent des services par autocar pendant les heures à demande faible (avec un nombre d'autocars deux fois plus important que le nombre de trains sur la relation no 25). Les cars affectés à ces services complémentaires au service par train sont les seuls à arborer la livrée TER SNCF. Le tarif SNCF s'applique toutefois à l'ensemble des lignes citées, et des billets peuvent également été retirés auprès du chauffeur.

Les lignes no 33 et 34 ne font pas partie du réseau TER Picardie et ne sont mentionnées qu'à titre indicatif. Elles sont à accès restreint, n'admettant que des voyageurs munis d'un billet TGV à l'origine ou à destination de la gare de TGV Haute-Picardie. Elles ne desservent aucun arrêt intermédiaire.

Parcours
8 Laon ↔ Rozoy-sur-Serre (salle des fêtes) (↔ Liart par taxi TER)
12 Busigny ↔ Saint-Quentin et Ribécourt ↔ Compiègne (1 aller / jour dans un seul sens)
14 Saint Just en Chaussée ↔ Montdidier
15 Montdidier ↔ Chaulnes ↔ Roisel
20 Gare de Creil ↔ Gare de Beauvais (1 aller / jour, 1 retour / semaine)
21 Beauvais ↔ Abancourt (jusqu'à 4 aller-retours / jour) et Blangy-sur-Bresle ↔ Le Tréport-Mers (1 aller / semaine dans un seul sens)
24 Abbeville ↔ Rue (1 aller et 2 retours / jour)
25 Abbeville ↔ Le Tréport-Mers (5 aller-retours / jour)
30 Amiens ↔ Beauvais
31 Creil ↔ Senlis ↔ Roissypôle
32 Soissons ↔ Crépy-en-Valois ↔ Nanteuil-le-Haudouin ↔ Roissypôle
33 Amiens ↔ TGV Haute Picardie (accès réservé aux voyageurs munis de billets TGV)
34 Saint-Quentin ↔ TGV Haute Picardie (accès réservé aux voyageurs munis de billets TGV)

Tarification

Les tarifs valables sur l'échelle nationale s'appliquent sur le TER Picardie également. En complément, la région propose des formules tarifaires spécifiques, pour partie en collaboration avec les transports urbains de certaines villes (tarifs multimodaux). Les tarifs régionaux se divisent en tarifs tout public et tarifs soumis à des conditions d'éligibilité. Les tarifs régionaux sont également applicables sur les relations avec l'Île-de-France.

Classe unique

Faisant face à une augmentation du trafic, et devant l'absence de matériel offrant un nombre de places suffisant en période de pointe, la Région a voté en la suspension de la 1re classe dans les TER picards, à la suite des Assises régionales du train de 2011, avec application au [6]. Les TER Vallée de la Marne ont été exclus de cette mesure et proposent donc toujours des places en première classe et seconde classe[6].

Tarifs tout public

Picardie Pass Évasion est une carte de réduction nominative, valable pendant un an et vendue au prix de 30 € (2012). Elle donne droit à 25 % de réduction pour les voyages effectués à bord des trains TER au sein de la région Picardie, ainsi que sur la ligne TER Vallée de la Marne entre Château-Thierry et Paris-Est. Le week-end et les jours fériés, la réduction passe à 50 %, et la carte donne également droit à des allers-retours dans la journée vers Paris. Les billets doivent être achetés dans une gare picarde ou à Paris-Nord. Outre le titulaire de la carte, jusqu'à trois autres personnes l'accompagnant peuvent bénéficier des mêmes avantages[7].

Sous le titre Picardie Pass'Évasion / Les trains à la mer, les week-ends des vacances scolaires, des réductions sont accordées pour les destinations de la côte Picarde, à condition que l'aller-retour soit effectué dans la journée. Certains autocars en correspondance et des trains spéciaux sont mis en place, et des partenaires locaux proposent des réductions supplémentaires. En 2009, pendant trois week-ends du mois de juin, un forfait de libre circulation a été proposé à un prix très avantageux de dix euros, mais cette expérimentation est restée sans lendemain.

Tarifs soumis à des conditions d'éligibilité

Les abonnements de travail très avantageux ne s'appliquant pas Ă  des trajets supĂ©rieurs Ă  75 km, la RĂ©gion a mis en place la gamme Picardie Pass'MobilitĂ© avec les abonnements Picardie Pass’Actifs. Ils s’adressent Ă  tous les salariĂ©s picards effectuant un trajet supĂ©rieur Ă  75 km pour se rendre sur leur lieu de travail. ProposĂ©s sous la forme d'abonnements hebdomadaires, mensuels et annuels, ils permettent de bĂ©nĂ©ficier d'une rĂ©duction de 30 % Ă  40 % sur le plein tarif de la SNCF. En fonction de la destination, ils se dĂ©clinent en plusieurs formules : intra Picardie[8]; Ă  destination des gares de Paris-Nord et Paris-Est[9]; Ă  destination d'une autre gare d'ĂŽle-de-France, sous forme d'abonnement annuel uniquement[10]; ainsi que vers une gare des rĂ©gions voisines Haute-Normandie, Nord-Pas-de-Calais et Champagne-Ardenne[11].

Les détenteurs d'abonnements de travail SNCF ou d'abonnements Picardie Pass'Actifs utilisant les transports en commun d'Abbeville, Saint-Quentin et Soissons peuvent opter pour un abonnement mensuel unique combinant TER et bus urbains, plus avantageux que deux abonnements séparés[12].

Picardie Pass’Études permet aux étudiants non rémunérés de moins de vingt-six ans de bénéficier de 50 % de réduction sur l'abonnement SNCF (élèves, apprentis, étudiants), entre le lieu de résidence (obligatoirement en Picardie) et le lieu d'études (en Picardie ou dans une région limitrophe : Nord-Pas-de-Calais, Champagne-Ardenne, Île-de-France et Haute-Normandie). Les étudiants boursiers peuvent bénéficier de la gratuité après étude du dossier[13].

Picardie Pass’Emploi permet aux demandeurs d’emplois de se rendre gratuitement à un entretien d'embauche en Picardie ainsi qu'à Paris, Lille, Rouen, Reims, Arras, Cambrai, Douai, Valenciennes et Dammartin-en-Goële. Les cars « Picardie-Roissy » sont inclus dans le dispositif. Pour obtenir le titre de transport, il faut se rendre à l'agence Pôle emploi muni de la convocation à un entretien d'embauche et demander un bon Picardie Pass'Emploi, échangeable gratuitement dans un billet aux guichets des gares et auprès des chauffeurs des cars TER[14].

Matériel roulant

Au , dernier jour du réseau TER Picardie avant sa fusion avec le réseau TER Nord-Pas-de-Calais pour former le réseau TER Hauts-de-France, le parc roulant se composait de 15 locomotives électriques BB 15000, deux locomotives électriques BB 22200, 6 automoteurs X 72500, 12 autorails X 73500, 29 autorails grande capacité diesel X 76500 et 16 bimode B 82500, 23 automotrices électriques Z 26500 (TER 2NNG) et 17 automotrices bimode B 84500.

Locomotives Ă©lectriques

Matériel automoteur

Matériel automotrice

  • Depuis fin , les premières livraisons du matĂ©riel bi-mode B 82500 ont dĂ©butĂ©, le rĂ©seau TER Picardie a Ă©tĂ© dotĂ© de 16 rames. La mise en service commercial a commencĂ© au mois de juin ; elles assureront, dans un premier temps, les relations Creil - Busigny, Creil - Amiens, Amiens - St Quentin et Amiens - Compiègne ;
  • En , quatre BB 16000 (voir liste dĂ©roulante ci-dessus) ont Ă©tĂ© cĂ©dĂ©es Ă  TER Picardie ;
  • Au , la rĂ©gion Picardie a reçu la totalitĂ© de sa commande de TER 2N NG.
  • Au , l'ensemble du matĂ©riel RIO 80 (Ă  savoir trois RIO NPDC Ă  trois caisses et sept RIO 80 Ă  quatre caisses (B01 Ă  B04 et B06 Ă  B08), bien que modernisĂ© en 1999-2000, et les deux BB 16500 ont Ă©tĂ© Ă©galement retirĂ©s du parc TER Picardie.
  • Depuis la mi-, les dernières BB 16500 ont cessĂ© leurs exploitations sur le rĂ©seau TER Picardie.
  • Depuis 2011, les BB 16000 ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es Ă  l'activitĂ© IntercitĂ©s.
  • Depuis , les rames "VO2N" ont toutes Ă©tĂ© cĂ©dĂ©es Ă  la rĂ©gion Centre
  • Depuis dĂ©but 2013, toutes les Z 26500 sont transfĂ©rĂ©es au dĂ©pĂ´t de Longueau
  • , l'arrivĂ©e et la mise en circulation des RĂ©giolis font progressivement disparaitre les rames Corail TER ainsi que les BB 67400 (1 rame de 7 voitures corail retirĂ©e de la circulation et la BB 67451 transfĂ©rĂ©e au Transilien).
  • : 3 RĂ©giolis TER Basse-Normandie sont prĂŞtĂ©s pour une annĂ©e Ă  IntercitĂ©s pour la liaison Paris-Nord – Amiens – Boulogne-Ville, les 3 rames ont Ă©tĂ© restituĂ©es le .
  • le , La RĂ©gion a reçu l'intĂ©gralitĂ© de la commande des 17 rames RĂ©giolis
  • le , il n'y a plus de BB 67400 et donc plus des rames corails (Paris/Laon) et quelques avant, plus de rames RRR sur TER Picardie

Voitures et remorques voyageurs

Voiture B11tu du TER Picardie, en gare du Tréport - Mers.

Coûts des acquisitions depuis 1999

Résumé des commandes de matériels roulant par la Région Picardie avant le [16]

  • 12 autorails monocaisses X 73500 : 17,1 Millions d'€
  • 6 automoteurs tricaisses X 72500 : 30,6 Millions d'€
  • 23 automotrices Ă  2 niveaux Z 26500 : 240 Millions d'€
  • 24 autorails grande capacitĂ© X 76500 : 102,1 Millions d'€
  • 16 autorails grande capacitĂ© bi-mode B 82500 : 90,7 Millions d'€
  • 17 automoteurs rĂ©giolis bi-mode B 84500 : 162 Millions d'€

Matériel futur

La RĂ©gio2N "003XL" (Z 55505/06) grillant la Gare de Longueau lors d'une marche d'essai
  • 7 rames Regio 2N (rames extralongues).
B82597/598 L'une des premières rames bi-mode du TER Picardie au dépôt de Longueau (80).
  • Depuis 2005, l'ensemble du matĂ©riel roulant picard est neuf ou a subi une rĂ©novation lourde. La RĂ©gion Picardie est ainsi la première rĂ©gion française Ă  avoir modernisĂ© l’intĂ©gralitĂ© de son parc et Ă  disposer dĂ©sormais d’un parc constituĂ© soit de rames rĂ©novĂ©es soit d’autorails neufs.
  • le coĂ»t de l'investissement pour l'achat des Regio 2N est de 108,6 Millions d'€ (livrĂ©e Ă  partir de 2016), qui remplacera au fur et Ă  mesure le matĂ©riel V2N, pour les RĂ©giolis c'est un coĂ»t de 172 Millions d'€ pour le remplacement du matĂ©riel tractĂ©e sur la ligne Paris/Laon et sur l'Ă©toile ferroviaire d'Amiens[17].

Pelliculage des rames

  • 2001 : les nouvelles rames arrivent, les X 73500, X 72500 ainsi que les premières X 76500 et Z 26500 reçoivent un premier pelliculage
  • 2005 : livraison de la X 76603/04, c'est la 100e rames AGC qui sort des usines.
  • 2009 : Le 14e Festival de la Bande DessinĂ©es d'Amiens fait sa pub sur l'X 73595
  • 2009 : petit Ă  petit, le nouveau pelliculage de la rĂ©gion Picardie remplace l'ancien pelliculage sur les X 76500, Z 26500 et B 82500, les baptĂŞmes disparaissent temporairement.
  • 2010 : Après des annĂ©es de travaux, les lignes Amiens/Compiègne et Amiens/Abbeville "passent Ă  la vitesse supĂ©rieure!"
  • 2010 : Le 15e Festival de la Bande DessinĂ©es d'Amiens refait sa pub, mais sur l'X 73611
  • 2010 : La B 82597/98 est la première rame BiBi livrĂ©e en Picardie, elle servira Ă©galement Ă  l'inauguration officiel de ce nouveau matĂ©riel sur le rĂ©seau picard
  • 2001 : ancien pelliculage des rames Picardie.
    2001 : ancien pelliculage des rames Picardie.
  • 2009 : Nouveau pelliculage des rames picardes.
    2009 : Nouveau pelliculage des rames picardes.
  • LivrĂ©e spĂ©ciale « Vos lignes passent Ă  la vitesse supĂ©rieure ! » en 2010.
    Livrée spéciale « Vos lignes passent à la vitesse supérieure ! » en 2010.
  • 2010 : 15e festival de la BD d'Amiens.
    2010 : 15e festival de la BD d'Amiens.
  • 2010 : Inauguration des B82500.
    2010 : Inauguration des B82500.

Particularité sur les rames

  • De nombreuses rames (X 72500, X 76500 et X 73500) ont reçu un baptĂŞme rĂ©gional (voir dans les dĂ©roulants ci-dessus).
  • Les RIO80 ont eu le surnom de "rames Sandwich" ou "rames Dromadaire". Cela vient de la position centrale de la locomotive et de sa hauteur un peu plus importante que celle des voitures encadrantes. Ces segments ont Ă©tĂ© mis en circulation durant l'annĂ©e 1999 sur l'axe Paris-Beauvais nouvellement Ă©lectrifiĂ© le . Ces rames ont circulĂ© dans cette configuration peu commune jusqu'Ă  l'Ă©tĂ© 2007. Les tronçons RIO Dromadaire ont Ă©tĂ© rĂ©utilisĂ©s sur le rĂ©seau TER Picardie, en rĂ©versibilitĂ© 1 ou 2 rames attelĂ©es classiquement avec BB67000 en tĂŞte ou queue (en particulier entre Laon et Paris via CrĂ©py-en-Valois). Ces rames ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par les AGC X76500 et BiBi et ont Ă©tĂ© versĂ©es Ă  la rĂ©serve avant d'ĂŞtre envoyĂ©es en Roumanie.

Matériels accidentés

  • L'X 73723 eut le un accident Ă  un passage Ă  niveau sur la ligne Beauvais/Le TrĂ©port Ă  Ponts-et-Marais (Seine-Maritime) : 2 blessĂ©s (conducteur et passager de la voiture immobilisĂ©e sur le passage Ă  niveau)[18]. (l'autorail a Ă©tĂ© remis en Ă©tat au dernier trimestre 2009.)
  • L'X 76729/730 a percutĂ© le , un bloc de pierre sur la ligne Paris-Nord - Laon, Ă  la hauteur de la commune de Berzy-le-Sec (Aisne). Pas de victime. L'essieu de la motrice X76730 a dĂ©raillĂ©[19]. L'AGC a Ă©tĂ© remis en Ă©tat et est de nouveau en circulation commercial.

Les projets du conseil régional

Electrification intégrale de la ligne Amiens-Boulogne

La ligne Amiens-Calais est partiellement électrifiée, entre Amiens et Saint-Roch en 1984 (lors de l'électrification de la ligne entre Amiens et Rouen), entre Calais et Boulogne en 1994 (lors de l'ouverture de la LGV Nord), et entre Boulogne et Rang-du-Fliers en 2010 (afin de développer l'offre TERGV). Seule la partie entre Saint-Roch et Rang-du-Fliers n'est pas électrifiée. Lors de la signature du CPER 2014-2020 en , il a été décidé de l'électrification du chaînon manquant à l'horizon 2020. Cette électrification intégrale permettra des gains de temps, notamment sur les liaisons Intercités Paris-Boulogne, en supprimant le relai-traction (changement de machine) en gare d'Amiens.

Technicentre TER

L'implantation de cet atelier dans le faubourg cheminot d'Amiens restait conditionnée à un accord sur le financement. Sur les 42 millions d'€ que représente ce projet, la SNCF avait annoncé qu'elle mettrait 10 millions d'€. Restaient donc à trouver 32 millions d'euros, à charge pour les collectivités concernées de se répartir la somme.

Un accord a semble-t-il été trouvé entre le Conseil Régional de Picardie, le Conseil Général de la Somme et la communauté d'agglomération d'Amiens Métropole. Cet atelier devait être construit au cœur du triangle ferroviaire de Longueau, et assurer la maintenance des rames du TER Picardie, mais également celles des régions voisines de Champagne-Ardenne et de Haute-Normandie.

La construction de cet ensemble ultramoderne et sa mise en service de cet équipement devait générer une cinquantaine d'emplois[20]. Mais le projet est finalement abandonné en 2012 de par les difficultés financières des collectivités. Les TER picards seront entretenus au technicentre du Landy[21].

Deux années après l’abandon du projet et les lacunes de la rationalisation des moyens au profit du technicentre du Landy, la construction de cet atelier renaît de ses cendres et est prévu à l'horizon 2020[22].

Ligne Picardie - Roissy

La ligne Roissy - Picardie est un projet ferroviaire d'une ligne nouvelle de quelques kilomètres, créant un lien entre la LGV Interconnexion Est et la ligne Paris-Creil-Amiens au nord de Roissy, aux environs de Survilliers.

Trois options de passage de la ligne nouvelles sont étudiées au nord-est du Val-d'Oise dans le secteur de Survilliers-Louvres-Vémars. Le coût de cette infrastructure est évalué à environ 250 millions d'euros, avec une mise en service prévue vers 2020. Cette nouvelle ligne ne devrait posséder aucun raccordement avec la ligne de Roissy[23].

Deux nouveaux quais devraient ĂŞtre construits dans la gare AĂ©roport Charles-de-Gaulle 2 TGV[24].

Le coût du projet est évalué à 250 millions d'euros[23].

Notes et références

  1. Gares situées au sein de la région Picardie, y compris la gare du Tréport-Mers à cheval entre deux régions ; comptage d'après la carte du réseau, qui s'appuie sur les fiches horaires. Les gares desservies par TAXI TER uniquement ne sont pas comptées.
  2. Cf. « Découvrez les chiffres TER », sur TER Picardie (consulté le ).
  3. Cf. « Transports collectifs en Picardie : La Région fait le point », sur NewsPress, archivé dans le cache de Wikiwix, .
  4. Cf. Marc Gayda, André Jacquot, Patricia Laederich, Pierre Laederich Histoire du réseau ferroviaire français, Éditions de l’Ormet, Valignat (03) 1996, (ISBN 2-906575-22-4), p. 190-191.
  5. [doc] « Rapport-avis sur le projet de convention d'exploitation du service régional de transport de voyageurs entre la région Picardie et la SNCF 2007/2012 », sur Conseil économique et social Picardie, archivé dans le cache de Wikiwix, .
  6. « Suppression de la 1ère classe : davantage de places ! », sur Conseil Régional de Picardie (consulté le ).
  7. Cf. « Carte Picardie Pass Évasion », sur TER Picardie (consulté le ).
  8. Cf. « L'abonnement Picardie Pass'Actifs pour vos déplacements domicile / travail en Picardie », sur TER Picardie (consulté le ).
  9. Cf. « L'abonnement Picardie Pass'Actifs pour vos déplacements domicile / travail vers Paris », sur TER Picardie (consulté le ).
  10. Cf. « L'abonnement Picardie Pass'Actifs Annuel déplacements vers Paris et l'Ile de France », sur TER Picardie (consulté le ).
  11. Cf. « L'abonnement Picardie Pass'Actifs pour vos déplacements domicile / travail vers la Région Champagne Ardenne » ; « L'abonnement Picardie Pass'Actifs pour vos déplacements domicile / travail vers la Région Nord Pas de Calais » ; et « L'abonnement Picardie Pass'Actifs pour vos déplacements domicile / travail vers la Région Haute Normandie » sur le site « TER Picardie » (consulté le ).
  12. Cf. « L'abonnement de travail train + bus Abbeville Agglomération (BAAG) » ; « L'abonnement de travail Train + Bus Partner St Quentin » ; et « Train de travail Train + TUS à Soissons » sur le site « TER Picardie » (consulté le ).
  13. Cf. « L'abonnement Picardie Pass'Études », sur TER Picardie (consulté le ).
  14. Cf. « Le tarif Picardie Pass'Emploi », sur TER Picardie (consulté le ).
  15. Livrées neuves en 1986-1988. Dans le cadre de la modernisation en 1999-2002, le nouveau diagramme abandonne la version périurbaine au profit de la version régionale.
  16. Cf. « Deux lignes passent à la vitesse supérieure ! », sur Conseil Régional de Picardie, .
  17. Cf. « Regio 2N », sur Conseil Régional de Picardie, .
  18. Jeanne Demilly et Didier Debril, « Ponts-et-Marais (76) Percutées par un train, elles ont la vie sauve », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne)
  19. « Le Paris-Laon déraille », L'Union,‎ (lire en ligne)
  20. AMIENS La communauté d'agglomération financera l'atelier TER, Le Courrier picard
  21. LONGUEAU L'atelier TER ne se fera pas, Le Courrier picard.
  22. Amiens aura finalement son atelier TER, Le Courrier picard.
  23. Réseau ferré de France - La liaison Roissy - Picardie.
  24. Des délais bien trop longs , Le Courrier Picard 10 avril 2010
  1. p. 143-145 et 270-271.
  2. p. 151.
  3. p. 195.
  4. p. 261 et 267-268.
  5. p. 182 et 203-207.
  6. p. 226.
  7. p. 232-237, 307 et 314-320.
  8. p. 258.
  9. p. 265.
  10. p. 292-293.
  11. p. 308-310.
  12. p. 338-339
  13. p. 419-421.
  14. p. 344-345 et 421.
  15. p. 421.

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pierre-Henri Émangard, Bernard Collardey et Pierre Zembri, Des omnibus aux TER (1949-2002), Paris, La Vie du Rail, , 466 p. (ISBN 2-902808-83-6). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Articles connexes

Les principaux dépôts ferroviaire du matériel TER Picardie

Autres réseaux circulant sur certaines sections du TER Picardie.

Diverses lié à TER Picardie.

Liens externes

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