Gare de Compiègne
La gare de Compiègne est une gare ferroviaire française de la ligne de Creil à Jeumont, située à proximité (700 m) du centre-ville de Compiègne, sous-préfecture du département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Une partie de son emprise est également située sur le territoire de la commune de Margny-lès-Compiègne.
Compiègne | |
Le bâtiment voyageurs et l'entrée de la gare. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Compiègne |
Adresse | Rue de la Gare 60200 Compiègne |
Coordonnées géographiques | 49° 25′ 20″ nord, 2° 49′ 25″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87276691 |
Site Internet | La gare de Compiègne, sur le site de la SNCF |
Services | TER Hauts-de-France Fret |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Creil à Jeumont Rochy-Condé à Soissons Compiègne à Roye-Faubourg-St-Gilles |
Voies | 6 (+ voies de service) |
Quais | 4 (dont 2 centraux) |
Altitude | 37 m |
Historique | |
Mise en service | |
Correspondances | |
Bus TIC | 1 2 3 4 5 101
103
106
107
109 |
Autocars départementaux | voir Réseaux interurbains |
Elle est mise en service en 1850, par la Compagnie des chemins de fer du Nord. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.
Situation ferroviaire
Établie à 37 mètres d'altitude, la gare de Compiègne est un nœud ferroviaire situé au point kilométrique (PK) 83,559 de la ligne de Creil à Jeumont (entre les gares ouvertes de Jaux et de Longueil-Annel ; s'intercale celle fermée de Choisy-au-Bac), et au PK 62,872 de la ligne de Rochy-Condé à Soissons (après la gare ouverte de Remy), partiellement déclassée. Elle était également l'origine de la ligne de Compiègne à Roye-Faubourg-Saint-Gilles (en grande partie déclassée).
Histoire
La gare de Compiègne est mise en service le 23 mai 1850[1] par la Compagnie des chemins de fer du Nord, lorsqu'elle ouvre la section de Creil à Saint-Quentin.
En septembre 1901 la gare est spécialement aménagée[2], avec la construction d'un pavillon d'accueil, pour recevoir les passages du tsar Nicolas II en résidence au château pendant un bref séjour officiel en France.
De 1941 à 1944, la gare est un passage obligé pour les prisonniers arrivant au camp de Royallieu, mais aussi, à partir de 1942, pour ceux partants pour les camps de concentration et d'extermination[3]. Ils faisaient le chemin à pied jusqu'à la gare où les attendaient les trains.
En 2009, la fréquentation de la gare était de 10 159 voyageurs par jour[4].
Service des voyageurs
Accueil
Gare[5] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichets, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. C'est une gare « Accès Plus » disposant d'aménagements, d'équipements et de services pour les personnes à la mobilité réduite.
Un souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.
Desserte
Compiègne est desservie[5] par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares : de Paris-Nord et de Saint-Quentin ou Compiègne ; de Compiègne et de Saint-Quentin ; de Compiègne et d'Amiens.
Intermodalité
Un parc pour les vélos et un parking sont aménagés à ses abords[5].
Réseaux urbains
La gare est desservie par les lignes urbaines 1, 2, 3, 4, 5 et 6 ainsi que les lignes périurbaines 101, 103, 106, 107 et 109 du réseau TIC. Le dimanche, la gare est desservie par les lignes dominicales D1 et D2.
Réseaux interurbains
La gare est desservie par les lignes 10, 10E, 11, 11R, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 2728, 33B, 33C, 33E, 47, 4849, 51 et 51B du réseau départemental. Le stationnement des cars interurbains s'effectue sur le parvis.
Quai des déportés
En 1959, un monument commémoratif est érigé[3] pour se souvenir de la déportation de près de 50 000 français, qui ont transité par la gare de Compiègne. Le « quai des déportés » est classé monument historique par arrêté le 7 septembre 2001.
Service des marchandises
Cette gare est ouverte au service du fret.
Notes et références
- François Palau, Maguy Palau, Le rail en France : 1852-1857, Palau, 1998, p. 125 extrait (consulté le 3 janvier 2012).
- Larisa Valentinovna Bardovskaiï¸ a︡, Musée national du château de Compiègne, Un tsar à Compiègne, Nicolas II, 1901, Réunion des musées nationaux, 2001 (ISBN 978-2-7118-4301-5) : « La gare de Compiègne avait été aménagée avec élégance pour l'occasion. Un pavillon d'accueil avait été spécialement conçu à côté du bâtiment existant »
- Notice no PA60000024, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- résumé de la ligne.
- Site SNCF TER Nord-Pas-de-Calais, Informations pratiques sur les gares : Gare de Compiègne lire (consulté le 5 janvier 2012).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- / La gare de Compiègne, sur le site officiel Gares & Connexions de la SNCF
- La gare de Compiègne, sur le site officiel SNCF / TER Hauts-de-France
Origine | Arrêt précédent | Train | Arrêt suivant | Destination | ||
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Paris-Nord | Paris-Nord | TER Hauts-de-France (Krono) |
Saint-Quentin | Saint-Quentin ou Cambrai-Ville ou Maubeuge | ||
Paris-Nord | Pont-Sainte-Maxence | TER Hauts-de-France (Krono) |
Terminus ou Noyon |
Terminus ou Saint-Quentin ou Cambrai-Ville | ||
Paris-Nord | Pont-Sainte-Maxence ou Longueil-Sainte-Marie ou Le Meux - La Croix-Saint-Ouen ou Jaux |
TER Hauts-de-France (Citi) |
Terminus | Terminus | ||
Creil | Jaux | TER Hauts-de-France (Citi) |
Terminus | Terminus | ||
Creil ou Terminus |
Le Meux - La Croix-Saint-Ouen ou Terminus |
TER Hauts-de-France (Proxi) |
Longueil-Annel | Saint-Quentin | ||
Amiens | Estrées-Saint-Denis ou Remy (Oise) |
TER Hauts-de-France (Proxi) |
Terminus | Terminus |